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    L’HUMANITE A ETE CREEE PAR UNE SUPER-CIVILISATION DE L’ESPACE

      

    C’EST UN DES PLUS CELEBRES PRIX NOBEL QUI L’AFFIRME :

     

     

    Un des plus célèbres prix Nobel de l’histoire, FRANCIS CRICK, a prit il y a une vingtaine d’années une position stupéfiante à l’égard des thèses habituelles de la science en place ; à l’origine, notre espèce aurait été créée par une super-civilisation galactique, ou extragalactique. Rien de surprenant sous la plume d’un Von Däniken ou d’un Kazantesv. Mais dans la bouche de celui qui, en 1953, découvrit la structure de l’ADN avec un autre savant tout aussi peu formaliste que lui, James Watson, c’est pour le moins une bombe.

    Il y a là de quoi remettre en question pas mal de nos idées toutes faites dans bien des domaines, de la science elle-même aux religions et à la philosophie. Et ce formidable pavé dans la mare de l’orthodoxie scientifique, qui déjà s’émeut de toute part, n’a certainement pas fini de jeter le trouble dans le petit monde de ceux qui prétendent gouverner nos intelligences. Il est vrai qu’il fallait s’attendre à tout de la part du professeur Crick.

     Il a été directeur de recherches dans l’une des plus prestigieuses fondations scientifiques du monde (Salk Institue for Biological Studies, La Jolla, Californie), le personnage n’a pas toujours été l’officiel (faussement) digne et réservé de ces dernières années. En 1953, alors qu’il en était seulement à la préparation de son doctorat à l’université de Cambridge, en Angleterre, il fait avec un autre étudiant aussi peu formaliste que lui la plus grande découverte du XX° siècle, James Watson et Francis Crick publient le 25 avril 1953, dans NATURE leurs fameuses thèses sur l’ADN et sa structure. C’est le début de la prodigieuse aventure de la biologie qui marquera toutes ces années (Francis Crick est décédé le 28 juillet 2004 à l’université de San Diego en Californie à l’âge de 88 ans).

     Aujourd’hui, on en est déjà aux manipulations génétiques de la troisième génération.

    Bientôt, on sera en mesure de créer la vie à volonté ou presque. Et un jour peut-être, qui n’est pas si loin quand on voit ce que nous réservent les spécialistes de prospective, nous serons devenus nous-mêmes des dieux. C’est-à-dire que nous pourrons donner le jour en laboratoire à des êtres qui nous ressemblent, sinon supérieurs. Est-ce tout cela qui a fait prendre pareille position à Francis Crick dans son dernier livre Life itseif (la Vie elle-même) paru dans les années 70 aux Etats-Unis  chez Simon and Schuster. Peut-être. A moins que les innombrables activités scientifiques intéressant ce personnage hors du commun aient été pour quelque chose dans la dérangeante intuition du Nobel. Après la biologie pure et la physique avancée, il s’intéresse ensuite aux sciences du cerveau, pour autant il ne néglige pas le grand cosmos que nous commençons à peine à conquérir.

     LA THEORIE DE LA SOUPE ORIGINELLE

     Francis Crick ne croit pas en Dieu, du moins au Dieu que nous proposent les religions.

    Le Créateur est pour lui d’une toute autre sorte. Les théories de la « soupe originelle », dont la vie sur Terre serait péniblement sortie à la suite d’un hasard qu’il dit presque impossible, ne le satisfont pas davantage. Alors que le système solaire était à peine en formation, dit-il, il existait quelque part dans la galaxie une civilisation qui devait en être à peu près à ce que nous sommes aujourd’hui. C’est êtres, assez semblables à nous, cela fait peu de doute, commençaient à travailler avec la vie. Un James Watson et un Crick extraterrestre avaient découvert la structure de l’ADN. D’autres, exploitant leurs travaux, s’étaient mis à créer des micro-organismes comme nous « synthétisons » aujourd’hui les premières bactéries en éprouvettes. Parallèlement, cette civilisation entreprenait la conquête de l’espace. Conquête habitée ? Peut-être pas ou du moins pas au-delà de leurs étoiles avoisinantes.

    Mais au niveau des sondes automatiques, on voyait beaucoup plus loin.

    N’avons-nous pas mous mêmes projeté des engins qui actuellement, passent les limites de notre système solaire et se mettent en marche pour les gouffres cosmiques qu’ils atteindront dans des milliers d’années. Ces êtres ont découvert notre monde en formation. Ils se sont alors engagés dans une expérience qui nous paraît  impossible aujourd’hui mais que, dans cinquante ou cent ans, nous serons nous-mêmes en mesure d’entreprendre :

    Créer la vie intelligente. Non pas tout à fait comme le Dieu de la Bible est descendu sur Terre afin de pétrir un peu de boue pour façonner Adam, mais presque. Ils ont en effet déterminé que dans cette boue originelle on pouvait ensemencer une  bactérie (ou un autre organisme) programmée de telle sorte qu’en quelques dizaines de milliers d’années, elle aboutisse à nous.

    Ces êtres ont ensemencé la Terre comme nous ensemencerons peut-être demain un monde lointain dont nous aurons déterminé toutes les chances de porter la vie à son terme le plus élevé : L’INTELLIGENCE.

     Dans son livre, Francis Crick expose tous les arguments de sa thèse.

     UNE CHANCE SUR QUELQUES MILLIARDS

     D’abord, il estime impossible les autres théories. Le ou les dieux Créateurs étant exclus, il ne reste plus que le hasard. Or, pour la vie naisse sur notre planète et aboutisse à notre espèce actuelle, il ne se serait trouvé qu’une chance sur quelques milliards.

    Trop de paramètres auraient dû  entrer  en course. D’abord la naissance de la vie elle-même. Puis l’évolution vers les différentes branches du vivant. Ensuite, l’accès à l’intelligence. Mais dans ce cas, où sont nos « parents » ? Les découvrirons-nous un jour ? Essaient-ils d’entrer en contact avec nous depuis ce monde d’où nous sommes issus. (Pour moi les ovnis doivent avoir une relation avec ce contact et d’observation) Crick se refuse à tomber dans les thèses faciles des OVNIS, nous visitant pour surveillance et attendant que nous ayons suffisamment évolué pour se faire connaitre officiellement. Pour lui, le problème des OVNIS est autre et il n’a rien à voir avec d’éventuels extraterrestres. C’est un mystère, certes, mais qui doit avoir un rapport avec une dimension différente, et il faut attendre d’en savoir un peu plus à leur sujet. Nos créateurs sont très loin. Il se peut qu’ils soient morts. Pourquoi ne pas imaginer qu’ils en étaient à la fin de leur monde quand ils ont décidé de perpétuer leur espèce en la programmant ailleurs de cette manière ? Ce serait assez logique. Dans cinquante ans, par exemple, nous ne serons peut-être capables de gagner l’espace si notre planète était par hasard menacée. Que penserait une communauté scientifique responsable dans une situation de ce genre ? Envoyons, avec toutes les chances possibles d’évolution et de survie, des germes de notre espèce au bout de la galaxie. Ainsi le genre humain se perpétuera. Un jour, il aura acquis l’intelligence nécessaire pour trouver ses origines. Il y a bien sûr, une foule d’autres possibilités.

     LE TEMPS NE COMPTE PAS

     Nous pourrions être une simple expérience. Une super-civilisation qui vie quelque part dans la galaxie ou même ailleurs a, par exemple, décidé, il y a quelques millions d’années, de nous créer à terme. Pour elle, le temps ne compte pas. Lorsque nous élevons du bétail qui vit seulement quelques années ou de simples bactéries dans un infusoire, pensons-nous un seul instant que pour eux ces micro-organismes pensent que nous que sommes pratiquement immortels ? Cette dernière idée, avoue Crick, vient des Soviétiques. En effet, la thèse d’un ensemencement de la Terre depuis la galaxie est née au congrès  international de Byurakan, en 1971. Des spécialistes comme Troitsky y ont émis la théorie selon laquelle notre Terre serait un champ d’expérience pour des super-êtres avec lesquels il n’est pas question de correspondre tant ils sont en avance sur nous. Alors ce sont des dieux !

    Le professeur Crick estime qu’étant inabordables, autant considérer que pour nous au moins et pour l’instant. Ils n’existent que dans notre fiction, et pourtant le Vatican qui connait la vérité, cela semble être le troisième secret de Fatima, mais ce fameux secret met en péril l’équilibre du monde.

     Nous devons donc nous taire, en tout cas encore pour un certain temps ou pour longtemps, à savoir !

      

    Sources : Extrait des confidences de Francis Crick quelques années avant sa mort.

     

    CLAUDE BURKEL pour La taverne de l'étrange- 25 février 2010

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    DANIEL DOUGLAS HOME

     

    L’EXPERIENCE BOULEVERSANTE DU MEDIUM AUX TUILERIES

     

     

    Daniel Douglas Home

     

    Napoléon III a serré la main de son illustre ancêtre Napoléon 1er, quarante-deux ans après sa mort. Cette fantastique aventure est arrivée en 1863 au palais des Tuileries, au milieu d’une assistance choisie et devant l’impératrice Eugénie elle-même qui, après un moment de recul, obéit aux injonctions de son mari et embrassa la main avec ferveur. C’est l’un des plus grands médiums du siècle dernier, Daniel Douglas Home, qui réussit cette matérialisation.

     

    La main, petite, élégante et couleur d’albâtre apparut en pleine lumière et les assistants, médusés, qui l’effleurèrent la trouvèrent tiède, douce et résistante, tout à fait semblable à une main naturelle. Obéissant aux ordres du mediums, la main prit un crayon sur une table et écrivit quelques mots sur une feuille de papier. On entendit distinctement le bruit de l’écriture. Et, plus tard, certains assistants qui l’avaient connu, authentifièrent les quelques lignes comme un autographe de la main du grand empereur. Cette expérience extraordinaire n’était pourtant pas la première qui se déroulait aux Tuileries.

    Napoléon III et sa femme étaient, en effet, très férus d’occultisme et ils avaient fait partager à toute la cour leur attrait pour les mystères de l’au-delà. L’empereur ne cachait pas qu’il était superstitieux. Il ne quittait jamais un talisman qu’il tenait de sa mère et qui avait appartenu à Charlemagne. Ce médaillon, orné de pierres précieuses, contenait un morceau de la croix du CHRIST. On l’avait enterré au cou de Charlemagne mais, lors d’une exhumation du vieil empereur, les prêtres d’Aix-la-Chapelle l’avaient retiré pour en faire cadeau à Napoléon 1er. C’est lui qui l’avait offert à sa belle-fille, la reine Hortense qui, en le transmettant à son tour à son fils, avait affirmé : « Si quelque danger te menace, voilà un talisman qui te protègera. » Le goût de Napoléon III pour le fantastique s’était encore accru lors de son premier mariage avec Eugénie de Montijo.

    UN FETICHE D’EMERAUDE

    Bien que très catholique, l’impératrice gardait, en effet, de ses origines espagnoles, un grand penchant pour les superstitions de toutes sortes. Elle avait un véritable culte pour les trèfles à quatre feuilles et ne sortait jamais sans un trèfle en émeraude orné de diamants dont l’empereur, connaissant sa passion, lui avait fait cadeau, au temps de leurs fiançailles. Eugénie adorait aussi toutes les séances de spiritisme. Elle réunissait souvent les dames de la cour, autour d’une tasse de thé, pour lire dans les lignes de la main- une science qu’Eugénie tenait des gitanes de son pays- ou pour faire tourner les tables. Au cours de ces séances les dames se groupaient par quatre ou cinq, autour de petits guéridons, et, dans la demi-obscurité des lampes à huile aux globes laiteux qu’aimait l’impératrice, on interrogeait les esprits. En prenant les eaux à Bade, l’impératrice s’était également entichée d’une science toute nouvelle, la phrénologie qui prétendait révéler le passé et l’avenir en étudiant les creux et les bosses des crânes. L’empereur, Eugénie et le prince impérial confièrent, ainsi, avec enthousiasme, leurs têtes royales aux mains de l’expert qui les avait initiés. C’est, pourtant, dans les grands salons du palais des Tuileries, en présence des souverains et de toute la cour, qu’eurent lieu les expériences les plus spectaculaires. Grâce à l’un des plus extraordinaires médiums de tous les temps : Daniel Douglas Home.

    Toutes les cours d’Europe s’arrachaient le célèbre médium, en particulier celle du tsar Nicolas 1er de Russie dont Homes avait épousé la filleule. Et les expériences fascinantes et incroyables auxquelles il se livrait : apparitions de mains ou de fantômes, déplacements d’objets à distance, lévitation etc., laissaient pantois les plus éminents spécialistes. Le médium avait eu, dès l’enfance, la révélation de ses pouvoirs paranormaux. A tel point que sa tante qui l’élevait, en Ecosse, le chassa de chez elle car elle le croyait envoûté par le diable. Home trouva refuge chez des amis, aux Etats-Unis, où les plus grands médiums l’examinèrent et tous furent obligés de reconnaître ses étonnants pouvoirs. Alors commença, pour le jeune médium, une suite de voyages en Europe et à travers les Etats-Unis. Au début on le prenait pour un sorcier et plus d’une fois des foules en délire voulurent le brûler. Mais, très vite, les grands de ce monde se passionnèrent pour ce personnage hors du commun et il devint la coqueluche de toutes les cours et le sujet d’études préféré de toutes les sociétés scientifiques. Daniel Douglas Home était, en effet, un médium peu ordinaire. Au lieu d’opérer dans le secret d’un cabinet obscur et devant une assistance choisie il pratiquait toutes ses expériences en pleine lumière, et devant une foule de spectateurs.

    SEULS LES SAINTS ET QUELQUES MEDIUMS…

    Il pouvait faire apparaître très distinctement des mains qui déplaçaient des objets- comme celle de Napoléon 1er- ou encore des fantômes entiers. Mais les expériences qui avaient, sans doute, rendu Home le plus célèbre c’était ses exercices de lévitation que seuls les plus grands médiums, et quelques yogis particulièrement saints des Indes, savent réaliser. Le médium était, en effet, très couramment, élevé en l’air au nez de tous les assistants. Il planait à plusieurs dizaines de centimètres du sol pendant quatre ou cinq minutes et il pouvait même s’élever jusqu’au plafond où il inscrivait des marques au crayon pour prouver aux spectateurs qu’ils n’étaient pas victimes d’une hallucination collective. Toutes ces séances spirites impressionnaient beaucoup la cour et les souverains qui ne pouvaient douter des pouvoirs paranormaux que le médium tenait de l’au-delà. C’est pourquoi ils accueillirent avec beaucoup d’angoisse la prédiction que leur fit un jour Home. Il leur annonça que leur fils Louis, le jeune prince impérial, ne règnerait jamais sur le trône de France. A cette nouvelle l’impératrice s’évanouit et l’empereur cacha mal sa tristesse sous un haussement d’épaules. La prophétie devait, pourtant, se révéler plus qu’exacte.

     

    Non seulement le prince impérial ne succéda pas à son père quand celui-ci dut abdiquer, en 1870. Mais le jeune homme devait périr neuf ans plus tard, dans des circonstances horribles. Engagé dans l’expédition anglaise contre les Zoulous, en Afrique, il fut blessé lors d’une reconnaissance et lâchement abandonné par ceux qui étaient chargés de veiller sur lui. Or, le jour même où le prince impérial tombait sous les flèches des sauvages, sa mère qui n’était plus qu’une souveraine veuve et en exil, fut soudain victime d’un étrange malaise. Ainsi qu’elle le raconta à sa dame de compagnie, Mme Lebreton qui lui faisait alors la lecture, elle sentit le frôlement d’une grande aile sur sa joue à laquelle succéda une accablante et inexplicable tristesse. Quelques semaines plus tard l’impératrice Eugénie apprit qu’elle avait ressenti cette funèbre impression à l’heure exacte où son fils agonisait à des milliers de kilomètres d’elle.

     

    La taverne de l'étrange- 14 février 2010

     

     

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    LES OVNI EVOLUENT AUSSI SOUS LES EAUX

     

    Les OVNI nous sont peu à peu devenus familiers ; on en observe partout, quelles que soient l’heure et la saison. Nous les savons intelligemment dirigés et capables de performances fantastiques dans les airs. Ce que nous savons moins, c’est qu’ils poussent leurs prouesses jusqu’à évoluer dans l’eau des océans avec cette même aisance qui est la leur dans l’espace…

     

    Les rapports sur les OVNI sortant de la mer, y pénétrant ou circulant entre deux eaux sont relativement courants dans le passé. Ainsi, nous pouvons remonter à l’époque de la conquête des Amériques, lorsque Christophe Colomb, se trouvant dans la partie occidentale de la mer des Sargasses, aperçut, le 15 septembre 1492, en même temps que son équipage, une « immense traînée de feu » qui creva le ciel pour disparaître dans les eaux.

    Plus proche de nous, c’est surtout à partir du milieu du XIXe siècle que de nombreux marins de différents navires ont raconté avoir assisté, en mer, à l’entrée ou à la sortie d’engins mystérieux, souvent de forme discoïdale. Comme rien ne vaut des exemples précis, voici quelques cas d’observations caractéristiques :

    Le 18 juin 1845, les passagers du brigantin « Victoria », naviguant à mille trois cents kilomètres d’Adalie, en Asie Mineure, ont vu trois corps lumineux sortir de l’océan à une quarantaine de mètres du navire. Les trois « choses » restèrent visibles durant dix minutes. Le 12 novembre 1887, au cap Race dans l’océan Atlantique, une énorme sphère de feu fut observée par les marins du navire le « Sibérian », alors qu’elle s’élevait de l’eau. Les hommes purent voir la sphère d’assez près, puisqu’elle s’approcha du bateau avant de filer comme une flèche vers le sud-est. Durant l’été 1955, le cargo « Atlantic-City » était à moins d’un jour de mer de Newport-News en Virginie. W. J. Morris était de quart et se trouvait sur la passerelle avec un officier. Soudain les deux hommes aperçurent une grosse boule de feu qui se dirigeait vers le bateau. La boule passa juste au-dessus du navire, sans faire le moindre bruit, et finit par plonger dans la mer, occasionnant une étrange turbulence à la surface de l’eau. Le cargo s’était mis à faire des cercles, le compas gyroscope était en panne et la commande électrique de la barre ne fonctionna plus pendant le reste du voyage…

    Un soir de juillet 1957, à Sao Sébastiao, sur la côte méridionale du Brésil, le professeur Joao de Freitas Guimaraes, homme de loi et professeur à la faculté de Santos, était assis près du rivage quand il vit un appareil lumineux, en forme de chapeau, surgir brusquement de la mer. En août 1962, à Mar del Plata en Argentine, M. Vicente Bordoli, camionneur de son état, a rapporté que plusieurs fois, à l’occasion de ses nombreux déplacements dans le sud du pays, il avait vu, en longeant la côte sud-atlantique, d’étranges engins lumineux qui pénétraient dans la mer pour souvent en ressortir quelques instants plus tard. Cela montre bien que ce ne sont pas des engins en perdition qui  tombent à l’eau mais qu’au contraire ce sont des objets qui choisissent délibérément de plonger dans les océans et d’en ressortir quand bon leur semble. Le 20 septembre 1964, en Patagonie, dans le golfe San George, un magistrat de Caketa-Olivia, Juan Bacelloni, a vu, de nuit, quatre étranges objets surgir dans le ciel, décrire des paraboles et plonger tous ensemble dans la mer. Ils en ressortirent un peu plus tard pour s’élever et disparaître pour de bon. Le 4 août 1967, à Recife au Venezuela, un ingénieur nommé Hugo S. Yepes se promenait sur une plage quand il aperçut un objet en forme de disque sortir de l’eau. L’objet était gris et de toute évidence fabriqué de métal. Il plana quelques secondes à un mètre de la surface de l’eau puis s’éleva lentement avant de s’éloigner. Le 8 août de la même année, toujours au Venezuela, mais à Salina cette fois-ci, le pasteur évangélique Estanislao Lugo Contreras était au bord de la mer, lorsqu’il vit un objet de forme discoïdale de couleur orangée s’élever de la mer. L’engin émettait un bourdonnement ; il s’immobilisa quelques instants avant de monter obliquement.

    Le 11 janvier 1968, le navigateur de commerce Aurélio Negrin Armas était en train de pêcher au large de Santa Cruz de Ténérife (île de Lanzarote- Espagne) quand il vit apparaître un objet volant très rapide qui, sans transition, descendit et entra dans la mer. Le 14 août de la même année, une centaine de témoins ont pu suivre sur 700 km de trajectoire, cinq objets extrêmement brillants qui émergèrent du golfe de San Matias et plongèrent dans le golfe de San Jorge sans en ressortir. Cela, le long des côtes de l’Argentine. Le 12 février, toujours de cette même année, à quatre milles en mer, face à Quintero au Chili, l’équipage de la barque de pêche « Carol » a aperçu un étrange objet à la surface de la mer. Cette « chose » ne tarda pas à s’enfoncer dans les profondeurs marines. La liste pourrait ainsi se continuer sur des pages et des pages, mais il est à signaler que, depuis quelque temps, c’est le long des côtes de l’Amérique du Sud et plus particulièrement d’Argentine que de telles observations se produisent. Cela a d’ailleurs incité quelques auteurs, notamment Charles Garreau (Soucoupes Volantes, 20 ans d’enquêtes), à émettre l’hypothèse de bases sous-marines d’OVNI.

    Dans cette région du Sud de l’Amérique Latine, les apparitions d’objets inconnus entrant ou sortant de la mer sont si nombreuses que bientôt on n’y fera plus attention. Devant l’ampleur du phénomène, la Société d’Enquête sur les Phénomènes Insolites d’Argentine entreprit des recherches, quelle continue d’ailleurs. Dès juillet 1973 elle suppose l’existence de bases sous-marines de « soucoupes-volantes » dans le sud de l’Argentine. Il faut se rendre à l’évidence, après l’Objet Volant Non Identifié, l’OVNI, il va falloir maintenant parler aussi de l’ONNI, l’Objet Naviguant Non Identifié !

     

    La taverne de l'étrange- 12 février 2010

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    LA MOMIE MALEFIQUE

     

    C’est une histoire extraordinaire que celle de la momie d’une princesse égyptienne, prêtresse  d’Ammon Râ, morte il y a trois mille cinq cent ans, qui a laissé dans le monde entier des traces sanglantes de son passage.

     

    Cette princesse était prêtresse, du temple d’Ammon Râ à Thèbes. Au commencement du 19e siècle, au cours de fouilles faites en Egypte, une expédition anglaise découvrit sa momie. Quelques jours à peine s’écoulèrent… Survint un accident stupide : un fusil qui explose… La déflagration emporta le bras d’un des membres de la mission. Puis, un second mourut bientôt dans des conditions mystérieuses. Un troisième fut tué d’une balle de revolver, on ne sut jamais par qui ni pourquoi… La mission revint en Angleterre. Ces tragiques évènements n’avaient pas abattu l’enthousiasme des chercheurs et celui qui maintenant possédait la momie en propre se réjouissait fort de montrer ce trésor à ses compatriotes. Mais, quand il rentra chez lui, ce fut pour constater que sa maison avait été cambriolée. Lorsque la momie arriva à Londres, on s’empressa de la faire photographier… Le photographe qui entreprit ce travail crut devenir fou. En effet, lorsqu’il développa ses plaques, il s’aperçut avec terreur qu’il n’avait pas du tout reproduit les traits de la momie mais ceux d’une personne inconnue de lui, dont les yeux, ce fut sa propre expression, étaient « diaboliques ». Quelques semaines plus tard, ce même photographe mourait sans que les médecins aient pu diagnostiquer avec précision son mal. Le propriétaire des restes de la princesse fut profondément ébranlé par cette série d’évènements inexplicables. Il décida de s’en débarrasser le plus rapidement possible et en fit tout simplement cadeau au British Museum.

    L’homme qui se chargea du transport mourut la semaine suivante. Tous ces phénomènes, auxquels personne n’était capable de donner une explication valable, commencèrent bientôt à être connus du grand public. La foule se pressait, mi-inquiète, mi-amusée, dans la salle du British Museum réservée aux antiquités égyptiennes. Certains vinrent se plaindre d’avoir souffert de douleurs abdominales après avoir simplement regardé la momie. Il fut impossible de faire la part de l’imagination qui entrait dans ces affirmations incontrôlables. La popularité de la princesse devint telle que le premier ministre de l’époque, M. Asquith, demanda à la voir… Ses collègues refusèrent. Le personnel du Musée vivait sous la terreur. Ils firent pression sur la direction qui, finalement, enleva la momie et la remplaça par une imitation presque parfaite. Mais un égyptologue américain découvrit la supercherie. Il s’offrit à emmener la momie de la princesse en Amérique. On accéda à son désir promptement, ravi d’être débarrassé à si bon compte d’une pièce aussi… encombrante. Quelque temps plus tard, on chargeait la princesse sur un navire américain… La momie est maintenant au fond de la mer, en compagnie de l’équipage et des passagers.

     

    CE NAVIRE PORTAIT LE NOM DE TITANIC.

     

    Source : Almanach Vermot de 1953  

     

    La taverne de l'étrange- 27 janvier 2010

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    NEUF MALEDICTION : HUIT MORTS !

    A CE POINT-LA, PEUT-ON ENCORE PARLER DE COÏNCIDENCES ?

     

     

    Mai 1955- Comme il est d’usage dans les cours de justice américaines, l’accusée était assise à côté de son avocat, derrière une petite table surchargée par les dossiers de la défense. Sa vie était en train de se jouer et pourtant, elle ne montrait aucun signe d’angoisse ni de nervosité. Son beau visage, aux traits réguliers, auréolé de longs cheveux blonds bien coiffés, était serein. Ses yeux clairs, soigneusement fardés, gardaient une expression lointaine, détachée…

     

    Le jury, qui s’était retiré pour délibérer, rentra dans la salle d’audience. Le public se leva, l’accusée aussi et les douze jurés regagnèrent leurs bancs. Lorsque tous furent assis, le premier juré se mit debout et, dans un silence absolu, annonça le résultat de la délibération. L’accusée, Barbara Graham, était reconnue coupable d’assassinat avec préméditation. Il restait au juge Charles Fricke à lire la sentence. Celle-ci était prévisible, étant donné les conclusions du jury. Bien qu’elle eût clamé son innocence depuis le début du procès, il était impossible de croire à celle de Barbara Graham. D’ailleurs, le procureur général, J. Miller Leavy, avait prononcé un brillant réquisitoire qui ne laissait aucune place au moindre doute. Quant à l’avocat de la défense, Me Jack Hardy, il avait été d’autant moins convaincant que lui-même se rendait compte qu’il plaidait une cause perdue d’avance.

    « Barbara Graham, dit le juge d’une voix forte, vous avez été reconnue coupable de meurtre au premier degré. Cette cour, qui représente le peuple de l’Etat de Californie, vous condamne à être exposée aux gaz asphyxiants jusqu’à ce que mort s’ensuive. »

    Alors, soudain, l’accusée perdit tout contrôle d’elle-même. Elle bondit de sa chaise et hurla :

    « Je suis innocente, vous entendez ? In-no-cen-te ! »

    Elle ressemblait maintenant à une vraie furie. Echevelée, les traits déformés par la colère, l’écume au bord des lèvres, elle se débattait aux mains des gardes qui s’étaient précipités sur elle et essayaient de la maintenir. Ayant réussi à se dégager de leur étreinte, elle se rua sur Jack Hardy, un petit homme chétif, aussi frêle qu’un roseau. Avant même qu’il ait pu esquisser un geste, elle le jeta à terre et se mit à le frapper à coups de pied et à coups de poing.

    « Salaud ! criait-elle, au comble de la rage. Ah ! Tu m’avais promis l’acquittement… Et maintenant, je vais mourir ! Mais tu vas mourir aussi… »

    Dans la salle, c’était un tumulte indescriptible. Le public criait, protestait, des gens montaient sur les sièges pour mieux voir. Perché sur son estrade, le juge Fricke tentait vainement de ramener le silence en la frappant à coups redoublés de son maillet. Enfin, les trois gardes parvinrent à maîtriser la forcenée et la traînèrent vers la sortie. Mais elle avait encore quelque chose à dire. Se retournant vers le tribunal, elle eut encore le temps de crier :

    « Tous ! Je vous maudis tous ! Toi en premier, Jack Hardy, qui m’a si mal défendue… Toi, le juge Charles Fricke, qui m’envoie à la mort… Toi, Miller Leavy, dont le réquisitoire implacable ne m’a laissé aucune chance et aussi ton assistant, Ernest Roll, qui t’a aidé dans cette tâche… » Et pointant son index vers les hommes dont elle voulait encore se venger, elle maudit trois des témoins dont les dépositions l’avaient accablée : John Drew, Wilfrid Upshaw, Herbert Karane, ainsi que le policier qui l’avait arrêtée, Frank Ahearne. Les gardes, enfin, réussirent à l’arracher de la table où elle se cramponnait mais on l’entendit encore crier, dans le couloir, à travers la porte fermée :

    « Vous me suivrez tous dans la tombe… On se retrouvera en enfer. »

    Le calme revint enfin et le public évacua lentement la salle.  La plupart des assistants, encore secoués par le spectacle qui s’était déroulé devant eux, se taisaient, d’autres affectaient de rire, de se moquer de cette malédiction qu’ils déclaraient digne d’un âge où l’obscurantisme faisait la loi. Un mois plus tard, le 3 juin 1955, Barbara Graham, âgée de 35 ans, pénétrait dans la chambre à gaz de la prison de Saint-Quentin, près de San Francisco. Au moment où le bourreau, Harley Teets, lui liait les mains, elle se retourna vers lui, lui cracha au visage et lui lança :

    « Et toi aussi, je te maudis puisque tu es là pour me tuer. Tu ne me survivras pas longtemps, je te le jure. »

    L’expression de ses yeux était telle, à ce moment-là, que l’exécuteur frissonna malgré lui. Pourtant, Harley Teets n’était pas un homme facilement impressionnable. Un mois après, presque jour pour jour après l’exécution de Barbara Graham, les journaux de la Californie du Nord annoncent le décès subit de Me Jack Hardy, terrassé par une crise cardiaque. Il n’avait que 47 ans et son cœur, jusque-là, ne lui avait causé aucun souci. Un an plus tard, Ernest Roll, l’assistant du procureur général, est emporté par un cancer qui s’est déclaré et développé à une vitesse étonnante. Il est le deuxième d’une série qui ne va pas cesser de s’allonger… Au cours des années suivantes, la mort va frapper l’une des personnes désignées par la meurtrière. En 1957, Harley Teets, le bourreau, succombe, lui aussi, à une crise cardiaque. Deux jours auparavant, un examen médical approfondi a confirmé son parfait état de santé. Au mois de février 1958, le juge Charles Fricke disparaît à son tour… Cancer foudroyant. Le même mois, le témoin John Drew se noie dans le Mississipi, le bateau sur lequel il voyageait est entré en collision avec un autre. En mars 1959, Wilfried Upshaw, un autre témoin, est tué dans un accident de voiture, un camion fou ayant percuté son auto dans des circonstances incompréhensibles. 1960… L’officier de police Frank Ahearne, bien que réputé excellent nageur, se noie sur une plage de Californie.

    Sept des hommes maudits par Barbara Graham ont donc disparu en l’espace de six ans. Deux (Jack Hardy et Harley Teets) ont eu des crises cardiaques… Deux autres (Ernest Roll et Charles Fricke) ont succombé à des cancers qui les ont fait « flamber »… Deux autres encore (John Drew et Frank Ahearne) se sont noyés et le dernier, (Wilfried Upshaw) n’a pas survécu à son accident de voiture. Après cela, une accalmie a lieu. Elle va durer quinze ans, jusqu’en janvier 1975. Mais, en décembre 1974, alors qu’il circule à pied dans la périphérie de Los Angeles, le dernier témoin, Herbert Karane, est cueilli sur le trottoir et littéralement coupé en deux par une voiture qui a semblé « surgir du néant » déclarent les témoins et dont le chauffeur a pris la fuite…

    DEUX INFARCTUS… DEUX CANCERS… DEUX NOYADES… DEUX ACCIDENTS MORTELS…

    Seulement, la boucle n’est pas encore bouclée. Un homme est encore en vie : le procureur général J. Miller Leavy. Âgé de 70 ans, il a pris sa retraite dans une petite ville de la Californie.

    « Au début, a-t-il déclaré, personne n’a pris la menace de Barbara Graham au sérieux. Ce n’est que lorsque ce pauvre Jack Hardy est mort que nous avons commencé à nous poser des questions. Moi le premier. Les évènements qui ont suivi n’ont pas contribué à me rassurer. Successivement, j’ai vu disparaître mon adjoint Ernest Roll, un garçon plein d’avenir, ce malheureux Harley Teets et mon vieil ami, l’excellent juge Charles Fricke. Et tous les autres. Je reste le dernier. Je fais de mon mieux pour me raisonner, pour me convaincre que tous ces drames sont pure coïncidence. Rien à faire… J’ai peur. Je ne cesse de penser à cette femme, à sa fureur, à sa volonté de vengeance. C’était un démon, vous savez et je n’ai aucun remords d’avoir participé pour une large part à sa condamnation. Elle était vraiment coupable, elle l’a avoué juste avant de passer à la chambre à gaz. Ce n’est donc pas la crainte d’avoir aidé à commettre une erreur judiciaire qui me tourmente, mais bien la personnalité de Barbara Graham. Après la mort de Jack Hardy, je me suis intéressé à elle, à son passé. J’ai appris qu’elle se vantait d’être la descendante de Bridged Bishop, une des sorcières jugée lors des fameux procès de Salem, en 1692. Peut-être disait-elle vrai… Peut-être était-elle elle-même une sorcière. »

    En Californie, où le procès de Barbara Graham est revenu au premier plan de l’actualité, en 1975, après la mort d’Herbert Karane, l’affaire de la malédiction, comme la désignent les journaux, n’est pas prise très au sérieux. On n’y croit guère… Mais le procureur J. Miller Leavy y croit, lui !

     

    La taverne de l'étrange- 11 janvier 2010

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