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    LA PLUS EXTRAORDINAIRE DES HISTOIRES D'’OVNI

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    Une étrange aventure survenue pendant la Première Guerre Mondiale. Au cours de l’'été 1915, des unités du corps expéditionnaire britannique livraient de durs combats contre les Turcs dans la presqu’'île de Gallipoli, un des point stratégique du champ de bataille étant la « colline 60 » qui dominait la région.

     

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    Le 28 août 1915 le commandement britannique donna l'’ordre au First Fourth Norfolk, un régiment fort de plusieurs centaines d'’homme, de s'’en emparer et de s'’y retrancher. Le temps était parfait, à l’'exception de quelques nuages qui demeuraient sur place malgré le vent. Les hommes du Norfolk gravirent les pentes et disparurent aux yeux des observateurs, cachés par les nuages. On ne devait jamais les revoir. Le régiment avait disparu entièrement ! Je n’'apporte aucune conclusion formelle, je m’'appuis sur une étude publiée à l’'automne 1955 par Spaceview, un magazine néo-zélandais consacré essentiellement à l’'aventure spatiale, mais qui ne dédaigne pas tout ce qui se rattache à l’'ufologie. Ce cas est devenu un classique de l’'ufologie. Or, le dossier publié par Spaceview était basé sur le témoignage de Frederick Reichardt, vétéran de l’'ANZAC, le corps expéditionnaire australo néo-zélandais, et contresigné par d’'autres anciens combattants, témoignage rédigé en ces termes :

     

    « Le jour s’'était levé, clair, à l’'exception toutefois de six nuages en forme de pains – tous exactement pareils – suspendus dans le ciel au-dessus de la colline 60. Malgré une brise de 6 à

    <st1:metricconverter productid="8 km/h" w:st="on">8 km/h</st1:metricconverter><st1:metricconverter productid="8 km/h" w:st="on"></st1:metricconverter> qui soufflait du sud, ces nuages ne changeaient ni de position ni de forme. La brise ne les emporta pas et ils demeurèrent sur place, à une hauteur d’environ 60° par rapport à notre point d’'observation qui surplombait un terrain de 152 m à peu près. Un nuage semblable, immobile lui aussi, reposait sur le sol au-dessous de la formation. Il mesurait approximativement <st1:metricconverter productid="244 m" w:st="on">244 m</st1:metricconverter> de long, <st1:metricconverter productid="67 m" w:st="on">67 m</st1:metricconverter> de haut et <st1:metricconverter productid="61 m" w:st="on">61 m</st1:metricconverter> de large. Il était extrêmement dense, au point de paraître solide et se trouvait à 3 ou <st1:metricconverter productid="4 km" w:st="on">4 km</st1:metricconverter> du terrain tenu par les Britanniques. Tout ceci fut observé par vingt-deux hommes de la  3ème section de la 1ère compagnie de génie néo-zélandaise dont moi-même, à partir de nos tranchées sur Rhododendron Spur situées à moins de <st1:metricconverter productid="2500 m" w:st="on">2500 m</st1:metricconverter> au sud-ouest du nuage posé au sol. Notre position dominait la colline 60 d’environ <st1:metricconverter productid="90 m" w:st="on">90 m</st1:metricconverter>. Ainsi qu'’on le sut plus tard, ce nuage chevauchait le lit d'’un torrent tari, et nous distinguions parfaitement le nuage tandis qu’il reposait au sol. Il était gris clair, comme ceux qui flottaient au-dessus de lui. On vit alors un régiment britannique, le ¼ Norfolk, fort de plusieurs centaines d'’hommes remonter le torrent du chemin en question vers la colline 60. Parvenus au niveau du nuage, ils y entrèrent sans hésiter, mais aucun n’en sortit jamais.

     

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    Au bout d’'une heure environ, le nuage se leva discrètement et, quittant le sol  comme l'’aurait fait n’'importe quel nuage ou brouillard, monta rejoindre les nuages mentionnés au début de ce récit. Pendant tout ce temps, le groupe de nuages était demeuré sur place, mais dès qu'’il fut rejoint par celui qui montait du sol, tous s’éloignèrent ensemble vers le nord, c’est-à-dire vers la thrace. Trois quarts d’'heure plus tard, ils étaient hors de vue. Le régiment susmentionné a été porté manquant, ou détruit et, dès la capitulation de la Turquie en 1918, la Grande-Bretagne en demanda restitution. La Turquie répondit qu’elle n'’avait jamais eu aucun contact avec ce régiment et ne savait même pas qu’'il existait. Un régiment britannique, en 1914-1918 pouvait compter entre 800 et 4000 hommes. Les témoins de cet incident affirment que les Turcs n’'ont jamais capturé ni même rencontré ce régiment. Nous, les soussignés, quoique tardivement, c'est-à-dire à l’'occasion du cinquantenaire du débarquement de l’'ANZAC, déclarons que l’'incident décrit ci-dessus est en tout point véridique. Signé par sapeur F. Reichardt, matricule 4/165 ; sapeur R. Newnes, matricule 13/416 ; J.L. Newman. »

     

     

     Le magazine de vulgarisation Science et Vie consacre dans son numéro de juin 1982 un article tendant à démontrer qu’il ne s’'est rien passé de tout cela le <st1:date day="28" ls="trans" month="8" w:st="on" year="19">28 août 19</st1:date>15 sur la colline 60, que ce n’'est qu’'un bruit qui court. Le rédacteur de cet article fait état des recherches d’'un historien néo-zélandais, I.C. McGibbon, qui contredirait le témoignage rapporté plus haut. McGibblon affirme en gros que, le 28 août, il n'’y aurait pas eu de violent engagement dans la région. De plus, cet assaut se serait déroulé dans un brouillard intense et non pas sous un ciel clair avec quelques nuages. Ne possédant pas le dossier de ce McGibbon et n'’étant pas en mesure de vérifier pour mener une contre-enquête ni d’effectuer des recherches de l’'ANZAC, je ne suis pas en mesure d’'apporter une conclusion sur cette affaire. Toutefois, deux points méritent d’'être signalés. Dans le procès-verbal des vétérans, seul l’'ancien sapeur Frederick Reichardt affirme avoir été un témoin oculaire. D'’autre part il n’y a eu aucune trace de ce régiment retrouvé sur la colline 60, n’i sur aucune partie du monde d’'ailleurs, évidemment Science et Vie de fait pas mention de ce détail, champion du rationalisme et qui pourfend à qui mieux mieux aussi bien l’'ufologie que la parapsychologie,  et tout ce qui ne s’'explique pas scientifiquement. Tyron29- Difficile de juger sur cette histoire car il y a des contradictions quand on cherche plus sur internet néanmoins chacun se fera sa propre opinion sur l'’affaire… 

     

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    http://www.anzacday.biz/anzac_history/last_anzac.htm<o:p></o:p>

    http://www.historic-uk.com/HistoryUK/England-History/LostSandringhams.htm<o:p></o:p>

    http://www.zetetique.ldh.org/gallipoli.html<o:p></o:p>

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    Courton-le-Bas le 5 octobre 2007

     

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  • Une pluie de cheveux d'ange !

     

    Une pluie de cheveux d'ange sur la Marne et l'Aube !

    Le 7 octobre lors d'une ballade dominicale nous avons remarquer une pluie, un peu partout, de " cheveux d'ange " sur des kilomètres carrés. Ils sont aussi appelé " fils de la vierge ". C'est comme des fils de toiles d'araignées ou de soie mais pas collant, un peu comme du coton très fin; ça planait dans le ciel et ça finissait par tomber en s'accrochant aux calandres des voitures, aux antennes, bref il y en avait partout ! Cela est déjà arriver en 2004, à la même époque mais le phénomène avait moins d'ampleur. Nous en avons capturer un peu et je dois dire qu'il est difficile de les manipuler sans les froisser et en faire des boules qui adhèrent aux doigts mais toujours sans coller. Depuis peu il y a une intense activité militaire dans la région et c'est à se demander si cela n'est pas en rapport avec ce curieux phénomène.


    - info de alpaulina ( aufeminin.com ) -


    Cas de cheveux d'ange, avec ou sans observation d'ovni


     Osaka (Japon) en 679 * Japon en 1477 * Kyoto (Japon) en 1596
    Kinji (Japon) en 1650 * Nuremberg (Allemagne) en 1665
    Japon en 1702 * Edo et Kyoto (Japon) en 1724
    Grande-Bretagne en 1741 * Kyoto (Japon) en 1768
    Kyoto et Otsu en 1769 * Osaka (Japon) en 1779
    Edo, Osaka et Tokyo (Japon) en 1793 * Osaka (Japon) en 1819
    Fayetteville (Texas) en 1868 * Wisconsin (USA) en 1881
    Pont de Lima (Portugal) en 1857 * Montussan (France) en 1883
    Gainesville (Floride) en 1892 * Montgomery (Alabama) en 1898
    Colombie Britannique (Canada) en 1908 * Fatima (Portugal) en 1917
    Gaillac (France) en 1952 * Oloron (France) en 1952
    Moscou (Russie) en 1953 * Marysville en 1954 * Sonora en 1976

    Une pluie de cheveux d'ange !


    Les "cheveux d'anges" (angel hair) ou "fils de la vierge" sont des filaments blancs remarqués parfois dans le cadre d'observations d'ovnis (mais pas toujours). Ils se désagrégent très rapidement à l'air libre. Une manière de les préserver est apparemment de les conserver au frais. Une hypothèse avancée pour expliquer les cheveux d'anges est celle de fils d'araignées aéronautes (ballooning spiders). Elle a été vérifiée au moins 1 fois, lorsque de petites araignées ont été trouvées dans le matériau lui-même. Dans d'autres cas, la composition ou l'origine des "cheveux d'ange" est restée incertaine, ou au contraire confirmée, comme dans le cas de Sonora en 1976, où les filaments ont pu être analysés et se sont révélés de nature organique, stérile, délicate, fibreuse (et même touchée par des retombées radioactives, en l'occurence). Tyron29- merci alpaulina pour tes infos !

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    plus d'infos ici sur ce phénomène étrange...


    ici un cas similaire peut-être...

     

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  • tevenec1

     

    Le phare de Tévennec a été construit, en pleine mer, sur le modèle d'une maison-phare, à quelques encablures du phare de la Vieille, entre l'île de Sein et la pointe du Van. Les travaux s'étalèrent sur 5 ans, de 1869 à 1874. En septembre 1874,  Henry Porsmoguer, est le premier nommé pour le poste de gardien. Natif de l'Île de Sein, il a participé aux travaux de construction des phares Ar-Men et Tévennec. Le feu est allumé le 15 mars 1875 et Henry Porsmoguer doit se charger seul de son entretien. Il ne peut rentrer auprès de sa famille qu'après de longs mois passés sur l'îlot de Tévennec.  et il présente sa démission en août 1875.

    Hervé-Marie Guilcher, un autre sénan,  le remplace mais n'y reste que 4 mois, tant les conditions de vie solitaire sont difficiles. En décembre 1875, le troisième gardien, Jean-Marie Rohou né à Plogoff prend son service. Lui aussi, démissionne dès avril 1876. L'administration accepte de prendre en considération l'immense solitude dans laquelle doivent vivre les gardiens. Un deuxième poste de gardien pour le fanal de Tévennec est enfin créé, le 11 juillet 1876. Guillaume Guézennec, né à Cleden-Cap-Sizun, est nommé  à ce poste, le 1er août 1876.

    Cependant, les gardiens successifs demandent régulièrement leur nomination à d'autres postes car la vie à Tévennec ne les satisfait pas, tant elle y est difficile. En 1898, pour résoudre le problème créé par tant de démissions, l'administration propose que les épouses des gardiens vivent à Tévennec.  Monsieur et madame Milliner furent les premiers à s'y installer en couple, en janvier 1898. Ils furent suivis par le couple Quéméré en 1900, le couple Quéré en 1905 et le couple Ropart en 1907. En février 1910, un feu automatique fut installé par le Service des Phares. Une réserve de gaz permettait une autonomie de 6 mois, libérant les gardiens de cette servitude. Ainsi, depuis cette date, aucun gardien n'a été nommé à ce poste tant redouté.

    Compte tenu des particularités du site sur lequel il est érigé, le phare de Tévennec est assez inclassable. Ce n'est pas vraiment un phare de haute mer - un "Enfer", selon la classification inventée par les gardiens - puisqu'il n'est pas directement entouré d'eau. Et c'est à peine un "Purgatoire", c'est-à-dire l'un de ces phares installés sur une île. Le rocher sur lequel est érigé la maison-phare peut en effet difficilement prétendre à ce titre. Bien que son sommet s'élève à 14 mètres au-dessus du niveau de l'eau, il est fréquemment balayé par les embruns et il reste très délicat d'y aborder, voire impossible, dès que la mer est formée.

    Peut-être conviendrait-il, pour faire une place à Tévennec dans la typologie traditionnelle des phares, d'y ajouter la catégorie des phares "limbes"... L'appellation conviendrait d'autant mieux ici que ce phare jouit d'une très sinistre réputation auprès des marins et des habitants du Cap Sizun. On raconte à son propos toutes sortes d'histoires : des gardiens qui deviennent fous en quelques mois, d'autres qui meurent brutalement, dont l'un dans les bras de son épouse, qui l'aurait alors mis au saloir pour conserver son corps jusqu'à la relève suivante... Des cris lugubres, prêtés aux âmes des nombreux naufragés ayant trouvé la mort sur l'îlot, se feraient entendre de temps à autre, entre les rochers. La croix de fer plantée au pied du phare, et qui a remplacé une première croix en pierre, aurait été installée là pour rassurer tout le monde.

    En vain. Jean-Christophe Fichou a montré récemment que la plupart des récits dramatiques concernant les gardiens de ce lieu étaient très largement imaginaires. Il reste que l'erreur initiale de l'administration des Ponts et Chaussées est sans doute de ne pas avoir considéré Tévennec comme un phare de pleine mer. Classé en tant que fanal de quatrième catégorie, un seul gardien y a été affecté à l'origine, avec pour mission d'assurer son service à l'année longue, comme ses confrères installés dans les maisons-phares du littoral (les "Paradis"). Or, la vie sur le rocher de Tévennec est probablement aussi difficile que dans bien des phares en mer. Par ailleurs, des plongeurs ont découvert récemment une grotte sous-marine traversant l'îlot de part en part. Lorsque des vagues s'y engouffrent, l'air s'en échappe par des failles dans la roche, ce qui produit des hululements tout à fait sinistres. Telle est peut être l'origine de ces cris mystérieux que d'aucuns assurent avoir entendu dans les parages de Tévennec. Une chose est certaine : installer à cet endroit à longueur d'année un homme seul, sans lui garantir de périodes de relève régulières, avait toutes les chances de créer des problèmes.

    Tévennec2


    http://phares.capsizun.com/phare_de_tevennec.htm
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_de_T%C3%A9vennec
    http://perso.orange.fr/phares-de-france/phare/tevennec.html


     

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  •   *** L’'Anthropologie ***

     

    L'anthropologie est une discipline des sciences humaines et des sciences naturelles qui étudie l’être humain sous tous ses aspects, sociaux, psychologiques, culturels, et physiques (anatomie, physiologie, pathologie, évolution). Cette discipline s’appuie notamment sur l’étude comparative (ethnologie) des caractéristiques sociales et culturelles des différentes sociétés et ethnies. L'ethnographie est la branche de la discipline qui s'occupe de la collecte des données sur le terrain. (L’anthropologie synthétise ces données dans le cadre d'une étude générale de l’espèce humaine. Elle tente, entre autres, de prouver l'unicité de l'esprit humain à travers la diversité culturelle.)

    *

    1- LES HOMMES SAUVAGES

    Dans un épisode de la série X-Files « Le Diable du New Jersey », Mulder et Scully sont confrontés à un criminel qui se révèle être une « femme sauvage ». A moins qu’elle n’ait été « oubliée » en route par l’évolution naturelle…

     

    Le diable du New Jersey n’est pas un mythe inventé par les auteurs des X-Files. Son existence est évoquée depuis les années 1790. Loren Coleman, cryptozoologiste, reporter au Fortean Times et- accessoirement- fan des X-Files, a recensé pas moins de trente variantes de cette légende, qui toutes contiennent les éléments suivants : un enfant-diable disparaît par la cheminée après sa naissance, des traces de pattes sont découvertes, laissées tantôt par un monstre ailé, un lion volant ou un être mi-homme mi-bête, etc.

     

    Dans son livre L’Amérique mystérieuse, paru en 1983, Coleman s’interroge : quelle est la part de vérité dans ces contes pour enfants et ces délires d’adultes ? Il se pourrait bien, en effet, que- comme pour beaucoup d’autres phénomènes paranormaux-, l’étiquette « diable du new Jersey » soit appliquée à tout et n’importe quoi. Chris Carter, le créateur de X-Files, a son opinion sur la légende du diable du New Jersey : « Nous aimons nous faire peur. Nous aimons penser que le Père fouettard est là, dehors, dans la nuit. Le prédateur nocturne fait partie de notre inconscient collectif. Il est à l’origine du mythe du diable du New Jersey ou de celui des loups-garous, entre autres. » Pour l’épisode, Carter s’est également inspiré d’un article sur l’évolution humaine du prix Nobel E. O. Wilson : « Selon lui, les hommes sont les prédateurs suprêmes. Leurs ravages sont inimaginables. De vrais gloutons ! Alors, je me suis demandé : et si l’évolution se mettait à fonctionner à rebours ? Si on se retrouvait avec un homme de Néanderthal en plein New Jersey ? » Bien sûr, Carter n’ignorait pas et admirait le film de François Truffaut L’Enfant sauvage, d’après l’œuvre du médecin et pédagogue français Jean Itard (1775-1838).

     

    le cryptozoologiste LOREN COLEMAN

     

    Orphelins, enfants difformes, nourrissons dont la naissance n’a pas été souhaitée… Longtemps, la société a tenu à l’écart ou rejeté ceux dont elle ne souhaitait pas s’encombrer. Ils étaient abandonnés, souvent ils mouraient, parfois des animaux s’occupaient d’eux. Le cas le plus ancien d’'« enfant loup » remonte à 1344. Bien d’autres cas ont été mentionnés depuis- enfant-mouton, enfant-ours, etc. Signalons en particulier celui d’un gamin, découvert à Bamberg vers 1680, qui aimait se battre avec les chiens féroces et « devint de plus en plus intelligent après qu’on l’eut éduqué ». 

    *** L’'AFFAIRE SINGH ***

     

    Lorsqu’en 1920, le révérend Singh de Midnapore, en Inde, fut chargé d’enquêter sur de prétendus fantômes qui hantaient un village, il ne s’attendait certes pas à découvrir des enfants vivant auprès de loups dans une termitière abandonnée… Le prêtre réussit à convaincre ses assistants de ne pas abattre toutes les « créatures ». On ne tua donc que la mère, pour s’apercevoir ensuite que les deux « fantômes », ou « loups-garous », n’étaient autres que deux fillettes d’environ trois et six ans, qui ne semblaient pas apparentées (ce qui laisse à penser que la louve les avait « adoptées » séparément, à deux moments différents). Le révérend Singh recueillit les enfants dans son orphelinat de Midnapore. Les petites ne semblaient pas souffrir du froid et refusaient systématiquement de porter des vêtements. Lorsqu’il leur fit coudre des espèces de couches, elles cherchèrent sans trêve à s’en débarrasser, jouant des griffes et des dents. Les fillettes lapaient du lait, mais refusaient toute nourriture solide, jusqu’au jour où elles sortirent dans la cour au moment même où l’on nourrissait les chiens de l’orphelinat. Elles se précipitèrent alors vers les gamelles. Le prêtre tenta bien de les retenir, mais la plus grande lui échappa pour s’immiscer immédiatement entre les animaux affamés. C’est alors qu’à la surprise générale, les chiens la laissèrent prendre quelques bouchées de viande, puis s’en repartir tranquillement un os entre les dents ! L’enfant passa les jours suivants, roulée en boule, à ronger son os. On finit par donner un nom aux deux fillettes : Kamala et Amala. Le temps était venu pour elles d’apprendre ce qu’être de race humaine signifie. L’homme s’est souvent demandé en quoi il diffère des animaux. Les enfants sauvages peuvent nous aider à trouver réponse à cette question. Kamala et Amala vivaient comme les loups : la nuit. Elles jouissaient d’une excellente vision, couraient à quatre pattes plus vite qu’un homme normal sur ses deux jambes, mangeaient de la viande et ingéraient des graviers (comme le font certains animaux pour faciliter la digestion).

     

    Surtout, elles craignaient les humains, préférant la compagnie des chiens de l’orphelinat à celle des autres enfants. Le révérend Singh commença à se demander sérieusement s’il n’aurait pas mieux fait de laisser les deux enfants auprès de la louve. Peu de temps après, le 21 septembre, Amala mourut. Kamala poussa et secoua son cadavre dans l’espoir de l’animer, et l’on eut le plus grand mal à lui faire quitter la pièce. Kamala laissa enterrer Amala. Le révérend  Singh raconte que deux larmes coulèrent sur ses joues, sans que l’expression de son visage ne soit changée pour autant. Dans les semaines qui suivirent, Kamala resta prostrée, ne se déplaçant que pour renifler les endroits où Amala était passée. Elle se remit à hurler, comme les loups. Kamala se lia d’amitié avec une petite hyène que le prêtre lui avait achetée. Puis elle commença à s’intéresser aux autres enfants, à prendre leurs jouets dans sa bouche et à les mâchonner. Enfin, elle finit par jouer avec eux. Pendant les années qui suivirent, Kamala apprit à sortir vêtue et commença à avoir peur du noir. Elle apprit quelques mots, sans toujours pouvoir les utiliser à bon escient, s’exclamant une fois : « satan cochon ! » au beau milieu de l’eucharistie ! Le 26 septembre 1929, Kamala tomba malade- fièvre typhoïde. Ironie du sort, c’est pendant ses derniers jours qu’elle s’exprima le mieux, demandant par exemple à une infirmière : « Je veux faire, emmène-moi dehors. » Mais, tandis qu’elle satisfaisait à ses besoins dans la cour, l’enfant grignotait encore quelques graviers- difficile de se défaire des bonnes vieilles habitudes ! Kamala mourut le 13 novembre 1929. On l’enterra à côté d’Amala sous un arbre. Elle eut droit à une sépulture chrétienne.

    *** ENFANTS SAUVAGES SOLITAIRES ***

    Grand nombre d’enfants sauvages semblent n’avoir pas été adoptés par des animaux, mais avoir survécu par leurs propres moyens. Contrairement aux enfants-animaux, ils se déplacent sur leurs membres postérieurs. Le plus célèbre d’entre eux, bien entendu, est celui qui fut capturé le 9 janvier 1800 à Lacaune, en France. Son histoire a inspiré un célèbre film de François Truffaut, L’Enfant sauvage en 1969. Ce film est sorti aux Etats-Unis sous le titre The Wild Child. Curieux hasard, le jour de la première, la police découvrit une petite fille âgée d’environ douze ans, que ses parents avaient laissée seule, attachée à une chaise percée, depuis qu’elle était bébé. Le film de Truffaut attira l’attention sur le cas de cette enfant des villes, mais bel et bien sauvage. Une équipe de chercheurs fut chargée de suivre ses progrès. La suite de l’histoire est triste. La fillette apprit des rudiments de langage et fut placée dans différentes familles d’adoption, où elle fut battue, avant d’être rendue à sa mère, puis aux scientifiques. Les chercheurs furent accusés en justice de s’être servis d’elle comme cobaye. L’enfant est aujourd’hui une jeune femme et coule ses jours dans une institution psychiatrique. Nul n’a réussi à faire dire à sa mère si elle était normale à sa naissance où si elle avait été délaissée parce qu’elle était mentalement déficiente- auquel cas, tous les tests seraient à revoir, tests auxquels il ne serait sans doute pas inintéressant de soumettre également les parents… Quoiqu’il en soit, l’affaire secoua profondément les Etats-Unis. Chris Carter s’avoue très impressionné par le film de Truffaut. « C’est fascinant. Victor (l’enfant sauvage) pouvait plonger sa main dans l’eau bouillante sans se brûler. Le concept de chaleur lui était étranger. Cela signifie-t-il que la douleur, elle aussi, n’est qu’un concept ? » Carter estime cependant que nous sommes « nés » humains : « Je fais partie de ceux qui croient que l’humanité nous est donnée par nos gènes. Nous y sommes un peu aidés, il est vrai, mais en fin de compte, nous sommes victimes de notre héritage ! »

     

     Après la découverte de l’enfant sauvage à Lacaune, un médecin, le docteur Jean Itard, fut chargé de « civiliser » le jeune Victor. Le docteur pensait que l’éducation était la clé de tout. Lorsqu'il fut capturé, il était- comme les autres enfants sauvages- insensible au froid et à la chaleur, jouait nu dans la neige, tentait de se sauver, croyait que son reflet dans le miroir était « quelque chose derrière ». Enfin, il passait des heures à regarder la Lune. Pendant des années, Itard étudia et éleva Victor, essayant d’améliorer ses capacités de concentration. Il réussit à le faire pleurer pour la première fois en le suspendant dans le vide par une fenêtre du deuxième étage. La sévérité d’Itard et les soins affectueux de Mme Guérin, sa gouvernante, permirent à Victor de faire des progrès. Il apprit à mettre la table, à déchiffrer des mots simples, commença à ressentir le froid et devint difficile quant à sa nourriture. Il aimait aider et recevoir des compliments. Les punitions affectives semblaient le toucher plus que les punitions physiques (sauf, évidemment, lorsqu’on le suspendait à l’extérieur de la fenêtre). C’est alors qu'il atteignit l’âge de la puberté. La plupart des enfants sauvages ne semblent pas intéressés par le sexe, sans doute parce qu’ils ne s’identifient pas comme étant des homos sapiens et ne sont donc pas plus attirés physiquement par les humains que les humains ne le sont habituellement par les animaux

    . Victor, de ce point de vue, était différent ; n’avait-il pas passé plusieurs années en compagnie des hommes… et des femmes ? « Il s’approchait d’une femme et la pinçait gentiment, rapporte le docteur Itard. Mais comme ces étranges caresses ne faisaient qu’accroître son désir et donc sa douleur, il finissait par repousser violemment la malheureuse pour s’intéresser à une autre. » Le docteur Itard, prude, préférait le calmer par de traditionnels bains froids et des exercices violents. Le bon docteur ajoute : « Je savais que, si je révélais à Victor la nature de ses désirs, il en tirerait un grand bénéfice (…), mais je craignais, une fois qu’il saurait satisfaire ce besoin, que notre sauvage ne se mette à vouloir le faire en tout lieu. » décidément, les adolescents n’ont pas la vie facile ! Itard finit par s’intéresser à d’autres types de recherche (son travail servit néanmoins de fondement à la technique Montessori- excepté le simulacre de défenestration, bien entendu…). Victor vécut auprès de la bonne Mme Guérin et fut apparemment heureux. Les hommes des villes et les hommes sauvages pourraient-ils être amenés à vivre ensemble ? La question vaut la peine d’être posée. Selon Loren Coleman, « l’extension des grandes villes va contraindre les hommes demeurés primitifs à se montrer. S’il existe un être tel que celui présenté dans l’épisode « Le diable du New Jersey », il ne pourra éviter d’être confronté à la civilisation urbaine. N’oublions pas non plus l’existence des sans domicile fixe, des vétérans du Viêt-nam, des pauvres. Beaucoup d’entre eux sont d’ores et déjà partis vivre dans les forêts ; d’une certaine façon, ils sont redevenus des hommes sauvages. »

     

    Source- Aux frontières du réel- le dossier par Jane Goldman- chez l’Archipel

    La taverne de l’étrange- 7 octobre 2007

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    http://www.cndp.fr/Tice/teledoc/dossiers/dossier_sauvage.htm


     

     

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  • Mystérieux cercle noir...

    *** photo non contractuelle - ici un exemple de " rond de sorcière " ***


    Le 3 octobre 2007 un mystérieux cercle noir, de 18 m de diamètre et de 30 cm de large, est apparu dans le jardin d'un habitant de Libourne. Libourne est situé au nord-est de Bordeaux ( Gironde ) et compte environ 23000 habitants. La trace ronde est composé de milliers de points obscurs. Les gendarmes n'ont pas fait d'enquête car il n'y a pas eu d'effraction apparente chez le témoin ( Georges F. ). Mauvaise blague ou phénomène inexpliqué ? Autre possibilité : cela pourrait-être des " ronds de sorcière " ( fairie rings ) qui est un phénomène naturel consistant en un groupe de champignons alignés en une formation plus ou moins circulaire. En attendant, une autre trace plus importante est apparu vers Coutras le 4 octobre...

    Mystérieux cercle noir...


    info du 5/10- c'était bien un " rond de sorcière "- affaire classée !


    Ici l'édition du 12-50 de la chaîne M6

     

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