• TECTONIQUE DES PLAQUES ET FIN DES DINOSAURES : DEUX MIRACLES ?

     

    TECTONIQUE DES PLAQUES

    ET FIN DES DINOSAURES : DEUX MIRACLES ?

     

     

     


    Afin de rafraîchir nos neurones soumis en permanence à l’oubli des évènements antérieurs au profit de ceux plus récents, remontons le passé pour situer certaines grandes étapes marquantes de la vie de notre belle Terre. Commençons par le dernier, le plus minime, mais dont on vient de fêter le 40 è anniversaire. Cette base de référence sont les évènements de mai 1968. Pourquoi ce choix ? bien que destructeurs et négatifs pour le mental humain, qui en a perdu ses belles valeurs d’antan, nombre de personnes notent les faits importants de leur existence en fonction de cette date. D’autre part, si l’on applique le point de repère traditionnel, soit la naissance du Christ, deux mille ans représentent une marge non négligeable sur une période de plusieurs centaines de millions d’années. Tandis que quatre décennies ne sont que de la roupie de sansonnet (soyons le plus précis possible que diable !).

     

    Donc, quelques éons de temps auparavant, précisément 65, 95 millions d’années selon les toutes dernières études affinées, ce fut la disparition totale des dinosauriens. Y compris l’élimination de ces grosses bêtes, on estime à soixante pour cent la destruction de la vie. Pourtant ce chiffre n’est rien comparé aux 95 % des espèces marines et terrestres qui furent victimes de l’extinction massive du Permien, il y a 250 millions d’années (toujours avant mai 68). Cette catastrophe se déroula en deux étapes principales, qui s’étalèrent sur plusieurs dizaines de millénaires. Tout d’abord, de gigantesques éruptions magmatiques, dépassant tout ce que l’on peut imaginer, dans la région de l’actuelle Sibérie, firent monter la température de l’atmosphère de cinq degrés. Les océans s’échauffèrent, le méthane issu des fonds marins remonta à la surface, en quantités telles, que par effet de serre, la température générale augmenta encore de cinq degrés. Ce sont ces dix degrés cumulés qui faillirent avoir raison de la totalité de la vie.

    Encore un peu plus loin, 600 millions d’années, c’est le contraire : une glaciation planétaire, transforma notre globe en boule de neige, avec des épaisseurs variant de quelques mètres à un kilomètre. Cela dura cent-mille siècles ! durant lesquels, les volcans rejetèrent des milliards et des milliards de tonnes de dioxyde de carbone, ce qui finit par faire monter la température à 50 degrés, suffisants pour faire fondre la couche glaciaire. C’est la vie marine, entretenue par photosynthèse, qui explosa une fois l’ordre rétabli.  En effet, la glace étant transparente, aux endroits les moins épais le soleil put jouer son rôle, en attendant la libération finale.

    Enfin, et là nous remontons à une période incertaine se situant entre 2, 5 et 3, 6 milliards, et dite de l’Archéen ; c’est le démarrage de la tectonique des plaques. La marge de plus d’un milliard d’année est énorme, mais les scientifiques font ce qu’ils peuvent, et on ne peut leur en vouloir de ne pas être plus précis. Surtout en remontant si loin dans le temps de la jeunesse de la planète. Il se peut qu’un jour, on découvre des documents ou des gravures sur stèle, monument du souvenir authentifiant la date exacte de cet événement primordial. L’optimisme est le moteur de la recherche, même infructueuse. Même si la précision n’est pas au rendez-vous, ce processus vital pour l’Humanité, permit la formation des montagnes et des volcans, est à la base de la dérive des continents, des bouleversements du climat, et des tremblements de terre. Ce qui pourrait expliquer que la vie au niveau supérieur (enfin c’est peut-être exagéré en ce qui nous concerne), ne peut voir le jour sur une planète, que si la tectonique des plaques joue son rôle, par la dérive des continents. Avec l’eau comme moteur principal.

    Les géologues expliquent ainsi de différentes façons pourquoi les autres planètes telluriques de notre système solaire : Mercure, Vénus et Mars, n’ont pas cette tectonique des plaques, leur sol formant un ensemble compact. Une parenthèse concernant la planète rouge : quand les hommes y débarqueront, s’ils trouvent des vestiges, notamment à Cydonia Mensae, d’une civilisation très avancée authentiquement martienne, il faudra revoir la copie au sujet de l’avantage procuré par la tectonique. D’autant qu’il est difficile d’expliquer la taille du volcan Olympus Mons, le plus grand de tout le système solaire. De toutes ces catastrophes ayant modelé notre globe, et modifié les conditions de la vie marine et terrestre, les deux extrêmes nous intéressent particulièrement. Le phénomène le plus important après la tectonique des plaques, est bien sûr la disparition des dinosaures. Les deux étant liés par un point commun : une météorite. Dans les années soixante, la célèbre revue Planète s’est fait l’écho de la découverte de squelettes de dinosaures, dont le crâne s’ornait d’un superbe trou, semblable à celui provoqué par une balle de fusil ; dommage d’ailleurs qu’aucun diamètre n’ait été annoncé, ce qui pourrait donner une idée du calibre pouvant abattre un tel gibier ( peut-être le moderne . 50 BMG ? ). Cependant, on n’a jamais fait état d’un projectile quelconque, le métal ayant eu le temps de disparaître depuis cette époque lointaine. Quand les sangliers deviennent trop nombreux, donc nuisibles pour les cultures dans certaines régions, des chasses d’abattage sont organisées. Ce n’est pas pour autant que les singularis porcus disparaissent du catalogue de la nature. Si des chasseurs enragés venus d’un autre monde, ont voulu s’offrir un trophée en se faisant photographier debout sur la masse énorme de leur victime, ils n’auraient pu à eux seuls, même en grand nombre, réduire à zéro la population des dinosauriens, allant du plus gros au plus petit, du plus féroce et farouche herbivore, au plus innocent et timide  tyrannosaure, ou allosaure. Seulement voilà : faire appel à une météorite pour jouer le rôle d’exterminateur de dinosaures, est déjà un scénario qui relève du miracle. Que ce bolide mesure dix kilomètres de diamètre comme avancé depuis trente ans, ou que les dernières mesures lui assignent une taille de six kilomètres, peut importe. Il fallait qu’il ne fût pas trop petit, car les brontosaures et autres tricératops n’auraient même pas levé la tête, et continué de brouter tranquillement. Il ne devait pas non plus être trop volumineux, sinon c’eut été non seulement la fin de toute vie, mais aussi du globe terrestre. Et bien entendu, la vitesse devait être en rapport pour obtenir l’effet désiré.

    C’est en partant de ces curieuses constatations, que j’avais écrit un article publié dans la revue «  Actualité de l’Histoire mystérieuse » N° 41 de mars 2000. J’émettais l’hypothèse que l’astéroïde tueur avait été choisi, calculé par des Intelligences Supérieures, pour éliminer les dinosaures, et favoriser ainsi l’avènement de l’homme. Or, qu’elle ne fut pas ma surprise en lisant le dernier « Ciel et espace » N° 457 de juin 2008. Ce numéro présentait la théorie d’une géologue américaine, Vicki Hansen, sur la création de la tectonique des plaques. Elle faisait intervenir … Un astéroïde de 30 kilomètres de diamètre ! Qui plus est, condition sine qua non : ce bolide devait percuter la Terre au bon endroit (sic !). C’est à dire sur une des zébrures couvrant la planète, la croûte étant plus mince et plus fragile sur certaines surfaces. Que d’accumulations de conditions extraordinaires pour aboutir à ce qui n’existe pas ailleurs : la dérive des continents. La géologue américaine ne se doutait évidemment pas qu’elle m’apportait un bon torrent d’eau à ma nappe phréatique. Comme dirait Charles Fort, cet apôtre de l’exception, ce chevaucheur de comètes, s’il avait connu cette théorie « J’imagine très bien Vicki Hansen téléphonant au fournisseur de gros cailloux : j’aurais besoin d’un bolide de trente kilomètres pour demain matin. Vous en avez un ? Parfait. Envoyez-le sur la Terre, à l’endroit marqué d’une croix blanche, pour qu’elle se détache bien sur le fond rouge du magma. » Ils sont bien gentils ces savants avec leurs simulations informatiques. Mais ils ne se rendent pas compte que faire intervenir des astéroïdes dans deux évènements majeurs de l’Histoire de la Terre, de manière naturelle, peut interpeller, et au moins faire lever un sourcil interrogateur. Qu’en plus ces cailloux doivent répondre à des caractéristiques très particulières, relève de l’impossibilité….


    …Sauf si ces miracles sont le fait d’êtres très évolués techniquement, et pour lesquels ces défis sont un jeu d’enfants. Il ne faut pas perdre de vue que ces deux évènements primordiaux ont amené : Le premier, la dérive des continents, avec la climatologie changeante, les séismes, le volcanisme, et j’en passe. Or bien que tout le système solaire ait subi un bombardement météorique intense à différentes époques, seul de toutes les planètes et satellites telluriques, notre globe a eu le droit à la tectonique des plaques. Le second, l’abolition du règne de la dynastie dinosaurienne, et de fournir à la vie une échelle compatible avec la taille de l’homme futur. Partons d’une constatation officielle admise par le monde scientifique, à quelques exceptions près, comme il en existe toujours : notre bon vieux soleil n’a que le tiers ou le quart de l’âge de l’univers, selon le principe encore en vigueur du big-bang. C’est à dire que durant au minimum deux fois l’âge du soleil, et plus précisément de notre planète, ce qui représente un bon paquet de milliards d’années, des civilisations ont pu naître, s’épanouir et mourir quelque part dans le cosmos.  Mais il y en a certainement ayant atteint un tel degré d’épanouissement, qu’elles sont en quelque sorte devenues immortelles. Ceci, alors que les Dieux ne songeaient pas encore à créer notre système solaire. Sur le monde où nous vivons, et dans un laps de temps plusieurs milliers de fois inférieur au bas mot, des civilisations se sont succédées, pour aboutir à notre société actuelle. Ces êtres hors du commun, mais peut-être encore chapeautés par d’autres encore supérieurs (allusion ici aux Suzerains des « Enfants d’Icare » d’Arthur C. Clarke), seraient devenus des Veilleurs du Cosmos, avec pour mission de chercher des planètes susceptibles de répondre à des critères précis, mais qui auraient besoin d’un ou plusieurs coups de pouce, pour atteindre le stade idéal.


    Pour eux, choisir un astéroïde de taille suffisante, lui imprimer une vitesse compatible avec la situation à créer, calculer la trajectoire, et le lancer à l’époque voulue pour qu’il produise les effets escomptés, relève presque du banal quotidien. C’est évidemment difficilement imaginable pour nous autres pauvres terriens, encore cloués sur le sol de notre globe. La première partie de l’opération consiste à mettre en place la tectonique des plaques. Ensuite, comme il faut laisser du temps au temps, on accorde à la nature celui de suivre son cours, tout en gardant un œil sur la planète, en attendant le moment où une deuxième intervention devient nécessaire (ainsi bien sûr que sur toutes les autres qui sont inscrites au programme), ce qui ne demande qu’un contrôle ponctuel tous les quelques millions de révolutions du monde concerné. Pendant près de 150 millions d’années, les dinosaures régnèrent sur Terre ; pourquoi attendre si longtemps pour les éliminer ? Durant toute cette période, la planète s’est transformée, a pris ses marques en quelque sorte, comme un plat qui mijote, et auquel il faut ajouter au bon moment l’ingrédient qui lui permettra de faire les délices des gourmets. Il fallait qu’elle fût prête à devenir à la taille de la future Humanité. Trop tôt, et les Veilleurs du Cosmos auraient dû avoir recours à une troisième intervention. A l’échelle de l’univers, les dizaines de millions d’années ne sont rien, quand il y en a des milliards derrière soi.

    Par contre, si en voulant laisser la nature suivre son cours, on s’est aperçu que celle-ci divergeait du sens souhaité, une intervention devenait alors beaucoup délicate à mettre en place, les dégâts étant peut-être irréversibles. Il est possible que cela se soit passé sur certaines planètes témoins, le règne des géants continuant sa domination à l’heure actuelle, rien n’étant venu l’interrompre, et aucune civilisation ne pouvant s’y développer. D’où la nécessité d’une intervention artificielle. Toutefois, la tectonique des plaques peut avoir des inconvénients. Si un trop grand nombre de failles se forment et se développent, ce peut-être la porte ouverte à de nombreux séismes fortement destructeurs. Ainsi que le rappelle le géologue Xavier le Pichon, tout en contestant la thèse de Vicki Hansen, une zone de subduction naît à l’est de Ceylan au sein de la plaque indienne. Ce qui signifie de nouvelles poussées de la croûte d’une plaque sur l’autre. Il est certain que les tremblements de terre s’intensifient chaque année, et deviennent de plus en plus dévastateurs.


    C’est peut-être pourquoi les Responsables des OVNI s’intéressent-ils tant aux failles, ainsi que l’avait énoncé Fernand Lagarde. Cependant, cette théorie n’a pas l’air de plaire aux ufologues bien pensants, pour une raison inavouée. C’est un tort, non pas d’y souscrire, chacun ayant le droit de ses opinions, mais de la rejeter sans lui laisser le temps de mûrir. L’ufologie demande de l’humilité, de la patience, du temps pour confirmer ou infirmer une hypothèse ; bref tout ce qui manque aux mandarins-ufologues, et qu’ils ne veulent pas avoir. En fait, Ils appliquent eux-mêmes ce qu’ils reprochent aux scientifiques et aux médias ! Or si les Responsables des OVNI s’intéressent effectivement aux failles et aux séismes, ce qui reste en suspens pour le moment, ne seraient-ils pas les descendants de ceux qui ont facilité la naissance de l’Humanité en déclenchant le processus de la tectonique des plaques, et la fin des dinosaures ? Ils reviendraient à nouveau observer les résultats de leurs efforts, ainsi qu’ils le font à certaines périodes, lors de leurs tournées d’inspection des systèmes solaires dont ils se sont occupés par le passé.


    Et peut-être prévoir une troisième intervention salvatrice ?


    Raymond  TERRASSE, le 16 juin 2008.


     

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  • Commentaires

    1
    univers439
    Vendredi 22 Octobre 2010 à 21:51
    Salut, c'est pas pour être méchant, mais tu comprends que c'est juste un conseil, t'es articles sont beaucoup trop long, au 4ème paragraphe je suis déjà gavé mdr, je le lis, mais on prend plus plaisir à lire un article plus court pour ensuite en lire plus si tu voit ce que je veux dire ??...Essaye de reprendre des textes long et les refaires à ta sauce, court mais bien détaillés et comprehensif, comme ca ca évite de redescendre en bas pour lire la suite du texte xd
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