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LE MALEFIQUE LIVRE DE DZYAN
Existe-t-il, de par le monde, des livres maudits qu’une sorte de « Sainte Alliance contre le savoir » combat énergiquement depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours ?
De Lovecraft à Sax Rohmer en passant par Edgar Wallace et Coleridge, le thème du livre maudit a inspiré de nombreux écrivains. Quelques exemples suffisent à prouver qu’il ne s’agit pas toujours d’un thème purement littéraire. En 1885, l’écrivain Saint-Yves d’Alveydre, que l’on considère généralement comme l’un des premiers théoriciens de la Synarchie, reçoit l’ordre, sous peine de mort, de détruire son dernier ouvrage Mission de l’Inde en Europe et Mission de l’Europe en Asie. Saint-Yves obéit à cet ordre. Un seul exemplaire échappera miraculeusement à cette destruction. Douze ans plus tard, en 1897, les héritiers de l’écrivain Stanislas de Guaita, un des maîtres de l’occultisme, reçoivent, à leur tour, l’ordre de faire disparaître quatre manuscrits inédits traitant de magie noire. Cette fois, tous les textes sont détruits : rien ne subsiste, nulle part, de ces quatre livres. On peut multiplier les exemples… De l’Antiquité à nos jours, la liste des livres maudits est très longue. Nous nous contenterons ici, de raconter l’histoire de l’un de ces livres. Une histoire étrange, comme on va le voir.
UN LIVRE ECRIT DANS UNE LANGUE TOTALEMENT INCONNUE
Selon le Livre de Dzyan, les premiers hommes de la terre étaient les descendants des Célestes ou Pitris, venus de la Lune. Le texte décrit l’évolution de l’homme depuis la première race jusqu’à la cinquième- la nôtre- qui s’arrête à la mort de Krishna il y a cinq mille ans. Ecrit dans une langue totalement inconnue, le senzar, il fut dicté aux Atlantes, dit-on, par des êtres divins. Le Livre de Dzyan parle des dynasties atlantes divines et évoque les « rois du Soleil » qui occupaient des « trônes célestes ». Cette épopée religieuse ne pourrait-elle pas être le souvenir dénaturé d’extra-terrestres, de Vénusiens qui se posèrent sur la Lune puis sur la Terre ? Les rois du Soleil ne sont-ils pas des hommes de l’espace venus « coloniser » la terre sur des engins spatiaux ? Comment le Livre de Dzyan fut-il découvert ? Quels secrets recèle-t-il ? Présente-t-il réellement des dangers pour notre civilisation, comme le prétendent certains chercheurs ?
LA PETITE FILLE QUI PORTE MALHEUR
C’est à la fin du XVIIIe siècle que le monde occidental entend parler pour la première fois du Livre de Dzyan. L’astronome français Bailly affirme alors que le manuscrit vient des Indes mais qu’en fait il a été écrit… sur la planète Vénus ! Au XIXe siècle, un autre Français, Louis Jacolliot, s’intéresse au Livre de Dzyan qu’il appelle les Stances de Dzyan. Mais un mauvais sort semble s’acharner contre tous ceux qui prétendent détenir le manuscrit. Pendant quelques années, les chercheurs- vaincus par la superstition- abandonnent l’étude du manuscrit. Mais l’affaire rebondit avec l’entrée en scène de la très célèbre théosophe Mme Blavatsky. Héléna Pétrovna Blavatsky est née en Russie le 30 juillet 1831. Dès son plus jeune âge, elle semble être le jouet- ou l’instigatrice ? - de forces maléfiques. Le jour de son baptême, la chasuble du pope s’enflamme sans raison, ce qui provoque la panique parmi les invités, dont plusieurs sont blessés. La série noire continue au fur et à mesure qu’Héléna grandit. A l’âge de cinq ans, elle s’amuse à hypnotiser ses camarades de jeu : l’un d’eux se jette à l’eau et se noie. A quinze ans, elle manifeste des dons de clairvoyance qui terrorisent sa famille ; elle démasque des criminels que la police ne parvient pas à arrêter. Pour la remercier, les autorités envisagent de… la mettre en prison, affirmant qu’elle trouble l’ordre public. Sa famille intervient et la marie, espérant que le mariage fera disparaître ces dons embarrassants. Mais Héléna s’enfuit, gagne le port d’Odessa d’où elle s’embarque pour Constantinople. De là, elle atteint l’Egypte.
LES ROYAUMES INITIATIQUES FONDES PAR DES DIEUX DE L’ESPACE
Au Caire, elle vit avec un magicien d’origine copte qui lui révèle l’existence d’un livre maudit, aux pouvoirs néfastes. Pour éviter de tomber sous la malédiction de ce Livre de Dzyan, il suffit de la lire « par clairvoyance ». Selon ce magicien, ce manuscrit révèlerait les secrets des autres planètes et l’arrivée sur terre de « dieux de l’espace » il y a plusieurs millions d’années. Ces « dieux » seraient originaires de Vénus, qualifiée par le manuscrit de « planète royale du système solaire ». Peu de temps après leur arrivée sur la Terre, ces divinités vénusiennes auraient fondé plusieurs royaumes initiatiques comme l’Atlantide ou la Monarchie de Mu, dans l’espace occupé actuellement par l’océan Pacifique…
DES MANUSCRITS VIEUX DE PLUSIEURS MILLIERS D’ANNEES
Sur ces révélations, l’imagination de Mme Blavatsky s’enflamme immédiatement. Elle affirme avoir lu, par clairvoyance, le Livre de Dzyan, ce qui n’est pas impossible si l’on tient compte de ses dons exceptionnels. Mais est-ce bien le Livre de Dzyan qu’elle a lu ? Certains disent que c’est Apollonius de Tyane qui a révélé à l’Occident l’existence de ce livre. En effet, selon le biographe d’Apollonius, Philostrate, le philosophe grec a été merveilleusement accueilli, on l’a vu, par les sages hindous, qui l’auraient initié à leurs plus grands secrets et lui auraient, en particulier, donné à lire le Livre de Dzyan, dont peut-être Apollonius aurait reproduit une partie. Cette théorie semble corroborée par certains dires d’Apollonius. En effet, le philosophe affirme qu’il existe aux Indes des manuscrits vieux de plusieurs milliers d’années. Ces livres seraient porteurs d’une sagesse antique et témoigneraient de l’existence de civilisations disparues dans un très lointain passé. Certains de ces textes sacrés auraient été ramenés par Apollonius en Egypte et confiés à des sociétés secrètes religieuses. Le mage copte, qui était, dit-on, membre de l’une de ces sociétés, aurait permis à Mme Blavatsky de consulter le Livre de Dzyan.
Mme BLAVATSKY MANIPULEE PAR UN AGENT DE L’INTELLIGENCE SERVICE ?
Après avoir vécu quelque temps avec ce mage, Mme Blavatsky quitte le Caire et gagne Paris où elle survit grâce à l’aide que lui apporte son père. Elle se rend ensuite à Londres et en Amérique où elle rencontre les Mormons et s’initie au Vaudou. De retour à Londres, elle aurait fait la connaissance d’un certain Kout Houmi Lal Sing, au sujet duquel les avis sont partagés. Selon les uns, il n’a jamais existé sinon dans l’imagination de Mme Blavatsky. Selon d’autres, il n’aurait pas existé non plus, puisqu’il n’était que la « projection des forces mentales » de certains initiés hindous qui maintenaient ainsi le contact avec Héléna. Selon d’autres encore, c’était un agent d’une société secrète hindoue qui aurait fait de Mme Blavatsky l’instrument de l’indépendance de l’Inde. Dernières hypothèses : Kout Houmi aurait été un agent de l’Intelligence Service. En fait, personne ne sait exactement qui fut ce personnage mystérieux. Une seule certitude : une correspondance s’établit entre Kout Houmi et Héléna. Tous les thèmes sont abordés : la religion, la physique nucléaire (il y a cent ans !), la linguistique, etc. Alors qu’Héléna est une femme totalement inculte, elle devient subitement un des personnages les plus cultivés de son siècle ! Son savoir va de la sémantique à la chimie en passant par toutes les sciences anciennes, présentes et futures. C’est là que réside le mystère. Comment Héléna a-t-elle pu, par exemple, connaître à son époque les effets dévastateurs de la… bombe atomique ? Personne ne le sait. Quelques mauvaises langues suggèrent que George Robert Stow Mead, son secrétaire, possédant une vaste culture, aurait pu aider Mme Blavatsky à faire preuve de génie ! Mais il faut rétablir la vérité : Mead n’a connu Héléna qu’en 1889, c’est-à-dire trois ans avant sa mort. Or, les livres qu’a écrits Mme Blavatsky : La Doctrine secrète, Le Symbolisme archaïque des religions et Isis dévoilée, sont bien antérieurs à cette date. De plus, le brillant élève de Cambridge qu’est Mead ne pouvait tout de même avoir découvert la fission de l’atome avant Curie et Einstein !
TRAQUEE PAR DES FORCES SECRETES
En 1855, Mme Blavatsky reçoit plusieurs avertissements : si elle ne rend pas immédiatement l’exemplaire du Livre de Dzyan qu’elle prétend détenir, il lui arrivera malheur. A partir de ce moment, la vie d’Héléna devient un véritable cauchemar : en 1860, elle tombe malade et, pendant trois ans, elle parcourra l’Europe comme si elle était traquée par une force invisible. En 1870, alors qu’elle revient d’Orient à bord d’un bateau, le navire explose. La plupart des voyageurs sont réduits en poussière. Et il ne s’agit point là d’une image : on ne retrouvera aucun cadavre, car les corps ont été littéralement pulvérisés. Comment ? Certains avancent l’idée d’une bombe atomique tactique. Par miracle, Héléna est indemne. Arrivée à Londres, elle organise une conférence de presse mais un fou tente de la tuer. Arrêté, l’homme prétend qu’il a été téléguidé et qu’il ne contrôlait pas ses actes. Encore une fois, Mme Blavatsky échappe à l’attentat. Pensant conjurer la malédiction du Livre de Dzyan, Héléna organise une conférence de presse pour présenter le manuscrit. Mais le livre disparaît mystérieusement du coffre-fort où il était soigneusement enfermé. Mme Blavatsky est alors persuadée qu’une puissance secrète en veut à sa vie.
NOUS AVONS ETE VICTIMES D’INDIGNITES ABSOLUMENT IMMERITEES
A la fin de l’année 1874, Mme Blavatsky se rend aux Etats-Unis où elle rencontre le colonel Henry Steel Olcott, un homme d’affaire passionné par l’occultisme. Il fonde avec elle la Société théosophique, le 8 septembre 1875. A partir de cette époque, l’étrange entre à part entière dans la vie d’Héléna. Quand le baron de Palm, un membre de la société, meurt, Héléna demande l’autorisation au gouvernement des U.S.A. de l’incinérer. Au moment où l’on place le corps dans le crématoire, le bras droit du baron se lève. Au même instant, un incendie éclate à Brooklyn : un théâtre brûle et deux cents personnes périssent dans l’incendie. Quelque temps après, le colonel Olcott et Mme Blavatsky s’apprêtent à partir pour l’Asie afin d’y rencontrer les Grands Maîtres de la Loge Blanche. Le président des Etats-Unis, Rutherford Hayes, vivement intéressé par cette mission, les considère comme ses envoyés spéciaux et leur donne des passeports diplomatiques. Le 16 février 1879, la mission arrive aux Indes où elle est reçue par le pandit Schiamji Krishnavarma. Mais les évènements prennent une tournure extrêmement désagréable : la police anglaise persécute littéralement les malheureux théosophes. Le colonel Olcott proteste vigoureusement :
« Le gouvernement des Indes a reçu de faux rapports à notre endroit, basés sur l’ignorance ou la malice, et nous avons été placés sous une surveillance qui a été si maladroite que l’attention du pays tout entier a été appelée sur elle et on a donné à croire aux indigènes que le fait d’être nos amis leur attirerait la malveillance des fonctionnaires et pourrait nuire à leurs intérêts personnels. Les intentions louables et bienfaisantes de la société se sont ainsi trouvées sérieusement entravées et nous avons été victimes d’indignités absolument imméritées à la suite de la décision du gouvernement, trompé par de fausses rumeurs. »
« UNE LANGUE QUE JE NE CONNAISSAIS PAS MAIS QUE JE COMPRENAIS PARFAITEMENT »
Si les persécutions policières diminuent, les menaces des Inconnus persistent et même s’aggravent devant l’obstination de Mme Blavatsky à parler du Livre de Dzyan. Ella va même jusqu’à le traduire en anglais, traduction publiée par l’Hermetic publishing company de San Diego en Amérique. Devant son entêtement, les Inconnus ripostent et la frappent dans ce qui lui tient le plus à cœur : l’occultisme. La Société de recherches psychiques, une société anglaise, publie un rapport sur Mme Blavatsky l’accusant de n’être qu’un charlatan. La parution de ce rapport détruit moralement Héléna qui n’est plus, dès lors, qu’une loque. Des phénomènes étranges continuent à se produire autour d’elle, mais apparemment Héléna ne peut plus les contrôler. Un de ses compatriotes, V.S. Solovyoff accompagne Héléna dans un de ses derniers voyages, à Elberfeld, en Allemagne. Une nuit, dans sa chambre de l’hôtel Victoria, Solovyoff reçoit une visite bizarre provoquée, pense-t-il, par Mme Blavatsky. Voici le récit de cette apparition, publié dans le Messager de la Russie :
« Soudainement, je me suis éveillé. Je fus réveillé par un souffle chaud. A côté de moi, dans l’obscurité, une figure humaine de haute taille vêtue de blanc se dressait. J’ai senti une voix, je ne saurais dire en quelle langue, m’ordonner d’allumer la bougie. Une fois la bougie allumée, j’ai vu qu’il était 2 heures du matin et qu’un homme vivant se trouvait à côté de moi. Cet homme ressemblait exactement au portrait du mahatma Morya que j’avais vu. Il me parla dans une langue que je ne connaissais pas mais que pourtant je comprenais. Il me dit que j’avais de grands pouvoirs personnels et que mon devoir était de les employer. Puis il disparut. Il reparut aussitôt, sourit et, dans la même langue inconnue et pourtant intelligible, dit « Soyez-en sûr, je ne suis pas une hallucination et vous n’êtes pas en train de perdre la raison. » Puis il disparut à nouveau. Il était alors 3 heures. La porte était restée fermée à clef. »
Mme BLAVATSKY, ENNEMIE NUMERO 1 DE L’ANGLETERRE
Ce sera des derniers « miracles » de Mme Blavatsky. Elle se retire à Paris où l’on voit parfois sa silhouette rue Notre-Dame-des-Champs. Peu après, elle ira à Londres où elle mourra en 1891. Après son décès, de nombreux disciples prennent sa défense : les Hindous, notamment, et en particulier E.S. Dutt, qui critique violemment le rapport de la Société de recherches psychiques. Les idées de Mme Blavatsky triomphent. La Société théosophique a, semble-t-il, joué un rôle capital dans l’indépendance des Indes. Mohandas Karamchand Gandhi, le libérateur des Indes, affirme devoir beaucoup à Héléna Pétrovna Blavatsky. Ultime rebondissement de l’affaire. Peu de temps après la disparition de Mme Blavatsky, ses défenseurs révèlent publiquement qu’elle a été victime d’un complot dans lequel on retrouve le gouvernement anglais, la police du vice-roi des Indes, les missionnaires protestants aux Indes et quelques personnes que l’on n’arrive pas à identifier mais qui semblent appartenir à une puissante société secrète.
« SEULE L’OBSCURITE EMPLISSAIT LE TOUT INFINI »
Mais pourquoi voulait-on à tout prix faire disparaître le Livre de Dzyan ? Quels terribles secrets recèle-t-il ? D’après les fragments dont nous disposons, il semble que le fameux livre remette en cause les fondements mêmes de la science et de la religion. Voici quelques extraits, fort obscurs, il faut le reconnaître, de ce livre maudit :
Strophe I :
« … Il n’y avait pas de temps, il reposait dans le sein infini de la durée… Seule l’obscurité emplissait le tout infini… Et la vie battit inconsciemment dans l’univers. Les sept nobles seigneurs et les sept vérités avaient cessé d’être… »
Strophe II :
« … Où étaient les bâtisseurs, les fils lumineux… ceux qui tirèrent la forme de l’informe, la racine du monde. L’heure n’avait pas encore sonné ; le rayon n’avait pas encore traversé le germe… »
Strophe III :
« … La dernière vibration de la septième éternité pénètre l’infinité. La vibration se propage, de son aile vive elle touche l’univers tout entier et le germe qui habite dans l’obscurité, qui respire au-dessus de l’eau dormante de la vie… La racine de la vie était contenue dans chaque goutte de l’océan de l’immortalité et l’océan était de la lumière rayonnante et cette lumière était feu, chaleur et mouvement. L’obscurité disparut, elle n’existait plus… Voyez l’espace clair qui est le fils de l’espace sombre… Dorénavant, il brille comme le soleil ; il est le divin dragon flamboyant de la sagesse. Où était le germe, où était donc l’obscurité ?... Le germe est l’action et l’action est la lumière, fille rayonnante et blanche du père obscur et caché. »
Strophe IV :
« … Fils de la terre, écoutez vos maîtres, les fils du feu… Ecoutez ce que nous, descendants des Sept originels, nous qui sommes nés de la flamme originelle, écoutez ce que nous ont enseigné nos pères. De l’éclat de la lumière, qui rayonnait dans la nuit éternelle, jaillirent dans l’espace les énergies réveillées… Et des hommes-dieux émanèrent les formes, les étincelles, les animaux saints et les messagers des pères saints. »
Strophe V :
« … De leur côté, les sept premiers souffles du dragon de la sagesse créèrent le vent de feu tourbillonnant grâce au souffle saint tournoyant. Le fils agile des fils divins… décrit des cercles et remplit sa mission… Il traverse les nuages flamboyants tel l’éclair… Il est l’esprit qui les conduit et leur guide. Pour commencer son travail, il envoie de tous côtés les étincelles du royaume inférieur qui planent, tremblent de joie, dans leurs demeures rayonnantes… »
Strophe VI :
« … Le Rapide et le Rayonnant… pose l’univers sur ces pierres éternelles… Il les constitue sur le modèle de roues très anciennes et les fixe au centre par des éléments impérissables. Comment ont-elles été constituées par Fohat ? Il rassemble la poussière de feu. Il fait des boules de feu, les traverse, tourne autour d’elles et leur donne la vie, puis les met en mouvement… Elles sont froides, il les réchauffe. Elles sont sèches, il les humidifie. Elles illuminent, il les évente et les apaise. Tel est le travail de Fohat d’un crépuscule à l’autre, dans les sept éternités… La semence maternelle emplissait le tout. Des combats eurent lieu entre les créateurs et les destructeurs, des combats eurent lieu pour l’espace. »
Strophe VII :
« … Voyez le commencement de la vie sensible qui n’a pas de forme. Tout d’abord le Divin, l’esprit maternel qui est un… Ce rayon unique multiplie les plus petits rayons… Puis les bâtisseurs, qui ont revêtu de nouveau leur premier costume, descendent vers la terre rayonnante et règnent sur les hommes- ce qu’ils sont eux-mêmes… »
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UN CATACLYSME EN 9564 AVANT J.-C.
Le Livre de Dzyan raconte, dit-on, l’histoire de l’évolution du monde. Il y a 18 millions d’années, des êtres sans os et sans intelligence auraient peuplé la Terre. Ensuite, serait née une race pacifique ; parallèlement, se serait développé une race de géants monstrueux, plus proches de l’animal que de l’homme. En l’an 9564 avant J.-C., des terres auraient été englouties dans l’océan. Certains affirment que c’était l’Atlantide. Qui le saura jamais ?
DANS LES CRYPTES TIBETAINES
Encore aujourd’hui, le Livre de Dzyan suscite des controverses passionnées. Dans son ouvrage Argumenten für das Unmögliche (Arguments pour l’Impossible), publié à Vienne en 1969 et paru aux Editions Econ, l’écrivain allemand Erich von Däniken, qui a fait une enquête approfondie au sujet de ce livre mystérieux, nous affirme que l’original a été conservé, pendant des millénaires, dans les cryptes du Tibet.
« Aucun être au monde, écrit Däniken, ne connaît son âge véritable. On dit que l’original est plus ancien que notre terre. On dit aussi qu’il a été si fortement magnétisé que les « privilégiés » qui le prenaient en main voyaient se dérouler devant leurs yeux les évènements décrits et au même instant pouvaient saisir dans leur propre langue les textes mystérieux grâce à des impulsions rythmiques, dans la mesure où leur langue disposait d’un vocabulaire assez riche. Cette doctrine secrète fut conservée pendant des millénaires dans les cryptes tibétaines. Top secret. On dit qu’elle pouvait représenter un énorme danger entre les mains d’un « ignorant ». Le texte original- nous ne savons pas s’il existe encore- fut recopié textuellement de génération en génération et enrichi de nouveaux récits par les initiés. Le Livre de Dzyan serait né de l’autre côté de l’Himalaya. Par des voies inconnues, ses doctrines pénétrèrent jusqu’au Japon, en Inde et en Chine, et on retrouve même son influence philosophique dans certaines traditions sud-américaines. Des communautés secrètes qui se cachaient dans les gorges solitaires du massif de Kunlun ou dans les profonds ravins du massif rocheux d’Altyn-tag- tous deux situés dans la partie occidentale de l’actuelle Chine rouge- veillaient sur des collections de livres d’une richesse incalculable. Elles habitaient dans des temples misérables. Des caves et des galeries souterraines renfermaient leurs trésors littéraires. C’est également dans ces souterrains qu’était conservé le Livre de Dzyan. Les premiers Pères de l’Eglise firent tous leurs efforts pour chasser cette doctrine de la mémoire de ceux dont elle était bien connue, mais toutes leurs tentatives échouèrent et les textes passèrent oralement de génération en génération. A l’étranger, on m’a souvent parlé de cette doctrine mais je n’ai encore rencontré personne qui ait vu une copie « authentique » de ce texte. Dans le monde entier, les passages du Dzyan conservés ou, plus exactement, connus, fourmillent dans les textes traduits du sanscrit. Selon les connaissances actuelles, cette étonnante doctrine recèlerait l’antique parole originelle, la formule de la création, et raconterait l’évolution de l’humanité qui s’étendit sur des millions d’années. »
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Extrait du livre « OVNI & E.T » par Yves Naud, aux Editions Famot (Genève), 1977
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Commentaires
1vlizMardi 28 Février 2012 à 08:51Au delà du hasard et de l'antihasard, elles émanèrent le Monde de l'Être Intemporel.Répondre2fanfanDimanche 23 Septembre 2012 à 10:22Vais lire à tete reposée - et je reviendrais donner mon avisfanfan3MaxlepelSamedi 20 Février 2016 à 09:20Comme pour ma cousine Mme Blavatsky, le livre de Dzyan a mystérieusement disparu de ma bibliothèque. J'ai donc apprécié particulièrement de lire les quelques extraits dans votre exposé. Auteur d'un livre sur "les cartes impossibles",sous le pseudo de Yves Lebigan, je suis particulièrement intéressé par l'évocation dans les écrits d'un cataclysme qui se serait produit il y environ 10.000 ans. Je suis donc , moi aussi, intéressé par un passé de l'humanité qui reste obscur. Il semblerait qu'aujourd'hui d'autre auteurs prennent la relève et continuent leur action sur le chemin de la découverte d'une vérité que certains semblent vouloir garder pour eux.
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MaxlepelSamedi 20 Février 2016 à 09:27
C'est en relisant "Le matin des magiciens" de Jacques Bergier et Louis Pauwels qui parle du livre de Dzyan que je me suis retrouvé ici.
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