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    Le 23 novembre 1944, une forteresse volante B-17 très endommagée se pose sur une piste de campagne établie à quelques kilomètres au sud-est de Bruxelles. Personne n'en sort après l'atterrissage. Un officier anglais, John Crisp, découvre que l'avion est vide... Alerté, le commandement de la VIII ème Force à Bruxelles prend les choses en main et retrouve l'équipage qui avait abandonné l'avion en vol après le passage de la frontière belge. Le B-17, avec deux moteurs étant hors service et les deux autres donnant des signes de faiblesse, était devenu incontrôlable. Le pilote expliqua qu'il avait enclenché le pilotage automatique avant de sauter, en se gardant bien de faire sortir le train d'atterrissage, dont la traîne aurait encore accéléré la chute de l'avion. Une histoire malheureusement courante pour les aviateurs revenant d'un raid sur l'Allemagne. Sauf qu'ici, le B-17 s'était posé tout seul sur une piste rustique, que toutes les ouvertures étaient fermées de l'intérieur et que la commande du train était bloquée, preuve que celui-ci n'était pas sorti de lui-même. Est-ce à dire que " quelqu'un " avait refermé les ouvertures et repris le contrôle de l'avion après l'évacuation de l'équipage...?

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  • *** Les anomalies diverses ***

     

     

    1-     La connexion Terre-Mars

     

     

     anomalie03

     

     

    Ce grand triangle parfait mesure à peu près 1,3 km de côté. Outre le côté spectaculaire de cette image, sa découverte tend à prouver que les Américains ( quelques « initiés » seulement ) connaissent parfaitement ce triangle pyramide depuis plus de deux siècles. Cette troublante affirmation qui peut paraître loufoque au premier abord, est pourtant vérifiable.

     

    Je m’explique :

     

    Il y a deux ans, je me suis amusé à recenser les localités françaises appelées « MARS ». Dans certaines, j’ai pu constater quelques étrangetés orthoténiques. Je me suis alors intéressé aux localités américaines du même nom. Aux U.S.A, il n’en existe que 4, et ce sont de minuscules communes. J’ai tout de suite été étonné par le regroupement en triangle de 3 d’entre elles, toutes situées dans l’est du pays.

     

     

    anomalie02

     

     Jusqu’à décembre 2003 ce regroupement, quoique suspect, ne m’évoquait rien de spécial. Lorsque je découvris le triangle martien dans la revue Top Secret n° 10, j’eus l’idée de le superposer à l’aide d’un film transparent, sur le triangle formé par les 3 villes américaines « MARS ». Cette manipulation me révéla que ces deux figures étaient les mêmes, prouvant ainsi que d’une manière cachée, « ON » avait délibérément choisi l’emplacement exact de ces « MARS », pour reproduire virtuellement le haut plateau triangulaire de Cydonia.

     

     

    anomalie04

     

    Le fait que le triangle américain soit formé par 3 « MARS », tend à indiquer, d’après moi, qu’il a une relation directe avec le triangle pyramidal de la planète MARS. Or cette manipulation géographique n’a pu se faire sans la connaissance de l’existence de cette structure martienne. Reste à savoir comment ce « prodige » fut possible plusieurs siècles avant le début de l’exploration martienne par les sondes américaines. Une énigme de plus à ajouter au déjà lourd dossier des étrangetés de cette planète rouge décidément de plus en plus en rapport avec la Terre.

     

     

    anomalie05

     

    Un œil semble se trouver à l’intérieur du triangle pyramidal… comme on le retrouve également sur le dollar américain. Coïncidences ou « simple confirmation » de nos origines ? J’aimerais revenir sur les dimensions de cette structure triangulaire martienne. Il est bien sur impossible de connaître pour l’instant, au mètre près, la longueur exacte de ses côtés. Il est pourtant possible de constater qu’elle avoisine les 1296 m. Il faut savoir qu’en Gématrie, code inventé en 500 avant J.C par Pythagore, attribuant une valeur à chaque lettre grecque, le mot Odyssée ( Odysseos ) qui signifie, en grec : la « route des Dieux »- ( oditheou )- ou la « route des Saints » ( odiaghiou ), possède une valeur de 1296, et ce quelle que soit l’unité de mesure…

     

    L'oeil d'Horus

     

     

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    L'oeil d'Horus est visible, faut juste regarder dans le bon sens

     

    Un triangle pyramidal parfait, légèrement surélevé par rapport au niveau du sol, dont les deux angles de base font exactement 56,5 degrés, et au centre duquel on peut reconnaître une forme qui ressemble à s'y méprendre à l'oeil d'Horus. S'agit-il encore une fois d'un caprice de la nature ? Difficile d'expliquer comment une telle structure a pu se former naturellement.

    Pour ajouter à notre trouble, que dire des trois protubérances externes au triangle ( cerclées d'orange ) qui forment elles aussi un autre triangle parfait lorsqu'on les relie ensemble ! Deux de ces blocs forment des angles de 70 degrés tandis que le dernier forme un angle de 40 degrés. Regardez bien les détails de cette anomalie découverte dans la zone de Cydonia ( photo réf : SP1- 25803- elle se trouve au-dessus du site de Cydonia ). S'agit-il d'une coïncidences de plus, cette région de Mars est déjà si fournie, où avons-nous affaire ici à une nouvelle pièce d'un grand puzzle touchant au mystère de l'histoire de la planète Mars...

     

     

    anomalie05

          L'oeil d'Horus

     

    Source : revue Top Secret n° 11- Thierry Van de leur

     

     

    site à voir : + de 200.000 photos de la planète rouge

     

    http://www.msss.com/moc_gallery/

    http://www.earthquest.co.uk/mars/mars.html

     

    La taverne de l’étrange- 31 juillet 2006

     


     

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    5 commentaires
  • 01

    Menhirs, dolmens, cromlechs…, sont les noms que la légende a attribués à ce que la science a appelé monolithes ou encore mégalithes. Depuis plus de sept mille ans, ces fabuleuses pierres dressées semblent défier le temps. Depuis fort longtemps, l’homme a tenté d’expliquer le pourquoi et le comment de leur présence, laissant ainsi la part belle aux mythes et aux légendes. Il faut attendre les années soixante pour que certains chercheurs, faisant fi des traditionnelles explications, avancent l’hypothèse que ces alignements mégalithiques, en sus de leurs fonctions religieuses et funéraires évidentes sont de gigantesques observatoires astronomiques. L’archéoastronomie était née.

     

    De l’Antiquité tardive au Bas Moyen Age, synodes et conciles s’en sont pris au culte des pierres levées dans le but d’en interdire la pratique révélatrice de la permanence des anciennes croyances en ces temps où le christianisme triomphait des autres religions en Europe. Dans la tradition populaire, les mégalithes sont des vecteurs de magie blanche, le caractère phallique de certains monuments stimulerait la fécondité, favoriserait la santé… Au fil des siècles, face à la permanence de certaines superstitions liées aux mégalithes, l’Eglise chrétienne entreprend la christianisation quasi-systématique des sites mégalithiques. En effet, depuis 438, le code théodosien décide d’adapter ses cultes aux rites païens ancestraux. Des attributs chrétiens sont ajoutés ou sculptés à même la pierre, tel des crucifix…

     

    Avec le temps, les hommes qui se sont penchés sur la question mégalithique ont souvent extrapolé au sujet de leurs fonctions. Aux XVII° et XVIII° siècles, les historiens affirment que les Gaulois juraient leurs traités aux pieds des mégalithes et que les druides et les prêtres sacrifiaient à la divinité, choisissant le plus souvent des êtres humains comme victimes. César dans sa « Guerre des Gaules » fait se rassembler les druides à Carnac. Une sorte de druidisme pseudo-historique- puisque sans preuves- se développe, faisant de nos ancêtres des sacrificateurs systématiques et cruels ; les ossements humains trouvés à proximité des monuments de pierre apportant alors de l’eau à leur moulin. A la fin du XVIII° siècles, la mode cède au druidisme, des hommes fondent des sociétés secrètes, où, lors des solstices, ont lieu de formidables cérémonies au flambeau à la gloire du paganisme d’autrefois. Au début du siècle, « la grande loge druidique de l’ancien ordre » se réunit à Stonehenge à 160 km de Londres. C’est l’heure de gloire du druidisme et de la celtomanie, ternie après guerre par les atrocités commises par les nazis qui se réclamaient aussi d’un certain paganisme antique…

     

     

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    Au XIX° siècle, les rationalistes et autres scientistes abordent le thème mégalithiques sous l’angle de la science et non plus du folklore. C’est le début de la géologie, l’Académie celtique naît. Suivant les aléas de l’histoire politique, elle se transforme en Société royale des Antiquaires de FranceC’est l’écrivain Prosper Mérimée qui est nommée inspecteur pour la surveillance et le classement des monuments, il est le premier à constater que ces alignements mégalithiques constituent une véritable architecture. L’époque des délires politico-religieux est définitivement révolue. Les fouilles et les explications quant à l’origine et l’utilisation de ces monuments affluent. Toujours au XIX° siècle, on découvre des mégalithes hors d’Europe. Les savants tentent alors d’établir une filiation spirituelle ou culturelle entre les différents monuments !

     

    *** La fonction religieuse des mégalithes : palais des morts et des Dieux ***

     

     

     

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    La société rurale de l’Europe occidentale qui se met en place au cours du VI° millénaire avant notre ère invente une religion liée au culte des ancêtres. Les mégalithes furent conçus à la base pour protéger les plus prestigieux de leurs morts ou pour les évoquer. Depuis cent mille ans, les hommes se sont préoccupés de leurs défunts. Avec le mégalithisme naît l’architecture funéraire en plein air en matériaux durables dont le but est de recevoir les corps des ancêtres selon des rituels compliqués et codifiés. Pendant le IV° millénaire, les tombes mégalithiques se multiplient dans le Midi, l’Espagne, les Pyrénées, les Causses, en Irlande, au Danemark, en Allemagne du Nord… Auparavant, elles étaient recensées en Bretagne et en Angleterre principalement. La théorie des alignements mégalithique en temps qu’autels sacrificatoires n’est plus envisagée. C’est pour répondre à des aspirations religieuses que les autorités politiques et ecclésiastiques du néolithique ont conçu les mégalithes.

     

     

    *** Naissance de l’archéo-astronomie ***

     

     

     

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    C’est vers 1723 qu’un certain William Stukeley réalise, en regardant les sites dAvebury et de Stonehenge en Angleterre, que ces monuments préhistoriques sont les architectures d’un vaste ensemble destiné à être vu de loin. Cette perspective est l’une des grandes originalités des sites architecturaux dit ouverts du type de Stonehenge ou encore de Carnac en Bretagne. Ces sites dit fermés comme les pierres levées isolées ou les tombes mégalithiques fonctionnent également avec la lumière solaire ou lunaire.

     

     

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    L’archéo-astronomie n’est pas une science nouvelle, bien que cette appellation soit récente. Le rapport entre les pyramides et obélisques égyptiens et l’astronomie, ou encore certains sites mayas ont été étudié, il y a déjà fort longtemps. Cette science mégalithique a deux patries d’élection ; la France, et plus particulièrement la Bretagne et les Iles Britanniques. Si les savants français furent de remarquables amateurs éclairés, les Anglais furent, eux, de véritables précurseurs. En 1963, Gerald Hawkins proposa de baptiser cette nouvelle science « astroarchéologique » ; pour ne pas la confondre avec une quelconque discipline divinatoire proche de l’astronomie , en 1967, Alexander Thom suggéra « astronomie mégalithique », terme qui reste en usage actuellement, mais auquel on préfère « archéoastronomie ». De nos jours, les archéologues admettent ne pas détenir toutes les clefs du portrait-robot de nos ancêtres, tandis que les astronomes ont peu à peu appris à prendre en compte les acquis de l’archéologie. Le site mégalithique de Stonehenge est l’exemple le plus flagrant- et le premier étudié de la sorte d’ailleurs- de l’interaction entre les deux disciplines.

     

    *** Le site de stonehenge ***

     

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    Lorsque l’on arrive dans la plaine de Salisbury, entre Cornouailles et Pays de Galles, à 160 km à l’ouest de Londres, et qu’on voit se dresser progressivement le cromlech de Stonehenge, le visiteur est saisi d’un étrange sentiment ; le monument est trop grand pour être normal. Quelque chose de grandiose a du se passer ici ! Les cercles de pierres ont assez bien résisté à l’outrage du temps. A ce sujet, Stonehenge est le monument le plus visité en Angleterre après la Tour de Londres. Derrière le caractère impressionnant du gigantesque cromlech, se dessine une réelle réflexion architecturale. Les fouilles révèlent plusieurs étapes dans la constructions : C’est d’abord un fossé de 108 m de diamètre dont le remblais forme un talus intérieur, il est ouvert au nord-est, où furent creusés des trous qui ont leur importance. En un autre cercle de 86,70 m de diamètre furent creusés 56 trous ( les trous d’Aubrey ), espacés de façon régulière, larges de 75 à 180 cm et profonds d’à peu près 1,20m, tous rebouchés avec de la craie pilée. Enfin, à 30m au nord-est du fossé, fut dressé une pierre haute de 6m et pesant 35 tonnes : la Heelstone ou Pierre Talon. Au cours d’une seconde phase, aurait été amené en provenance des Prescelly Mountains, au Pays de Galles ( 213 km à vol d’oiseaux ), 82 « pierres bleues » de 5 tonnes chacune, disposées en un cercle inachevé au centre du complexe.

     

     

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    Au départ de l’ouverture du fossé, au nord-est, fut creusé une avenue large de 12 m qui rejoint la rivière Avon à 3 km de là. Enfin, sur le cercle des trous d’Aubrey, auraient été disposés 4 Pierres d’Orientation formant un rectangle, et dont deux sont aujourd’hui visibles, les autres étant signalés par les monticules sur lesquels elles furent dressées. Cinq énormes trilithes formant un fer à cheval ouvert au nord-est, dont les montants mesurent 6 à 10 m avec des linteaux pesant jusqu’à 50 tonnes, se trouvent au centre du monument. En 1901, un astronome anglais, Sir Norman Lockyer mesura l’azimut ( angle formé par le plan vertical d’un astre ) du centre de l’Avenue et constata que le soleil se levait dans l’axe de celle-ci au moment du solstice d’été. Il détermina la date de construction de Stonehenge en pleine préhistoire, bien avant les druides à qui on en avait attribué la paternité. Pour ses calculs, il n’avait pas pris en compte les mouvements de la lune, ni la position de la fameuse Pierre Talon. Avec la découverte du Carbone 14, Stonehenge et les autres monuments mégalithiques retrouvent leurs véritables dates de naissance :

     

     

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    Ils furent majoritairement construit entre – 4800 et – 2000 ans ! Ce qui ferait des mégalithes, les plus anciens monuments du monde !

     

    En effet, la plupart d’entre nous considèrent que les pyramides d’Egypte sont les monuments de pierre les plus vieux du monde et que c’est dans les terres du Proche-Orient que l’homme a construit ses premiers temples. La technologie aurait donc avancé de la Mésopotamie vers les terres du Septentrion. Certains pensaient même que le raffinement, certes relatif, d’un monument comme Stonehenge reflétait l’inspiration de la Grèce Mycénienne. La datation précise des mégalithes européen imposait alors un farouche démenti à ce que l’on croyait une vérité intangible… De plus, les dimensions du cromlech révèlent un parfait rectangle de type « pythagoricien » avant la lettre. Deux monuments illustrent le mieux la fonction d’observatoire de la course au soleil. Callanish Lewis, dans les Hébrides extérieures et bien sûr Stonehenge. A ce point précis du cromlech de Stonehenge, les deux cycles lunaires et solaires se recouperaient, rendant ainsi prévisibles les éclipses solaires. En Bretagne, les exemples de ce type abondent. L’Anglais Alexander Thom prouve que les alignements de Carnac ne sont pas dus au hasard esthétique, mais qu’ils résultent d’un savant calcul géométrique. La forme ovale est également omniprésente dans les alignements mégalithiques, une forme ovale tracée à l’aide d’un triangle pythagoricien.

     

     C’est ainsi que Thom démontre que l’alignement du Grand Ménec en Bretagne qui comprend 1169 menhirs divisés en onze rangées correspond à un calcul astral. En effet, l’axe  de l’alignement en partant des mégalithes les plus grands est orienté à 72°, mais à mi-chemin, existe un espace-charnière qui fait dévier l’alignement vers le nord de 6°, dans le but de suivre la position des astres dans le ciel. Les mégalithes bretons sont probablement les plus anciens au monde, ce qui signifie que ce système de calcul architectural pré-pythagoricien datent d’avant les pyramides. Les savants peuvent même, en extrapolant, prétexter que comme Pythagore aurait séjourné en Gaule, il aurait ramené des druides les bribes d’un savoir ancien qu’il aurait développé en Grèce. Mais là n’est pas le propos. En ce qui concerne Carnac, l’orientation de 72° n’est pas un hasard, c’est la seule latitude de l’hémisphère nord où l’angle formé par le soleil à son levé au solstice d’été et d’hiver forme cette valeur. A Stonehenge, on a pu démontrer dans les années 70 que le rectangle ( 2 triangles accolés ) est pythagoricien, et que les différents cercles de pierres dont nous parlions dans notre description du site ont été réalisé selon une progression arithmétique.

     

    Mais il n’y a pas que l’arithmétique qui tend à prouver que les mégalithes ont un rapport étroit à l’astronomie ; effectivement , des fouilles ont mis en avant des ossements recouverts d’étranges inscriptions qui ne sont pas des œuvres d’arts gratuites. Alexander Marshack avait signalé en 1962 dans le « Scientific American » qu’un os vieux de 8500 ans découvert non loin d’un mégalithe du Congo portait des traces correspondant à des marques lunaires établissant des périodes allant de la nouvelle lune à la pleine lune. Il fit d’autres découvertes sensationnelles, comme une plaquette découverte en Dordogne datant de 33000 ans avant notre ère représentant 6 mois lunaires figurés par des cercles ou des croissants. Une autre plaquette osseuse plus récente montre un schéma lunaire de 11 périodes… Très tôt, l’homme a constaté une périodicité flagrante et régulière des cycles de la lune et du soleil. Si les connaissance astronomiques de l’homme remontent à une époque si reculée, ne nous étonnons pas de la portée astronomique des mégalithes qui sont beaucoup plus récent comme l’a prouvé la datation au Carbone 14. A l’aube de l’époque mégalithique, il y a 8000 ans à peu près, il s’est passé quelque chose en Europe. A l’époque romantique, les monolithes étaient censés être l’œuvre des druides, les rainures retrouvées sur certaines pierres plates étaient censées être des rigoles pour recueillir le sang des sacrifiés. Plus récemment, les mégalithes prirent une fonction funéraire, c’est sans doute le cas pour certains, mais les statistiques prouvent que relativement peu de sites avaient une fonction de tombeau. Monuments destinés à vénérer la terre nourricière ou au contraire à implorer la clémence des cieux ; les théories sont nombreuses. D’autres comme Colin Renfrew pensent que leur vocation était liée au culte des chefs ; les cromlechs comme des sanctuaires !

     

    *** Conclusion ***

     

     

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    Le point central du débat entre archéologues et astronomes est donc de savoir si les hommes de cette lointaine époque savaient ce qu’ils faisaient. Pour Alexander Thom, nos ancêtres contemporains des mégalithes n’avaient qu’une connaissance fondée sur l’expérience, et leurs alignements mégalithiques révèlent un sens de l’observation hors du commun et une patience à toute épreuve à une époque où la survie était le principal but de l’humanité. Pourtant si les déplacement du soleil sont globalement réguliers et donc observables, l’analyse du déplacement de la lune s’avère une tâche bien plus ardues…

     

     

    Aura2

     

     

    La taverne de l’étrange- 27 juillet 2006

     


     

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    Rencontre du 4ème type

     

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    1975- Le cas Travis Walton

     

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    Un bûcheron américain affirme avoir été enlevé en 1975 par des extraterrestres. Ses collègues ont témoigné : ils ont bien vu une soucoupe volante, seul Travis, qui a aujourd’hui changé sa hache d’épaule, peut le raconter. De son histoire, Travis Walton a fait un livre et la Paramount un film !


     

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    Pendant de longues nuits, Travis Walton a fait des cauchemars. Ce bûcheron américain de l’Arizona, a vécu le 5 novembre 1975 une expérience hors du commun. C’est du moins ce qu’il raconte. Ce soir-là, il s’engouffre avec six autres bûcherons dans le véhicule tout-terrain qui les ramène chez eux, après une journée de travail dans l’une des régions les plus sauvages des Etats-Unis. Il est 18 heures.

     



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    *** Entre les arbres, ils voient une étrange lueur…***

     

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    Au loin, entre les arbres, les hommes aperçoivent une lueur étrange. Ils s’approchent et repèrent un énorme objet en forme de disque. Travis descend du 4x4, s’élance vers ce qu’il appelle une soucoupe volante, laquelle émet alors des bruits stridents. Brusquement, il se trouve projeté au sol, sans connaissance. Ses copains ont une peur bleue, démarrent aussitôt et laissent leur ami gisant à terre. Quelques kilomètres plus loin, ils décident de revenir sur les lieux, mais Travis a disparu. Ici commence un mystère que personne, et surtout pas Travis Walton, n’a réussi à élucider…

    « J’ai été enlevé pendant cinq jours, raconte t'il. Je ne sais pas ce qui m’est arrivé. Je n’ai été conscient qu’une heure. Je me souviens : j’étais allongé sur une table, entouré de trois créatures de forme humaine, de taille supérieure à la normale et vêtues de combinaisons bleues. Elles n’avaient pas de cheveux et ne m’ont jamais adressé la parole. J’ai essayé de me dégager, de m’enfuir. Elles m’ont appliqué un masque sur le visage et j’ai à nouveau perdu connaissance, jusqu’au jour où j’ai été secouru par une patrouille de police qui m’a retrouvé sur le bas côté de la route. » Récit édifiant d’un homme qui aurait vu des extraterrestres et aurait vécu quelques jours avec eux ! Travis Walton est-il fou ? Etait-il, ce soir là, sous l’emprise d’une drogue ou de l’alcool ? Examiné par des psychiatres, il affirme qu’ils ne lui ont trouvé aucun déséquilibre mental. Quant à la drogue, il jure que les analyses de sang effectuées après le drame n’ont révélé aucune trace suspecte. Ses six collègues, qui tous affirment avoir vu la soucoupe volante, sont, paraît-il, passés au détecteur de mensonge. Reste à savoir si ces « preuves » suffisent à accréditer le témoignage, somme toute assez incongru, du bûcheron.


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    *** L’aventure s’est révélée rentable ***

     

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    Toujours est-il que Travis a, depuis, écrit un livre aujourd’hui épuisé. Il est même en train d’en écrire un autre. Son histoire a également inspiré la Paramount qui a réalisé un long métrage intitulé « Feu dans le ciel », sorti en salles aux Etats-Unis et en vidéo en Europe. Bref, l’affaire fait du bruit outre-Atlantique et rapporte tout de même bien des dollars à la famille Walton. Suffisamment en tout cas pour que Travis préfère aujourd’hui écrire plutôt que retourner couper du bois. Il explique pourtant qu’il n’aime pas trop raconter son histoire. « Je n’ai aucune explication à fournir. Et vous savez, je pourrais devenir fou en essayant d’imaginer qui sont véritablement ces êtres que j’ai rencontrés. »

     



    voir ici le diorama de son abduction !




    Si, un jour, pareille aventure vous arrive, vous penserez à Travis Walton. En attendant, dormez tranquille…


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    1957- Le cas Antonio Villas Boas


     

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    C’est au Brésil, dans le Minas Gerais, quelque part auprès de l’état de Sao Paulo que se produisit en 1957 « le cas le plus étonnant de tous » ainsi qualifié par un spécialiste du problème ovni… Le journaliste brésilien Joao Martins publiait à cette époque une série d’articles sur les soucoupes volantes dans le magazine « O Cruzeiro » ayant invité ses lecteurs a lui rapporter les cas inédits dont ils auraient connaissance. Martins reçut une lettre d’un fermier qui lui faisait part d’une étrange aventure lui étant advenue. Le journaliste trouva le récit du fermier si extraordinaire qu’il décida immédiatement de le rencontrer… L’entrevue eut lieu quelques jours plus tard à Rio en présence d’un médecin, le docteur Olavo Fontes. Le correspondant de Martins était un fermier de 23 ans, un « caboclo » ( d’ancêtres indiens et portuguais ) à l’esprit vif et intelligent. Célibataire, il vivait et travaillait avec ses frères à la ferme de ses parents. Son nom : Antonio Villas Boas. Voici son histoire : Tout a commencer dans la nuit du 5 octobre…Cette nuit là, de la fenêtre de sa chambre, Antonio voit une étrange lumière, plus brillante que la pleine lune, illuminant la cour de la ferme. Son frère la voit aussi…Une autre fois, il observe, encore avec son frère, une lumière « qui fait mal aux yeux » stationnant au-dessus d’un champ… Puis c’est la nuit du 15 au 16 octobre. Il est 1h du matin. Antonio est encore aux champs, labourant avec son tracteur malgré l’heure tardive, quand il voit à nouveau la lumière, comparable à une grosse étoile. Mais cette fois, elle se dirige sur lui…En l’espace d’un instant, l’objet lumineux se rapproche et s’arrête au-dessus du tracteur, le baignant d’une lueur rougeâtre. Au bout d’une ou deux minutes, Antonio, terrifié, voit l’objet s’éloigner d’une quinzaine de mètres devant le tracteur et put décrire celui-ci : «  Je pouvais voir nettement sa forme, il était comme un œuf allongé, avec trois éperons métalliques à l’avant. Il était illuminé d’une « phosphorescence rougeâtre ». Sa partie supérieure, plus lumineuse encore, semble tourner à grande vitesse. Trois supports métalliques apparaissent sous l’engin qui maintenant descend lentement vers le sol… » Antonio est alors pris de panique…Il braque son tracteur pour éviter l’engin mystérieux cherchant à s’enfuir dans une autre direction, mais son tracteur cale quelques mètres plus loin. Ayant abandonné sa machine, il se met à courir. Mais il avance avec difficulté sur la terre fraîchement remuée. Soudain…un petit être casqué et vêtu d’une combinaison grise s’accroche à lui ! Antonio le repousse brutalement, mais trois autres petits êtres semblables surgissent ! Le fermier est alors promptement saisi par les bras et par les jambes et soulevé de terre ! Les petits êtres marquent un temps d’arrêt, paraissant intrigués par les cris poussés par Antonio…C’est alors qu’il en profite pour se débattre davantage, essayant de se libérer, mais les autres réussissent quand même à l’entraîner jusqu’à leur engin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     




    Malgré lui, il est hissé sur une échelle métallique et flexible qui aboutit à une porte abaissée comme un pont-levis et faisant office de plate-forme. Poussé à l’intérieur, il pénètre dans un compartiment aux murs de métal poli, éclairé comme en plein jour. La porte se referme derrière lui et les petits êtres, se fondant parfaitement à la paroi : hormis le dispositif d’enroulement de l’échelle, l’emplacement de la porte est devenu complètement invisible…Puis il est conduit ensuite dans une autre salle, plus spacieuse. Outre un ameublement sommaire composé d’une table et de tabourets fixés au sol, il remarque au centre de la pièce une colonne métallique allant du plancher au plafond et incurvée en son milieu. Le fermier entend alors ses ravisseurs s’exprimer en un langage étrange, incompréhensible, dont les sons lui évoque des plaintes, des grognements et des aboiements de chiens… Puis, au terme de leur délibération, les petits êtres se retournent sur lui et se mettent a lui ôter ses vêtements ! Malgré ses protestations, il se retrouve nu comme un ver. A l’aide d’une éponge, l’un des êtres vient lui répandre sur le corps un liquide onctueux et inodore qui sèche rapidement. Le jeune homme est ensuite entraîner vers l’un des murs sur lequel semble se détacher littéralement une inscription énigmatique… Une porte apparaît donnant accès à une autre pièce, plus petite et meublée d’une sorte de couchette. Tandis que derrière lui le mur redevient vierge de toute porte, Antonio voit avec appréhension deux petits êtres munis de tuyaux et de récipients se diriger vers lui. L’un des tubes est appliqué sur un côté du menton d’Antonio. Il ressent une légère succion et voit un peu de son sang s’écouler dans le récipient. La même opération est ensuite effectuée avec l’autre tube sur l’autre côté du menton. Après cela, il est laissé seul dans la pièce. Seul avec ses pensées…C’est alors qu’il perçoit une étrange odeur…Une odeur écoeurante et suffocante qui le fera vomir. Elle provient d’une légère fumée qui s’échappe par des trous minuscules perçant de petits tubes métalliques dépassant du mur. Puis, après une longue attente, un bruit fait se retourner et il voit alors entrer…une femme, aussi nue que lui, d’un type de beauté différent de celui des autres femmes qu’il avait connues. Ses cheveux étaient blonds, ses yeux bleus, très allongés, rappelaient les yeux stylisés des princesses égyptiennes de l’antiquité. Mais ce qui frappait surtout, c’était la forme de son visage, presque triangulaire sous des pommettes saillant très haut. Sa bouche, finement dessinée, était à peine visible. Elle s’approcha de lui, son attitude ne laissait aucun doute sur ses intentions…Plus tard, la porte s’ouvrit à nouveau, laissant apparaître l’un des petits êtres casqués qui fait un signe à la femme. Celle-ci, avant de quitter la pièce, se tourne une dernière fois vers lui et d’un geste, elle se désigne. Puis, souriante, elle le désigne et pointe un doigt vers le ciel…Antonio se retrouve à présent dans la plus grande salle, parmi les petits êtres. On lui a rendu ses vêtements, il est maintenant plus calme, il n’a plus peur, il sent que son aventure touche à sa fin. Puis, il se dit :  « Antonio, personne ne te croira si tu ne rapporte pas quelque chose…une preuve matérielle à monter ! »

    Il se saisit alors d’un objet qui était posé sur la table, mais aussitôt, on le lui reprend l’objet des mains pour le remettre à sa place. Après cela, l’un d’eux lui fait signe de le suivre. Avant de partir, le jeune homme jette un dernier regard sur ses étranges ravisseurs. Ceux-ci semblent maintenant se désintéresser de lui totalement et aucun regard ne lui est accordé. Mais avant de lui rendre sa liberté, le petit être qui l’accompagne lui fait faire le tour extérieur de l’appareil. Antonio a maintenant quitté celui-ci, la luminosité de l’engin se fait plus intense, la partie supérieure de la coupole accélère son mouvement de rotation. Lentement, l’appareil commence à s’élever tandis que le train d’atterrissage se rétracte et s’efface…Il est 5h 30. Antonio a passé quatre heures et quinze minutes à bord de la soucoupe.



    Durant les jours qui suivirent, Antonio fut sujet à de nombreux malaises semblant résulter de son incroyable aventure : somnolence anormale, migraines, vertiges, démangeaisons, sensations de brûlure dans les yeux…Le docteur Olavo Fontes le soumit à un examen médical approfondi. Il constata la présence de deux taches de chaque côté du menton qui paraissaient provenir de quelque lésion superficielle avec épanchement de sang sous la peau. Dans une lettre adressée au chercheur anglais Gordon Creighton, le docteur fit remarquer que les symptômes décrits par Antonio suggéraient un empoisonnement dû à une exposition à des radiations. Il était cependant trop tard pour effectuer un examen sanguin complet qui aurait pu confirmer ou infirmer cette hypothèse…

    « Ainsi s’achève l’étonnante histoire d’Antonio Villas Boas. A t-il réellement vécu cette expérience au terme de laquelle existerait peut-être actuellement, quelque part sur un monde lointain, une créature issue de l’étrange union qui s’est accomplie durant la nuit du 15 au 16 octobre 1957 sur la planète Terre ?… ».


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    source : « Ceux venus d’ailleurs » par Jacques Lob et Robert Gigi- Dargaud 1973




     

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  • 01

     

    L'affaire Varginha

     

    Un engin extraterrestre s’est-il écrasé, en janvier 1996, près de la ville de Varginha, au Brésil ? A-t-il été récupéré en secret par l’armée avec ses occupants ? Si l’incident comporte encore bien des zones d’ombre, des témoignages réunis par divers enquêteurs alimentent cette thèse.

     

    Bien qu’elle remonte à neuf ans, cette histoire ne cesse de s’enrichir d’année en année. Et le travail sur le terrain d’enquêteurs de plusieurs pays est venu quelque peu renforcer la crédibilité du dossier. L’un d’eux, le Dr Roger Leir, médecin californien bien connu des ufologues brésiliens, a réalisé sa propre enquête avec leur aide. Il en a tiré un ouvrage, publié en France sous le titre : Des Extraterrestres capturés à Varginha au Brésil.

     

    13

     

    Voici le film des évènements tels qu’il a pu être reconstitué :

     

    Le soir du samedi 20 janvier 1996, une rumeur sur la découverte d’une étrange créature se répand dans Varginha. C’est l’été, et les nouvelles circulent vite dans cette ville prospère de 120 000 habitants de l’Etat de Minas Gerais. Dès le lendemain, l’avocat et ufologue Ubirajara Rodrigues recueille plusieurs témoignages. Les premiers lui paraissent fragiles. Il est alors appelé par un commerçant nommé Milton, dont l’une des employées connaît trois jeunes filles qui prétendent avoir aperçu un être étrange en traversant un terrain vague. Celui-ci les a effrayées au point qu’elles ont pris la fuite, croyant voir le Diable !

     

     

    *** La vidéo officielle de 3mn15 ***

     

     

    Voici ce qu’elles lui racontent :

     

    Katia Xavier, âgée de 22 ans, est femme de ménage. Elle est accompagnée ce jour-là de ses deux amies plus jeunes, les sœurs Liliane da Silva, 16 ans, et Valquiria, 14 ans, qui l’ont aidée à préparer un déménagement. Ce samedi 20 janvier, vers 15h30, dans le quartier de Jardim Andere, toutes trois rentrent chez elles dans le quartier de Santana, situé juste au nord. Varginha est bâtie sur un terrain vallonné, et ces deux quartiers, situés dans la banlieue est, sont sur des collines séparées par un petit bois et des prés en contrebas. Les jeunes filles traversent un lotissement en friche lorsque soudain, elles remarquent un être très bizarre, accroupi au pied d’un mur. « Ce n’était ni un homme, ni un animal ; c’était quelque chose de différent », raconte Katia Xavier. La créature a la peau brune, d’aspect huileux, avec des membres « comme du caoutchouc ».

     

    Sa tête, très grosse, est surmontée par trois protubérance arrondies. Alors que les trois filles s’en approchent, la créature tourne la tête vers elles. Epouvantées par ses énormes yeux rouges, elles s’enfuient à toutes jambes. Liliane, la sœur aînée, qui reste un instant en arrière pour l’observer, a le sentiment qu’elle est intelligente et en état de détresse. Elles arrivent chez elles bouleversées et racontent leur aventure en pleurant à la mère des deux filles, Luisa da Silva. S’armant de courage, celle-ci va inspecter les lieux avec une voisine, mais l’être étrange a disparu. Il reste cependant de curieuses traces de pieds dans les herbes hautes, au pied du mur. L’avocat Ubirajara a été impressionné par la sincérité des trois filles, encore très émue lorsqu’il les a rencontrées. D’autres enquêteurs ont eu la même impression.

     

    Notamment Roger Leir, et surtout le psychiatre américain John Mack, spécialiste de l’épineux dossier des enlèvements, qui a pu lui aussi les interroger en juin 1996, à l’occasion d’un congrès ufologique au Brésil. Après leur avoir parlé, le Dr Mack a déclaré que, si elles étaient des simulatrices, il était prêt à déchirer ses diplômes de médecin ! Mais qu’est-il advenu de cet être étrange qui semble avoir disparu ? les enquêteurs vont le découvrir grâce à d’autres témoignages.

     

    03

     

    *** Les révélations d’une infirmière ***

     

    Très vite, des rumeurs orientent l’enquête vers l’un des trois hôpitaux de la ville, l’hôpital Regional. Ubirajara Rodrigues réussit à parler à une infirmière qui, d’abord très réticente, lui raconte, sous couvert d’anonymat car elle est effrayée de ce qu’elle a vu. Le dimanche 21 janvier, il y eut une certaine agitation à l’hôpital. Des médecins sont venus, qui n’étaient pas de la ville, ainsi que la police militaire et des véhicules de l’armée. Une partie de l’hôpital était interdite d’accès, même au personnel. Le lendemain, l’infirmière fut convoquée avec d’autres employés dans le bureau du directeur qui leur ordonna de ne rien dire de ce qui s’était passé : « C’était juste un exercice d’entraînement pour les médecins et les militaires. » Il les mit en garde contre les questions qu’on pourrait leur poser, en particulier l’avocat Rodrigues. « Vous devez tout nier », conclut-il.

     

     

     

    On ne va pas tarder à découvrir que les pompiers de Varginha ont joué un rôle dans cette affaire, grâce au renfort d’un autre enquêteur, Vitorio Pacaccini, au début de février. Il va se rendre à Très Coraçoes, à 27 km de Varginha, où il y a des attaches et va y contacter des amis. Grâce à eux, il ne tarde pas à rencontrer des témoins militaires, car c’est dans cette ville que se trouve l’ESA, l’école de sous-officiers le l’armée brésilienne, très impliquée dans l’affaire de Varginha. Selon un premier témoin, la brigade des pompiers de Varginha a reçu de nombreux appels, sans doute transmis par la police, dès le samedi 20 janvier de bonne heure, entre 7h et 8h, lui demandant de venir capturer ce que l’on suppose être un animal en liberté. Notons que les pompiers sont, comme en France, des militaires. Le chef de la brigade, le major Maciel, envoie une équipe de quatre hommes qui arrive sur les lieux vers 10h. Or, ce terrain est situé à côté de celui où les trois filles ont cru apercevoir un être étrange dans l’après-midi.

     

     

    créature vu par les filles (3)- Capture de l'être (1)- fouille des soldats (2)

     

    *** La route au-dessus du vallon ***

     

    Les pompiers observent une créature en train de se déplacer avec peine sur l’autre versant d’un petit vallon boisé, au pied duquel passe une ligne de chemin de fer. Leur route est en surplomb, et il leur faut descendre une pente assez raide, puis traverser la voie ferrée, pour essayer de la capturer. Ils ont du mal à s’en approcher, car elle s’est cachée dans le bois. Mais finalement, elle se laisse faire. Les pompiers s’en emparent, non pas au moyen d’un filet comme on l’a cru, mais avec une longue canne munie d’une corde coulissante.

     

    Ils ont donné une description de la créature semblable à celle des jeunes filles, avec d’autres détails : elle a de grands pieds avec deux gros doigts en V. Après avoir été capturée, elle va émettre un son curieux, comme un bourdonnement d’abeilles. Une fois remontés sur la route, ils remettent la créature à des militaires qui attendent avec un camion. Ces derniers la placent dans une caisse recouverte d’une bâche, la chargent à bord de leur véhicule et s’en vont rapidement, retournant sans doute à leur base de l’ESA à Trè Coraçoes.

     

     

    capture de la créature par l'armée

     

    Selon un autre témoignage militaire, recueilli cette fois par Ubirajara, cet être aurait été maintenu en captivité à l’ESA pendant 24h, puis transféré en hélicoptère à Brasilia. De là, un avion-cargo militaire de l’US Air Force l’aurait embarqué pour les Etats-Unis. Cette information n’a pu cependant être recoupée. En revanche, l’étrange manège des pompiers a été observé par des ouvriers en train de construire une maison, à une centaine de mètres. L’un deux est un poseur de briques du nom de Henrique Jose de Souza. Et il y a eu au moins trois autres témoins qui passaient par là, et pour finir, les pompiers eux-mêmes ( la nouvelle équipe en place en 2003, mais informée des évènements ). Le Dr Leir raconte dans son livre qu’il a pu tous les rencontrer avec Ubirajara.

     

    *** Un être capturé par la police ***

     

    Vers 18h, toujours le 20 janvier, des témoins remarquent deux policiers en civil, en fait des agents de la police militaire patrouillant dans le quartier de Jardim Andere, occupés à arrêter et embarquer une étrange créature tapie dans un terrain en construction. Ce terrain étant situé à seulement deux pâtés de maison du lotissement des jeunes filles, il s’agissait sans doute du même être qui, blessé, n’avait pas pu aller bien loin. Les deux policiers l’ont transporté à l’hôpital Regional pour le faire soigner. Or, l’histoire prend ici un tour dramatique. L’un d’eux, le jeune Marco Eli Chereze, 23 ans, tombera mystérieusement malade quelques jours plus tard, et décèdera d’une infection foudroyante, le 15 février.

     

     

     

    Outre le témoignage du Dr Cesario Lincoln Furtado, qui avait tenté en vain de le soigner, celui d’un membre de l’équipe médicale qui a dû opérer d’urgence la créature, le soir même à l’hôpital Regional, sous étroit contrôle militaire et dans le plus grand secret, est de première importance. Nous allons, bien sûr, y revenir. Les enquêteurs vont découvrir un autre épisode qui s’est déroulé dans le vallon boisé séparant les quartiers de Jardim Andere et de Santana, ce fameux samedi 20 janvier. En faisant son jogging, un avocat assiste à la capture de deux autres créatures par une patrouille militaire. Il a raconté aux enquêteurs qu’entre 13h30 et 14h, une patrouille de sept soldats en armes s’était déployée dans le vallon, sur le terrain découvert située à l’est du petit bois.

     

    Deux d’entre eux avaient des fusils automatiques, et les autres des armes de poing. Deux soldats portaient aussi des boîtes, ou valises, en aluminium. Après avoir inspecté, en vain, un petit bosquet d’arbres juste à côté de la voie ferrée, ils se sont dirigés vers le bois. Le témoin s’est éloigné, mais, une minute ou deux plus tard, il a entendu distinctement trois coups de feu. Très intrigué, il est revenu dans la rue surplombant le bois, où se trouvaient des soldats et un camion militaire en stationnement. Quatre soldats sont alors sortis du bois, portant deux grands sacs, dont l’un semblait contenir une créature vivante, lesquels ont été changés à bord du camion. Tout le monde est reparti en hâte, probablement vers la base de l’ESA, comme le camion précédent deux heures plus tôt.

     

     

    Ainsi, nous disposons d’un scénario assez cohérent sur la découverte de plusieurs êtres, le même jour et dans le même quartier : un capturé par les pompiers le matin du 20 janvier ; deux par des militaires en début d’après-midi ; un autre vu par les jeunes filles dans l’après-midi, puis capturé, probablement, par les deux policiers le soir. Au total, pas moins de quatre créatures auraient été capturées ce jour-là dans ce coin de banlieue de Varginha ! Les informations fournies par les témoins se recoupent, en particulier sur la description de l’être. Il en est de même pour les témoignages sur des opérations qui vont suivre : transfert d’un être de l’hôpital Regional à l’hôpital Humanitas, qui y serait finalement décédé avant d’être évacué par un transport militaire.

     

    *** Mort à l’hôpital Humanitas ***

     

    Selon ces témoins militaires anonymes ( mais dont les récits ont été enregistrés sur vidéo ), un convoi de trois camions en provenance de Très Coraçoes est arrivé à l’hôpital Humanitas, le lundi 22, au soir. Des civils du quartier ont aussi remarqué ce manège inhabituel. A leur arrivée, il y avait déjà du monde rassemblé à l’entrée latérale. Les témoins disent avoir vu plusieurs médecins, des policiers militaires et deux agents des services secrets S-2 attroupés autour d’une boîte en bois posée sur deux chevalets, dans laquelle était placé le cadavre de l’une des créatures. Celle-ci a été embarquée à bord de l’un des camions, et le convoi est retourné à la base de l’ESA, à Très Coraçoes. De là, un nouveau convoi est reparti le lendemain, à 16h, cette fois en direction de la ville de Campinas, à 320km au sud, dans l’Etat de Sao Paulo, toujours avec trois camions. Leur destination était d’abord un camp militaire, sans doute l’école d’élèves officiers.

     

    Puis les êtres, vivants ou morts, auraient été livrés à un grand établissement universitaire, « Unicamp », réputé pour la recherche médicale et biologique. Selon un témoin, une autopsie aurait été effectuée à Campinas par un médecin légiste connu, le Dr Badan Palhares, qui niera publiquement toute participation.

     

    L’histoire des enquêtes sur Varginha comporte un épisode franchement comique, celui des explications fournies par les militaires de l’ESA, aux journalistes britanniques venus tourner un documentaire en 1998 ( vidéo de la collection « Dossier OVNI » ). On y voit, entre autres, un officier expliquer une première fois que les gens ont sans doute vu, à l’hôpital Regional, un couple de nains dont la femme était enceinte, puis une seconde fois qu’il y avait un nain handicapé mental, au physique très particulier, dans le quartier de Jardim Andere. Pendant l’orage, il se serait blessé et réfugié dans le terrain vague, où il aurait effrayé les jeunes filles ! Cela fait beaucoup de nains. Quoi qu’il en soit, les principaux enquêteurs de l’affaire de Varginha furent étroitement surveillés, leurs téléphones mis sur écoute, menaces physiques à l’appui. Un témoin militaire de l’ESA a raconté que le seul fait de citer le nom de Pacaccini pouvait valoir dix jours de prison ! Les médias et la population brésiliennes ne seront pas dupes, au point de soutenir les enquêteurs et de suivre attentivement leurs conférences de presse.

     

     *** Un accident d’OVNI ? ***

     

    Ces créatures étranges seraient-elles venues de l’espace ? Tournons-nous maintenant vers un autre épisode de l’histoire, celui de l’accident supposé d’un ovni, qui aurait eu lieu à proximité de la ville. Le premier témoignage fut recueilli par Ubirajara Rodrigues six jours seulement après l’incident. La scène se passe dans une ferme à 10 km à l’est de Varginha. Dans la nuit du vendredi au samedi 20 janvier, à exactement 1h14 du matin à sa pendulette électronique, Oralina de Freitas, 37 ans, est réveillé par le bruit du bétail, s’agitant et mugissant. Elle ouvre sa fenêtre et voit les animaux courir dans la prairie à cent mètres de là. Un objet volant étrange, en forme de cigare, les survole ! Il n’y a pas de lune, mais l’engin émet une faible lueur. Oralina appelle son mari, Eurico, 40 ans qui se précipite à la fenêtre : « Mon Dieu, s’écrie-t-il, il y a un sous-marin au dessus de la prairie ! »

     

    Les deux fermiers remarquent que l’appareil semble en difficulté, se déplaçant lentement, avec une sorte de roulis, à seulement cinq ou six mètres au-dessus du sol. Il semble silencieux- mais il est peut-être couvert par le bruit des animaux- et il est plutôt petit, de taille comparable à un minibus. Une grosse déchirure est visible sur le côté, d’où s’échappe de la fumée, ou de la vapeur. A l’arrière semblent flotter des sortes de débris qui s’effilochent. L’engin est si lent qu’ils peuvent l’observer pendant ¾ d’heures, avant de le voir disparaître derrière une colline à environ 700m de là, en direction de Varginha.

     

    Est-il allé s’écraser dans les environs ? leur témoignage est renforcé par un autre témoin, celui d’un étudiant, Hildo Lucio Galdino, qui habite dans une chambre non loin de la ferme. Sa chambre est au rez-de-chaussée et, lorsqu’il ouvre sa fenêtre, ce matin-là peu après 8h, il a un choc en découvrant un être bizarre, accroupi près de l’entrée. Il l’interpelle mais celui-ci prend la fuite aussitôt. Hildo en a fait une description semblable à celle des autres témoins. Neuf mois après l’incident de Varginha, un commerçant du nom de Carlos de Souza se fait connaître comme témoin direct du crash d’un ovni. Il dit avoir gardé longtemps le silence car on l’aurait intimidé.

     

    Son témoignage est très intéressant, mais il donne initialement une autre date pour son observation, le 13 janvier. Cependant, après discussion avec les enquêteurs, il admet que cela aurait pu se passer le 20 janvier. Carlos, roule, vers 8h du matin, sur la route allant à Belo Horizonte, près du croisement avec la route reliant Varginha à l’ouest et Très Coraçoes à l’est, lorsqu’il entend un curieux vrombissement qui attire son attention. Il s’arrête et aperçoit dans le ciel un engin bizarre en forme de cigare, qui vole lentement, à environ 60 à 80 km/h, à environ 30m d’altitude, à l’ouest de la route. Il estime sa longueur de 9 à 12m et sa hauteur de 4 à 5m. L’engin semble en difficulté, avec un grand trou vers l’avant, prolongé par une fissure sur le côté d’où s’échappe une fumée blanche.

     

    Carlos de Souza, très excité, parvient à suivre l’engin pendant 16 km. Il le voit se diriger vers des collines, puis plonger brutalement derrière l’une d’elles. Supposant qu’il s’est écrasé là, il parvient à s’en approcher par une petite route de terre, et atteint, à pied, le haut de la colline, 20mn plus tard. Là, il est stupéfait de découvrir, non seulement l’engin écrasé en contrebas, mais toute une équipe de militaires, déjà sur place, affairée à récolter de nombreux débris ! Il s’approche discrètement et commence à ramasser l’un d’eux, mais est remarqué par un soldat qui lui ordonne sans ménagement de quitter les lieux. Très choqué, Carlos décide de rentrer chez lui. En route, il s’arrête dans un café pendant plus de deux heures pour réfléchir et reprendre ses esprits.

     

    09

     

    C’est alors qu’il est rejoint par des agents en civil qui lui font savoir qu’ils connaissent son identité ( sans doute par sa voiture ), et qu’il ne doit pas raconter ce qu’il a vu sous peine de gros ennuis. Pendant neuf mois, il n’en parlera qu’à sa femme et à deux de ses amis, mais un article de Claudier Covo, dans un journal de Sao Paulo, va le décider à parler. Covo le convainc de se rendre à Varginha, où ils vont visiter le lieu supposé du crash avec Ubirajara. Mais ils ne trouvent aucune trace, hormis un terrain qui semble avoir été fraîchement semé de gazon. Une précision importante : ce terrain est proche de la ferme d’Oralina et Eurico de Freitas et il n’est qu’à 11 km de Très Coraçoes.

     

    Le témoin s’est-il trompé de date ? S’il a assisté au crash le 20 janvier, son témoignage peut coller avec les autres, bien qu’il ne laisse pas beaucoup de temps à ces êtres mystérieux pour franchir les quelques kilomètres les séparant de la banlieue est de Varginha, surtout si l’un d’eux présente une fracture ouverte à la jambe, comme on va le voir plus loin ! Mais il y a peut-être une autre explication. D’autres témoins avaient vu un ovni du côté de la Rivière Verte, une zone boisée plus proche de Varginha. On peut imaginer que l’engin, avant de s’écraser, ait pu déposer des êtres à cet endroit. Sans doute s’est-il passé bien des choses entre 1h et 8h du matin. En l’occurrence, on a aussi le témoignage d’un fermier qui prétend avoir tué l’un de ces êtres à coup de fusil !

     

    *** l’histoire se complique…*** 

     

    Le mystère de Varginha va encore s’épaissir, avec de nouveaux témoignages sur des êtres aperçus au cours des mois suivants. Cette fois, on se perd en conjonctures. Le soir du 21 avril 1996, trois mois après l’incident, un repas d’anniversaire a lieu au restaurant du zoo de Varginha. Vers 21h, Terezinha Clepf quitte la salle pour fumer une cigarette dans la véranda bordée par un épais fourré. Elle éprouve alors le choc de sa vie à la vue d’un étrange visage qui semble l’observer, à seulement quelques mètres. Elle ne distingue que sa tête, mais la description qu’elle en fera correspond bien à celle des êtres de Varginha. A un détail près : celui-ci porte une sorte de casque ! Lorsqu’elle revient avec son mari qu’elle s’est empressée d’aller chercher, l’être a disparu.

     

    S’agissait-il d’un survivant du crash ? Un autre témoignage le laisse supposer, celui de la directrice du zoo, madame Lelia Cabral qui, durant cette période, a constaté la mort inexpliquée de cinq animaux. Et ce n’est pas fini. Un étudiant en biologie de 21 ans, Ildo Lucio Gordino, prétend avoir aperçu un être au bord de la route allant de Varginha à Très Coraçoes, le mercredi 15 mai 1996, vers 19h 30. Au moment de ralentir dans un virage, il remarque un étrange animal et rallume ses feux de route pour mieux voir. La créature se tourne alors vers lui et protège aussitôt ses grands yeux rouges avant de se précipiter dans les fourrés…

     

    *** D’importants témoignages médicaux ***

     

    L’affaire de Varginha présente trois aspects médicaux importants : l’opération d’urgence d’un être blessé à l’hôpital Regional, le soir du samedi 20 janvier ; la mort brutale du policier Eli Chereze après la capture d’un être dans le quartier de Jardin Andere ( ces deux épisodes reposent sur des témoignages crédibles ) ; les rumeurs et dénégations concernant une autopsie effectuée à l’université de Campinas. Les enquêteurs ont recueilli plusieurs témoignages du personnel médical de l’hôpital Regional et de l’hôpital Humanitas. Le principal émane d’un médecin qui a révélé, anonymement, qu’il avait dû opérer d’urgence, à la demande et sous le contrôle des militaires, l’être blessé transporté le samedi soir à l’hôpital Regional. Ce témoin, qui a longtemps craint de voir son identité dévoilée publiquement, a finalement accepté de rencontrer le Dr Leir et Ubirajara Rodrigues en mars 2003 à Varginha.

     

    Il leur a raconté comment, le soir du 20 janvier 1996, il avait été requis par des militaires présents à l’hôpital pour opérer d’urgence une fracture multiple et ouverte à une jambe. Croyant tout d’abord qu’il s’agissait d’un soldat accidenté, quelle ne fut pas sa surprise de se trouver en présence d’une créature non humaine, dont le corps était déjà étendu sur la table d’opération. On lui doit une description de l’être la plus précise à ce jour, correspondant en tout point à celles des autres témoins. Enfin, après beaucoup d’hésitation, le médecin fit la révélation la plus extraordinaire : il aurait eu une sorte de communication très intense avec lui en le regardant dans les yeux, comme le raconte Roger Leir dans son livre. Cette confidence a relancé le débat sur la nature des aliens capturés à Varginha. Jusque là, on estimait qu’ils n’étaient pas de véritables astronautes extraterrestres dotés, en principe, de moyens sophistiqués, et non pas nus et sans défense. Or, selon ce médecin, dont le témoignage est à prendre avec réserve, le contact télépathique avec la créature fut d’un haut niveau spirituel.

     

    *** La mort d’un jeune policier ***

     

     

     

     

     

    Le fait le plus dramatique du « cas Varginha » fut le décès brutal, par infection généralisée, le 15 février 1996, de l’un des deux policiers qui avaient capturés la seconde créature dans la soirée du 20 janvier. Sa mort trois semaines seulement après l’événement laissait craindre une contamination lors de la capture. Les enquêteurs l’avaient assez vite appris par un témoin, mais le secret était de mise. Ubirajara Rodrigues réussit cependant à vérifier auprès de la mairie qu’un policier avait réellement trouvé la mort peu de temps après les faits. Il obtint même une copie du registre des décès, et par celui-ci, parvint à localiser la famille du garçon. Il s’agissait du caporal Marco Eli Chereze, alors âgé de 23 ans, faisant partie du service secret de la police militaire.

     

    *** Une famille tenue à l’écart ***

     

    Sa famille, qui ne fut pas autorisée à assister à l’enterrement, n’a quasiment rien appris sur les circonstances et la cause du décès du policier, lequel ne leur avait d’ailleurs fait aucune confidence. Lorsqu’il est tombé malade, ses proches- notamment sa sœur, Marta Antônia Tavares, qui se rendait le plus fréquemment à l’hôpital- eurent les pires difficultés pour rencontrer le médecin responsable du traitement et connaître la nature de sa maladie. Ils ont toutefois fait ouvrir une enquête par le commissariat local, afin de mettre en évidence d’éventuelles responsabilités médicales. Mais pas même le commissaire de police n’a pu obtenir la moindre information ni assister à l’autopsie.

     

    Tout cela a été confirmé au Dr Leir par la jeune veuve, jusque-là silencieuse. C’est seulement un an après l’événement de Varginha, le lundi 20 janvier 1997, que les choses commenceront à bouger. Ubirajara Rodrigues parviendra, en 2004, à obtenir un long entretien avec l’un des médecins qui avaient tenté de le sauver, le Dr Cesario Lincoln Furtado, à propos des circonstances médicales de sa mort. Par contre, rien ne filtrera sur la capture de la créature susceptible de l’avoir contaminé. Mais le récit du docteur renforcera néanmoins cette hypothèse.

     

    *** Un étrange décès ***

     

    Il ressort de son témoignage que le jeune policier, admis initialement à l’hôpital pour une infection apparemment bénigne, verra son état se dégrader en quelques jours, malgré des soins intensifs. L’analyse de sang révèlera la présence de granulations toxiques, augmentée d’une grave infection et de l’effondrement de ses défenses immunitaires. Pour le Dr Furtado et ses confrères, rien ne peut expliquer un décès aussi rapide chez un sujet jeune en aussi bonne santé. Selon lui, il s’agit d’ « une mort étrange et sans explication rationnelle ».

     

    Le premier témoin à avoir évoqué une autopsie qui aurait été réalisé secrètement dans des sous-sol sécurisés de l’université « Unicamp » de Campinas, est tout simplement le frère de Vitorio Pacaccini, étudiant en médecine dans ladite université. Il l’aurait appris de la bouche de son conseiller, citant le nom d’un médecin légiste réputé, le Dr Badan Palhares, connu, notamment, pour avoir autopsié et identifié le corps du tristement célèbre Dr Mengele, ancien tortionnaire nazi réfugié en Amérique du Sud.

     

     

     

     

    *** Un débat à la télévision ***

     

    D’autres témoignages recueillis à Campinas constitueraient autant de sources redondantes. L’une d’elles concerne un étudiant en droit présent à une conférence du Dr Palhares sur la médecine légale, à Campinas. Rappelant sa participation supposé à l’autopsie d’une créature capturée à Varginha, il avait interrogé le docteur qui lui opposa son devoir de réserve en suggérant de revenir lui poser la question dans une dizaine d’années ! Il se trouve justement que, cette année ( 2005 ), le Dr Badan Palhares a accepté d’en débattre longuement à la télévision avec Ubirajara Rodrigues, en niant avoir pratiqué un tel acte.

     

    Comme on le voit, l’affaire de Varginha n’en finit pas de connaître de nouveaux développements, et particulièrement le rôle qu’y auraient joué les Etats-Unis. Un officier de la force aérienne brésilienne, qui travaillait au contrôle du trafic aérien local ( le Cindacta ), prétend que, le 13 janvier, le NORAD avait fait état de la détection d’un ovni en trajectoire descendante dans l’atmosphère terrestre vers le Brésil. Un point de chute possible aurait même été localisé dans la région de Varginha, ce qui expliquerait la rapidité des interventions militaires. Remarquons que, si cette information est authentique, il s’agit bien de la date du 13 janvier et non du 20, à moins d’une histoire à épisodes, décidément plus complexe. Des témoins auraient également remarqué des allées et venues d’avions-cargos de l’US Air Force dans la région. Voilà que le mystère de Varginha s’épaissit encore !

     

     

    le centre du NORAD

     

    Aujourd’hui, les enquêteurs n’ont pas encore mis la main sur une preuve absolument irréfutable d’un crash d’ovni à Varginha, comme pourraient l’attester un débris ou un quelconque document militaire officiel.

     

    La question reste donc ouverte, bientôt dix ans après l’incident…

     

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    Source : VSD hors série Paranormal- Juillet 2005

     

    L’étrange affaire de Varginha par Gildas Bourdais

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