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    Le pape François ne cesse de surprendre. Et en particulier lors de ses courtes homélies du matin, adressées à un public restreint, dans la chapelle de la maison Sainte Marthe où il habite. Lundi matin il a affirmé qu'il ne refuserait pas le baptême à des martiens!

    Même «les hommes verts au long nez et aux grandes oreilles, les Martiens» ont le droit d'être baptisés, a-t-il lancé pour frapper les esprits. François veut ici faire passer l'idée qu'aucun prêtre dans l'Église catholique ne doit «fermer la porte» à qui demanderait le baptême même s'il s'agit de Martiens «comme les dessinent les enfants».
     
    Filant la métaphore pour dénoncer les réticences de rares prêtres à accorder facilement le baptême quand les parents ne sont pas dans une situation régulière avec l'Église, il a posé cette question: «Si demain, par exemple, une expédition de Martiens arrivait et certains se présentaient chez nous (…), et si l'un d'entre eux disaient: Mais moi, je veux le baptême!, que se passerait-il ?»
    Accéder facilement à l'Église catholique
     
    Au delà d'un langage très imagé qui le caractérise le pape François recourt à l'humour pour faire passer son message qui n'a rien de superficiel. Son idée force -il l'a développée en novembre dernier, dans l'exhortation apostolique La joie de l'Évangile (édition Parole et Silence)- consiste en effet à relancer la politique d'évangélisation dans l'Église catholique.
     
    Il a donc toujours combattu avant de devenir pape ce qui pourrait empêcher l'accès facile à l'Église catholique à tous ceux qui souhaiteraient y entrer même si ces personnes ne se sentent pas dans les clous. C'est le sens même de son appel aux catholiques à «sortir des églises» pour aller «en mission d'évangélisation» vers les «périphéries». Fussent-elles sur la planète Mars...
     
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  • JOTTLINGS

    CES OBJETS QUI DISPARAISSENT…ET NE REAPPARAISSENT …PAS TOUJOURS !

     

    Nombreuses sont les personnes à avoir vécu ce phénomène et à l’avoir mis sur le compte de l’étourderie ou de la fatigue : vous déposez un objet sur un meuble, vous vous absentez et quand vous voulez le reprendre, il a tout simplement disparu comme par enchantement alors que vous êtes certain de l’avoir laissé à cet endroit précis. Ce n’est qu’après plusieurs heures, jours ou semaines que l’objet réapparaît, et pas toujours à l’endroit où vous l’avez laissé…

    JOTTLINGS - ces objets qui disparaissent et ne reviennent pas toujours !

     
    C’est dans les années 1980 que la SPR (Society for Psychical Research), Société britannique pour la Recherche Psychique, qui occupait déjà une position avant-gardiste en ce domaine dans le monde (place qu’elle a encore aujourd’hui), a jugé opportun d’inclure, dans sa palette de phénomènes soumis à étude dans le domaine du paranormal, une catégorie qui n’y figurait pas auparavant : les jotts ou jottles, mot intraduisible en français si ce n’est par la litote : « quelque chose qui arrive » ou… « rien qu’une de ces choses ».

    Il s’agissait, en l’occurrence, d’une expérience vécue un jour ou l’autre par tout un chacun : l’article (objet) que vous avez posé à un endroit bien précis se révèle absent (perdu) quand vous voulez le récupérer ; et ce, malgré une recherche en règle. Celle-ci terminée, de guerre lasse, vous abandonnez et, plus tard (jours, mois, années ?), vous tombez à l’improviste sur l’article, précisément là où vous l’aviez posé (et pas assez bien imprimé dans votre tête, ce qui aurait empêché le « jott ») et là où il n’était plus. Ou bien alors vous le dénichez ailleurs dans un endroit où vous aviez vérifié x fois qu’il n’y était pas !

    L’expérience n’est pas anodine par le fait même qu’elle survient la plupart du temps sans témoin. Elle vous laisse sur le coup dans sa phase perte exaspéré, contrarié mais, comme l’objet perdu n’est pas vital pour vous (sinon, c’est plus dramatique), elle est à peu près immédiatement négligée (on n’en tient guère compte), rejetée et, dans la plupart des cas, vite oubliée. Ce n’est que lorsque vous retombez par hasard sur l’article (phase retrouvaille) là où vous l’avez cherché sans succès que l’opération soulève une certaine émotion ; mais celle-ci est, elle aussi, vite oubliée, occultée par le plaisir d’avoir remis la main sur quelque chose qui finalement ne vous manquait pas tellement puisque vous avez pu sans problème vous en passer durant la transition. Rarement, vous vous livrez, même introspectivement, à une analyse mettant cela sur un moment de la distraction, d’une annonciatrice de la maladie d’Alzheimer ou autre négligence dont nous sommes plus ou moins coutumiers.

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    -UNE MANIFESTATION PARANORMALE-

    Pas besoin d’invoquer le paranormal : c’est pourtant ce que suggère la SPR (Society for Psychical Research) : y aurait-il des petits riens paranormaux qui réunis ensemble nous amèneraient à remettre en cause le paradigme en vigueur selon lequel un objet posé là ne peut se retrouver ailleurs à moins que quelque chose (vent, tremblement de terre, etc.) ou quelqu’un (un petit plaisantin de votre entourage ou un oiseau…) ait voulu vous faire une farce ou vous perturber.

    Il est vrai qu’il y a des cas très documentés qui ne se laissent pas aussi bien réduire et résoudre que ça ; d’où, dans ces cas-là, une discussion utile sur les causes possibles ; et hélas pour les esprits cartésiens, certaines font en effet appel au paranormal. Faisant suite à cette inclusion dans la liste des expériences à caractère paranormal par la SPR, près de 10 ans plus tard, l’instigatrice de cette initiative en publiait une classification dans l’organe de liaison gratuit distribué aux membres de la SPR, PSI Researcher d’octobre 1991 : il y était dit que les « jotts » appartiennent à deux grandes classes : les déplacements d’objets, qui sont les plus nombreux, et les « trucs bizarres » (oddjotts) qui sont d’autres sortes de « discontinuité » ; on peut les grouper en 7 types :

    1/TYPE « Promenade » : A et B :

    a/ un article (objet ou autres) disparaît d’un endroit connu et est retrouvé plus tard, inexplicablement, ailleurs parfois même en un lieu bizarre.

    b/ c’est l’alternative où l’article n’a pu être relocalisé immédiatement là où il fut finalement trouvé, parce que sa place a été vérifiée entre temps « vide ». Il a dû transiter par une place provisoire inconnue.

    2/TYPE « Retour », « Rentrée » :

    L’article disparaît d’un endroit connu et plus tard (aussi bien après 5 minutes que 5 ans), il est retrouvé à la même place. Ceci peut être un cas spécial du type 1b.

    3/TYPE « Envol » :

    Un article disparaît d’un endroit connu et n’y reviendra jamais. S’il revient, il réintègre la classe « retour ».

    4/TYPE « Arrivée », « Apparition », « Découverte », « Dénichage » :

    Un article connu de l’observateur mais inconnu quand à sa place est trouvé dans un endroit où l’on sait qu’il n’était pas avant. Cela peut être une « promenade » type b mais aussi une « reprise » type 6.

    5/TYPE « Chance », « Aubaine », « Coup de bol », « Fruit tombé » :

    C’est une « découverte » dans laquelle l’article est non identifié et non connu de l’observateur (voir aussi Reconduction ci-dessous).

    6/TYPE « Echange », « Reprise » :

    « Envol » suivi, plus tard, d’une découverte d’un article identique à celui qui s’était envolé.

    7/TYPE « Capotage », « Reconduction » :

    Comme la « Reprise » mais l’article arrive tout seul. En 1998, la fusion des catégories 6 et 7 était proposée, ce qui réduisait la gamme des différents « jotts » à 6 types. Le type 6 concerne donc un double évènement : un article disparaît et un autre apparaît « comme s’il avait pris sa place ».

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    Voici un témoignage paru dans le magazine Fate en mars 2003 de Rosemary Guiley :

    « Fin 1994, j’ai passé une semaine à Findhom en Ecosse où j’ai acheté une bague celtique. Elle était ajustée mais pas trop et ne glissait pas facilement. J’étais revenue à Londres où je restai avec des amis avant de me rendre quelques jours plus tard à Paris pour rencontrer Tom, l’homme qui allait devenir mon mari. Je portais cette bague à la gare ferroviaire d’Heathrow, j’en suis sûre en ayant admiré la forme sur le quai. Dans le wagon, consternation, elle n’était plus à mon doigt. M’avait-elle échappé sur le quai quand j’étais aux prises avec mes bagages ? De retour à Londres plusieurs jours après, je trouvai la bague posée sur le bureau de ma chambre. Mon amie me dit l’avoir trouvée au milieu de la chambre sur le sol juste après mon départ. Quelques mois plus tard, Tom et moi nous rendîmes dans le parc d’attraction de l’Etat du Maryland ; j’avais cette bague à mon petit doigt. Une nouvelle fois, je constatai soudain qu’elle n’était plus là ; j’insistai pour revenir sur mes pas et ayant fait chou blanc présumai que cette fois, je l’avais bien perdue définitivement. Or, à notre retour à la maison, la voilà qui tombe de l’intérieur d’une des jambes du jean que je portais ce jour-là. Au parc, je l’avais cherchée partout dans mes habits sans succès et avais marché de longues heures après le constat de sa disparition. Depuis, il n’y a plus eu de problème avec cette bague… »

    Rosemary invoquait le cadre « romantique » dans lequel elle baignait pour expliquer la survenue de ces « jotts ».

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    -LES JOTTS, PHENOMENES SINGULIERS MAIS COURANTS-

    Les « jotts » sont-ils à rapprocher d’autres manifestations paranormales ? On pense tout de suite à un mélange d’effet poltergeist, de télékinésie et d’« apport » : un poltergeist consiste à des troubles consistant en des bruits, des déplacements d’objets inexplicables qu’on a pu constater au voisinages d’adolescents plus ou moins travaillés par la puberté ou l’éveil de la sexualité. Ils (ou elles) sont responsables indirectement puisque n’agissant pas eux-mêmes normalement mais subissant les perturbations. La télékinésie (PK), tout le monde le sait, est une faculté métapsychique assez bien établie qui rend certains sujets aptes à provoquer des mouvements sans contact (appuyer sur le plateau d’une balance enfermée dans une boîte, tordre des morceaux de fer enfermés dans des tubes, etc.), bref il s’agit de l’influence de l’esprit sur la matière. Les « jotts », « psychokinèse émotionnelle », pourraient se produire lors d’états de conscience particuliers tels que des moments d’intense émotion ou de grande frustration ; cela conduirait, dans certaines conditions à ce que les objets perdus réapparaissent là justement où on ne les attend pas !

    On va voir que les rapporteurs de ces petits évènements les relient souvent à un état d’esprit particulier qu’ils avaient au moment de la disparition constatée. Moins connue et plus controversée est la notion d’apport, à connotation spirite. « Comme son nom l’indique, lit-on dans Le Journal Spirite, l’apport correspond à une forme matérielle déjà existante, quel qu’en soit l’endroit ; cette forme matérielle va être soustraite à son milieu, par la force et le désir de l’esprit, (va subir un changement moléculaire (?) la rendant provisoirement invisible et dématérialisée), pour ensuite retrouver sa forme et sa texture initiale, à un autre endroit et pour la circonstance à l’intérieur d’une séance spirite. Les « jotts » seraient des « apports » sauvages. Les « jotts » pourraient-ils être des objets sujets à « transportation » spontanée et involontaires : un « transport » à la Star Trek ? Ceux-ci seraient-ils les indicateurs à notre portée indiquant que tout cela n’est pas de la science-fiction mais de la réalité quotidienne non reconnue comme telle ? Un autre rapprochement peut être envisagé avec certaines coïncidences comme celles qui vous font entendre un mot inusité inconnu de vous à la radio ou à la télé qui va se retrouver sous la plume pour la première fois de l’éditorialiste de votre quotidien préféré. Des mesures de probabilités ont même pu être opérées sur ce genre de phénomènes qui accréditent leur existence sans les imputer au hasard.

    Nous n’en sommes encore pas là, hélas, pour les « jotts » qui n’ont pas fait l’objet d’études suffisantes et de prise en compte même par les partisans des sciences psychiques. L’initiatrice de cette décision d’inclure les « jotts » dans le corpus d’étude du paranormal de la SPR ne se prononce que pour dire qu’elle croit que derrière chaque « jott » se trouve un message de notre subconscient.

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    -ETAT DES LIEUX-

    Passons maintenant à un autre exemple parlant de « jotts ».

    Extrait du livre (2007) de Mireille Thibault (1) :

    « Une de mes filles avait en main un bracelet prêté par sa meilleure amie. La petite copine tenait beaucoup à ce bracelet, car il lui venait de sa parenté. Ma fille donc le porter une journée et le redonner le lendemain. Mais voilà que le lendemain matin le bracelet est introuvable. Encore une fois (c’est son second exemple personnel), la maison et le terrain sont fouillés, bien que ma fille ne se soit pas promenée partout. Aucun endroit n’est laissé au hasard. Peine perdue, le bracelet a disparu et nous sommes tous un peu découragés. Le soir, mes enfants partent avec leur père. Je me rends alors à ma chambre pour me changer et voilà que le fameux bracelet se trouve en plein centre de mon lit. Ariel, mon chat, le sent comme s’il trouvait curieux cet objet. Le bijou se trouvait donc là, comme le nez au milieu de la figure, et il est impossible que nous ne l’ayons pas remarqué lors de nos recherches. Il est peu plausible que notre chat se soit promené avec un bijou. Je suis certaine que vous auriez également plusieurs expériences de ce genre à rapporter. »

    (1)- Mireille Thibault, Le Phénomène des Maisons Hantées, Les Esprits et la Hantise, les Editions Quebecor, Montréal, 2007. Elle y consacre un chapitre aux « jotts ».

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    Source- Le Monde de l’Inconnu n° 344 de juin/juillet 2010
     
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    -MAJ du 26 mai 2020-
     
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