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R. Terrasse : VIRTUALITE, MANDORLE, ET THEATRE FAERIQUE
VIRTUALITE, MANDORLE, ET THEATRE FAERIQUE
CONSTATATION (qui va être développée) :
Le problème n’est pas de chercher à savoir, à trancher si nous sommes réels ou virtuels, car nous mangeons aux râteliers des deux statuts. Tout en étant vivants et conscients d’être réels, nous naviguons dans le virtuel, puisque nous avons été créés. Une fois cette dualité admise, le plus important est de se demander si nos créateurs font partie de notre monde, ou si étant à l’extérieur, ils peuvent s’introduire parmi nous pour diverses raisons. Entre autres, changer ou améliorer les paramètres nous régissant. Autrement dit, s’ils font partie de notre monde, ils se seraient crées eux-mêmes avant de pouvoir nous imaginer. Ou bien leur géniteur leur aurait donné la possibilité d’inventer l’Humanité. Ce qui représenterait le fin du fin en matière de jeux vidéos ; assister à la naissance d’un monde et de ses civilisations successives matérialisés par ses propres créatures. Mais bien entendu, ce n’est qu’une utopie.
La prestigieuse revue TOP SECRET N°41 du début 2009 nous a offert trois superbes articles, qui bien qu’indépendants les uns des autres, démontrent par leur contenu que tout est bien lié. Avantage supplémentaire, ils procurent à nos petits cerveaux ne fonctionnant qu’à dix pour cent de leur capacité, l’opportunité de réfléchir sur les implications qu’ils sous-entendent, dans la douleur des neurones torturés.
« Le code secret des missions Apollo » d’un auteur inconnu mais très perspicace, détaille le mécanisme secret des expéditions lunaires à travers la lecture des divers écussons. Ce qui va de l’humble tentative, à la plus brutale arrogance. Le résultat est bien connu ; les missions lunaires se sont arrêtées à Apollo17, laissant au rencart les trois dernières initialement prévues, puis abandonnées par la suite, qui devaient se poser entre les cratères Copernic et Aristarque, ensuite dans Copernic. Et enfin la vingtième dans Aristarque, qui contient probablement la capitale des sélénites autochtones ou colonisateurs. Ces précisions n’appartiennent pas à l’article, et l’opinion sur la capitale n’engage que moi. En outre, et de manière apparemment définitive, on sait depuis 1975, et la NASA la toute première, que l’Humanité terrestre est interdite de séjour sur la lune (G. Léonard : Ils n’étaient pas seuls sur la lune). C’est pourquoi ce fut la grosse rigolade quand le président Bush voulant redorer son blason par une déclaration fracassante à la J.F. Kennedy, annonça le retour de l’homme sur la lune pour 2020. Déclaration suivie du piteux communiqué de la NASA « avouant » qu’elle ne possédait plus la technologie nécessaire. Sans vouloir désapprouver le président, elle s’arrangeait pour tempérer un enthousiasme populaire, qui d’ailleurs ne s’exprima pas, les américains ayant bien d’autres préoccupations. C’est aussi pourquoi les chinois, peut-être pas au courant de cette interdiction de nos voisins, risquent à leur tour de connaître de grosses désillusions. Il est de fait, et cette fois l’article le dit clairement, que depuis la dernière mission Apollo, les capsules habitées n’ont jamais dépassé les mille kilomètres d’altitude. Nous sommes pour le moment, et pour combien de temps encore confinés dans notre environnement ? Cependant, il ne nous est pas défendu d’expédier des sondes-robots dans le système solaire.
Le deuxième article traite des « interventions des Célestes, dans l’ancien et le nouveau testament », sous le clavier de Daniel Moirand.
De Daniel sauvé des lions, pourtant affamés puisqu’ils dévorèrent sans pitié ses détracteurs qui le remplacèrent dans la fosse, à ses trois amis : Shadraq, Méshak et Abed-Négo, protégés de la fournaise infernale par un personnage que Nabuchodonosor reconnut comme un fils des Elohims. En passant par Pierre libéré de sa prison par un autre envoyé divin ; ce même ange ou un de ses pairs intervenant également pour ouvrir les portes de la cellule où étaient les apôtres. Curieusement, et de manière troublante, aucune intervention ne vint empêcher la décapitation de Jacques le Majeur. Il existerait sans doute des critères de sélections qui nous échappent. J’ai donc pris et ouvert mes bibles aux passages indiqués, et j’ai eu confirmation de la véracité des versets, avec les mêmes noms pour les amis de Daniel, mais comportant une orthographe légèrement différente : Sidrach, Misach et Abdénago.
Enfin, le dernier article de la trilogie est celui qui pose les fondations de la présente étude. Il est lui-même la suite des News de l’insolite du TOP SECRET N°39 « Dans la matrice, le passeport Néo ». Il s’agit du décryptage du « dernier secret du code Matrix », par Néotrouve. Le film détaillé pas à pas, amène à penser que « On a montré qu’un ordinateur de la taille de la lune pourrait simuler une civilisation comme la nôtre donnant l’illusion aux habitants d’un système planétaire de vivre dans un univers comme le nôtre. »
Impressionnant, n’est-ce pas ? Et théoriquement, cette proposition peut sembler importante. Elle est susceptible de perturber l’esprit de ceux qui pensent depuis leur enfance que nous sommes bien réels, puisque nous naissons, vivons, aimons, mangeons, respirons, travaillons… hélas, pour gagner le droit d’apprécier sereinement les deux jours de repos hebdomadaires. En fait, il est facile de la résumer en disant que tout à la fois nous sommes réels et virtuels, puisque nous avons été créés. Soit par un Grand Architecte, soit par une ou plusieurs divinités, selon les époques, les civilisations, et les religions. Bien entendu, c’est seulement une sorte de certitude innée qui entretien l’idée, car nous ne possédons aucune preuve matérielle et irréfutable. Toutefois, si le hasard seul était la cause de la naissance de l’Humanité, comment alors expliquer les sélénites de notre génial auteur anonyme, les anges du Seigneur de D. Moirand, les petits Gris qui eux ne se mangent pas, et toute la panoplie des ufonautes venant nous rendre visite ? Un hasard se répétant à l’infini sous différentes formes, perdrait forcément sa propre identité.
Donc nous avons été créés ; alors par qui ? Les entités des deux articles sont-elles responsables ? Ou bien sont-elles aussi le résultat d’expériences informatiques ? Ont-elles reçues une programmation leur donnant tout pouvoir sur nous ? Sont-ce les diverses races d’ufonautes qui sont nos créateurs ? Tout ce joli monde, y compris nous-mêmes, est-il la concrétisation des rêves d’une conscience ou inconscience supérieure à différents stade de son sommeil ? Dans ce cas, ce mystérieux Inconnaissable Supérieur est-il lui aussi l’enfant d’autre chose de plus grand ? Le processus pouvant se répéter sans cesse, telle l’image d’un homme se multipliant dans une série de miroirs. La conclusion intermédiaire de tout ceci, c’est que nous sommes donc à la fois tangibles, réels, vivants, avec une vie propre et ordonnée (enfin pas toujours), comportant : douleurs, plaisirs, joies, peines, souffrances, exaltations, et aussi virtuels que les personnages des jeux vidéo que les informaticiens s’ingénient à mettre en œuvre, ne serait-ce que pour gagner leur pain quotidien. Le fait que nous soyons des êtres de chair et de sang, et que nous ayons le droit de nous reproduire, n’élimine pas pour autant le concept de virtualité. Quant à nous être créés nous-mêmes, à l’évidence ce n’est pas le cas, lorsque l’on constate journellement la lutte féroce politico-financière du tout pour moi, rien pour les autres, et de l’outrageuse opulence à la plus splendide des misères. Sur le plan technologique, nous sommes loin de pouvoir donner la vie dans des conditions de spiritualité élevée, alors que d’autres veillent sur nous, nous protègent, ou au contraire, nous empêchent de sortir de notre berceau. Nous ne pouvons donc prétendre au seul statut de réalité.
Les personnages d’un romancier ou ceux d’un film ont également l’impression qu’ils sont on ne peut plus concrets. Leurs aventures se déroulent dans un cadre banal, neutre, idyllique ou cauchemardesque, suivant les chapitres et la trame de l’histoire. Tout comme ce que nous croyons être notre réalité. Il n’y a donc pas lieu de s’affoler, de se lamenter, de s’attrister, voire de se révolter contre cette inéluctabilité, si nous faisons partie d’un programme informatique dirigeant l’existence de chacun selon son bon vouloir. Le romancier et le réalisateur du film font la même chose avec leurs personnages. Du moins ceux qui ont un rôle, petit ou grand, dans leur scénario. Quant aux autres, les figurants de passage et ceux que l’on ne voit pas, un certain libre arbitre leur est laissé, leur donnant l’impression de régenter leur existence comme bon leur semble. Un exemple qui ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais qui représente un bon support de méditation, est celui du principe de la réincarnation. Il suppose que tout être vivant s’incarne un nombre considérable de fois, afin qu’en se purifiant et en se perfectionnant, il atteigne un très haut niveau de conscience. Pour un humain, ce qu’il a appris dans des incarnations antérieures, peut lui être profitable dans celles à venir. Ce principe s’oppose à celui en vigueur dans la religion catholique, qui prône que l’on ne vit qu’une fois sur cette Terre, et qu’à sa mort, le défunt devient un ange (s’il a gagné le paradis bien sûr) obtenant le droit de chanter les louanges du Seigneur en grattant sa harpe sur son petit nuage.
Tout ceci est schématisé, simplifié à l’extrême, sans être péjoratif, car un développement serait trop long. Ce préambule ne sert qu’à expliquer les tendances qui jouant admirablement du piano ou du violon dès son plus jeune âge. Pour un catholique, il est seulement doué ; un tenant de la réincarnation dira qu’il bénéficie d’un acquis antérieur. La troisième solution serait que les informaticiens géniteurs aient accordé à l’enfant ce talent extraordinaire, afin qu’il puisse tenir un rôle important dans leur programmation. Ce qui rapprocherait du don divin, mais n’exclurait pas que dans une autre vie, cet enfant fût un excellent musicien. En effet, rien n’interdit de penser que nos créateurs utilisent un même programme de base par personne, se répétant avec des améliorations, donnant ainsi l’illusion de la réincarnation. Arrivés à ce stade, il nous reste à caser dans ce système virtuel informatique les Célestes de la bible, remplacés depuis plusieurs siècles par la Sainte Vierge lors de ses apparitions, ceux de la lune, et les ufonautes. S’ils sont nos concepteurs tous autant qu’ils sont, chacun ayant une part de responsabilité vis-à-vis de nous et de nos actions, on peut alors comprendre, sans forcément être d’accord, semblant d’autonome oblige, qu’ils nous empêchent de nous installer sur la lune, où l’on pourrait découvrir une vérité qui doit nous rester cachée.
Les anges du Seigneur interviennent pour sauver leurs élus, car une erreur de programmation, ou un bug à faussé le jeu, Nabuchodonosor ne devant pas jeter les trois hommes dans la fournaise. Grâce à l’informatique, il est facile d’empêcher les lions de dévorer Daniel, de briser les chaînes des prisonniers, d’endormir les gardes, et d’ouvrir les portes des prisons. Et de faire en sorte que la fournaise, énormément brûlante extérieurement au point de carboniser ceux qui s’en approchent, soit complètement inoffensive à l’intérieur du four. L’ajout d’un quatrième personnage apparu subitement, suffit à faire penser au roi de Babylone qu’il s’agit d’un fils d’Elohim. Par contre, si comme les religions l’affirment, nous sommes les enfants d’un Dieu omniscient et terriblement supérieur, impalpable et immatériel, mais dont l’essence est présente partout, y compris en nous, alors dans ce cas la Sainte Vierge, les Célestes de la bible, les sélénites et les ufonautes sont aussi ses créatures. Celles-ci remplissent donc tout l’univers que nous découvrons peu à peu grâce à nos satellites et à nos instruments de plus en plus perfectionnés. Avec toutefois cette impitoyable actualité que nous sommes sous la coupe des sélénites, et du bon vouloir des interventions des Célestes sous les traits d’une entité se disant la Sainte Vierge. Ont-ils reçu pour mission de nous garder en cage, de limiter nos déplacements, de veiller à ce que nous ne progressions pas trop vite ? Ceci dans le cadre du Dieu omniscient des religions. Maintenant, posons l’énoncé autrement : si ce Dieu Inconnaissable, ineffable est une équipe d’informaticiens de haut niveau, toute leur programmation peut prévoir deux solutions suivant leur degré de connaissances et de maîtrise informatique, et la sophistication de leurs ordinateurs.
Ils ne conçoivent que la Terre et son environnement immédiat (système solaire), ce qui correspondrait au préambule de l’article recopié plus haut, avec un ordinateur de la taille de la lune. Le reste ne serait que décorum, mais que nos esprits percevraient comme une réalité avec ses mystères que nous croyons percer peu à peu. Toute notre Histoire, notre évolution avec l’extinction des dinosaures seraient inculqués dans nos esprits. Les recherches archéologiques, géologiques, astronomiques, seraient illusoires. Nous trouverions ce que le programme aurait décidé dans tous les domaines scientifiques, fermement persuadés que nous progressons en arrachant les secrets de la nature et de notre passé. Quelle différence cela ferait-il pour nous ? Eh bien absolument aucune, puisque nous sommes persuadés de notre existence, et que notre progression dans tous les domaines est le reflet de la réalité. Alors que (idée qui m’a été soufflée par Cécile et que je lui rends) les continents et civilisations antiques sur lesquels nous discutons âprement depuis des siècles et davantage, ont peut-être eu une existence effective dans notre matrice, puis ont été rayés du programme après qu’ils eussent accompli le rôle qui leur était dévolu. Tout en en laissant la trace infime, ténue, dans nos archives mémorielles, afin de déclencher ces polémiques. Techniquement, c’est déjà prodigieux, mais ce ne sont que broutilles si, avec des connaissances informatiques nettement plus poussées, et avec des ordinateurs super géants, ces techniciens de haute volée ont réussi à créer tous les univers qui nous environnent, visibles et invisibles sur différents plans.
La question qui se pose à présent, est de chercher à savoir si nos géniteurs interfèrent dans notre environnement, en y pénétrant parfois pour y introduire de nouveaux paramètres, sans que nous en soyons évidemment conscients. Le jeu vidéo de cette matrice dans laquelle nous baignerions, serait alors interactif. Les Dieux et les Déesses de l’antiquité, qui daignaient descendre du mont Olympe ou du Mérou-Ararat (le mont Mashou des sumériens), pour folâtrer avec les pauvres mortels, jouaient-ils ce rôle pour se divertir et se délasser de leur monde trop robotisé, trop stéréotypé, trop informatisé, manquant du sel de l’aventure et de l’action ? Revenons-en à nos extra-terrestres de tous poils qui semblent prendre si bien soin de notre petite santé. S’ils sont nos créateurs, il est possible de concevoir qu’ils interviennent en personne afin de modifier leur programmation. Et s’ils sont comme nous les enfants de la matrice, c’est qu’ils reçoivent des directives dans ce sens. Il est difficile de croire pour nos cerveaux limités, que les super-génies de l’informatique plus proche du Dieu omniscient, risquent leurs vies en pénétrant dans un univers multidimensionnel, surtout pour s’occuper d’un monde infime. Ils laisseraient ce soin à des entités plus proches de nous, programmées en conséquence. L’une des réponses pourrait être les apparitions mariales, faisant suite aux interventions des célestes bibliques. J’ai écrit que la chaleur du four allumé sur ordre de Nabuchodonosor était intense à l’extérieur au point de griller ceux qui s’en approchaient, mais que l’intérieur, par la grâce de l’informatique était froid. Toutefois, il se peut que la chaleur interne soit telle qu’elle aurait dû réduire les trois hommes en cendres ; l’ange intervenant alors pour les protéger, en les enveloppant dans sa mandorle. Celle-ci était une protection à multiple facettes, ainsi que je l’ai expliqué dans d’autres articles. Lors du passage de la frontière dimensionnelle, et du changement de plan vibratoire, elle enveloppe son porteur, lui évitant de s’intégrer dans notre continuum, sans espoir de retour.
C’est une sorte de bouclier magnétique et thermique, à la luminosité intense, mais réglable à volonté suivant les circonstances. C’est ainsi qu’en 1866, à Philippsdorf, la mandorle de la Sainte Vierge apparue à Madeleine Kade, était éblouissante, avant de s’atténuer pour que le regard puisse la supporter. Cette protection peut se rétrécir jusqu’à n’être qu’une mince pellicule, comme à L’Île Bouchard en 1947, quand la visiteuse embrassa la main des fillettes et le bouquet de fleurs ; mais pour englober les trois amis de Daniel dans la fournaise, elle se développa de manière conséquente. Ces interventions de celle se disant la Sainte Vierge, rejoindraient les rencontres entre terriens et ufonautes, ces derniers attendant leur « victime » près de leur appareil, pour créer à des niveaux divers ce que J.R.R. Tolkien a magistralement désigné sous le nom de théâtre faërique (Faërie, p.182). Le témoin privilégié choisi jouerait à son corps défendant un rôle à la fois passif et actif, dans un état second, comme dans un rêve éveillé. Chaque témoignage rapporté correspond d’ailleurs parfaitement à cette situation. Ces morceaux d’anthologie exceptionnels peuvent être transposés dans le monde réel des créateurs, afin de les distraire de la monotonie de leur existence. Nous-mêmes faisons la même chose avec nos jeux informatiques. Une assimilation de ce théâtre faërique est à faire avec les films dans lesquels le réalisateur joue le rôle principal, ou se contente parfois d’apparaître plus ou moins fugitivement. Citons notamment Clint Eastwood et Alfred Hitchcock, ce dernier se faisant un malin plaisir de jouer les figurants éphémères. Il est certains qu’un tel réalisateur, concrétisant les personnages et leur histoire sur la pellicule, fait partie du monde extérieur, réel (ou soi-disant tel bien sûr, puisque c’est le nôtre, mais ne compliquons pas). Pourtant, il n’hésite pas à pénétrer dans son film en gardant sa personnalité, tout en dirigeant les acteurs-héros de ce monde imaginaire. Ces marionnettes vivantes ignorent totalement que celui d’entre eux qui est au centre de l’intrigue est également leur créateur.
C’est pourquoi il ne serait pas étonnant que nos propres géniteurs puissent se trouver parmi nous, à titre individuels ou par équipes, au milieu de la foule qui nous entoure. Peut-être le sympathique voisin que nous côtoyons tous les jours, ou invisibles à nos yeux, selon leur bon vouloir et la mission interactive qu’ils se sont fixée. Du coup, cette étude aboutit à une conclusion, qui sans être définitive, car tout n’a pas été dit tant le problème est complexe, est plutôt bénéfique pour nous, pauvres humains virtuels dans la réalité. Il semblerait que nos pères informaticiens, pour mieux supporter une existence insipide dans leur monde réel, n’aient pas eu d’autres solutions que de nous créer, afin de pouvoir se plonger en personne ou par intermédiaire dans notre simulation, pour y rechercher des sensations inconnues d’eux, ou qu’ils ont perdues depuis longtemps. Dans notre microcosme, il y a quelques décennies, Luis Mariano chantait harmonieusement : « Je sais que l’Amour est une illusion ».
Pourtant, c’est probablement le seul sentiment qui soit véridique dans l’univers qui nous entoure, où la virtualité le dispute à la réalité.
RAYMOND TERRASSE pour la taverne- 10 février 2009
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