•   

    Première responsable du réchauffement climatique

      

    Une découverte récente, due au physicien Paul La Violette, expose que le réchauffement global suivant est la dernière glaciation est due à l’effet d'un phénomène cosmique nommé "Grande Onde Galactique".

    Tout cela reste un secret de au niveau pour ne pas mettre en panique la population mondiale, avec tout ce que cela représente au niveau sécurité, tout repose sur le réchauffement planétaire non pas du tout a l’homme.

    Tout les 13000 à 26000  ans, le noyau galactique (un renflement contenant un très grand nombre d’étoiles) émet un puissant rayonnement cosmique. Composé d’électrons de haute énergie et de radiation électromagnétique, (d’ondes radio aux rayons X et gamma), ce rayonnement part du noyau en une « super-onde » à la vitesse proche de celle de la lumière. Lorsque, vingt-six mille années-lumière plus tard, elle atteint notre système solaire, elle modifie le comportement du soleil. Notre système solaire est entouré d’une ceinture de poussière et de débris cosmique appelée  « Nuage d’Oort », selon nos chercheurs, lorsque la super-onde traverse ce nuage, elle entraine apport de combustible, qui fait augmenter la température de surface. Les éruptions solaires augmentent, sa couronne et sa photosphère grandissent et tout cela affecte fortement le climat terrestre, mais également les autres planètes de notre système solaire. En outre, des particules cosmiques qui auraient pénétré  dans l’atmosphère terrestre seraient capturées par le champ magnétique de la planète et formeraient une ceinture de radiation en haute atmosphère. L’énergie injectée dans l’atmosphère de la Terre en un seul jour serait équivalente à une bombe à hydrogène d’un milliard de tonnes. Les effets climatiques perdureraient pendant des milliers d’années. Nos chercheurs voient dans une telle super-onde la cause des bouleversements climatiques qui commencent actuellement. Les mêmes qui mirent fin (entre 15000 et 14150 av. J.C.) à  la glaciation et provoquèrent l’extinction de nombreuses espèces.

    Nous pensons que certains avions peuvent avoir des pannes à  causes de certains champs électromagnétiques pendant les éruptions solaires actuelles. Nous parlons évidemment des avions les plus sophistiqués (le Rafale par exemple) Il serait intéressant de vérifier les accidents avec ces éruptions, ce qui n’a jamais été réalisé... 

      

    Source : Mes recherches personnelles 
     

     Pour la taverne de l'étrange - le 15 Septembre 2009 

     

                                                Claude BURKEL 
     

    Partager via Gmail Pin It

    5 commentaires
  • Bonjour toutes et tous !

    Suite aux problèmes évoqués dans la news précédente beaucoup de détracteurs continuent à laissés des commentaires guère intéressants... suite à cela vous avez remarquer que le commentaire n'apparaît qu'après validation par mes soins. C'est vraiment pénible d'en être arriver là à cause de quelques personne peu scrupuleuse... je profite aussi pour répondre à certains que je valide tout les commentaires n'étant pas "vulgaire" et ayant attrait aux articles et photos en ligne. Le temps me manque actuellement et je suis moins présent car je m'occupe beaucoup plus de ma nouvelle fée Cool qui m'accapare beaucoup !

    Aussi je supprimerai le pseudo des gens n'étant pas correct afin qu'il ne poste plus; la taverne est un endroit axé sur les phénomènes étranges, paranormaux ou autres et ceux qui ne s'y intéresse pas n'ont qu'à aller voir ailleurs, non ?  Pour répondre à d'autres visiteurs du site, je n'ai pas encore prévu de réaliser des reportages comme ils me l'ont demander, faute de temps, mais ce n'est que partie remise, je ne vous oublie pas... Peut-être que le prochain sera vers la forêt d'orient ;o) Pour répondre aux autres sur les photos que j'ai prises et visibles sur l'édito, je suis saint de corps et d'esprit Langue tirée et reste que "ces" photos d'objets célestes sont belles et bien vraies ! Pas de trucage ou de photoshop quelconque, de canulars ou autres... Ces photos sont visibles dans la rubrique photos " mes photos étranges par Tyron" et chacun jugera... Je ne vous parle pas des menaces reçues par mails mais j'ai quand même valider un de ces commentaires à but d'intimidation venant d'autorités officielles ou de petits plaisantins... Enfin rien de grave rassurez vous ! Le meilleur reste à venir alors gardez l'oeil ouvert et le bon, si possible !

     

    Tyron

    Partager via Gmail Pin It

    3 commentaires
  •  Les romans du Maître révèlent les trois degrés des rites initiatiques 

     

    1828. Une date dans l’histoire des voyages dans l’espace. Pas encore certes le lancement du premier spoutnik ! Mais presque ! Puisque c’est l’année de la naissance de Jules Verne. Un romancier qui par ses exercices romanesques d’anticipation ne se contenta pas de préfigurer à l’aide de son astronef, l’ère des fusées et des « petits pas » sur la lune puisque prophète de la technique, il fut également à l’origine de cette science aujourd’hui presque exactement, la futurologie. En 2008 nous avons célébrer le 180ème anniversaire de sa naissance, il est peut-être temps d’éclaircir l’un des points les plus mystérieux de son œuvre dont l’ampleur a fait dire à quelques-uns que c’était… « Le grand œuvre ». 

     

    Humour ? Ou jeu de mots cachant un réel symbolisme ? Une étude minutieuse des romans de Jules Verne pouvait seule apporter une réponse nette et définitive à cette interrogation. Et l’on peut affirmer aujourd’hui que la majeure partie de ses livres obéit effectivement à un canevas initiatique qui montre des analogies frappantes avec les rituels du premier, deuxième et troisième degré. Des romans d’aventures c’est vrai, mais qui gardent des traces profondes de leur grand modèle, la quête du Graal

    PREMIER DEGRE : le voyage

    La première étape peut se classer sous l’étiquette du voyage, dont le but est un point suprême qui marque l’ultime étape de « l’initiation du premier degré ». L’un des modèles du genre est sans nul doute le « Voyage au centre de la Terre ». Citons également bien que plus accessoires « Le Village aérien », « De la Terre à la Lune » et « Autour de la Lune ». C’est cependant le roman intitulé « Les Aventures du capitaine Hatteras » qui offre le schéma initiatique le plus évident. Son action est en effet tout entière tendue dans la quête d’un lieu sacré. A bord du navire le « Forward » le passager, le Dr. Clawbonny, et les marins ne connaissent en quittant le port, ni leur destination précise, ni même le nom du capitaine. Tout juste s’ils savent la direction que prend le bateau : le nord… Lorsqu’il s’agit d’avoir des précisions sur la route à suivre ou de résoudre des problèmes, les messages arrivent tous de façon très mystérieuse. Le maître du navire, aux yeux des marins superstitieux, prend l’apparence d’un dieu-animal sous la forme d’un chien étrange. L’action de quitter la terre ferme en compagnie de cet homme mi-homme mi-bête marque déjà une rupture avec le monde des êtres « normaux ». Comme dans tout voyage initiatique, les épreuves préliminaires ont ici leur importance : tempêtes, rudes contacts avec la banquise, difficultés de la vie communautaire sont autant d’obstacles que doivent surmonter les hommes d’équipage. La sélection s’établit donc entre ceux qui sont dignes d’accompagner Hatteras, le capitaine, dans ce voyage sans retour vers un lieu sacré et ceux qui ne le sont pas. La révolte de ces derniers sera, notons-le, cruellement réprimée, comme sont en général punis les novices qui tentent d’échapper au premier degré d’initiation.

    AUX PORTES DU LIEU SACRE

    Ce voyage au pôle Nord donne un tout premier rôle à la banquise. C’est en quelque sorte le substitut du Labyrinthe : pour la franchir les personnages doivent « forcer » des marches, des contre-marches, des passages étroits et la banquise elle-même se transforme en un piège qui essaie d’égarer dès le début les explorateurs avant de les arrêter définitivement. Cependant ces difficultés ne sont qu’une répétition en plus important de ce que les marins sous la direction d’Hatteras ont déjà enduré. Lors d’une première expédition sur la langue de glace, à la recherche d’un hypothétique charbon, sorte de prélude à la quête véritable, le petit groupe s’est perdu dans le brouillard et se trouve aux prises avec la neige qui empêche une progression normale. Il est un moment bloqué par la tempête. Puis tout à la fin du voyage, les « élus » aux portes du lieu sacré découvriront des traces de pas sur une terre qu’ils croyaient vierge. Ce sont bien entendu les leurs.

    UNE IMAGE DU LABYRINTHE

    Egarés dans le brouillard ils n’ont pu s’apercevoir qu’ils tournaient en rond : image affaiblie du Labyrinthe… S’il est impossible de dégager toutes les références aux souffrances endurées par ces hommes (froid, solitude, mer dévorante, tempête), « Les Aventures du capitaine Hatteras » mettent en avant deux formes de dangers particulièrement inscrites dans la symbolique initiatique. Le premier péril prend la forme presque permanente d’une lutte contre les animaux sauvages, dieux thériomorphes de l’endroit, que sont les ours qui tentent de manger les voyageurs. Le second est la sensation d’étouffement éprouvée par ces derniers tout au long du roman. Ne serait-ce qu’au cours de cette scène où les ours décident d’amonceler des blocs de glace sur le refuge des marins. Proche de l’asphyxie, l’expédition sera sauvée in extrémis par une explosion. Quant au sens donné à l’étouffement dans le rituel initiatique, sans doute peut-on le trouver dans le fait qu’un souvenir de cet étouffement précède toujours une naissance biologique.

    LA LUTTE CONTRE UNE PUISSANCE FANTASTIQUE

    L’accès au lieu sacré correspond avec la fin du livre. C’est comme il se doit un endroit purement imaginaire donc magique. C’est une réplique de la mer Méditerranée mais souterraine. Une île en son milieu est le point suprême qu’il faut atteindre. Les voyageurs s’aperçoivent très vite que c’est en fait un volcan « dressé comme un phare au pôle boréal du monde ». Une scission définitive se crée alors entre les héros : seul le capitaine Hatteras veut pénétrer dans cet antre de lave. La montagne de feu le dévore et ses compagnons laissent une inscription gravée sur ses flancs comme sur une pierre tombale. L’initiation du second degré ou initiation héroïque est selon la tradition une lutte contre une puissance fantastique, un monstre que personne ne peut détruire. Le héros du roman-type de Jules Verne a connaissance des forces sacrées puisque initié du premier degré. Lui seul peut par conséquent détruire le démon monstrueux et s’approprier du même coup sa puissance qui perfectionnera encore son initiation. On retrouve ici un archétype des légendes héroïques et des sociétés secrètes primitives, comme celles d’hommes-léopards en Afrique par exemple.

    « Michel Strogoff » ou « Les Cinq Millions de la Bégum » sont de bonnes illustrations de l’initiation héroïque. Le second nous semble le modèle le plus achevé. Le futur initié du second degré est un ingénieur, Marcel Bruckmann. Orphelin, il a été adopté par un homme généreux et très savant : un parrain initiatique en quelque sorte qui lui a donc déjà fait franchir la première étape. Le vrai fils du docteur Sarrasin ne peut même pas franchir le premier degré ce qui met en évidence ce stéréotype initiatique : seule compte la filiation spirituelle. Bruckmann doit combattre le monstre : un scientifique nommé Schultze réfugié dans une ville d’acier construite avec la moitié d’un héritage qui aurait dû revenir en entier au docteur Sarrasin. Bruckmann émanation spirituelle de celui-ci va au cours du roman être capable de dépasser son maître en attaquant le monstre, ce qui était jusqu’alors impossible. En pénétrant par ruse dans la ville d’acier, l’initié s’aperçoit qu’elle a la forme d’un labyrinthe. On ne peut y circuler normalement puisqu’à tout instant doit être utilisé un mot de passe, symbole du fil d’Ariane. Selon la tradition, Marcel Bruckmann s’est dépouillé de sa personnalité en changeant de nom pour être engagé comme ouvrier. Mais sa valeur le signale à l’attention de ses supérieurs. Il progresse vers son but : le centre de la ville. Pour y parvenir, il est obligé de sacrifier son « double », un orphelin et comme lui supérieurement intelligent. Le petit Karl meurt asphyxié… Non pas que Bruckmann n’ait rien fait pour le sauver, mais la mort l’a pris de vitesse. Grâce à sa longue patience (vertu initiatique), Bruckmann franchit toutes les portes qui mènent à la « Caverne du Dragon », repaire de Schultze. Avant de franchir la porte principale A (lettre importante) l’ingénieur doit subir un dernier examen devant deux examinateurs : ne serait-ce pas un motif directement emprunté à la franc-maçonnerie ? Un autre stage l’attend, une mise à l’épreuve qui curieusement se déroule dans une sorte de prison. C’est le cercle qui se resserre autour de lui en annonçant la prison mortelle finale. Parvenu au Secret, Schultze détient une arme extraordinaire qui peut tout détruire telle une bombe atomique ; Bruckmann doit mourir puisqu’un simple mortel ne peut connaître le Sacré. Le Dragon sera lui aussi tué par sa propre invention diabolique grâce au hasard, lequel comme on le sait est toujours du côté des initiés. Enfin c’est la quête du secret suprême où aucune référence n’est faite au voyage ou à la lutte. Elle a pour nom : initiation supérieure ou troisième degré. Elle n’apparaît que dans très peu de romans de Jules Verne.

    « L’île mystérieuse » en est le prototype. Sans doute le romancier a-t-il voulu nous laisser un message pour nous faire comprendre que le symbolisme initiatique de son œuvre y avait été consciemment inscrit. Comment comprendre alors qu’il ait écrit en trois volumes (« Les Enfants du capitaine Grant », « Vingt Mille Lieues sous les mers » et « L’île mystérieuse ») le déroulement d’une même histoire auquel correspond l’exact cheminement par étapes d’un initié : dans « Les Enfants du capitaine Grant » : Robert Grant trouve un père spirituel dans son voyage pour retrouver son vrai père. Après une série d’épreuves, il accède au statut d’homme. Initiation au premier degré par excellence. Dans « Vingt Mille Lieues sous les mers », Aronnax avalé par le monstre touche au sacré et parvient à échapper à l’attirance étouffante de ce dernier. Nemo au contraire veut aller plus loin : il atteint la cible monstrueuse. Deux initiations : Aronnax étant un initié du premier degré tandis que Nemo est l’initié héroïque. Dans « L’île mystérieuse » : Harbert subit une initiation du premier degré sous la direction d’un initié héroïque, Cyrus Smith. Ce dernier cherche à atteindre le secret d’une l’île, le Sacré. Il le trouve en la personne de Nemo qui dans ce roman a atteint le niveau où il est assimilé aux puissances divines. Les trois degrés d’initiation y sont donc représentés. Comme on peut s’en rendre compte ces romans sont la reproduction d’une suite, logique au niveau de l’intrigue, des trois degrés d’initiation et de leur transmission par une « chaîne » père-fils ou maître-disciple. Si l’on s’en tient au personnage de Nemo dans « L’île mystérieuse » où il est arrivé au stade d’initié supérieur, on note une évolution puisqu’il est à la fin assimilé à la Divinité elle-même. Si dans le premier roman (« Vingt Mille Lieues sous les mers »), on le voyait user de façon dangereuse des pouvoirs qu’il avait acquis, sa retraite, la solitude, l’aide qu’il apporte aux naufragés, le remettent sur le droit chemin. On peut par conséquent le considérer comme un maître d’initiation, qui seul peut conférer ses pouvoirs à un autre élu. Il les transmettra en effet à Cyrus Smith. Néanmoins quelques-uns de ses secrets exceptionnels et son Nautilus disparaîtront en même temps que lui : monstres trop dangereux pour être laissés entre les mains des hommes. Dans les rituels, le lieu sacré doit être détruit : l’île hors de toute atteinte sera mise au rang des lieux éphémères puisqu’elle disparaîtra après la révélation. Les initiés pourtant inanimés seront recueillis après le désastre par un navire. Nemo quant à lui sera à la base de ce sauvetage, étant à la fois une providence et une puissance tutélaire même au-delà de la mort.

    Jules Verne « constructeur » de romans initiatiques ne manifesterait-il pas une sorte de méfiance à l’égard de l’initiation elle-même ? Il est permis de se poser la question si l’on considère que ses héros ne peuvent jamais aller totalement jusqu’au bout du grand point « final », une transmutation. Nemo par exemple n’aboutit qu’à l’anéantissement total…

    Source : recherche et documents personnels. Avril 2009

     

    Partager via Gmail Pin It

    2 commentaires
  •   

    La photo d’un "bébé-extraterrestre" publiée par les médias locaux fait grand bruit au Mexique. Les experts assurent qu’il ne s’agit pas d’un montage.

    Marao Lopez avait découvert dans un piège à rats en 2007 un petit être vivant de forme bizarre. Apeuré et incrédule, le fermier mexicain s’était alors repris à trois fois pour venir à bout de la créature, en y parvenant finalement après l’avoir tenue sous l’eau pendant un long moment. Pour connaître l’origine de l’étrange animal, l’homme avait consenti à donner la créature à une université. Deux ans après les faits, les scientifiques viennent d’annoncer les résultats de leurs tests. Ces derniers sont sans appel. La créature ne fait partie d’aucune espèce vivante connue. Le petit alien possède un squelette avec les caractéristiques d’un reptile. Ses dents n’ont pas de racines comme celles des humains. Mais la bête est également très proche de l’Homme, avec notamment la partie arrière de son cerveau qui est énorme, ce qui d’après certains scientifiques serait la preuve d’une grande intelligence.

    Publiées aujourd’hui par le quotidien allemand Bild, les images du « petit-extraterrestre » ont rapidement fait le tour du monde. Pour l’expert mexicain Jaime Marsan, il ne s’agirait ni d’un « fake », ni d’un montage photo, même si la prudence reste de mise. De nouvelles enquêtes sont en cours au Mexique pour faire toute la lumière sur l’origine du « bébé extraterrestre ».

    En attendant, une nouvelle histoire vient semer le doute dans l’esprit des Mexicains. Marao Lopez, l’homme qui avait tué le petit alien, serait mort dans l’incendie de sa voiture peu de temps après sa découverte. « Son corps aurait été complètement carbonisé. Et les flammes avaient apparemment une température beaucoup plus élevée qu’à l’ordinaire dans un incendie », a expliqué l’ufologue Joshua P. Warren.

     

    info du 3/9/2009 provenant du site : http://newsoftomorrow.org/spip.php?article6316

     

    Partager via Gmail

    6 commentaires
  •  

    LA LEGENDAIRE VILLE D’YS 

    En cette nuit du 14 juillet 1974, tout devait se passer au mieux. Et pourtant, les équipages de deux chalutiers bretons de Douarnenez demeurèrent muets de stupeur. Droit devant eux, dans la baie des Trépassés, non loin de la pointe du Raz, là  où normalement régnaient la nuit et l’océan, une véritable ville éclairée, entière, vivante, bruyante, surgissait des flots comme par enchantement, comme par miracle. 

     

    Les capitaines des bateaux de pêche durent faire un détour malgré l’invraisemblance du phénomène : c’était bien une vraie ville en pierre. Et tous les marins, sans exception, du patron au mousse, se rappellent avoir entendu sonner les cloches, le tocsin et des rires funèbres qui roulaient en cascade. De quoi faire dresser les cheveux sur la tête des marins les plus endurcis. Les plus anciens d’ailleurs se taisaient et essayaient de se souvenir des prières apprises dans leur enfance. Ils venaient de s’apercevoir que cette nuit était un dimanche. Or, selon la légende, c’est justement le second dimanche de juillet, tous les sept ans, que la ville d’Ys, la ville maudite, la ville engloutie à cause de la luxure et de la débauche de la reine Dahut, réapparaissait au large de la pointe du Raz.

    ALORS, LES VIEUX LOUPS DE MER SUPPLIERENT LE SEIGNEUR DE LEUR EPARGNER LES FAVEURS DE LA PRINCESSE MAUDITE. CELLE QUI, UNE FOIS RASSASIEE DE LEURS CORPS, LES JETTERAIT EN SACRIFICE AU DIEU DE LA MER…

    Car telle est l’histoire fabuleuse et tragique, telle qu’on la raconte toujours aux enfants. A Quimper, en grand deuil, en grande tristesse, a vécu Gradlon, roi de Cornouailles. Les choses allaient ainsi depuis qu’était morte la reine Malgwen, son épouse, la plus belle des femmes quand la vie colorait encore ses traits. Pour ne pas sombrer dans le plus total désenchantement, le roi se remémorait ses hauts faits guerriers et ses prouesses dans les fjords et les cités lointaines des terres du grand Nord. Avide de butin, il équipait ses flottes et s’en allait pirater au septentrion. Un beau jour, sa fortune tourna. A l’issue des batailles sanglantes, bon nombre de ses solides Cornouaillais étaient restés enlisés, morts, dans le sable étranger.

    GRADLON SENTIT QUE SON DESTIN S’ENCHAINAIT LA. IL REGARDA TRISTEMENT SES HOMMES EMBARQUER. UN SOIR, IL SE TROUVA SEUL AU PIED DES REMPARTS IMPRENABLES ; POUR LA PREMIERE FOIS, IL CONNAISSAIT L’AMERTUME DES VAINCUS, SOUDAIN, IL RELEVA LA TÊTE, CAR IL AVAIT SENTI UNE PRESENCE.

    Blanche dans le clair de lune, la cuirasse et le haubert ruisselant de clarté, se tenait une femme aux cheveux roux, belle comme une déesse de la guerre. Un véritable enchantement luisait dans ses yeux. C’était Malgwen, reine du Nord.

    « Je te connais, étranger, tu est courageux. Tu as pensé qu’un cœur valait des armées. Mon époux est vieux. Son épée est rouillée, nous le tuerons et tu m’emmèneras dans ta Cornouailles. »

    Par un crime, le roi d’Armorique conquit une femme. Et quelle femme ! Pour fuir, la reine Malgwen le fit monter avec elle sur son cheval magique « Morvarch’ ». Gradlon prit Malgwen en croupe, et rabotant la crête des vagues, le cheval porta les deux amants jusqu’aux nefs bretonnes. Un orage dispersa la flotte. Pendant une année entière, ils voguèrent aux hasards des mers. De leur union naquit une fille. Mais la belle reine de Septentrion mourut en mettant au monde le fruit de leur péché. La petite princesse Dahut grandit. Elle fut bientôt en âge de devenir capricieuse et persuada son père de lui faire construire une ville pour elle toute seule. « Sa » ville, au bord de la mer ! Gradlon, subjugué et charmé, consentit. Et la ville de Dahut s’éleva. Un jour que Dahut flânait au bord du rivage, ce fut le coup de foudre, elle tomba à genoux devant les flots et s’écria :

    « OCEAN, ROULE-MOI SUR LE SABLE, POSSEDE-MOI DANS TES VAGUES, JE SUIS TA FIANCEE ! TOI, QUI ES TOUT PUISSANT, DONNE-MOI LE CŒUR DES HOMMES FAROUCHES ET DES FRELES ADOLESCENTS SUR QUI J’ABAISSE MON REGARD… »

    L’Océan consentit dès lors à tous ses caprices. Dahut devint l’impératrice d’un peuple de pilleurs d’épaves. La ville d’Ys devint un lieu de luxure, de débauche, du plaisir le plus sordide. Chaque soir, la diabolique princesse ensorcelait une nouvelle victime. Au point du jour, les serviteurs s’emparaient alors du malheureux et lui enfilaient de force un masque magique qui, au contact de son visage, étouffait l’amant d’une nuit. Un cavalier en manteau noir, monté sur un cheval noir, portait le corps en travers de la selle, et s’en allait le lancer dans l’enfer de Plogoff, où il se fracassait dans la baie des Trépassés. Aux environs du printemps, arriva un chevalier vêtu de rouge, sur un cheval rouge, aux ongles aigus et recourbés. Il ne répondit pas au sourire de Dahut. Un soir, l’étranger promena sa main dans la chevelure de la princesse. Soudain, un bruit sourd et violent comme un coup de boutoir se fit entendre du côté de la digue.

    « Que la tempête rugisse et nous assaille, dit Dahut, les portes de bronze la brave et nul autre que le roi, mon père, ne possède la clef qui les ouvre ! –BELLE, ME DONNERIEZ-VOUS CETTE CLEF ? LE ROI NE LA QUITTE JAMAIS, CERTES, MAIS IL DORT, LA LUI DEROBER SERAIT PARTI FACILE ! POUR L’AMOUR DE MOI, ALLEZ CHERCHER CETTE CLEF ! »

    Gradlon dormait, alourdi par le vin, et ce fut pour Dahut un jeu d’enfant. La clef en main, le chevalier, vif comme l’éclair, courut ouvrir les fameuses portes… Une vague haute comme une montagne s’apprêta à déferler sur la ville. « Vite, mon père ! hurla Dahut, Morvarch’ !!! L’océan a renversé la digue. » Le roi prit sa fille en croupe, comme jadis sa mère. « L’océan, mon époux, réclame sa proie, hurlait Dahut, sauvez la fille de votre reine Malgwen ! » Une voix formidable rebondit de rocher en rocher : « Lâche le démon qui te tient ! », hurlait au roi la voix terrible dans la nuit. Une forme pâle comme un cadavre enveloppée dans un suaire se dressait sur un promontoire. C’était Saint Guénolé.

    « Malheur à toi ! clamait le saint. –POUR L’AMOUR DE MA MERE, SAUVE-MOI, PERE, EMPORTE-MOI AU BOUT DU MONDE ! GEMISSAIT LA FILLE IMPUDIQUE. »

    L’étreinte de la princesse Dahut se resserrait autour de la taille de son père. Mais soudain, Gradlon, dans un trou d’air, se dégagea et abandonna sa fille au châtiment divin réclamé par saint Guénolé. Les flots déchaînés se refermèrent sur la maudite dans un bruit d’enfer. Dans l’abîme noir, une sarabande de spectres apparut, qui tendaient leurs ongles pour se saisir de la malheureuse. C’étaient ses amants d’un soir qu’elle avait fait étrangler. Ils criaient vengeance et s’apprêtaient à lui faire subir mille tortures dans le royaume de Satan. Non, vraiment, les marins des deux chalutiers de Douarnenez qui ont vu en 1974 surgir la ville maudite sous leurs yeux n’avaient pas le cœur à rire et à plaisanter en recommandant leurs âmes à Dieu. Demain, après une folle nuit de débauche, l’affreuse ville d’Ys rentrerait dans les entrailles de la terre pour une période de sept ans…

    MAIS AVANT, MIEUX VALAIT NE PAS TROP S’APPROCHER…

    Partager via Gmail Pin It

    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires