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    mise à jour le 8 avril 2012

     
    Officiellement, le « Titanic » a été découvert par l'’équipe américaine de Robert Ballard le 1er septembre 1985. Mais 7 ans avant la découverte officielle du Titanic, en 1978, l'’épave était déjà située sur des cartes secrètes de la Royal Navy. Elle avait été repérée par un navire britannique. Nous étions alors en pleine guerre froide, et la zone où a sombré le transatlantique faisait partie du futur couloir de patrouille des submersibles stratégiques britanniques et américains. Un couloir qui part des côtes américaines et va du côté de Mourmansk.  Mais la réalité est quelque peu différente. Révélations.

     

    L’'histoire était jolie, pimentée de la dose de mystère et de suspense nécessaire. Avec une happy end à l’'américaine bien enlevée. Belle, mais fausse. Eté 1985 : l’'équipe franco-américaine dirigée par Jean-Louis Michel, ingénieur à l’'Ifremer, et le géologue Robert Ballard, du Woods Hole Institute ( Cape Cod, Etats-Unis ), patrouille depuis six semaines au sud de Terre-Neuve dans l’'espoir de repérer l'’épave du Titanic. Espoir jusque-là déçu. Le Suroît, navire océanographique de l’'Ifremer, appelé à une autre mission, a dû quitter la zone. Les chercheurs sont réunis à bord du Knorr, le navire de l’'organisme américain. Quand, le 1er septembre, au milieu de la nuit, l'’engin sous-marin qui scrute le fond détecte la masse significative d'’une chaudière. L’'épave fantasmatique est enfin retrouvée.

     

    Depuis des années, des passionnés prospectaient en vain à la recherche de ce paquebot mythique. Comme Jacky Grimm, un richissime aventurier texan déjà parti à la poursuite du monstre du loch Ness et du yéti, qui avait entrepris vers 1975 des recherches avec des moyens modernes, issus de la prospection pétrolière. Suite à ces échecs successifs, on avait fini par penser que le navire naufragé à l’'extrémité du plateau des Grands Bancs au sud de Terre-Neuve, une zone sismique très active, avait été recouvert par des avalanches sous-marines.

     

     

    « C’'était tout du moins la version officielle », raconte aujourd'‘hui Paul Henry Nargeolet. Officier de marine et chef du département engins sous-marins du Groupe d’'Intervention sous la mer, puis responsable du département des engins sous-marins à l’'Ifremer, cet ancien plongeur-démineur est l'’homme au monde qui connaît le mieux l’'épave du Titanic. Il aura réalisé plus de trente plongées sur le transatlantique. Et l’'histoire qu'’il raconte aujourd'’hui est bien loin de celle que les médias ont rapportée à l‘'époque.

     

     

    Première révélation : l’'épave perdue ne l’'était pas pour tout le monde. Elle fut en réalité localisée bien avant sa découverte officielle. «  En 1978, P.H. Nargeolet, un navire océanographique anglais avait détecté un grand bateau coupé en deux. Les Britanniques partageaient alors avec la marine américaine la prospection de la future zone de patrouille des sous-marins nucléaires. » Pourquoi les Britanniques gardent-ils le secret ? Tout simplement parce que le Titanic était une « planque » idéale pour les sous-marins stratégiques. Une telle masse métallique peut en effet parasiter les moyens de détection ennemies.

     

    Autre révélation : « Pendant la phase de préparation de la recherche, Robert Ballard connaissait ces renseignements et les cartes secrètes où figurait l’'épave, affirme P.H. Nargeolet. J’'en ai la preuve : un journaliste anglais m’a avoué qu’il lui avait donné des informations avant même de trouver le Titanic. » Alors pourquoi toute cette mise en scène ? Un petit retour en arrière s’impose. Dans les années 70, le jeune géologue Robert Ballard rencontre Jean-Louis Michel, alors chercheur au Cnexo ( centre national d’exploitation des océans, futur Ifremer ) au cours de l’expédition océanographique Famous ( French Américan Mid Ocean Survey ). Dix ans plus tard, le scientifique américain développe pour le compte de la marine américaine un traîneau sous-marin doté de caméras vidéo. Jean-Louis Michel est, quant à lui, le concepteur d’'un sonar remorqué Sar pouvant atteindre 6000 mètres de profondeur. « Robert Ballard a expliqué qu’'il pourrait être intéressant de faire des essais communs sur le Titanic… », se souvient P.H. Nargeolet.

     

     

    on le disait insubmersible et que même Dieu n'aurait pu le couler...

     

    En réalité, Ballard a besoin de la caution de l’'organisme scientifique français pour monter une expédition sur le paquebot et vendre les droits photographiques aux médias. Son système Argo ne pouvant prospecter une zone au milieu de l’'Atlantique, s'’adjoindre les services du Sar lui permet d'’offrir des garanties de réussite. Un accord vite conclu, les prospections commencent en août 1985. « Tous les renseignements disponibles indiquaient que l’'épave se trouvait à l’'ouest du 50° degré de longitude, raconte P.H. Nargeolet. Or, le Carpathia a récupéré les rescapés trois heures après le naufrage par 49° 53° ouest. Cette position sensiblement différente pouvait en partie se justifier par la présence du Gulf Stream. Mais les naufragés n’ont pas pu dériver d’'une quinzaine de milles en trois heures. Les historiens ont cru à la position donnée par le Titanic, ce qui était une erreur. »

     

     

    Pourquoi cette différence ?

     

    L'’équipage du Titanic s’'estimait plus à l'’ouest, car il naviguait à l'’estime depuis son dernier point de midi, soit depuis près de douze heure, alors qu'’il venait de rentrer en plein dans le Gulf Stream. Or les différentes campagnes d’'exploration menées dans la zone ont parfois rencontré des courants de 4 nœoeuds. L'’équipe franco-américaine décide donc de prospecter à partir de la zone où ont été recueillis les naufragés. Le bateau de l’'Ifremer, armé du Sar, programmé pour prospecter à 180 mètres du fond, doit couvrir les 85% de la zone où l'’épave a le plus de chance de se trouver. En cas d'’échec, il est prévu que le navire américain prenne le relais. En réalité, Robert Ballard s’'est réservé la zone de l’'épave.

     

     

    Ironie de l’'affaire : lorsque l’'expédition démarre, par la zone attribuée à l’'Ifremer, le Sar repère à sa première descente une importante anomalie magnétique. Cette anomalie correspond ( on le saura plus tard ) au Titanic. Mais personne n’'y croit sauf les deux ingénieurs du Leti ( Laboratoire d’'électronique et de technologie d'’instrumentation ) qui s'’occupent du magnétomètre. « Sur le bateau, les autres ont pensé qu’'il s'’agissait d'’un « rat bleu »- une incohérence technologique en langage de sous-marinier. S'’ils avaient cru au tracé magnétique, le Titanic aurait été trouvé dans la demi-heure suivante », reconnaît Paul Henri Nargeolet. La campagne du Suroît se termine fin août sans que le sonar soit repassé aux abords de l'’épave. Toute l'’équipe de recherche embarque alors sur le Knorr, venu prendre la relève avec l’'Argo. « L'’Argo n’a rien avoir avec le Sar, précise Nargeolet. Dans un cas, il s’'agit d'’un sonar qui balaye une vaste zone, dans l’'autre, d’'une caméra au bout d’un fil, qui fait des « spaghettis » au fond : le chariot va où il veut. Dès que le bateau avance, il part en pendule à 500 mètres, et se balade de façon désorganisée. »

     

    Par chance, au moment où l’'engin passe au-dessus d’'une des chaudières, Jean-Louis Michel surveille l’'écran vidéo. Il comprend aussitôt l'’intérêt de la silhouette détectée par les caméras. Et identifie l’'épave. Le scénario est alors bouclé : les Américains peuvent s’'attribuer officiellement la découverte du Titanic. Pour que les médias ne soient pas pris au dépourvu, un journal anglais a reçu dès le vendredi l’'annonce de la découverte « pressentie » pour la nuit du samedi au dimanche suivante ! Et un hélicoptère, lui aussi commandé la veille, est sur place le dimanche matin pour récupérer les photos… « Ballard savait que la prospection arrivait dans la bonne zone, sourit P.H. Nargeolet. Il était donc sûr de trouver l’'épave, à quelques heures près… » A quelques heures près… Au moment où l’'Argo repère la chaudière du Titanic, Robert Ballard dort. Du sommeil du juste…

     

    Les faits : Le mercredi 10 avril 1912, le paquebot Titanic partait de Southampton vers New-York pour son voyage d'inauguration avec 2201 personnes à bord. Dimanche 14 avril, à 23h40, il frôlait un iceberg en plein Atlantique. Lundi 15 avril, à 3 heures du matin, il gisait au fond de l'océan. Le naufrage du siècle fit 1490 personnes disparus et 711 rescapés, qui furent ramener à bord du Carpathia sur New-York

     

     

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    Source : revue Sciences et Avenir- mai 2001 N°651

     

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    Sites sur le Titanic :

     

     

    http://www.titanic-online.com/

     

     

    http://seawifs.gsfc.nasa.gov/OCEAN_PLANET/HTML/titanic.html

     

    http://perso.orange.fr/titanic/

     

     

     

    info de 1998 

     

     

    La malédiction du  Britannic

     

    Les historiens de la mer sont unanimes : il existe bien une « malédiction des grands paquebots ». Comme si ces palaces flottants au luxe insolent étaient une insulte à Neptune, le dieu de la mer. Le livre de Robert Ballard et Rick Archbold, aux éditions Gléna, Les Grands Paquebots disparus, dresse un effrayant bilan des transatlantiques engloutis.

     

    Mais intéressons nous à l'’énigme du Britannic, le navire jumeau du Titanic. Lorsque le Titanic ( déclaré insubmersible avec ses quinze compartiments étanches et son double fond ) sombre corps et biens en 1912, un autre paquebot, identique, le Britannic, est en cours de construction à Belfast. Pour éviter que le frère cadet ne rejoigne son aîné au fond des mers, la compagnie White Star Line révisa sa copie : les ingénieurs, renforcent les structures et jurent que « cette fois, ce bateau-là, impossible de l’'envoyer par le fond. On a tout prévu ! » Et pourtant… suivons la progression du Britannic, au matin de ce 21 novembre 1916. Il fait un temps superbe.

     

    L'’immense bâtiment de 275 mètres de long et de 28 mètres de large, trace gentiment sa route dans la mer Egée, dans les eaux territoriales grecques, entre le cap Sounion et l’'île Kéa. C'’est la guerre. Le navire ramène en Grande-Bretagne un millier de blessés et de malades recueillis en Méditerranée. Il a été réquisitionné pour servir de navire hôpital. Sa coque noire a été repeinte en blanc et une large bande verte court le long de ses flancs, entrecoupée de chaque côté de trois énormes croix rouges.

     

     

    Théoriquement, le Britannic, protégé par la convention de Genève, n’a rien à redouter des sous-marins ennemis… Mais n'’est-il pas tentant, à l’'époque, pour les Allemands, de soupçonner cette ambulance flottante d’'effectuer des transports de troupes ou de véhiculer des explosifs ?

     

    Le Britannic en est à son sixième voyage et a déjà rapatrié quinze mille soldats anglais entre le port grec de Mudros, et Southampton, lorsqu' il est 8 heures, le personnel hospitalier achève son breakfast au réfectoire situé sur le pont C. Puis, à 8h 12, un énorme « bang » fait frissonner le navire de bout en bout. Chacun pense à une collision, sans plus… Mais l’'eau, déjà, pénètre par la proue déchirée. Le commandant Bartlett croit que le navire a été touché par une torpille, sur le tribord avant, bien que personne n’'ait aperçu le sillage du projectile. Il ordonne- un peu tard- la fermeture des portes étanches, et fait envoyer un signal de détresse… Aucune panique à bord. Pourtant le géant des mers est frappé, l’'eau emplit les fonds, pénètre dans les salles des machines… A bord, on se rend vite compte que plusieurs caissons- fermés trop tard- se remplissent. Le navire s'’incline… A ce moment, Bartlett commet une erreur. Il fait mettre en avant toute sur l'’île de Kéa.

     

    En poussant les moteurs à fond, il veut échouer son navire blessé sur les hauts fonds de la côte. Seulement, il ne fait qu’'accroître l'’inondation des soutes et accentuer la gîte. Alors, il fait stopper, et ordonne l’'évacuation. Très vite, on assiste à une scène abominable : une trentaine de malheureux entassés sur deux canots sont aspirés et déchiquetés par les deux énormes hélices qui tournent encore… Ce seront d'’ailleurs les seules victimes du naufrage sur les mille personnes embarquées. A 9h 07, après une série d’'explosions et de bouillonnements terrifiants, le monstre avalé par la mer Egée repose par cent dix mètres de fond. Il aura mis exactement cinquante-cinq minutes à mourir. Ce qui est extraordinairement court.

     

    Comment ce géant- conçu pour rester à flot avec six compartiments inondés- a-t-il pu couler alors que cinq caissons seulement avaient été endommagés ?

     

     

     

    En 1976, soixante ans après le drame, le commandant Jacques-Yves Cousteau va tenter de répondre. Après avoir localiser l’'épave, il fait plonger les hommes de la Calypso et pénètre avec eux dans les entrailles du Britannic couché sur les sables. Le commandant ne comprend pas non plus pourquoi le paquebot a rendu l’'âme si vite. Les portières restées ouvertes ne suffisent pas à expliquer le naufrage éclair… Sur le trajet parcouru par le navire blessé, les hommes recherchent- en vain- la présence d'’une ancre qui aurait servi à mouiller une mine flottante… « L’'homme de la Calypso » pense alors que le navire a bien été torpillé, mais qu'’il a- peut-être- ensuite percuté une mine…. Que penser également de la série d’'explosions qui a précipité la mise à mort ? L'’hôpital flottant transportait-il vraiment des explosifs ou a-t-il été victime d’'un sabotage ? Les responsables d’'une mission datant de novembre 1997 et menée par quinze plongeurs munis de matériels photographiques et vidéo ont une autre explication…. Mais, curieusement, ils continuent de faire planer le mystère….

     

     

    Pour l'’instant, le Britannic garde encore tout son secret.

     

     

     

     

    Le naufrage du Titanic : et si c'’était un complot ?

     

    La « fièvre » Titanic brûle encore ! Car si le film de James Cameron a pulvérisé tous les records (20 758 887 d'entrées en France), les spectateurs du monde entier restent sur leur faim. En effet, le paquebot martyr, coulé par un iceberg dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 au large de Terre-Neuve, est loin d’'avoir livré tous ses secrets. On comprend les familles des victimes qui réclament la vérité. Toute la vérité.

     

     

     
    Un livre, L’'Enigme du Titanic, de Robin Gardiner et Dan Van Der Vat,  paru en 1998 chez Michel Lafon, dénonce les mystères et les dissimulations qui entourent le dossier. Et si ce n’'était pas « seulement » un accident ? Et si quelqu'’un avait eu intérêt à ce que le Titanic n'’atteigne jamais New-York ? Et si… Et si… Le nom tout d’abord : Titanic sonnait dès le début comme un mauvais présage et inquiétait les membres de l’'équipage. Dans la mythologie, les « Titans » désignaient des dieux déchus qui cherchaient à se venger de Zeus. Jusqu'’au numéro d'’immatriculation 390 904, qui, habilement manuscrit et reflété dans un miroir, donnait « no pope », c’est-à-dire « à bas le pape »… D’'autre part, les recherches des auteurs établissent que les deux missions d'’enquêtes, l'’une anglaise, l'’autre américaine, ont été bâclées. On sait que le flanc du paquebot a été touché par l'’iceberg, à 23h 40, le 14 avril 1912. Mais pourquoi n’a-t-on jamais parlé de la mystérieuse trouée, près de l’'étrave, qui pourrait avoir été provoquée par une explosion ?

     

     

     

    Plus troublant : on évoque la folle hypothèse que le Titanic aurait été remplacé par son jumeau, l’'Olympic ! Explication : les différentes missions de plongées n’'ont pu retrouver les numéros d'’immatriculations à l'’arrière. Et le géologue Robert Ballard, qui était le responsable, en 1986, de la mission qui a retrouvé l'’épave mythique, n’'a aperçut nulle part le nom du Titanic. Il a été en revanche surpris de constater que les agencements intérieurs ne correspondaient pas avec les plans du navire…. Des plans qui ont justement disparu mystérieusement des bureaux de la compagnie maritime White Star Line ! Cette dernière a évité une condamnation pour négligence grave en payant certains témoins clés. Comme les deux hommes d’'équipage qui étaient de quart lorsque le navire a heurté l'’iceberg.

     

    Alors, Titanic ou Olympic ? En arrière, toute… juste après sa mise à flot inaugurale, l’'Olympic avait fait une fausse manœoeuvre et cassé une pale d'’hélice en percutant un croiseur de la Royal Navy ! les propriétaires n’'avaient donc pu toucher la prime d'’assurance, et le navire, mal réparé, dut rester à quai. On a aperçu les deux navires jumeaux côte à côte pour la dernière fois à Belfast, en mars 1912. Il était alors facile de permuter les numéros d'’immatriculation, le linge, la vaisselle, l’'argenterie et de faire embarquer les passagers dans ce navire à l’'acier réputé « mauvais et cassant » comme de la fonte. Alors que l’'autre, le Titanic, en excellent état, était pressenti pour établir le record de traversée de l’'Atlantique et rafler le « ruban bleu », un prestigieux trophée convoité par tous les armateurs. Il suffisait de faire embarquer les gens à bord de l’'Olympic, de créer au large une petite avarie- avec l’'aide d’'un iceberg ?- et de faire évacuer les passagers par des secours proches, pour toucher la prime d’'assurance. Sans noyé personne. Hélas, le destin a choisi de frapper avant la zone où se trouvaient de nombreux navires….

     

     

     

    *** Quelques questions qui font frémir ! ***

     

     

     

     

    1-      Pourquoi a-t-on soutenu que le capitaine Smith était un as de la navigation ? Il était en réalité l’'officier le plus mal noté, et ses accidents pour « excès de vitesse » égalaient à eux seuls ceux de tous les autres commandants de la compagnie !

     

    2-      Pourquoi Smith a-t-il dissimulé l'’incendie qui a couvé- une semaine entière !- dans une soute à charbon, peu avant le départ ?

    3-      Pourquoi Smith a-t-il forcé l’'allure du paquebot après avoir appris la présence des glaces dans les parages ?

    4-      Pourquoi les jumelles du guet, outil indispensable aux vigies pour prévenir les collisions, ont-elles disparu ?

    5-      Pourquoi y a-t-il eu cinquante-cinq annulations avant le départ, dont celle du principal propriétaire du navire, J.P Morgan ?

    6-      Pourquoi le navire Mount People ( à la cheminée jaune caractéristique ), qui était présent sur les lieux du drame, n’'a-t-il pas porté secours aux naufragés ?

     

    Décidément, beaucoup de zones d’'ombres, d’'interrogations, de mystères. …Toutes les diverses expéditions, raconte Paul Henri Nargeolet, nous ont permis de mieux comprendre les circonstance du naufrage. « L'’iceberg n’a pas provoqué une brèche de cent mètres de long dans la coque, sinon il aurait coulé en dix minutes. En fait, six petites brèches ont été constatées, touchant six compartiments séparés. Le navire a alors embarqué six tonnes d'’eau à la seconde, ce qui explique qu’il ait mis deux heures trente à sombrer. On estime qu'’il a percuté le fond à 60 km/h. Et il ne s’'est pas brisé en deux, mais en trois morceaux », explique ce spécialiste. Dans les prochaines années, les plongeurs vont devoir se dépêcher pour sauver le maximum de choses du navire. En effet, dans 10 ans, sous l’'effet corrosif de la rouille, et des bactéries qui ronge l’'épave, le Titanic devait disparaître en un amas de ferraille.

     

    Emportant avec lui ses derniers secrets…...

     

     

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    La taverne de l’'étrange- 4 juillet 2006

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