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    1972- UN MYSTERIEUX ENGIN LUMINEUX S’EST POSE A PIERRE-DE-BRESSE


    ENCORE UN ATTERRISSAGE IMPORTANT A ETUDIER DANS LES ANNEES 72

     

     


    Tout laisse à penser que la lumière sur les O.V.N.I. ne se fera pas d’un seul coup, mais qu’il faudra au contraire accumuler les observations, peser bien des témoignages et envisager toutes les hypothèses avant de pouvoir établir l’origine de ces engins et le but de leurs missions. C’est dans cette perceptive que je verse au dossier OVNI  un nouveau dossier qui tend à démontrer que nos visiteurs sont réagis par un cycle basé sur l’année terrestre.


    Dans la nuit du 12 août 1972 un groupe de jeunes gens organisent une veillé dans une sorte d’amphithéâtre aux bords de la célèbre Abbaye de TAIZE, près de Mâcon. Soudain un sifflement insolite les fait sursauter. Tous dirigent leurs regards vers le ciel d’où descend ce sifflement et demeurent sans voix : à une distance qu’ils évalueront à 1500 m, un énorme objet illuminé qui peut mesurer plus de cinquante mètres de long se découpe sur la colline voisine où il s’est immobilisé. Sur l’un des côtés dansent des lueurs orangés, puis des faisceaux lumineux jaillissent et semblent se solidifier en balayant le sol. Au bout d’un quart d’heure d’observation, les témoins ont l’impression d’être en présence d’une lumière solide qui transforme les faisceaux en pylônes. Pendant plus de deux heures, ils vont assister à ce spectacle irréel, jusqu’à ce qu’à quatre heures du matin la masse qui stationnait à quelques mètres du sol s’élève en tourbillonnant avant de s’éloigner à une vitesse fulgurante. D’autres témoins, dans la région, remarqueront ce soir-là des phénomènes lumineux tout aussi inexplicables.


    Or, UN AN JOUR POUR JOUR après cette observation, la jeune équipe qui habite le Mâconnais, revient sur les lieux pour une veillée identique. Ils n’osent espérer revoir ce spectacle. Effectivement « la chose » ne se présentera pas sous le même aspect. Toutefois, aussi incroyable que cela puisse paraître, un peu avant minuit, une lueur intense crève le ciel vers l’Ouest. L’objet se déplace à faible allure et sa lumière clignote. Il semble traîner une « queue sombre de dimensions imposantes » et la vitesse est telle que l’un des jeunes gens peut prendre une photo avant que disparaisse le phénomène. A une soixantaine de kilomètres de Taizé, dans l’immense plaine qui borde le Doubs avant son confluent avec la Saône, les spécialistes des OVNI viennent de relever une coïncidence tout aussi troublante que celle qu’ils ont remarquée voici un an dans la région Mâconnaise. En cette nuit du 14 juin 1975, Pascal Trullard roule à travers la plaine vers PIERRE-DE-BRESSE ; Soudain, à la sortie de Fretterans, sont regard est attirée par une clarté insolite. Elle provient d’un globe lumineux : « un soleil » dira t-il, qui semble immobilisé à 3 ou 4 mètres au-dessus d’un champ. Eberlué, Pascal Trulland ralentit. Il sait qu’à cet endroit, situé à quelques dizaines de mètres de sa route, il n’y a ni maison d’habitation, ni chemin.

    Il ne peut donc s’agir ni d’une lumière électrique, ni d’un phare.


    LE MEME SOLEIL QUE LA VEILLE


    De plus, les teintes jaunes et orange pâle de cette mystérieuse source lumineuse sont irréelles. Elles ne peuvent donc émaner qu’un d’un engin inconnu qui n’a pu venir que par la voie céleste. Il est si troublé par son observation qu’il en fait part au pharmacien. Lorsque, quelques instants plus tard il repasse sur les lieux, l’objet insolite a disparu. Pas pour longtemps, semble t-il. En effet dans la nuit du lendemain 15 juin, Régis Trulland, son frère (qu’il a mis au courant de son observation) en rentrant du bal en voiture, aperçoit un « soleil » en tout point identique, immobilisé approximativement au même endroit que 24 heures plus tôt. Tout laisse supposer qu’il s’agit du même engin que la veille. Pourquoi est-il revenu stationner au milieu de cette plaine ? Où s’est-il dissimulé pendant la journée ? Mystère !...

    Une année s’écoule, au cours de laquelle les O.V.N.I. semble avoir déserté cette partie de la vallée du Doubs.


    Si l’aventure vécue par les deux frères Trullard a suscité des vocations de chercheurs d’extraterrestres, les sceptiques prenant à témoins le ciel vide d’engins mystérieux, sont de plus en plus persuadés qu’ils ont été victimes d’une hallucination. Telle n’est pas l’opinion de la famille Château qui habite le bourg de Pierre-de-Bresse, c’est-à-dire à quelques kilomètres des lieux de l’observation du « soleil » de minuit. François et Pierre, les deux fils, se passionnent tant pour les problèmes posés par les O.V.N.I. qu’ils n’ont pas tardé à faire partager leur passion à leurs parents. Leur plus cher désir, bien sûr, serait de pouvoir observer un engin, mais c’est un rêve qui a peu de chances de se réaliser, et pourtant !

    En cette soirée du 18 juin 1975, il est un peu plus de 23 heures quand  Madame Christiane Cartier, une voisine venue bavarder un instant avec les Château, leur souhaite le bonsoir avant de s’éloigner. Au moment où pour rentrer chez elle, elle vient de traverser la cour de la maison, elle lève la tête au ciel et lance, mi-sérieuse, mi-souriante, à son hôtesse qui la raccompagne : « Tiens, un O.V.N.I. ! »


    A son tour Mme Château lève la tête et, à la vue du spectacle qu’elle découvre sous le ciel pur, c’est le plus sérieusement du monde qu’elle alerte ses fils et son mari. Sans trop y croire, ils accourent, tandis que Mme Cartier court chercher son époux chez elle. Tous demeurent un moment figés sur place. Là-haut, à une hauteur difficile à évaluer, mais assez élevée cependant pour que les six observateurs puissent détailler « la chose », une énorme masse compacte de forme triangulaire avance sans le moindre bruit sous les étoiles. Pierre Château qui est mécanicien dans l’aviation civile à Dijon précise. Il m’a suffit de quelques secondes pour m’assurer qu’il ne pouvait s’agir d’un avion, pour de multiples raisons. Tout d’abord, cet engin n’en avait pas la forme et que les accessoires lumineux dont il était muni étaient pour le moins bizarre. Dans la pointe du triangle situé à l’avant deux lumières blanches et oranges clignotaient. Sur le côté du triangle qui constituait l’arrière de l’engin, deux énormes phares étaient allumés. Et ce n’était sûrement pas de phares d’atterrissage puisqu’ils se trouvaient à l’arrière.


    UN SPECTACLE FEERIQUE


    De plus, cette étrange machine glissait le plus silencieusement du monde, du Nord au Sud. Enfin, elle allait beaucoup trop lentement pour que ce soit un avion. Si lentement que Pierre Château a eu le temps d’aller chercher son appareil photo et de revenir pour faire trois photos et que son frère François peut se munir de ses jumelles (que les observateurs se passeront à tour de rôle pour mieux suivre l’O.V.N.I.) Car c’en était un, affirme Mme Château. Les lumières qu’il projetait étaient absolument irréels et le spectacle était si féerique qu’on pouvait en détacher nos yeux. Les témoins estiment qu’ils ont pu observer l’engin pendant plus de cinq longues minutes avant qu’il ne disparaisse vers le Nord, derrière  les maisons du bourg. C’est un spectacle que je n’oublierai jamais, répète Germaine Château. Je ne pouvais soupçonner qu’il existe des couleurs aussi belles. Par malheur, les clichés pris par son fils, n’ont pas permis de conserver une image de ce gigantesque triangle mouvant (gendarmerie oblige !...) Quoi qu’il en soit, ces six témoins n’ont pas la berlue et le mécanicien d’avion qui se trouvait parmi eux n’a pas pu confondre un boeing ou  autre appareil avec un OVNI.

    Il reste à déterminer si le passage en cette région de cet engin un et trois jours près celui qui avait été observé par les frères Trulland n’est qu’une simple coïncidence ?

    Les O.V.N.I. ne seraient-ils pas régis par un cycle ? Après les observations de Taizé, celles de la plaine du Doubs tendraient à le laisser supposer. Car, lorsque les coïncidences se répètent, dans le domaine scientifique ne deviennent-elles pas des lois ?


    UNE EXPLICATION


    Certain O.V.N.I. utilisent pour leurs repérages et leurs réalimentations d’énergies les forces naturelles telluriques de la planète. Une étude approfondie pourrait même faire comprendre la raison de leur passage à certains endroits et pas à d’autres, et souvent plusieurs fois au même emplacement. J’ai moi-même émis une théorie à ce sujet, ceci pourrait bouleverser, et surtout mettre en place une nouvelle façon d’aborder les recherches E.T.


    Quelques sages doivent retrouver le mode d’emploi total de ces puissances fantastiques, mais aussi très dangereuses mis dans des mains de personnes négatives de notre monde.

     

    1972- L'affaire de l'abbaye de Taize


    Sources : Archives Mairie des communes

    Recherches & Contacts humains sur les lieux

    Et famille Château

     

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     1971 EN ARDECHE, UNE IMMENSE SPHERE LUMINEUSE ECLAIRE LA VALLEE COMME EN PLEIN JOUR

     

    En ce début de janvier 1971, le crépuscule de janvier a plongé cette vallée ardéchoise dans les ténèbres et, voilà que soudain, à peu plus de 7 heures du soir, une aurore éclatante vient de chasser la nuit.

     

     

    Emile Vialle repose sur sa table la miche de pain qu’il s’apprête à entailler et tourne la tête vers la fenêtre de la cuisine. Dehors, la vallée de la Veruègne vient de s’embrasser comme si dix soleils l’avaient brusquement envahie. Sidéré le vieux cultivateur repousse sa casquette en arrière pour se gratter le front. Il ne comprend pas d’où a jaillit cette subite clarté et il a beau interroger du regard Louise, sa femme, elle  ne trouve rien à lui répondre, tant elle est, comme lui interloquée. Lentement, comme s’il redoutait de découvrir dehors quelque diabolique fantasmagorie, il sort. Sa femme s’enhardit jusqu’à le rejoindre sur le seuil de leur vieille ferme, accrochée au flanc de la montagne.


    Ils s’y immobilisent, émerveillés devant le spectacle qui s’étale à l’infini sous leurs yeux.

    Toute la vallée ruisselle de lumière comme si était éclairée par une multitude de phares irréels.

    En bas, sur les rives escarpées du torrent, les maisons du village de Saint-Pierreville s’illuminent comme aux beaux matins d’été. Ces flots de lumière dont on ne voit pas la source, découpent les moindres rochers et chassent les ombres des plus profondes gorges, avant de « s’éteindre » aussi brusquement qu’ils s’étaient allumés. On y voyait comme à midi. J’aurais pu lire le journal, allait préciser Emile Vialle quelques semaines plus tard. Car, pour l’instant, les deux vieillards décident de ne pas parler de cette lumière, tant ils redoutent les moqueries.

    Pourtant ils ne peuvent se taire devant Fernand, leur fils. Et après leur récit, lui ne peut pas leur cacher plus longtemps la fausse aurore dont il a été victime la semaine précédente.

    Cette nuit-là, raconte-t-il, j’ai été brutalement réveillé par la clarté qui régnait dans sa chambre. Croyant que c’était l’heure de se lever, j’ai sauté du lit pour m’habiller. Mais j’avais tellement sommeil que j’ai un coup d’œil à mon réveil : il était une heure du matin. J’ai d’abord pensé, moi aussi, que je continuais à rêver. Mais en regardant par la fenêtre, j’ai vu que la vallée était illuminée comme par un soleil d’été. Fernand Vialle a eu le temps de remarquer que la source lumineuse jaillit de la vallée à 2 km de là, avant qu’elle s’éloigne brusquement. A coup sur, de nombreux autres habitants de ces pentes ardéchoises ont été surpris par ce phénomène. Mais pour que les langues se délient, il faudra attendre l’inoubliable nuit du 13 au 14 février 1972.


    Deux heures du matin. Dans cette nuit glaciale que les rafales de neige rendent plus opaque encore, Bernard et Jean-Claude Hilaire rentrent du bal de Saint-Julien-du-Gua. Au volant de sa 204, Bernard vient de franchir le col de la Ferriére. Prudemment, il amorce la décente sur cette route pleine d’embûches qui plonge vers Saint-Pierreville, leur village. Soudain, sur la gauche, les ténèbres se déchirent. C’est d’abord une pâle lueur qui ne fait que les intriguer, car ils savent que les flancs escarpés de cette montagne sont déserts.

    Puis, presque aussitôt, ils sont secoués d’un haut-le- corps.


    TRENTE METRES DE DIAMETRE


    Jaillissant du ravin, une énorme sphère lumineuse surgit à leur hauteur, à quelques dizaines de mètres de la route. Elle semble se diriger sur eux, comme si elle était attirée par les phares de la voiture.

    - Stoppe ! hurle Jean-Claude qui, malgré sa peur, veut essayer de comprendre ce qui arrive.

    - Bernard roule encore sur 2 ou 300 m et obéit. Il coupe les phares et les deux jeunes gens écarquillent les yeux devant cette boule gigantesque qui s’élève lentement et silencieusement au-dessus de la vallée. Elle pouvait mesurer une trentaine de mètres de diamètre, me dira Bernard Vialle. Elle était sombre en son centre et trainait une flamme intense à la base. Elle illuminait les flancs de la vallée sur 4 ou 500 mètres, d’une immense lumière semblable à celle que projettent les feux d’artifices.

    De plus, elle émettait des flashes lumineux très intenses à intervalles réguliers. Au bout de quelques minutes, la boule « s’éteint » comme une lampe électrique. Pourtant on peut encore voir son ombre glisser sur la montagne. Puis, soudain, elle reparait au-dessus de la vallée, plus haut dans le ciel. Elle  y scintille de mille couleurs où dominent le bleu et le rouge.

    Chez les deux témoins, la peur a fait face à une angoisse indéfinissable.

    - Allons avertir les gendarmes, propose Jean-Claude.

    Bernard dévale vers le village et, comme les gendarmes alertés ne peuvent se déplacer, il continue en direction du hameau de Féouzets, où ils habitent tous deux avec leurs parents. Pour y parvenir, il leur faut suivre la route qui emprunte le versant de la vallée opposée à celui où l’engin leur est apparu. Quand ils descendent de voiture, la sphère de feu est immobilisée au-dessus de la vallée. Quand on racontera ça demain, remarque Bernard Vialle, on va dire qu’on a trop bu au bal. Il faut qu’on ait un témoin. Ils s’en vont aussitôt réveiller Eugène Payot, un voisin qui habite le hameau. J’ai d’abord cru à une plaisanterie, a-t-il déclaré le lendemain. Mais quand j’ai vu cette boule multicolore au-dessus de notre montagne, je suis resté sidéré. Je n’avais jamais vu lumière aussi belle et nous étions là tous les trois, béats d’admiration devant ce mystère.


    Immobiles dans la neige et le froid, ils ne peuvent détacher leurs regards de ce nouvel astre des nuits. Vers 6 heures du matin, l’engin s’éloigne lentement vers l’est. Sa luminosité baisse progressivement, puis disparaît. Bientôt l’histoire de la sphère se répand dans toute la vallée.

    Et personne ne va douter de son authenticité pour de multiples raisons. D’abord, parce que les trois témoins sont connus comme des garçons sérieux et dignes de foi qui ne sauraient abuser de la crédulité de leurs compatriotes. De plus, plusieurs habitants des environs ont été témoins de phénomènes semblables qui se sont déroulés antérieurement. N’est-ce  le cas des époux Vialle et de leur fils Fernand, oncle et cousin de Bernard. D’autres ont observé, en cette nuit du 14 février, la même boule qui «  éclairait comme cent phares de voitures réunis. »

    Enfin et surtout, en dehors des témoignages humains, d’étranges phénomènes électriques qui démontraient la présence d’un O.V.N.I. dans les environs.


    A 22 heures avant que la boule ait été vue, une première panne électrique se produit dans la vallée. Elle dure quelques minutes.

    A 2 heures du matin nouvelle panne, un peu plus longue.

    A 3 heures, dans plusieurs maisons où l’on se lève très tôt, on fait d’étranges constatations : un réfrigérateur à compression ne fonctionne plus que par intermittence ; le voyant d’un appareil de chauffage reste allumé alors que le radiateur ne chauffe pas.

    A Saint-Julien-du- Gua, commune voisine, la micro-centrale électrique qui fournit du courant à l’E.D.F. s’arrête de tourner et son dispositif de secours tombe aussi en panne. Enfin, on constatera le lendemain matin que l’horloge électrique du clocher de Saint-Pierreville s’est arrêtée. La seule explication que l’on puisse avancer pour ces phénomènes électriques se trouve dans l’électromagnétisme crée par la présence de la boule lumineuse. Combien de moteurs d’auto n’ont-ils pas cafouillé à proximité d’un de ces engins au cours de nombreuses autres observations ? Car, devait nous confier le docteur Boneilli, maire du village, il ne fait pas de doute qu’il s’agissait bien d’un O.V.N.I. : J’en suis personnellement convaincu par les témoignages et les preuves matérielles. Je suis, de plus, en mesure de révéler que depuis deux mois, c’est-à-dire depuis le 13 décembre dernier, 18 observations du même ordre ont été faites dans un rayon de 15 km autour de Saint-Pierreville. (enregistrées à la Mairie de la commune)

    Depuis cette nuit de l’hiver 1972 d’innombrables lueurs mystérieuses ont encore jailli des ravins pour éclairer la rude montagne ardéchoise et pour illuminer au-dessus du torrent de la Vernègue, la vallée de la lumière.

    Cela me rappelle les observations d’Evillers, dans le Doubs, (30 en 2 ans de 1952 à 1970).

    Pour un rappel, il y a eu en 2004, une observation dans la vallée du même ordre, mais cela n’a pas été mentionné dans la presse (les temps ont changés ?) Pour information, l’origine du torrent de la Vernègue, vient de la vénération d’un dieu de lumière chez les romains que l’on retrouve en France dans la royauté.


     


    Source : Enquête personnelle sur le terrain en 1973

    C.F.R.U. et Lumière dans la Nuit. Ouranos

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    Nom de code : Grudge 13

     

    Un B-52 aurait été abattu par un ovni lors de la guerre du Viêt-nam : tel serait le secret consigné dans un rapport introuvable publié par l’armée américaine. Que dissimule t-il et existe-t-il vraiment ?

     

    Les derniers mots prononcés par le radio de bord du bombardier américain B-52 avant son crash dans la jungle laotienne furent : « Une explosion de lumière blanche… » Le 8 mai 1970, l’équipe de secours de William English localisait les lieux du drame par hélicoptère. La forteresse volante gisait sur le sol, comme écrasée par une main géante.

     

     


     

     

    Intact le chargement de bombes, intacte la végétation environnante. Les secouristes se hissèrent dans le cockpit. Une vision d’horreur les y attendait. Attachés à leurs sièges, les pilotes et leurs compagnons avaient subi d’atroces mutilations. Etrangement, il n’y avait aucune trace de sang dans les alentours. Les secouristes retirèrent des uniformes les plaques d’immatriculation et récupérèrent le livre de bord. Après quoi, peu soucieux d’accorder à leurs compatriotes une sépulture décente, ils firent exploser l’appareil. Pour info, ce scénario me fait penser à un film sorti en 1987, avec Arnold Schwarzenegger « Predator ». Est-ce là un clin d’œil ?

     

     

     

    *** Un ovni dans la jungle ***

     

     

     

     

     

    Selon les dires de William English, son équipe tomba peu après dans une embuscade et fut faite prisonnière. Lui seul réussit à s’échapper ; trois semaines plus tard, des soldats américains le retrouvèrent dans la jungle, épuisé. Ce récit fut à l’origine d’un débat interminable tournant autour de la question suivante : le B-52 avait-il été abattu par les ennemis, ou était-il entré en collision avec un énorme engin extraterrestre ? La réponse devait se trouver dans l’un des quatorze dossiers consacrés aux avions américains abattus pendant la guerre du Viêt-nam. Et plus précisément dans le dossier n° 13, lequel n’a jamais été retrouvé, ou plus sûrement, divulgué officiellement. Dès lors, l’opinion publique américaine imagina que le gouvernement le gardait secret en raison des révélations explosives qu’il contenait… à savoir la preuve qu’un engin extraterrestre avait bien heurté le B-52 au-dessus du Laos.

     

     

     

    Le gouvernement américain répondit à ses allégations par une déclaration nette et sans appel : « Jamais aucun engin extraterrestre n’a mis en péril l’un de nos bombardiers. » Elle fut insérée dans le rapport officiel où étaient compilés les résultats de l’enquête sur les phénomènes ovnis, le fameux « programme Blue Book », dont la première mouture datait de 1952. Il y était fait mention de 121.618 observations d’engins extraterrestres, recensées par le célèbre ufologue J. Allen Hynek. Cependant, durant deux décennies, l’existence et la nature du « dossier n° 13 » demeurèrent un prétexte à controverses. En 1980, celles-ci volèrent en éclats avec l’intervention de l’ancien combattant du Viêt-nam William English, le secouriste du B-52, seul survivant de la mission de secours. Ce dernier quitta l’armée américaine en 1973.

     

    Aux environs de 1976, il travaillait comme analyste sur la base aérienne de Chicksands, l’un des plus importants centres britanniques d’écoutes électroniques secrètes. Non loin de là, sa femme enseignait dans une école primaire. Le 29 juin 1976, on confia au jeune analyste un document de 625 pages. Il devait en évaluer l’intérêt. Son nom : le Grudge Book Report n° 13. S’agissait-il du fameux dossier disparu, comme la similitude de numérotation pouvait le laisser supposer ? La suite allait venir corroborer cette hypothèse.

     

     

    la base secrète de Chicksands en Angleterre

     

    En effet, le rapport Grudge contenait des informations sur la capture d’un engin extraterrestre, son armement et même les autopsies des corps de l ‘équipage… Mieux encore : dans le dossier figuraient des photos que William English avait lui-même prises, où l’on voyait les cadavres mutilés du B-52, qui s’était écrasé au Laos en mai 1970. Mais on n’y faisait pas clairement état d’une collision éventuelle entre l’ovni et le bombardier. Sa mission achevée, English reprit tranquillement son travail habituel. Par la suite, il fut relevé de ses fonctions et chassé du Royaume-Uni et reconduit par avion aux Etats-Unis. Il regagna sa maison de Tucson en Arizona. Il décida alors de prendre contact avec l’ufologue Stanton Friedman au Pima Community College pour l’informer de ses mésaventures. A partir de ce moment-là, il travailla auprès de l’organisation de recherches sur les phénomènes aériens, basée à Tucson. Il y fit la connaissance de J.Allen Hynek, astronome et conseiller au Blue Book. Hynek ne rejeta pas, semble-t-il, l’authenticité des documents du rapport Grudge 13.

     

    Mais il avertit English qu’il nierait en avoir eu connaissance s’il rendait public leur entretien. Dans cette histoire rocambolesque, un nouveau rebondissement survint en 1980. Il reçut la visite inopinée du colonel Black- l’officier qui l’avait chassé de la base de Chicksands- et de son opérateur radio. Ils lui apprirent qu’ils avaient été exclus à leur tour de l’armée de l’air américaine pour des raisons directement liées au rapport Grudge 13. On ne leur avait donné d’explication supplémentaire. Le colonel précisa alors le motif de sa visite : « J’ai la preuve qu’un énorme ovni, responsable de la destruction du B-52, se trouve enfoui quelque part aux environs du centre d’essais de White Sands au Nouveau-Mexique. Nous décidons de nous y rendre, voulez-vous faire partie de notre équipée »? William English accepta d’emblée.

     

     


     

     

    Il vendit sa fabrique d’objets en cuir afin de participer aux frais : achat d’un van, équipé de caméras vidéo, de magnétophones, de détecteurs sonores et d’appareils à infrarouges. Mais l’expédition n’arriva jamais à destination. A mi-chemin, alors qu’il était sorti se promener, loin de son véhicule, des hélicoptères surgirent et criblèrent de roquettes le malheureux van. Il fut pulvérisé, ses deux compagnons de route moururent sur le coup. Désespéré, il regagna Tucson à pied et se réfugia chez l’ufologue Wendelle Stevens, car sa propre maison était placée sous surveillance. Il fut obliger de quitter l’état et s’installa à Lynchburg, en Virginie.

     

     

    la base d'essai de White Sands au nouveau-mexique ( ici le musée...)

     

    Hanté par ces tragiques souvenirs, il décida en 1988, de sortir de l’ombre et de rendre publique sa dramatique aventure. Il la communiqua à tous ceux qui voulurent bien l’entendre. Puis en décembre de la même année, il la raconta sur internet. Il déclara avoir été victime de quinze tentatives d’assassinats depuis son retour aux Etats-Unis. La raison en était simple : il en savait trop sur le fameux rapport Grudge 13. Quelle mesure faut-il accorder aux récits, sinon extravagants de William English ? Une revue s’intéressant à son histoire finit par le retrouver. Mais il refusa de répondre aux déclarations fracassantes qu’il fit sur ce fameux rapport. La revue enquêta et montra que ces affirmations ne reposaient sur aucune base solide. L’armée américaine affirma qu’aucun B-52 ne s’était écrasé entre juillet 1969 et juillet 1972. Et si c’était le cas, une opération de dissimulations de preuves aurait été faite par les plus hautes autorités. Dans le conflit à l’époque, l’envoi d’une équipe spéciale à la recherche du bombardier abattu était exceptionnelle ; si un tel ordre avait été donné, l’équipe aurait eu pour consigne de rapporter des informations précises : numéro d’immatriculation de l’appareil, noms des membres de l’équipage.

     

    Des incohérences encore, le fameux colonel Black, ne pouvait pas commander la base de Chicksands de septembre 1974 à août 1976, car ce fut un certain James W. Johnson Jr. Les militaires ont toujours nier l’existence de Grudge 13, car ce fameux rapport fut intégré dans le dossier Blue Book n° 14- lequel n’a pas disparu. Dans son livre Révélations, Jacques Vallée écrit à propos d’English et de ses compagnons : « Je ne mets pas en doute la bonne foi de leurs témoignages. Les documents en question relatant une prétendue collision entre un B-52 et un engin inconnu ont très bien pu être élaborés par leurs supérieurs hiérarchiques afin de tester leur capacité à faire barrage à la désinformation. Quoi de plus normal que de mesurer leur degré de crédulité et d’habileté en leur mettant sous les yeux un document mêlant des éléments authentiques à des informations grotesques. C’est le b a ba de toute technique de désinformation. Si les candidats ont flairé le piège, c’est qu’ils ont passé le test avec succès. » Alors William English fut t-il victime de sa naïveté ?

     

    A t-il été abusé par les services secrets américains ?  Faut-il voir là l’explication aux « mésaventures » d’English, à son expulsion brutale d’Angleterre ? Certains le pensent.

     

    Le rapport Grudge 13 existe peut-être réellement. Mais cela ne signifie nullement qu’ont eu lieu des rencontres entre des hommes et des aliens… et encore moins qu’un bombardier ait été abattu par un ovni. De par son caractère extravagant, l’affaire Grudge 13 pourrait bien être une opération de désinformation- en quelques sorte le pendant américain de l’affaire Ummo- montée comme elle par les services du contre-espionnage a fortiori. « Souvent, les gens croient plus aisément à la fiction qu’à la réalité, pour la simple raison que la fiction surpasse parfois la réalité, au point de paraître plus vraisemblable que les faits. C’est exactement le cas ici. »

     

    William English, à propos du rapport Grudge 13

     

     

    A quelques années de distance, d’étranges similitudes ont pu être établies entre le crash du B-52 dans la jungle vietnamienne prétendument provoqué par un ovni, et la chute inexpliquée d’un avion soviétique dans l’Oural. Le point commun : une rencontre soudaine dans les airs avec un engin extraterrestre. En 1961, neuf ans plus tôt, un avion postal russe Antonov AN-2P disparaissait des écrans radars alors qu’il volait entre Sverdlovsk ( aujourd’hui Ekaterinburg ) à l’est de l’Oural et Kurgan. Au même instant, le radar enregistrait le passage éclair d’un engin inconnu de grandes dimensions.

     

     

    l'avion postal Antonov AN-2P

     

    Dépêchés sur les lieux, des éléments aéroportés découvrirent l’avion postal intact, dans une clairière. Rien ne laissait supposer un crash brutal et mortel. Mais l’équipage avait mystérieusement disparu. La seule preuve établissant la présence d’êtres inconnus se résumait à la découverte- à cent mètres de l’Antonov- d’herbes brûlées formant un cercle d’une trentaine de mètres de diamètre. Le mystère ne fut jamais éclairci… et l’équipage ne fut jamais retrouvé.

     

     à voir :

     

     

    http://www.bluebookarchive.org/

    http://ufologie.net/htm/blulstf.htm

    http://www.rr0.org/BlueBook.html

     

     

    La taverne de l’étrange- 8 août 2006

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