• La malédiction de Toutankhamon

     

    Le 26 novembre 1922, l'archéologue Howard Carter découvre le tombeau de Toutankhamon, vieux de 3000 ans et exceptionnellement bien préservé. Le chef de l'expédition, lord George-Edward Carnavon, meurt l'année suivante d'une infection, suite à une piqûre de moustique sur la joue gauche. Ce décès donnera naissance à la légende de la malédiction de Toutankhamon. La nuit de la découverte de la tombe royale, une panne de courant plonge la ville du Caire ( Egypte ) dans l'obscurité. Au même moment, en Angleterre, le chien de lord Carnavon se met à aboyer de façon lugubre et meurt. Lorsque les scientifiques examinent la momie de Toutankhamon, ils découvrent une marque étrange, sur la joue gauche du monarque, à peu près au même endroit que la piqûre de moustique qui a coûté la vie à lord Carnavon, le mécène de Carter. Au cours des six années suivantes, les journaux décrivent 19 incidents malheureux qui frappent les participants à cette expédition apparemment maudite. Les sceptiques font toutefois remarquer que Howard Carter a vécu jusqu'en 1939 et que sa mort est due à des causes naturelles. Un archéologue du nom d'Adamson aurait aussi passé plusieurs nuits dans la chambre funéraire du pharaon, sans qu'il subisse par la suite un sort funeste...

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    Les pierres roulantes de Death Valley

     

    La vallée dite « de la mort », située dans la partie désertique de la Californie, est parsemée de pierres et de blocs de roche qui se déplacent de façon inexplicable, sur une distance de centaines de mètres chaque année. Un phénomène géologique ou surnaturel ?

     

    La Death Valley est située à une centaine de mètres sous le niveau de la mer. C’est la dépression la plus torride des Etats-Unis. Une des bizarreries qui caractérisent la Vallée de la Mort est le phénomène des « pierres qui se déplacent toutes seules ». Ces pierres sont disséminées sur une grande surface aride dite « Racetrack » ou « Circuit », une petite plaine aride de cinq kilomètres de long environ, qui constitue le fond d’un lac asséché.

     

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    Les pierres ont des dimensions très variées : des tout petits cailloux aux gros blocs de pierre. Apparemment, on dirait qu’il s’agit de cailloux communs, mais qui se déplacent continuellement, laissant derrière eux de longs sillons, peu profonds.

     

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    Certains de ces sillons sont rectilignes, d’'autres sont en zigzag, et d’'autres encore sont courbes. Ces pierres couvrent souvent des distances considérables, même des centaines de mètres. A la suite d’'observations minutieuses, on a constaté qu’'en moins d’'un an toutes les pierres présentes dans le Racetrack ont bougé. L’'une d’'entre elles s’est même déplacée de 260 mètres à plusieurs reprises, alors qu'’une autre- une pierre de 250 kg- a battu tous les records, se déplaçant en une seule fois de 210 mètres. De toute façon, encore aujourd'’hui le mystère reste entier. Comment est-il possible que de telles pierres se déplacent toutes seules, et en vertu de quelle force ?

     

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    Certains chercheurs penchent pour une explication de type géologique, tandis que d'’autres supposent l'’intervention d’une force surnaturelle, probablement liée aux récits sur la présence dans la zone d’'êtres non originaires de cette planète et qui se seraient réfugiés sous terre. Dans l’'un de ces ouvrages littéraires, le roi de l'’horreur, Stephen King, s'’est inspiré de cette dernière hypothèse.

     

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    Son ouvrage est devenu bien vite un véritable best-seller littéraire, et il a permis au metteur en scène John Power de diriger en 1994 le film portant le même nom « Tommy Knockers, les créatures de l'’obscurité », avec Jimmy Smith, Marg Helgenberger ( les experts ), et John Ashton. Dans l'’intrigue du film, l'’écrivain Bobbie Anderson découvre un jour, dans le bois situé à proximité de sa maison, une structure mystérieuse peut-être ensevelie depuis des millions d’années et qui, cependant, émet d'’étranges vibrations. Celles-ci ont le pouvoir de déplacer des objets communs, comme par exemple des gros blocs de pierre.

     

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    Cet étrange composant est déterré, et à la fin il s'’avèrera être un vaisseau appartenant à des êtres spatiaux. A la suite de cet épisode, les habitants du pays commenceront à changer et à être contrôlés télépathiquement par des extraterrestres mystérieux, à l’'exception de quelques personnes qui sembleraient ne pas appartenir à la catégorie des terrestres communs, vu qu’elles ont des longueurs d’'ondes cérébrales différentes.

     

    *** Des ruines vitrifiées ***

     

     

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    Quand la première bombe atomique explosa au Nouveau-Mexique, les sables du désert se transformèrent en verre fondu de couleur verte. D’'après ce phénomène, on a établi que le silicium présent dans le sable se transforme, à cause de l’'apport de chaleur, en une plaque de verre. Se basant sur ce fait, on peut en déduire que dans la plus haute antiquité des guerres atomiques se déroulèrent, précisément dans les lieux où il est possible de trouver des plaques de verre ancien et désertique. L'’un des sites où l’on peut trouver des ruines vitrifiées est la Death Valley en Californie. Dans l’'ouvrage littéraire intitulé « Secrets of the Lost Races », par René Noorbergen, et publié en 1977, il est dit textuellement : « En 1859, le capitaine Ives William Walker, explorateur américain, fut le premier à voir quelques-unes de ces ruines, situées dans la Vallée de la Mort. Il découvrit une ville, longue d'’un mille environ, avec les lignes des routes et la position des édifices encore visibles. Au centre, il trouva un grand rocher, haut de 20 à 30 pieds, avec une structure énorme sur son sommet. Le côté oriental, tant du rocher que des édifices, était fondu et vitrifié. Walker estima qu’'un volcan était responsable de ce phénomène. Or, il n’y a aucun volcan dans la zone.

    De plus, la chaleur liée aux phénomènes tectoniques n’'aurait pas pu provoquer une telle fusion de la surface du rocher ». Un associé du capitaine Walker, qui suivit son expédition initiale, commenta : « Toute la région comprise entre les fleuves Gila et San Juan est couverte de ruines. Les ruines de la ville que l’'on peut trouver là-bas doivent être très étendues, et elles sont en partie brûlées et vitrifiées, pleines de pierres fondues et de cratères causés par des incendies, dont la chaleur fut tellement intense qu’elle fondit la roche et le métal. Il y a les pierres du pavé et les maisons déchirées par des lézardes monstrueuses… Comme si elles avaient été attaquées par une gigantesque charrue de feu ».      

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    Sur les parois du Titus Canyon avoisinant, des graffitis et des inscriptions ont été gravés par des mains préhistoriques inconnues. Des chercheurs émirent l’hypothèse qu’ils auraient pu être réalisés par les peuples qui vécurent là, longtemps avant l’arrivée des peaux-rouges, vu que ces derniers ne présentent aucune mémoire liée à la tradition de ces pièces. Dans le livre « Weird America », écrit par Jim Brandon en 1978, on peut lire ce qui suit : « Les légendes des Piutes ( tribu indienne ) parlent d’une ville située sous la Vallée de la Mort, qu’ils appellent Shin-au-av. Tom Wilson, un guide indien des années 20, affirmait que son grand-père découvrit ce lieu alors qu’il rôdait dans un labyrinthe de cavernes d’un mille de long, sous la surface de la vallée. Le natif arriva à une ville souterraine, où les gens parlaient un langage incompréhensible et portaient des vêtements en cuir. Wilson raconta cette histoire après avoir entendu un chercheur d’or, appelé White, déclarer qu’il était tombé à travers le pavage d’une mine abandonnée à Wingate Pass, à l’'intérieur d’'une sorte de tunnel. White déclara qu'’il avait exploré ce site à trois reprises. Une fois il était accompagné par sa femme ; une deuxième fois par son associé Fred Thomason. Et pourtant, aucun d’eux ne fut en mesure, par la suite, de retrouver l’'ouverture de la caverne où ils avaient cherché à conduire un groupe d’'archéologues désireux d’explorer cet endroit ».

     

    Quelque temps après, un Ecossais excentrique de la Death Valley aurait trouvé de l’'or, mais beaucoup estiment qu’il a extrait ce métal précieux des lingots empilés dans les galeries situées en dessous de cette vallée. Le quotidien du Nevada, « Hot Citizen », du 5 août 1947, rapportait qu’un groupe d’archéologues passionnés avait découvert dans certaines cavernes de la Californie une civilisation perdue d’hommes hauts de neuf pieds… Howard E .Hill, porte-parole de l’'expédition, affirmait que cette civilisation pourrait avoir son origine dans le fabuleux continent perdu d’Atlantide. Les cavernes contenaient des momies d’'hommes et d’'animaux ainsi que des ustensiles appartenant à une culture très avancée, ancienne d’'au moins 80.000 ans. Il ajoutait que les 32 cavernes couvraient une superficie d’'environ 180.000 milles carrés. Les experts du « Los Angeles Country Museum » soulignèrent que les dinosaures et les tigres qui étaient couchés dans ces cavernes, les uns à côté des autres, apparurent séparément sur la Terre, à un intervalle de 10 à 13 millions d’années. Dans certains de ces creux, il y avait aussi les restes momifiés d'’une race d’'homme hauts de huit à neuf pieds, portant des vêtements du type préhistorique, consistant en une fourrure de longueur moyenne, une veste et des pantalons arrivant jusqu’aux genoux.

     

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    S’'agissait-il par hasard d’'un musée ?

     

     Source- Revue Stargate magazine N°2 février/mars 2004

     

     

     

    http://www.vanupied.com/californie-parc-national.htm


     

    La taverne de l’'étrange- 10 janvier 2007

     

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    Histoire énigmatique 3

     

    L’affaire de Shag Harbour, au Canada, ressemble à celle de Roswell, vingt ans plus tôt dans le désert du Nouveau-Mexique : elle met en scène un OVNI paraissant être en perdition et elle n’est revenue sous les feux de l’actualité que longtemps après un incident initial n’ayant connu qu’une brève couverture médiatique. Mais il existe entre les deux une différence de taille : l’objet tombé dans les eaux de Shag Harbour n’a pas été récupéré en dépit des efforts des pêcheurs, des garde-côtes et de l’Armée canadienne. Ce qui n’enlève rien au mystère, bien au contraire !

     

    Shag Harbour est un de ces minuscules ports de pêche qui s’accrochent au rivage de la Nouvelle-Ecosse, une des Provinces « Maritimes » de la côte Atlantique du Canada.

     

    *** La chute de « l’objet sombre » *** 

     

     

     

     

     
    Le jeudi 4 octobre 1967, la nuit était froide, claire et sans vent. Juste un peu après 23 heures, Laurie Wickens et quatre amis se trouvaient sur la Nationale 3, à l’entrée est de Shag Harbour lorsqu’ils virent se dessiner dans le ciel une forme indistincte le long de laquelle clignotaient en séquence quatre ou cinq lumières de couleur ambrée en ligne. Ce qui attira immédiatement l’attention des jeunes gens fut l’inclinaison de 45 degrés environ de l’ensemble et le fait qu’il descendait lentement vers les eaux du port. La voiture traversa le village et ses occupants perdirent de vue les lumières le temps de contourner une colline. C’est alors que l’un des passagers entendit un sifflement suivit d’un bruit d’impact. Quant la voiture se gara en catastrophe sur le parking de l’usine Irish Moss donnant sur le Sound, une étendue d’eau adjacente au port, les jeunes gens découvrirent avec stupéfaction qu’un « objet sombre » paraissait flotter ou planer sur l’eau calme à environ 200 m du rivage et que les lumières avaient disparu pour laisser place à une unique lueur jaune pâle située à son sommet. L’objet semblait faire 18 à 20 m de diamètre et 2 à 3 m d’épaisseur. L’absence de lune ne permettait guère d’en voir plus. La première réaction de Laurie Wickens et de ses amis fut de croire qu’il s’agissait là d’un avion qui venait de s’abîmer en mer.

     

    *** La police entre en scène ***

     

     

     

     

     

     

    Il fallait avertir au plus vite les autorités. Les jeunes gens allèrent à la plus proche station service situées à Woods Harbour pour téléphoner d’une cabine publique au détachement de la RCMP ( Royal Canadian Mounted Police ) de Barrington Passage, le plus proche des lieux. Laurie Wickens était si excité que le caporal Werbicki crut qu’elle était ivre. Mais le policier changea vite d’avis car il reçut un appel d’une femme nommée Mary Banks et qui l’avertissait qu’un avion venait probablement de tomber dans le Sound puis un autre, anonyme, d’un homme disant qu’il avait vu des lumières plonger en direction de Shag Harbour, comme si un avion était en difficulté. Le caporal rappela Laurie, à qui il avait dit de rester près du téléphone, et lui ordonna de retourner tout de suite au parking de l’usine et de surveiller ce qui se passait en attendant l’arrivée des policiers. Le temps qu’il demande aux patrouilleurs Ron O’Brien et Ron Pond de filer sur les lieux, il reçut encore deux appels confirmant les premiers. Après avoir pris la liste des patrons pêcheurs de Shag Harbour s’étant portés volontaires pour aider les garde-côtes en cas d’urgence, Werbicki sauta dans sa voiture de patrouille.

     

     

    *** Disparition et recherches infructueuses ***

     

     

     

      

     

     

    Quelques instants plus tard, les trois policiers et les cinq jeunes gens se retrouvèrent donc sur le parking de l’usine, au bord de l’eau. Ils ne tardèrent pas à y être rejoints par Wilfred Smith et son fils Norman qui avaient vu également les lumières descendre vers le port et étaient eux aussi convaincus qu’il s’agissait d’un avion en détresse. Entre-temps, l’objet avait un peu dérivé vers l’est et sa lumière s’était enfoncée, comme s’il était en train de couler. Le caporal chargea l’agent Pond de prendre les témoignages puis partit pour contacter les patrons-pêcheurs. Deux bateaux furent bientôt prêts à partir, le Rhonda D du capitaine L. Smith ( frère de W. Smith ) et le Joan Pricilla du capitaine B. Shand. Le caporal Werbicki monta à bord de ce dernier et l’agent O’Brien à bord du Rhonda D. Le RCC ( Rescue Control Center ) de Halifax, qui avait été contacté par O’Brien les avertit alors qu’il ne manquait apparemment aucun aéronef civil ou militaire à l’appel mais qu’ils envoyaient un bateau de Cape Sable Island ( le canot de Sauvetage 101 des garde-côtes ) en renfort.

     

    Une heure plus tard, vers 0h 45, une flottille de sept bateaux, six chalutiers et le Canot 101 se trouvaient sur zone. Les deux premiers à y être arrivés, le Rhonda D. et le Joan Pricilla n’avaient pas trouvé trace de l’objet et la lumière jaune avait elle aussi disparu. Mais, là ou l’objet avait dérivé se trouvait maintenant sur l’eau une bizarre couche d’écume épaisse et jaunâtre formant une bande de 25 m de large sur 800 m de long environ. Elle dégageait une odeur de souffre et des bulles remontant du fond venaient en agiter la surface. Enfin elle ne restait pas accrochée aux vêtements. Aucun des témoins n’avait vu cela auparavant. Malheureusement personne ne songea à récupérer un échantillon de cette « écume » avant qu’elle ne disparaisse. Les recherches menées activement par la flottille dans l’espoir de repêcher des survivants ne donnèrent aucun résultat. Et pour couronner le tout, le capitaine Ronnie Newell, du Canot 101 avait averti le caporal Werbicki un peu après son arrivée que le RCC de Halifax l’avait informé par radio qu’aucun avion n’était porté manquant entre le Labrador et la Caroline du Nord, aux Etats-Unis. Aussi lorsque les six petits chalutiers abandonnèrent leurs recherches le 6 octobre, au bout de plus de 24 heures, pour laisser d’autres prendre la relève, tous ceux qui se trouvaient à leur bord n’avaient plus qu’une question en tête : si ce n’était pas un avion qui était tombé, alors qu’est-ce que cela pouvait bien être ?

     

    *** Du solide dans l’ovni de Shag Harbour ***

     

     

     

     

    A Ottawa, la capitale fédérale du Canada, le chef d’escadrille William Bain, qui s’occupait du bureau de la RCAF ( Royal Canadian Air Force ) traitant notamment les observations d’OVNI, reçut le 5 octobre un message du RCC de Halifax et un autre de la RCMP ayant Shag Harbour sous sa juridiction. Ce fut lui qui classa immédiatement l’affaire sous le label « UFO ». Aucun des témoins n’avait évoqué au départ cette explication qui, on s’en doute, se retrouva vite en vedette. Dès le 5 octobre, quatre plongeurs de la Marine avaient été envoyés sur place. Leurs opérations durèrent de 13h ce jour-là à 18h 30 le lundi 8 Octobre. Les recherches firent la une de l’édition dominicale du Chronicle-Herald de Halifax, le principal quotidien de la Province, sous le gros titre : « IL POURRAIT BIEN Y AVOIR DU SOLIDE DANS L’OVNI DE SHAG HARBOUR ».

     

     

    L’article expliquait que le chef d’escadrille Bain considérait que l’incident de Shag Harbour pourrait bien constituer un des très rares cas d’OVNI reposant sur du concret. Malheureusement, il se trouva que l’objet sombre avait bel et bien disparu après s’être enfoncé dans le Sound. Un pêcheur local du nom de Donald Nickerson raconta au chercheur canadien Don Ledger, qu’il avait vu aussi plusieurs sous-marins, dont un de l’US Navy, aller et venir en face de Shag Harbour alors que les plongeurs étaient encore au travail. Les opérations de recherches étaient-elles en réalité plus étendues qu’on ne le disait officiellement ? Incluaient-elles une traque par sonar plus au large ? Ceci nous amène à la question de savoir ce qui a bien pu arriver à l’Objet Sombre une fois qu’il eut coulé, rappelons-le, sous les yeux d’au moins dix témoins. Le Sound n’est profond que de 12 à 13 m à l’endroit en question et ses fonds sont plutôt dégagés. Donc, s’il était envisageable que l’objet soit invisible à la faveur de la nuit, puisque sa dernière lumière s’était éteinte, il n’aurait pas pu échapper aux plongeurs arrivés dès le lendemain. Ce qui ne laisse qu’une alternative : soit il avait été emporté en quelques heures par les forts courants, soit il s’était déplacé de lui-même. Compte tenu des conditions locales, l’hypothèse d’une dérive incontrôlée pouvait tenir à condition que l’OVNI soit resté entre deux eaux… Mais il avait pu tout aussi bien poursuivre sa route pour se mettre à couvert en eau profonde. Les déplacements sous-marins des OVNI sont loin d’être une nouveauté : on en parle depuis le XIXème siècle ! Ceci expliquerait la présence des submersibles pendant les recherches.

     

    A la suite de l’arrêt des recherches, l’intérêt pour l’affaire faiblit graduellement. Assez curieusement, le cas de Shag Harbour ne fut pas réellement repris en main avant 1993 par l’ufologue de Halifax Chris Styles, qui reçut plus tard le concours de Don Ledger. Ce dernier lui consacra d’ailleurs un chapitre de son livre sur les OVNI dans les Provinces Atlantiques, Maritime UFO Files ( Nimbus Publ., Halifax, 1998 ). A la fin de ce chapitre, Don Ledger laissait entendre, sans en dire plus, que l’histoire de Shag Harbour avait peut-être eu des évènements jusque ici inconnus du public.

     

    *** La fièvre du jeudi soir...***

     

     

     

      

     

     

    Premier point, l’incident de Shag Harbour ne fut pas isolé. En effet, il y eut un certain nombre d’observations détaillées faites au sud de la Nouvelle-Ecosse le soir du jeudi 4 octobre, à tel point qu’on peut presque parler de « mini-vague ».

     

     

    En voici un résumé très sommaire :

     

    -         Du coucher du soleil à environ 23 h, l’équipage du chalutier MV Nickerson qui se trouvait au large de l’île de Sambro, observa quatre lumières rouges brillantes, avec confirmation sur le radar de bord.

    -         A Halifax et dans les environs immédiats de la ville, plusieurs témoins indépendants les uns des autres ( dont le jeune Chris Styles, alors âgé de 12 ans ) rapportèrent avoir vu une sphère orange brillante survoler le port.

    -         A une soixantaine de km plus au sud, d’autres témoins, à Mahone Bay et à Puffy Cup Cove virent plusieurs objets de couleur orange et rouge manœuvrer dans le ciel. Wilfred Eisnor, un photographe professionnel put même prendre un cliché avec un temps d’exposition de 5mm.

    -         Une flottille de petits chalutiers, au large de l’île de Brier ( sud de la Baie de Fundy ) vit dans la nuit une lumière de la taille de la lune se départager en trois lumières formant un triangle. La formation manoeuvra dans le ciel avant de prendre la direction du sud-ouest et disparaître à l’horizon.

    -         Près du lac Arthur, à une trentaine de km de là vers l’est, un agent de la RPCM et trois gardes forestiers virent un objet lumineux se déplacer sans bruit en direction du sud-ouest. L’objet ressemblait à une flamme de bougie renversée et émettait des sortes d’étincelles. Il s’éloigna entre les arbres. Il est à noter, sans pour autant y voir absolument une identification, que les OVNI des deux dernières observations ci-dessus partirent chacun dans la direction générale de Shag Harbour. Quoi qu’il en soit, il apparaît donc que l’Objet Sombre tombé dans le Sound constitue le dernier cas connu d’une soirée bien remplie dans le Sud de la Nouvelle-Ecosse…

     

    *** Sur un air de conspiration ***

     

     

     

      

     

    En fait, la désinformation concernant Shag Harbour a commencé très tôt. Pour cela, il suffit de lire les quelques pages qui lui a consacré l’année suivante le Rapport Condon de sinistre mémoire ( cas n°34 ) et qui concluent, on s’en serait douté, par une fin de non recevoir. On y lit en effet que la RPCM aurait indiqué par téléphone à l’enquêteur Levine que l’objet avait explosé au moment de son contact avec l’eau, ce qui est rigoureusement faux, on l’a vu et que le capitaine du MV Nickerson, qui avait eu un contact radar, n’aurait accordé aucun intérêt particulier aux quatre lumières. Or, bien au contraire, celui-ci s’est empressé de contacter le RCC de Halifax pour avoir des renseignements sur cette observation étrange. Des autres témoignages, pas de trace… Apparemment, l’armée canadienne avait une opinion différente puisqu’un rapport déclassifié de la RPCM indique qu’en novembre 1970, le colonel Calvin Rushton, commandant la base toute proche de Barrington demanda au poste de la RPCM de Barrington Passage une copie intégrale de tout le dossier Shag Harbour ainsi que la liste de tous les témoins civils. Que la base de Barrington ait fait partie alors du réseau du NORAD, le réseau de défense aérienne de l’Amérique du Nord est un détail intéressant à garder en mémoire.

     

    Lorsque Chris Styles s’est intéressé à l’affaire à partir de 1993, il s’est heurté à un mur du côté de tous les acteurs militaires ou gouvernementaux dès qu’il s’est agi de rouvrir le dossier. En outre, on lui a dit à plusieurs reprises que les témoins initiaux étaient sous l’emprise de la boisson et autres amabilités de ce genre. Mais en fouillant plus avant la documentation disponible et en interrogeant des militaires et des fonctionnaires après leur avoir assuré l’anonymat, Christ Styles et Don Ledger ont commencé à avoir vent de ce qui pourrait être une suite fascinante au « crash » du 4 octobre 1967.

     

     

    Il semblerait en effet que l’OVNI se soit bel et bien éloigné du Sound pour se déplacer en eau plus profonde vers l’est et qu’il se soit immobilisé à une trentaine de km de là à l’est en face de Shelbourne, localité abritant dans ses environs, à Government Point, une base d’écoute de sous-marins de l’OTAN. Là, il aurait été surveillé par sept vaisseaux de guerre qui auraient assisté sans intervenir à une « opération de sauvetage » par environ 30 m de fond de l’Objet Sombre par un autre OVNI du même genre arrivé sous la mer… Les navires auraient dû même obliger un sous-marin soviétique, trop curieux au point de franchir les limites de la zone maritime internationale, à rebrousser chemin. C’est à ce moment-là, le 11 octobre 1967, que les deux OVNI auraient quitté subitement les lieux pour se diriger vers le Golfe du Maine, repassant au large de Shag Harbour, avant de resurgir à l’air libre et s’évanouir dans le ciel. Ceci pourrait expliquer les observations de deux OVNI qui eurent justement lieu entre Shag Harbour et Yarmouth le soir de ce fameux 11 octobre.

     

    Ainsi, Lockland Cameron et plusieurs membres de sa famille, habitant Woods Harbour, virent vers 22 h une ligne de lumières rouges monter dans la nuit et rester stationnaires durant 7 à 8 minutes. La distance entre les deux lumières extérieures fut évaluée à 17 ou 18 m par les témoins. Un peu plus tard, quatre de ces lumières réapparurent en ligne puis partirent vers le nord-ouest. Alors qu’elles s’éloignaient, elles passèrent du rouge au jaune puis à l’orange.

     

    *** Accident ou mise en scène ? ***

     

     

     

      

     

    L’histoire ufologique du Canada recèle de nombreux cas importants mettant en scène les forces militaires du pays, comme les observations radar et aériennes à répétition aux environs de la base aérienne de Goose Bay dans le Labrador, au début des années 1950. Mais il se pourrait fort que l’affaire de Shag Harbour soit au-dessus du lot. L’enquête promet d’être encore longue même si elle a désormais attiré l’attention de la télévision et qu’elle va faire l’objet d’un documentaire long métrage au Canada. Comme celle de Roswell, elle a commencé un peu moins de 30 ans après les évènements, avec toutefois l’avantage de débuter dans un environnement désormais préparé à des histoires de crashes d’OVNI. Bien sûr, il n’est pas question ici de récupération d’épave ni de cadavres non-humains puisque, si la seconde partie de l’histoire se confirmait, l’Objet Sombre aurait pu repartir après avoir apparemment reçu de l’aide. Mais que se passait-il derrière tout ça ? Etait-ce un accident ou une mise en scène orchestrée à proximité de deux installations militaires de haut de gamme du système de défense nord-américain.

     

    On attire l’attention sur Shag Harbour pour monter un rideau de fumée puis on file discrètement au large de la base de Goverment Point où un déploiement de forces navales n’a rien d’exceptionnel. Et si les deux intrus sont restés durant presque une semaine à moins de 30 mètres sous la coque de sept navires de guerres, y a-t-il eu contact ou pas ? Des questions qui méritent qu’on leur cherche une réponse, positive ou non. Car n’oublions pas qu’en matière d’OVNI, même les interrogations les plus étranges à première vue ne doivent jamais être mises de côté… 

     

     

     

     

     

    Article de la revue LE MONDE DE L’INCONNU N°284- JUIN 2000

    par Richard D. Nolane

     

     

     
     

    La taverne de l’étrange- 5 janvier 2007

     

    aura animé zoom
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    Appel de bon sens du 7 octobre 2006.

    Pour avancer les sites ufologiques ne doivent pas se tirer dans les jambes, mais centraliser les informations, en matière d'ufologie on ne peut pas prétendre avoir un droit de diffusion sur telle ou telle vidéo OVNI, ou tel ou tel document, c'est absurde, il faut partager nos connaissances et nos documents et cela sans limite. Revendiquer un copyright  pour le phénomène OVNI c'est aider à la non-divulgation du secret. C'est aux administrateurs ayant des sites ufologiques de comprendre que leur copyright est stupide, et cela pour ne pas tomber dans le jeu de ceux qui veulent mener le monde.
    Alors soyez des Hommes et des Ufologues responsables ! Le copyright OVNI au panier ! L'Humanité a le droit de savoir ! Et pour savoir il faut qu'elle soit au courant ! Et pour être au courant il faut que les vidéos et les documents OVNI soient diffusés le plus possible. Et pour cela, il faut que cela soit partagé par un maximum de monde ! C'est quand même pas compliqué ! Entre-aidons Nous Serrons Nous les coudes ! En matière d'OVNI tout le monde doit savoir, si vous ne voulez pas que cela se sâche alors ne partagez  rien, n'enregistrez rien, gardez tout pour Vous, et laisser les Black Programmes envahir le monde !
     
    Thierry Watheletfondateur de l'ufocom


    source: http://www.ovni007.com/

     

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