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    Le déluge a bien eu lieu...

     

    « C’est un véritable déluge », « C’est la fin du monde », pouvait-on entendre un peu partout en décembre 1999 en France lors de la tempête meurtrière qui s’est abattue sur une partie de notre pays. « Déluge », le mot fait peur ! Et pour cause : d’après la Bible, c’est l’inondation universelle qui couvrit la Terre et fit périr le genre humain. A l’exception de Noé qui, sur ordre de Dieu, construisit l’arche où il réunit sa famille ainsi que des couples de tous les animaux, pour échapper au terrible cataclysme. L’embarcation aborda au mont Ararat et ce fut un nouveau départ pour l’humanité...

     

     

     

    Oui, le Déluge a bien eu lieu ! Mais localisé en mer Noire, il y a sept mille cinq cents ans. Et non dans le monde entier et la Terre Promise environ trois mille avant Jésus-Christ, comme le situent la Bible et l’épopée de Gilgamesh, le géant babylonien... C’est l’incroyable théorie de William Ryan et Walter Pitman, deux éminents scientifiques américains, auteur de Noah’s Flood- le Déluge de Noé- un livre passionnant qui bouleverse beaucoup d’idées reçues mais qui, hélas, n’a pas encore été traduit en français ( à l’époque en 1999 ). Selon eux, « sous l’effet du réchauffement de a Terre qui a fait fondre les glaciers, la Méditerranée a fait exploser le bouchon naturel que constituait alors le Bosphore, pour se déverser dans la mer Noire, qui était un lac d’eau douce ». Un gigantesque mascaret d’une puissance équivalente à deux cents fois les chutes du Niagara ! En moins d’un an, plus de cent mille kilomètres carrés de terre furent inondés. Les habitants plièrent alors bagages pour différentes destinations et on peut imaginer que le récit de ces rescapés a inspiré les mythes des grandes inondations et notamment celle d’un certain Noé et de son arche...

     

     

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    Cela s’est donc passé il y a plus de sept millénaires. « C’est la calcite déposée sur les coquillages et analysée au carbone 14 qui permet d’être certain de la date », affirme Gilles Lericolais, chercheur à l’IFREMER- Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer- à Brest et qui, à bord du Suroît, a travaillé avec William Ryan, son collègue américain de l’université de Columbia et effectué des forages en mer Noire pour faire des prélèvements... Puis, tout dernièrement, profitant des recherches fructueuses de ses camarades, c’est l’explorateur Robert Ballard ( l’homme qui retrouva l’épave du Titanic et du Bismarck ), qui découvre au fond de la mer Noire les vestiges engloutis d’une antique civilisation. Travaillant par sonar et submersible téléguidé, l’archéologue et son équipe repèrent par cent mètres de profondeur et à douze miles au large de Sinope, sur la côte turque, les restes d’un village néolithique. Sur leur écran apparaît une structure en bois, un quadrilatère parfait de treize mètres sur quatre. « Les objets aux alentours sont admirablement conservés, s’enthousiasme le docteur Ballard. On voit des poutres de bois sculptées, des outils de pierre et même des céramiques... »

     

     

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    Cet état de conservation étonnant s’explique par le fait que les ruines sont situées dans des eaux anoxiques, c’est-à-dire dépourvues d’oxygène. Le lac d’eau douce inférieur a en effet été asphyxié par la masse d’eau salée en surface qui fait comme un couvercle, et il ne contient plus les petits mollusques qui mangent le bois et les matières organiques. « Cette découverte est la première preuve concrète de l’occupation des rives de la mer Noire avant l’inondation, se félicite le professeur Hiebert qui faisait également partie de l’expédition. C’est une avancée majeure qui va permettre de réécrire l’histoire des cultures de l’Asie Mineure. »

     

    Si ce Déluge est bien celui qui est relaté dans les Ecritures, Noé serait donc turc, issu de ce peuple chassé par la montée des eaux... qui un jour livreront peut-être à leur tour le secret de l’arche ! Le thème du Déluge primitif, aux origines de l’humanité, se retrouve dans de nombreuses traditions populaires. Dès que l’homme a su écrire, il a fait le récit du terrible cataclysme transmis oralement par les générations précédentes. Les deux légendes les plus connues, et qui ont d’incontestables liens entre elles, sont l’épopée babylonienne, on a déjà la présence du corbeau et de la colombe aux côtés du héros, Gilgamesh, seul sauvé du Déluge grâce à son arche qui s’immobilisa sur un mont d’Arménie, donc près de la mer Noire.

     

     

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    L’arche de Noé « atterrit » elle aussi sur une montagne, le mont Ararat, qui se trouve en Turquie, tout près de la frontière arménienne et de la mer Noire. Mais les auteurs de la Genèset donné au récit mythique une tout autre signification, essentiellement religieuse, où sont exposées les vues de Dieu sur l’Humanité. La Bible fait en effet du Déluge le châtiment de Dieu contre les péchés des hommes, alors que la légende assyro-babylonienne y voit la conséquence d’une querelle entre divinités... On trouve d’autres récits du Déluge avec les mêmes similitudes matérielles, mais le sens de la légende est différent. Ainsi, en Australie le Déluge est attribué au rire d’une grenouille et à Tahiti il s’accompagne d’une pluie de pierres... Oui, le Déluge, comme le rapporte la Bible, a été universel !

     

     

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    La taverne de l’étrange- 3 juin 2007 ( mise à jour le 27/03/2013)


     

     

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  • Le mythe du chat noir !

     

    Dans de nombreux pays, les chats noirs sont considérés comme portant bonheur et les chats blancs comme portant malheur, car le blanc est la couleur des fantômes. Mais au Moyen Age, le chat noir était irrémédiablement lié au diable dont on pensait qu'il lui empruntait sa fourrure noire avant de tourmenter ses victimes. Mais les croyances divergent selon les parties du monde. En Amérique du Nord, le chat noir porte malheur et le chat blanc bonheur. Le noir est le symbole de la pauvreté et de la maladie en Chine et le chat écaille-de-tortue est un porte-bonheur au Japon. Un chat noir qui traverse la rue devant un couple de jeunes mariés est signe de mariage heureux. Les femmes de marins avaient pour habitude de garder un chat noir pour s'assurer le retour de leur mari. Si le fait d'avoir un chat noir à bord était de bon augure pour les marins, il ne fallait jamais prononcer le mot " chat " sur un bateau sous peine de malheur. La raison pour laquelle on dit qu'un chat noir qui traverse la route porte chance est que, bien que ses pouvoirs maléfiques soient passés tout près de vous, il vous a épargné et vous avez donc eu la chance de survivre...

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  • Arrivée à destination vendredi soir, la fée a fait escale à la taverne ce long week-end ! Nous avons donc profiter pour se ballader vers les sites mégalithiques sur le secteur malgré la tempête de samedi ici. La fée repart là vers sa destination d'origine avec plein de souvenirs, d'émotions... Le meilleur reste à venir alors d'autres rendez-vous  sont d'ores et déjà programmer pour une collaboration plus présente à l'avenir. Voilà mes amis, bonne reprise pour demain et à bientôt !

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    Glozel

     

     

     

    Trésor archéologique ou imposture ?

     

    En 1924, dans le hameau de Glozel ( Allier ), un agriculteur, Emile Fradin, découvre en défrichant son champ, des objets gravés et des poteries anciennes. C’est le début d’une des plus grandes controverses archéologiques de notre siècle...

     

     

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    Des morceaux de poterie, des pierres polies, des os gravés avec soin, des pendentifs en os, des têtes de flèches et des aiguilles, des tablettes d’argile couvertes de signes étrangesdes centaines d’objets hétéroclites attendent ainsi, derrière des vitrines de fortune, qu’on veuille bien leur rendre hommage. Nous ne sommes pas au Musée de l’Homme, mais dans la ferme d’un simple particulier, Emile Fradin, transformée en « Musée de Glozel ». Mais ce musée-là n’est pas reconnu par la communauté scientifique… qui prétend que les objets exposés ici sont des faux grossiers, de pâles copies d’objets du néolithique. Cette collection mise au jour dans les années 1920 a suscité une des plus grandes controverses archéologiques que <st1:personname productid="la France" style="font-size: 12px; " w:st="on">la France</st1:personname> ait connues et alimente aujourd’hui encore des débats passionnés…

     

    *** UNE TROUVAILLE FORTUITE

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    Le 1er mars 1924 à Glozel, près de Vichy ( Alliers ), Emile Fradin, alors âgé de 16 ans, accompagne sont grand-père pour l’aider à défricher le champ Duranthon. Ce champ d’à peu près d’un hectare est un terrain en pente couvert de ronces, difficile d’accès, bordé par une petite rivière. Les vaches tirent la charrue quand soudain le sol s’effondre, laissant apparaître une cavité ovale d’environ 2m 80 sur 1m. A l’intérieur, des ossements, un crâne humain, des vases, des morceaux de poterie... Les Fradin imaginent avoir découvert un trésor. Cruelle déconvenue : les vases ne contiennent que de la terre ! Les jours suivants, Emile, espérant découvrir des pièces d’or, revient fouiller et exhume des vases, des sculptures, des céramiques et des tablettes gravés, dans ce qui semble être une tombe. La rumeur court déjà dans les villages alentours que les Fradin ont trouvés un trésor. Cela éveille la curiosité d’un médecin de Vichy, le docteur Antonin Morlet. En découvrant les premiers objets mis au jour par les Fradin, il comprend immédiatement l’importance de l’affaire. Pour Morlet, cela ne fait aucun doute : il s’agit d’un site funéraire préhistorique datant du néolithique ( entre 7000 et 5000 ans avant Jésus-Christ ). Il propose aux Fradin d’acquérir le bail du champ Duranthon et il rebaptise le terrain du nom de « Champ des Morts », afin de rappeler la découverte archéologique qui y a été faite fortuitement.

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    *** FOUILLES ANARCHIQUES ***

     

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    Le docteur Morlet lance les fouilles et paie les ouvriers de sa poche. Il passe un accord avec la famille Fradin ; les objets resteront la propriété de la famille, mais le docteur aura tout droit sur leur publication. Le chercheur accumule les trouvailles et commence à publier des petites brochures sur le site. Toute cette effervescence autour du site de Glozel attire petit à petit les curieux, notamment des curistes de Vichy, d’autant que des journaux commencent à parler de « l’affaire ». Rappelons que l’archéologie est en vogue... Chacun est prêt à y aller de son petit coup de pioche. Des personnalités célèbres, comme le roi de Roumanie Ferdinand 1er, se bousculent pour admirer le petit musée de fortune d’Emile Fradin. Le site devient peu à peu le nouveau lieu à la mode avec ses inévitables récupérations commerciales, ventes de cartes postales et souvenirs de Glozel...

     

    Les fouilles se déroulent donc de manière un peu anarchique. A partir de 1926, les plus grands archéologues de l’époque viennent à Glozel : Salomon Reinach, conservateur en chef du musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en- Laye, l’abbé Breuil, professeur d’ethnographie préhistorique à l’Institut de Paléontologie humaine, Espérandieu, également membre de l’Institut et conservateur au musée de Nîmes ou encore Joseph Loth, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres. Sceptiques au début, ils repartent tous convaincus que le site et les pièces archéologiques sont authentiques.

     

     *** LA POLEMIQUE S’INSTALLE ***

     

     

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    Mais bientôt l’enthousiasme fait place aux querelles de chapelle. De retour à Paris, l’abbé Breuil rédige un article dans la revue Anthropologie, mais sans mentionner Morlet. Vexé, celui-ci répond dans un article du Mercure de France, accusant l’abbé de vouloir s’approprier la découverte. Il n’en faut pas plus à l’abbé pour devenir l’un des plus farouches opposants à Glozel, entraînant dans son sillage d’autres scientifiques. Autre raison avancée pour justifier le retournement de l’abbé : parmi les objets découverts à Glozel, on a exhumé la gravure d’un renne. Or, dans les années 1920, on pensait que cet animal ne vivait plus en France à la période néolithique. Les archéologues semblent s’acharner sur Glozel. En 1927, une commission de l’Institut International d’Anthropologie est dépêchée sur place. Elle compte notamment dans ses rangs Miss Garrod, une archéologue anglaise, que le docteur Morlet prendra « la main dans le sac » en train de pratiquer à la main des trous... afin de faire croire à l’intervention d’un faussaire. De nombreuses années plus tard, elle déclarera pour sa défense qu’elle vérifiait si personne n’avait touché au champ de fouille... en pleine nuit. Deux mois après sa visite, la commission déclare que les objets sont des faux. Le fossé commence à se creuser entre « glozéliens » et « anti-glozéliens ». Enfin, la rumeur se propage selon laquelle Emile Fradin en personne aurait fabriqué les pièces retrouvées à Glozel. S’en suit alors plusieurs batailles juridiques avec une perquisition musclée et un procès pour escroquerie intenté contre Emile... qui se solde en 1931 par un non-lieu. Le docteur Morlet poursuit ses fouilles jusqu’en 1941. En 1942 est votée la loi Carcopino, qui donne à l’Etat la propriété des sous-sols : la reprise des fouilles sera donc désormais soumise à une autorisation officielle. Jusqu’à sa mort, en 1965, Morlet continuera à se battre pour la reconnaissance du site. La polémique rejaillira d’ailleurs dans les années 1960 avec les datations au carbone 14. Celles-ci seront effectuées sur des os non gravés. Mais comme cette technique n’était pas encore au point, elle exigea le sacrifice d’une grande quantité d’objets. Ce qu’Emile eut du mal à accepter... d’autant plus que les résultats furent imprécis et peu concluants.

     

     

    *** QUERELLE DE DATES ***

     

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    Plus tard, dans les années 1970, les datations devinrent plus fiables avec l’arrivée de la thermoluminescence. C’est le physicien danois Vagn Mejdhall qui décida le premier d’appliquer cette technique de datation au site si controversé. Celle-ci permet de mesurer le temps qui s’est écoulé depuis qu’une poterie a été portée à haute température ( 400° C ) pour la dernière fois. Grâce à elle, le physicien obtint trois séries de datation : l’âge de fer, le Moyen Âge et... le XVIII° siècle. Ces résultats démontrent donc une certaine ancienneté des pièces de Glozel, mais infirme radicalement l’hypothèse selon laquelle il s’agirait d’une « industrie » préhistorique. Coup de théâtre cependant : une analyse au carbone 14 permit d’estimer à 17.000 ans l’une des pièces de la collection ! La polémique fut aussitôt relancée. De nouveau, des savants du monde entier vinrent visiter le champ des Fradin... le Français Henri François du Commissariat à l’énergie atomique, l’Ecossais Hugh Mac Kerrel d’un laboratoire d’Edimbourg, le Suédois Kingström, etc. En 1974, le site est entièrement passé au magnétomètre par une équipe du centre de recherche nucléaire de Grenoble. Les résultats révèlent qu’il existerait encore des pièces enfouies. Enfin, en 1975 se tient en Angleterre un important congrès d’archéométrie ( partie de l’archéologie qui fait appel aux méthodes de datation physico-chimiques )... qui reconnaît l’authenticité du site. Les ossements auraient de 15.000 à 17.000 ans ; les tablettes, 2500 ans, et les céramiques, 5000 ans. Le 7 avril 1975, Henri François envoie une lettre aux Fradin pour leur annoncer que Glozel est officiellement reconnu. Et pourtant... les détracteurs ne baissent pas la garde ; ils ne comprennent pas cette dispersion des âges au regard de l’homogénéité de style des différentes pièces. La méthode de datation serait-elle aussi fiable qu’on le prétend, dans ce Massif Central où la radioactivité est si importante ?

     

     

    *** LES DERNIERES FOUILLES ***

     

     

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    <o:p> </o:p>Pour tenter de mettre un point final à cette série ininterrompue de péripéties, d’ultimes fouilles furent lancées entre 1983 et 1990, sous l’égide du ministère de la Culture Mais la recherche de nouveaux sites contenant des objets s’est révélée infructueuses. Des sondages et des prélèvements ont été faits sur toute la zone du Champ des Morts, mais aucune nouvelle statuette n’a été exhumée. Pourtant, cette étude n’a pas été inutile. Elle a permis une meilleure connaissance des sols qui composent la région. Trois couches géologiques ont été mises en évidence : une première composée de terre végétale jusqu’à 20 cm de profondeur, une seconde strate intéressante où les objets ont été retrouvés ( dans cette seconde couche, il fut impossible de déterminer le milieu archéologique originel, dans la mesure où il avait été bouleversé par les fouilles successives ).

     

    Et enfin, du sable durci. Quel bilan tirer de ces dernières fouilles ? Elles ont permis de retrouver les traces de l’activité d’artisans verriers du Moyen Âge : des fragments de verre, des traces de vitrifications et des pièces d’argile cuites. Ces vestiges constituent la seule observation certaine. Mais que faire des pointes de flèches, des tablettes et des os gravés retrouvés sur le site ? Décidément, le mystère du Champ des Morts s’épaississait toujours.

     

    *** LE MYSTERE RESTE ENTIER ***

     

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    Le rapport de 1995, qui n’est qu’un résumé provisoire des recherches effectuées entre 1983 et 1990, fournit pourtant quelques réponses. Concernant les datations, les conditions expérimentales n’étaient pas très favorables : les objets ont été pris hors contexte, la radioactivité locale est élevée et fortement hétérogène... Alors les conjonctures vont bon train. Certains d’affirmer que les objets seraient récents, même si leur facture paraît très ancienne. Les auteurs du compte rendu- qu’ils tardent d’ailleurs à publier- reconnaissent eux-mêmes que « ces nouveaux résultats ne permettent pas de donner une réponse univoque aux questions ouvertes par le site de Glozel ». Dans l’état actuel, toute tentative de décrire une « civilisation glozélienne » dans une perspective historique reposerait donc sur des bases extrêmement fragiles. Après plus de 70 ans de batailles stériles, Glozel a été utilisé comme alibi pour défendre des thèses plus ou moins extravagantes. Témoins, les délires pseudo-scientifiques de ceux qui voyaient en Glozel le résultat d’un contact extraterrestres, ou encore ces élucubrations de militants d’extrême droite, pour qui Glozel représenterait la preuve irréfutable que les Européens avaient inventé l’écriture bien avant... les peuples sémites du Proche-Orient. Toutes ces balivernes ont jeté le discrédit sur une trouvaille qui n’aurait dû rester qu’archéologique. Certes, le site demeure déroutant, avec ses objets hétéroclites datant de différentes époques mais concentrés en un seul lieu. Cependant, vu le nombre de pièces et les personnalités d’Emile Fradin et du docteur Morlet, l’hypothèse de la falsification intentionnelle ne paraît guère plausible ; on a peine à imaginer que les deux hommes, par une nuit de pleine lune, aient gravé des signes sur des tablettes, et des animaux sur des os et des galets. Qu’ils aient ainsi conspiré pour tromper la communauté scientifique...

     

     

    planche08

     

    Pourtant, il est certain que les vestiges de Glozel n’ont pas pu rester en terre depuis plusieurs millénaires. Ne peut-on pas imaginer que certains objets en os, peut-être préhistoriques, n’aient été enterrés dans le Champ des Morts qu’à une période bien postérieure, à savoir au début de notre ère ? Cela expliquerait leur bonne conservation dans ce sol pourtant très acide, mais aussi la fossilisation des racines retrouvées sur les vases et les céramiques. Glozel est sans doute, comme le suggère l’archéologue belge Jacques Gossart, un lieu où ont pu être regroupées et gravées des pièces plus anciennes. Conclusion provisoire certes. Mais il faudra certainement encore attendre plusieurs années avant de pouvoir mettre un point final au mystère de Glozel...

     

     

    http://romano03.free.fr/Laffaire.htm 

    http://skipp.perso.cegetel.net/zetet/glozel/glozel.htm 

    http://ccmb.planet-allier.com/Patrimoine/Musees/glozel.htm 

    http://www.france-secret.com/glozel.html 

    http://www.mensa.fr/spip/article.php3?id_article=14 

    http://jean.dif.free.fr/Images/France/Glozel/Sommaire.html 

     

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    La taverne de l’étrange- 28 mai 2007

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    ETATS-UNIS- GIGANTESQUE TRESOR AU FOND DE L'ATLANTIQUE !

    Plus  de 500.000 pièces d'argent, des centaines de pièces d'or et de l'or travaillé ont été retrouvés par la société Odyssey Marine Exploration dans un navire de la période " coloniale ", remontant au moins au XVIIIe siècle, sur un site non précisé au large de la Floride. " On estime que cette découverte représente la plus grande collection de pièces jamais récupérée dans une épave ", a annoncé l'organisation. " Le très bon état de la plupart des premières 6.000 pièces d'argent retrouvées a été une bonne surprise, et les pièces d'or sont presque toutes dans un état éblouissant." L'ensemble a été rapporté aux Etats-Unis pour être restauré. Selon un expert, les pièces d'argent pourraient être mises à prix entre quelques centaines de dollars et 4.000 dollars chacune !


    http://shipwreck.net/

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