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    30 JUIN 1908 : UN ETRANGE OBJET HEURTE LA TERRE


     

    On connaît la scène ; ce matin du 30 Juin 1908, la taïga sibérienne, dans la région des Toungousses, à 800 kilomètres au Nord-Ouest du lac Baïka, se mit à tressauter violemment. En même temps, une vive lumière éclate dans le ciel. Et une vague d’intense chaleur brûla les arbres de la taïga. Les rennes qui ne purent fuir assez vite périrent carbonisés. On raconte que des Toungousses crurent que c’était la fin du monde. Pendant plusieurs nuits, un vaste nuage de poussière circula dans le ciel. Ce nuage réfléchissait assez de lumière solaire, pour que les Londoniens puissent encore lire leur journal, dans les squares, passé minuit.


    Pendant des années, on discuta de la nature exacte de ce phénomène insolite. La vérité vient seulement d’apparaître, de manière à peu près irréfutable.

     

    Le premier scientifique à se rendre sur place fut le minéralogiste russe Léonide Koulik. Découvrant les arbres couchés en rond, autour d’une vaste zone désertique, Koulik comprit que le formidable ébranlement de la Toungouska n’avait pas été causé par une météorite. Aucun cratère, pas de fragments disséminés aux alentours. Rien, le sol plat, mais dénudé, sur lequel aucun végétal n’avait repoussé, 19 ans après le cataclysme. C’était cet aspect désolé et désert, qui avait persisté si longtemps qui intrigua le monde scientifique. Pour le russe Astapovitch astronome réputé, et pour le météorologiste anglais Francis Whippie, il ne faisait guère de doute le projectile de la Toungouska eût été un corps céleste peu dense, une comète par exemple. Cette hypothèse remonte à l’année 1962.

    On avait tout de même recueilli, dans la zone dénudée quelques menus morceaux d’oxyde de fer magnétique, appelé « magnétite », ainsi que des gouttelettes vitrifiées de roches.

    Pourquoi cette comète, ou cette minuscule météorite, n’avait-elle pas été aperçue par les astronomes de l’époque ? Parce qu’elle venait de la direction du Soleil, répondit le spécialiste russe des comètes et météorites : Vassilli Fessienkov. Alors, comète, météorite ? Personne ne s’y retrouvait plus. Chacune de ces hypothèses n’était que partiellement satisfaisante. D’autre part, avec la mise en circulation des compteurs de radioactivité, on s’était rendu compte que la zone détruite de la Toungouska était plus radioactive que les environs.

    Alexandre Kazantsiev qui était à la fois scientifique et romancier écrivit l’affaire de la taïga sibérienne à sa façon. Il supposa carrément qu’un vaisseau spatial venu de Mars avait explosé en vue de la Terre, et que son chargement nucléaire avait malencontreusement explosé au-dessus de la fameuse taïga. Le roman finit par devenir plus vraisemblable que toutes les hypothèses scientifiques.

    Finalement les russes de la jeune génération sont vraisemblablement convaincus que leur pays fut le premier et le seul à avoir reçu les visiteurs extraterrestres patrouillant à bord de vaisseaux propulsés par l’énergie nucléaire. Kazantsiev décrivit l’horrible mort des explorateurs arrivant sur les lieux de la mystérieuse explosion. Une mort à petit feu, comme celle des victimes d’Hiroshima. En fait, aujourd’hui, tous calculs faits et refaits, on est certain que ce matin-là, de l’été 1908, la Terre reçut bel et bien une visite extraterrestre : la visite d’une comète. Un chercheur de l’institut Weizmann, Ari Ben-Menahem a établi ce que fut la puissance explosive du projectile : 12,5 Mégatonnes.

    L’altitude de l’explosion : 8 kilomètres 500. L’explosion dégagea une chaleur de plusieurs millions de degrés. La combustion des arbres de l’épicentre contribua à étendre la zone du feu. A l’aide des vieux séismogrammes de l’époque, Ari Ben Ménahem a recréé tous les paramètres essentiels de l’explosion originale. Il les a comparés avec des explosions nucléaires expérimentales, ce qui correspond aux effets d’une explosion thermonucléaires de près 13 mégatonnes. En partant de là, on restitue une certaine physionomie à l’évènement. La comète qui fonce sur la Terre à la vitesse de 28 à 40 kilomètres à la seconde possède un noyau d’environ 40 mètres de diamètres.

    Il aurait fallu que le ciel fût parfaitement obscur pour que la comète du 30 juin 1908 devienne visible à l’œil nu. Mais le matin était déjà bien entamé, quand se produisit cette fantastique collision. Aux dernières nouvelles, les Russes confirment l’hypothèse de Ben-Menahem ; c’est ce que déclare maintenant une communication de l’expédition envoyée sur place par l’institut de Géophysique de Kiev.

     

    CLAUDE BURKEL- juillet 2009

     

     
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    OVNI, DES MORTS SUSPECTES…

     

     

    Les témoignages concernant les O.V.N.I. fournissent un éventail assez riche des réactions diverses que peuvent provoquer, chez les témoins, les apparitions extra-terrestres. Cependant, le dossier des O.V.N.I. comporte des pages infiniment plus noires. En effet, certains témoins – rares, il est vrai- n’ont pas survécu à leurs rencontres avec des engins mystérieux et leur mort tragique mérite d’être évoquée ici.


    Le premier récit de ces apparitions aux conséquences fatales émane d’un riche fermier brésilien de l’Etat de Goiás. Cet homme, qui a gardé secrète la mort d’un de ses employés pendant un an, a finalement accepté d’apporter son témoignage indirect, sous la condition que son anonymat soit strictement respecté. Voici le récit de Mr A.S.M. :

    « Les faits se sont produits le 13 août 1967. Je suis arrivé à la ferme trois jours après les évènements et je ne savais rien. A la descente de mon avion particulier, mon employé Inacio de Souza m’attendait et il me dit qu’il était souffrant. Comme c’était un homme fort et qu’il ne s’était jamais alité, je me suis rendu le lendemain à son appartement et, en le voyant couché, je lui ai dit avec énergie :

    -Qu’avez-vous mon garçon ?

    Alors, il me répondit :

    -Patron, j’ai tué un homme !

    Je suis resté pantois et je lui ai demandé :

    -Mais comment as-tu pu faire cela ?

    Pressé de questions, Inacio finit par raconter à son patron sa terrible aventure. Le 13 août 1967, Inacio et sa femme revenaient chez eux, dans la ferme de Santa Maria, entre Crixas et Pilar de Goias, dans l’Etat de Goias. En arrivant près de la maison, rapporte Inacio, nous vîmes un étrange objet ayant la forme d’une cuvette dont l’ouverture serait tournée vers le bas. L’objet avait 35 mètres de diamètre (…) Entre l’appareil et la maison, se trouvaient trois inconnus. J’ai pensé que c’étaient des gens qui venaient nous rendre visite, mais j’étais un peu effrayé du genre d’avion qu’ils avaient. C’étaient des personnes de même apparence que nous, sauf qu’ils paraissaient chauves. Ils étaient en train de jouer, de folâtrer comme des enfants, mais en silence. Quand ils nous aperçurent, ils me désignèrent du doigt et se mirent à courir dans notre direction. J’ai crié à ma femme de rentrer en courant à la maison. Comme j’avais avec moi une carabine, j’ai tiré sur celui qui était le plus proche. A ce moment est sortie de sous l’avion, comme d’une lanterne, une lumière verte qui m’a atteint à la poitrine du côté gauche. Je suis tombé à terre. Ma femme a couru vers moi, en prenant l’arme, mais les hommes étaient déjà rentrés dans l’avion qui s’est élevé en vol vertical, à grande vitesse, et en faisant un bruit semblable à celui des abeilles. »

    Le lendemain, le fermier se décide à examiner les lieux dans l’espoir de trouver d’éventuelles taches de sang laissées par l’homme que la balle tirée par Inacio a pu atteindre. Aucune trace n’apparaît. Pourtant, Inacio a précisé : « J’ai bien visé la tête du joueur ». Et A.S.M. sait que son employé n’a jamais manqué un tir à 60 mètres de distance : Inacio, cela est connu, est un excellent tireur. Le fermier poursuit ses révélations :

    « Les premier et second jours, Inacio a souffert de nausée, de fourmillements et d’un engourdissement de tout le corps, et ces jours-là ses mains tremblaient. Je me suis décidé à l’emmener à Goiânia (à 180 km de la capitale du Brésil, Brasilia) pour lui faire subir un examen complet et je lui ai recommandé de garder le silence sur l’évènement. A Goiânia, le médecin, sans savoir ce qu’il avait, constata l’existence d’une brûlure circulaire de 15 cm de diamètre environ sur la partie gauche du tronc, presque à l’épaule. Pour soigner la brûlure, il décida d’appliquer le remède appelé Unguento picrato de Butesin. En ce qui concernait les autres symptômes, il diagnostiqua comme origine une cause végétale, il pensa qu’Inacio avait pu manger quelque mauvaise herbe. Je me suis décidé à relater au médecin ce qui était arrivé. Surpris, il demande à Inacio : « Quelqu’un d’autre a-t-il vu ces hommes ? » Inacio répondit : « Ma femme ». Alors le médecin me prit à part et me demanda si j’avais jamais parlé à Inacio des « O.A.N.I. » (objets aériens non identifiés). Je lui dis que non. Il se décida alors de demander à Inacio s’il n’avait jamais vu en quelque autre occasion ce type d’avion ou si quelqu’un lui en avait déjà parlé. Inacio répondit : « Non, monsieur, je n’en ai jamais vu ni entendu parler ». Le médecin prescrivit alors à Inacio qu’il se fasse admettre en clinique et demande à subir un examen complet des matières fécales, de l’urine et du sang.

    Quatre jours après avoir été mis en observation, poursuit A.S.M., Inacio fut renvoyé chez lui. Surpris qu’on ne l’eût pas gardé en traitement plus longtemps, j’allai voir le médecin. Celui-ci me dit alors que le cas d’Inacio était fatal, que les examens avaient montré qu’il était atteint de « leucémie », le cancer du sang, et qu’il ne lui restait que 60 jours de vie, au maximum. Il me dit encore : « Et le monsieur (le malade) m’a suggéré d’oublier tout ce qui lui était arrivé… il sera entendu qu’il n’a rien vu. Il a un nom à préserver et tout cela ne ferait que créer une panique. Quant à moi, je n’ai rien entendu et je ne sais rien. J’ai une réputation et, pour moi, son cas est un cas de leucémie. » La femme d’Inacio a relaté au fermier les derniers instant du mourant. D’après son récit, il présentait sur tout le corps des taches d’une couleur jaune blanchâtre, de la taille d’un ongle, et il ressentait des douleurs atroces. Il maigrissait à vue d’œil, au point qu’avant de mourir il n’avait plus que la peau et les os. Sa femme se souvient de ses dernières recommandations qui revenaient comme un leitmotiv : brûler le lit, le matelas et toute la literie après son décès. Sa mort survint le 11 octobre 1967, et, selon son vœu, toutes ses affaires personnelles furent brûlées.

    La mort tragique d’Inacio de Souza est-elle due à une leucémie provoquée par la « lumière verte » de la soucoupe volante ? C’est en tout cas l’avis du professeur Felipe Machado Carrion qui a expliqué de façon extrêmement précise les effets mortels des radiations ionisantes. Voici son rapport établi, le 30 janvier 1969, à Porto Alegre :

    « Inacio de Souza présentait les symptômes classiques de la leucémie d’origine radioactive, de laquelle il est mort dans les 60 jours prévus par le médecin. A partir du moment où il a reçu le faisceau lumineux vert, sa santé a été ébranlée et il a commencé à présenter tous les symptômes caractéristiques de l’exposition à des radiations ionisantes mortelles. La partie du corps humain sur laquelle apparaissent les premiers indices physiques résultant d’une dose d’irradiation est la peau, où l’on observe une irritation semblable à celle causée par une brûlure. Dans le cas d’Inacio, une brûlure était nettement visible dans la région atteinte par le rayon lumineux. Tous les symptômes présentés par notre homme étaient ceux d’une leucémie causée par une forte dose de radiation. »

    *

    Le second cas de mort consécutive que nous allons évoquer est due à une observation d’O.V.N.I. se situant également au Brésil. C’est, nous allons le voir, dans des conditions atroces qu’a péri, un Brésilien de 40 ans, du nom de Joao Prestes Filho.

    A Aragariguama, petit bourg tranquille de l’Etat de Sao Paulo, un phénomène curieux alimente les conversations de ses habitants : pendant la nuit, des lumières étranges évoluent dans le ciel en décrivant par bonds des trajectoires irrégulières, au-dessus des monts et des bois de la région… En 1946, le jour du Mardi-Gras, Joao Prestes Filho et son ami Salvador dos Santos quittent tôt le matin le village pour une partie. Avant de partir, Joao a demandé à sa femme, qui devait emmener leurs fils aux divertissements du Carnaval, de laisser une des fenêtres de la maison entrebâillée pour lui permettre de rentrer. C’est vers 19 heures que les deux pêcheurs regagnent le village. Une heure plus tard, Prestes, l’air terrorisé, fait irruption dans la maison de sa sœur Maria et explique, en bredouillant, que lorsqu’il a tenté d’ouvrir la fenêtre de sa maison, un faisceau de lumière, venu d’on ne sait où, l’a atteint. La sœur de Joao appelle immédiatement les voisins. Parmi les personnes accourues, il y a Aracy Gomide, inspecteur fiscal de la préfecture de Sao Roque. Gomide, qui possède des connaissances médicales pratiques, a l’habitude de soigner les maladies bénignes de ses voisins. Principal témoin, celui-ci précisera plus tard que les yeux, les paupières et les sourcils de Joao, que ce dernier disait avoir protégés avec les mains, semblaient parfaitement normaux. De même, toujours selon Gomide, les parties couvertes par les vêtements ne présentaient aucune trace de brûlure.

    Peu de temps après, sur les parties touchées par la mystérieuse lumière, la peau commence à se rider comme si elle était restée plusieurs heures dans de l’eau bouillante. Puis les chairs apparaissent et semblent se décoller des os. La pointe du nez commence à se désagréger ; les dents inférieures sont mises à nu. Sur les pieds et les mains décharnés, les ongles ont totalement disparu. Seuls, le palais et la langue ne paraissent pas touchés, car Joao parle normalement. Chose incroyable mais vraie : à aucun moment, Joao ne ressent la moindre douleur. Puis, brusquement, en l’espace de deux heures, le corps du Brésilien achève de se désagréger : les os et les dents sont complètement à nu ; le nez et les oreilles se détachent et roulent au sol. Ses yeux sont écarquillés de terreur et, de sa bouche désarticulée et grotesque, s’échappent des sons inaudibles. Atterrés par ce spectacle atroce, les voisins chargent Joao sur une charrette qui doit l’emmener jusqu’à l’hôpital le plus proche. Mais le malheureux ne l’atteindra pas : il meurt en cours de route, six heures après l’agression du faisceau de lumière. Il n’y eut pas d’examen médical. Seul un certificat de décès, signé par les témoins, fut dressé. Et sur ce certificat, une mention unique, qui ne reflète guère la mort effroyable de Joao : « Mort par brûlures généralisées. » Les services de police locaux, alertés par les témoins, effectuent quelques recherches qui se révèlent négatives : aucune trace ne put être relevées, ni sur les lieux de l’agression, ni à l’intérieur de la maison où rien n’avait disparu.

    Pendant plusieurs jours, après les sombres évènements du Mardi-Gras, les habitants d’Aragariguama voient encore les mystérieuses lumières se livrer à des évolutions désordonnées dans le ciel…

    *

    Source- Données et recherches personnelles/Mars 2010

     

     
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  • Bonjour toutes et tous !

     

    Un nouvel article de mon ami Raymond Terrasse :

    " la tectonique des plaques et fin des dinosaures : deux miracles ? "

     http://tyron29.kazeo.com/Espace-artistes-auteurs/TECTONIQUE-DES-PLAQUES-ET-FIN-DES-DINOSAURES-DEUX-MIRACLES,a2044689.html

    Je viens de le retrouver dans mes archives, celui-ci date de 2008.

    Bonne lecture et laissez votre avis, Merci !

    Tyron

     

    ps : vous êtes 433 inscrits à cette newsletter 

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    TECTONIQUE DES PLAQUES

    ET FIN DES DINOSAURES : DEUX MIRACLES ?

     

     

     


    Afin de rafraîchir nos neurones soumis en permanence à l’oubli des évènements antérieurs au profit de ceux plus récents, remontons le passé pour situer certaines grandes étapes marquantes de la vie de notre belle Terre. Commençons par le dernier, le plus minime, mais dont on vient de fêter le 40 è anniversaire. Cette base de référence sont les évènements de mai 1968. Pourquoi ce choix ? bien que destructeurs et négatifs pour le mental humain, qui en a perdu ses belles valeurs d’antan, nombre de personnes notent les faits importants de leur existence en fonction de cette date. D’autre part, si l’on applique le point de repère traditionnel, soit la naissance du Christ, deux mille ans représentent une marge non négligeable sur une période de plusieurs centaines de millions d’années. Tandis que quatre décennies ne sont que de la roupie de sansonnet (soyons le plus précis possible que diable !).

     

    Donc, quelques éons de temps auparavant, précisément 65, 95 millions d’années selon les toutes dernières études affinées, ce fut la disparition totale des dinosauriens. Y compris l’élimination de ces grosses bêtes, on estime à soixante pour cent la destruction de la vie. Pourtant ce chiffre n’est rien comparé aux 95 % des espèces marines et terrestres qui furent victimes de l’extinction massive du Permien, il y a 250 millions d’années (toujours avant mai 68). Cette catastrophe se déroula en deux étapes principales, qui s’étalèrent sur plusieurs dizaines de millénaires. Tout d’abord, de gigantesques éruptions magmatiques, dépassant tout ce que l’on peut imaginer, dans la région de l’actuelle Sibérie, firent monter la température de l’atmosphère de cinq degrés. Les océans s’échauffèrent, le méthane issu des fonds marins remonta à la surface, en quantités telles, que par effet de serre, la température générale augmenta encore de cinq degrés. Ce sont ces dix degrés cumulés qui faillirent avoir raison de la totalité de la vie.

    Encore un peu plus loin, 600 millions d’années, c’est le contraire : une glaciation planétaire, transforma notre globe en boule de neige, avec des épaisseurs variant de quelques mètres à un kilomètre. Cela dura cent-mille siècles ! durant lesquels, les volcans rejetèrent des milliards et des milliards de tonnes de dioxyde de carbone, ce qui finit par faire monter la température à 50 degrés, suffisants pour faire fondre la couche glaciaire. C’est la vie marine, entretenue par photosynthèse, qui explosa une fois l’ordre rétabli.  En effet, la glace étant transparente, aux endroits les moins épais le soleil put jouer son rôle, en attendant la libération finale.

    Enfin, et là nous remontons à une période incertaine se situant entre 2, 5 et 3, 6 milliards, et dite de l’Archéen ; c’est le démarrage de la tectonique des plaques. La marge de plus d’un milliard d’année est énorme, mais les scientifiques font ce qu’ils peuvent, et on ne peut leur en vouloir de ne pas être plus précis. Surtout en remontant si loin dans le temps de la jeunesse de la planète. Il se peut qu’un jour, on découvre des documents ou des gravures sur stèle, monument du souvenir authentifiant la date exacte de cet événement primordial. L’optimisme est le moteur de la recherche, même infructueuse. Même si la précision n’est pas au rendez-vous, ce processus vital pour l’Humanité, permit la formation des montagnes et des volcans, est à la base de la dérive des continents, des bouleversements du climat, et des tremblements de terre. Ce qui pourrait expliquer que la vie au niveau supérieur (enfin c’est peut-être exagéré en ce qui nous concerne), ne peut voir le jour sur une planète, que si la tectonique des plaques joue son rôle, par la dérive des continents. Avec l’eau comme moteur principal.

    Les géologues expliquent ainsi de différentes façons pourquoi les autres planètes telluriques de notre système solaire : Mercure, Vénus et Mars, n’ont pas cette tectonique des plaques, leur sol formant un ensemble compact. Une parenthèse concernant la planète rouge : quand les hommes y débarqueront, s’ils trouvent des vestiges, notamment à Cydonia Mensae, d’une civilisation très avancée authentiquement martienne, il faudra revoir la copie au sujet de l’avantage procuré par la tectonique. D’autant qu’il est difficile d’expliquer la taille du volcan Olympus Mons, le plus grand de tout le système solaire. De toutes ces catastrophes ayant modelé notre globe, et modifié les conditions de la vie marine et terrestre, les deux extrêmes nous intéressent particulièrement. Le phénomène le plus important après la tectonique des plaques, est bien sûr la disparition des dinosaures. Les deux étant liés par un point commun : une météorite. Dans les années soixante, la célèbre revue Planète s’est fait l’écho de la découverte de squelettes de dinosaures, dont le crâne s’ornait d’un superbe trou, semblable à celui provoqué par une balle de fusil ; dommage d’ailleurs qu’aucun diamètre n’ait été annoncé, ce qui pourrait donner une idée du calibre pouvant abattre un tel gibier ( peut-être le moderne . 50 BMG ? ). Cependant, on n’a jamais fait état d’un projectile quelconque, le métal ayant eu le temps de disparaître depuis cette époque lointaine. Quand les sangliers deviennent trop nombreux, donc nuisibles pour les cultures dans certaines régions, des chasses d’abattage sont organisées. Ce n’est pas pour autant que les singularis porcus disparaissent du catalogue de la nature. Si des chasseurs enragés venus d’un autre monde, ont voulu s’offrir un trophée en se faisant photographier debout sur la masse énorme de leur victime, ils n’auraient pu à eux seuls, même en grand nombre, réduire à zéro la population des dinosauriens, allant du plus gros au plus petit, du plus féroce et farouche herbivore, au plus innocent et timide  tyrannosaure, ou allosaure. Seulement voilà : faire appel à une météorite pour jouer le rôle d’exterminateur de dinosaures, est déjà un scénario qui relève du miracle. Que ce bolide mesure dix kilomètres de diamètre comme avancé depuis trente ans, ou que les dernières mesures lui assignent une taille de six kilomètres, peut importe. Il fallait qu’il ne fût pas trop petit, car les brontosaures et autres tricératops n’auraient même pas levé la tête, et continué de brouter tranquillement. Il ne devait pas non plus être trop volumineux, sinon c’eut été non seulement la fin de toute vie, mais aussi du globe terrestre. Et bien entendu, la vitesse devait être en rapport pour obtenir l’effet désiré.

    C’est en partant de ces curieuses constatations, que j’avais écrit un article publié dans la revue «  Actualité de l’Histoire mystérieuse » N° 41 de mars 2000. J’émettais l’hypothèse que l’astéroïde tueur avait été choisi, calculé par des Intelligences Supérieures, pour éliminer les dinosaures, et favoriser ainsi l’avènement de l’homme. Or, qu’elle ne fut pas ma surprise en lisant le dernier « Ciel et espace » N° 457 de juin 2008. Ce numéro présentait la théorie d’une géologue américaine, Vicki Hansen, sur la création de la tectonique des plaques. Elle faisait intervenir … Un astéroïde de 30 kilomètres de diamètre ! Qui plus est, condition sine qua non : ce bolide devait percuter la Terre au bon endroit (sic !). C’est à dire sur une des zébrures couvrant la planète, la croûte étant plus mince et plus fragile sur certaines surfaces. Que d’accumulations de conditions extraordinaires pour aboutir à ce qui n’existe pas ailleurs : la dérive des continents. La géologue américaine ne se doutait évidemment pas qu’elle m’apportait un bon torrent d’eau à ma nappe phréatique. Comme dirait Charles Fort, cet apôtre de l’exception, ce chevaucheur de comètes, s’il avait connu cette théorie « J’imagine très bien Vicki Hansen téléphonant au fournisseur de gros cailloux : j’aurais besoin d’un bolide de trente kilomètres pour demain matin. Vous en avez un ? Parfait. Envoyez-le sur la Terre, à l’endroit marqué d’une croix blanche, pour qu’elle se détache bien sur le fond rouge du magma. » Ils sont bien gentils ces savants avec leurs simulations informatiques. Mais ils ne se rendent pas compte que faire intervenir des astéroïdes dans deux évènements majeurs de l’Histoire de la Terre, de manière naturelle, peut interpeller, et au moins faire lever un sourcil interrogateur. Qu’en plus ces cailloux doivent répondre à des caractéristiques très particulières, relève de l’impossibilité….


    …Sauf si ces miracles sont le fait d’êtres très évolués techniquement, et pour lesquels ces défis sont un jeu d’enfants. Il ne faut pas perdre de vue que ces deux évènements primordiaux ont amené : Le premier, la dérive des continents, avec la climatologie changeante, les séismes, le volcanisme, et j’en passe. Or bien que tout le système solaire ait subi un bombardement météorique intense à différentes époques, seul de toutes les planètes et satellites telluriques, notre globe a eu le droit à la tectonique des plaques. Le second, l’abolition du règne de la dynastie dinosaurienne, et de fournir à la vie une échelle compatible avec la taille de l’homme futur. Partons d’une constatation officielle admise par le monde scientifique, à quelques exceptions près, comme il en existe toujours : notre bon vieux soleil n’a que le tiers ou le quart de l’âge de l’univers, selon le principe encore en vigueur du big-bang. C’est à dire que durant au minimum deux fois l’âge du soleil, et plus précisément de notre planète, ce qui représente un bon paquet de milliards d’années, des civilisations ont pu naître, s’épanouir et mourir quelque part dans le cosmos.  Mais il y en a certainement ayant atteint un tel degré d’épanouissement, qu’elles sont en quelque sorte devenues immortelles. Ceci, alors que les Dieux ne songeaient pas encore à créer notre système solaire. Sur le monde où nous vivons, et dans un laps de temps plusieurs milliers de fois inférieur au bas mot, des civilisations se sont succédées, pour aboutir à notre société actuelle. Ces êtres hors du commun, mais peut-être encore chapeautés par d’autres encore supérieurs (allusion ici aux Suzerains des « Enfants d’Icare » d’Arthur C. Clarke), seraient devenus des Veilleurs du Cosmos, avec pour mission de chercher des planètes susceptibles de répondre à des critères précis, mais qui auraient besoin d’un ou plusieurs coups de pouce, pour atteindre le stade idéal.


    Pour eux, choisir un astéroïde de taille suffisante, lui imprimer une vitesse compatible avec la situation à créer, calculer la trajectoire, et le lancer à l’époque voulue pour qu’il produise les effets escomptés, relève presque du banal quotidien. C’est évidemment difficilement imaginable pour nous autres pauvres terriens, encore cloués sur le sol de notre globe. La première partie de l’opération consiste à mettre en place la tectonique des plaques. Ensuite, comme il faut laisser du temps au temps, on accorde à la nature celui de suivre son cours, tout en gardant un œil sur la planète, en attendant le moment où une deuxième intervention devient nécessaire (ainsi bien sûr que sur toutes les autres qui sont inscrites au programme), ce qui ne demande qu’un contrôle ponctuel tous les quelques millions de révolutions du monde concerné. Pendant près de 150 millions d’années, les dinosaures régnèrent sur Terre ; pourquoi attendre si longtemps pour les éliminer ? Durant toute cette période, la planète s’est transformée, a pris ses marques en quelque sorte, comme un plat qui mijote, et auquel il faut ajouter au bon moment l’ingrédient qui lui permettra de faire les délices des gourmets. Il fallait qu’elle fût prête à devenir à la taille de la future Humanité. Trop tôt, et les Veilleurs du Cosmos auraient dû avoir recours à une troisième intervention. A l’échelle de l’univers, les dizaines de millions d’années ne sont rien, quand il y en a des milliards derrière soi.

    Par contre, si en voulant laisser la nature suivre son cours, on s’est aperçu que celle-ci divergeait du sens souhaité, une intervention devenait alors beaucoup délicate à mettre en place, les dégâts étant peut-être irréversibles. Il est possible que cela se soit passé sur certaines planètes témoins, le règne des géants continuant sa domination à l’heure actuelle, rien n’étant venu l’interrompre, et aucune civilisation ne pouvant s’y développer. D’où la nécessité d’une intervention artificielle. Toutefois, la tectonique des plaques peut avoir des inconvénients. Si un trop grand nombre de failles se forment et se développent, ce peut-être la porte ouverte à de nombreux séismes fortement destructeurs. Ainsi que le rappelle le géologue Xavier le Pichon, tout en contestant la thèse de Vicki Hansen, une zone de subduction naît à l’est de Ceylan au sein de la plaque indienne. Ce qui signifie de nouvelles poussées de la croûte d’une plaque sur l’autre. Il est certain que les tremblements de terre s’intensifient chaque année, et deviennent de plus en plus dévastateurs.


    C’est peut-être pourquoi les Responsables des OVNI s’intéressent-ils tant aux failles, ainsi que l’avait énoncé Fernand Lagarde. Cependant, cette théorie n’a pas l’air de plaire aux ufologues bien pensants, pour une raison inavouée. C’est un tort, non pas d’y souscrire, chacun ayant le droit de ses opinions, mais de la rejeter sans lui laisser le temps de mûrir. L’ufologie demande de l’humilité, de la patience, du temps pour confirmer ou infirmer une hypothèse ; bref tout ce qui manque aux mandarins-ufologues, et qu’ils ne veulent pas avoir. En fait, Ils appliquent eux-mêmes ce qu’ils reprochent aux scientifiques et aux médias ! Or si les Responsables des OVNI s’intéressent effectivement aux failles et aux séismes, ce qui reste en suspens pour le moment, ne seraient-ils pas les descendants de ceux qui ont facilité la naissance de l’Humanité en déclenchant le processus de la tectonique des plaques, et la fin des dinosaures ? Ils reviendraient à nouveau observer les résultats de leurs efforts, ainsi qu’ils le font à certaines périodes, lors de leurs tournées d’inspection des systèmes solaires dont ils se sont occupés par le passé.


    Et peut-être prévoir une troisième intervention salvatrice ?


    Raymond  TERRASSE, le 16 juin 2008.


     

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