• PETER SELLERS & L'AU-DELA

     

    PETER SELLERS ET L’AU-DELA

     

     

    Peter Sellers, né Richard Henry Sellers le 8 septembre 1925 dans le Southsea à Portsmouth en Angleterre  et mort le 24 juillet 1980 à Londres, était un acteur britannique, surtout connu pour son rôle d'inspecteur Clouseau dans la série La Panthère rose.

    *

    « Peu avant de mourir, Peter m’a promis de prendre contact avec moi depuis l’au-delà. Je ne sais pas s’il y parviendra. S’il ne le fait pas ce ne sera pas faute d’avoir essayé. »


    La jeune et jolie blonde de 26 ans, en grand deuil, qui faisait cette déclaration insolite, était Lynn Frédérick. Celui dont elle parlait n’était autre que son mari incinéré peu de jours plus tôt, l’acteur Peter Sellers, décédé d’une crise cardiaque, à l’âge de 54 ans, le 24 juillet 1980. Elle avait plus ou moins provoqué cette conférence de presse, très peu de temps après avoir été frappée par le malheur. Elle tenait à « régler un vieux compte », en quelque sorte, au nom du disparu. Celui qui fut l’extraordinaire docteur Folamour et l’inoubliable Panthère rose s’était fait accuser bien des fois de chercher quelque publicité de surcroît en avouant (rarement, d’ailleurs) son intérêt pour le paranormal. On avait jugé aussi sévèrement- ou férocement- son initiative prise il y a quelques années de recourir, avec sa jeune épouse, aux soins des « chirurgiens aux mains nues » des Philippines.

    COMMUNIQUER AVEC LES MORTS

    Jugement d’autant plus surprenant et injuste que tant d’autres acteurs et actrices d’aujourd’hui se flattent d’avoir un « gourou » et sont intarissables sur le sujet. Sellers, lui, n’a jamais eu de « gourou ». De sa certitude d’une vie après la mort, il ne parla, en réalité, qu’en de rares occasions. Et seulement à des proches ou des intimes. D’où l’intérêt des témoignages recueillis après sa disparition. Voici la suite des propos de Lynn Frédérick :

    « Tout comme moi, il croyait en un autre monde, une alternative spirituelle de notre existence terrestre. A plusieurs reprises nous avons parlé de la possibilité de communiquer après sa mort. Il affirmait que sa défunte mère avait fait plusieurs tentatives pour s’adresser à lui. Il était même certain d’avoir entendu cette voix maternelle venue de l’au-delà : elle lui avait donné des conseils, elle l’avait guidé dans la vie. A présent, tout ce que je peux faire, c’est attendre qu’il essaie de m’atteindre. Je sais qu’il le fera. Je serai prête, quel que soit le moment de son choix. »

    Michael Jeffrey, l’assistant et ami intime du disparu, se décida à son tour à dévoiler un secret jalousement gardé jusqu’alors :

    « Il était certain de revoir sa mère, Peg, quand il mourrait lui-même. Ce n’était pas tout : chaque vendredi soir, où qu’il se trouvât, il faisait brûler un cierge devant une photo de Peg et essayait un nouveau contact. »

    Brit Ekland, une des précédentes épouses de Peter, a longuement expliqué, dans un livre de souvenirs, combien son caractère était difficile et quelques crises de rage le saisissaient souvent. Or, de l’avis de ceux qui l’ont bien connu, il était devenu « gentil, généreux et plein de chaleur humaine », le jour où il avait « découvert » le paranormal. Une quasi-initiation due à Lynn elle-même et à Spike Milligan, son compère des premiers films, au moins pour l’essentiel. Il y a encore autre chose : Peter Sellers avait déjà connu l’expérience de la mort. Huit attaques cardiaques sérieuses avaient précédé celle qui devait finalement l’emporter. Lors de la cinquième, il avait été déclaré « cliniquement mort » durant cinq minutes. Rappelé miraculeusement à la vie, il avait parlé avec force détail de son « expérience ». Il faisait état d’éblouissantes lumières, d’une sensation d’extrême légèreté. Il a précisé qu’il s’était trouvé, à un moment donné, au côté du chirurgien qui tentait de le sauver et penché sur son propre corps sans vie. Rien, absolument rien ne paraissait l’avoir effrayé ou désolé.

    A-t-il retrouvé les mêmes sensations, le 24 juillet, lors de son « passage » définitif ? Michael Jeffrey, en tout cas, qui fut le témoin des derniers instants, déclare :

    « Il y a eu tout de suite sur son visage une expression de totale satisfaction. Durant la cérémonie funèbre, les orgues un moment se sont tues pour faire place à In the mood, l’un des plus grands succès de jazz de Glenn Miller. Cela conformément aux volontés écrites du disparu. Etait-ce son ultime gag ? Pas du tout. Peter Sellers avait souvent affirmé que le grand tromboniste disparu lui avait parlé lui aussi depuis l’au-delà. Il lui avait raconté la chute de son avion dans la Manche en 1944 : il n’y avait pas eu d’attaque de la Luftwaffe, comme on l’a affirmé, mais un banal accident. Or, les archives dont nous disposons aujourd’hui révèlent qu’en effet aucun appareil allemand n’a survolé le Channel à la date concernée. »

    *

    Source- magazine Nostra n°436 d'août 1980


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