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    Tyron- Histoires Extraordinaires Des Voyageurs de l'Espace

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    LES OVNIS ONT-ILS ENLEVE DES HUMAINS ?

     

    Le 28 août 1915, au cours de la campagne des Dardanelles, un régiment anglais (le 1-4 Norfolk) formé de quelques centaines d’hommes disparut mystérieusement à Gallipoli, en Turquie. Selon le livre de la campagne, le régiment fut soudain enveloppé par un épais brouillard sur lequel se reflétèrent les rayons du soleil.

     

    Le soldat Fred Reichard, qui appartenait à la 1ère compagnie du génie néo-zélandais, fut l’un des nombreux témoins de cette fantastique disparition et, à ce titre, il rapporta :

    « La troupe marcha vers la côte 60 et, parvenue au niveau du nuage, s’y engouffra pour ne plus en ressortir. Après une heure, quand il eut absorbé le régiment dans sa totalité, le nuage s’éleva et alla rejoindre les autres, parfaitement immobiles malgré un vent du sud de 6 à 7 km/h. La formation au complet fila vers le nord, en direction de la Bulgarie. »

    Les hommes du régiment étaient à jamais perdus… A l’époque, on ne parlait pas encore de soucoupes volantes, mais quelques savants, devant l’incompréhensible, émirent l’hypothèse d’un enlèvement par des forces mystérieuses venues du ciel. La Terre est un grand jardin où l’homme n’est qu’un animal pour un ou plusieurs peuples extraterrestres qui l’observent, l’étudient et, de temps à autre, prélèvent des échantillons. Voilà ce que de tels faits nous amènent à penser. Car, enfin, dans les Dardanelles, que sont devenus les soldats anglais ? Et dans les eaux troubles des Bermudes, que sont devenus les équipages des navires la Rosalie (1840), la Mary-Céleste (1872), la Freya(1902), l’Embiricos (1932), le Gloria Colite (1940), le Rubicon (1944), le City Belle (1946), le Conemara IX (1955) ?

    Les disparitions des Dardanelles et du triangle des Bermudes sont bien deux des grandes énigmes fantastiques de notre planète. Ce ne sont cependant pas les seules et, chaque année, des hommes continuent à disparaître comme par enchantement. Ainsi, depuis l’apparition massive des OVNI, de nombreuses voitures ont été retrouvées vides de tout occupant, en pleine campagne. Ce fut le cas le 2 août 1962, près de Miami, en Floride. Ce jour-là, Tom Brooke, ingénieur, sa femme et son fils revenaient de chez des amis où ils avaient dîné. Ils empruntèrent la route Miami-Palm Beach… Le lendemain, leur voiture fut retrouvée sur le bord de la route, tous phares allumés et les portières non fermées. Le couple Brooke et leur enfant avaient disparu. Il ne restait que leurs empreintes qui s’éloignaient d’une vingtaine de mètres du véhicule et qui aboutissaient dans un champ où furent découverts trois trous formant un triangle équilatéral parfait de 13 m de côté. Peut-on certifier que ce sont véritablement les extraterrestres qui sont responsables de ces rapts ? En tout cas, il faut bien avouer que tout pousse à le croire, et l’Amérique du Sud, qui est la grande cible des OVNI, appuie cette hypothèse. Des enlèvements échouent, les victimes s’échappent et racontent.

    Ainsi, au début de l’année 1965, plusieurs rapports ont paru dans la presse de Buenos Aires, selon lesquels des extraterrestres avaient tenté d’enlever des gens dans la région du Nord-Est de l’Argentine. Dans la première semaine de février, un appareil transparent atterrit et laissa sortir cinq humanoïdes d’environ deux mètres de haut qui pénétrèrent dans une ferme et tentèrent de se saisir d’un homme. Devant l’attitude déterminée des villageois, ils durent s’enfuir. Cependant, ils revinrent et tentèrent une nouvelle fois d’emmener un homme. Il leur échappa et donna l’alarme. Les villageois tirèrent alors sur les créatures… apparemment sans effet. En octobre de la même année, toujours en Argentine, mais cette fois-ci dans la région de Salta, trois écoliers étaient sur le chemin de l’école quand, à un endroit où la route traverse des collines boisées, ils tombèrent nez à nez avec plusieurs créatures à la peau verdâtre qui tentèrent de les attraper. Les enfants s’enfuirent, terrorisés, jusqu’à l’école où un instituteur précisa qu’il y avait eu un cas semblable deux années plus tôt.  

    Parfois, il y a de véritable affrontement : le 10 décembre 1954, deux jeunes gens, Jesus Gomez et Lorenzo Flores, qui chassaient le long de la route transandine entre Chico et Cerro de las Tres Torres, aperçurent un objet brillant à peu de distance de la route : la « chose » ressemblait à deux bois collés l’un sur l’autre et avait un diamètre d’environ trois mètres. Ils s’en approchèrent pour voir quatre petits hommes en sortir. Ils mesuraient environ 0, 90 m et avaient le corps couvert de poils. Dès qu’ils virent les deux jeunes gens, ils se précipitèrent sur eux et essayèrent d’entraîner Jesus Gomez dans leur appareil. Son fusil étant déchargé, Lorenzo Flores frappa les attaquants de toutes ses forces avec son arme qui, d’ailleurs, se brisa. Après une courte lutte, les nains lâchèrent leur prise et s’enfuirent dans leur engin qui ne tarda pas à décoller. Les deux jeunes gens étaient couverts de profondes écorchures et se trouvaient dans un état de nervosité extraordinaire. Une enquête officielle fut faite et, le lendemain, les policiers trouvèrent de nombreuses traces de lutte sur les lieux de la rencontre. D’autres personnes ont eu, malheureusement, moins de chance. Elles ne réussirent pas à s’échapper et leurs proches ne purent que constater leur disparition pure et simple. L’incident de Duos Pontes en est un exemple bien représentatif. Duos Pontes est un village du Brésil et c’est là que, le 20 août 1962, Rivalino Mafra de Silva fut averti par son jeune fils de la présence de deux petites boules posées devant leur maison. L’une des boules était noire, l’autre était noire et blanche. Pour savoir de quoi il s’agissait, l’homme sortit et s’approcha des étranges objets : c’est alors que les boules se rejoignirent et l’enveloppèrent dans un nuage de fumée jaune. Il y eut un violent tourbillon et, lorsque tout se dissipa, le jeune garçon ne put que constater la disparition de son père. Devant ses yeux, il avait été tout bonnement aspiré par quelque chose d’inconnu qui dépasse l’imagination.

    Il est heureux que dans l’ensemble des observations d’OVNI les cas de rapt soient relativement peu fréquents. Mais tout de même, que deviennent tous ces gens que l’on ne revoit jamais ? Sont-ils réduits à l’état de cobayes ou vivent-ils une vie formidable sur une autre planète, quelque part dans l’univers ? Pour l’instant, personne ne peut répondre. Mais il est certain qu’un jour viendra…

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    Aura2
     
    Source : recherches et données personnelles
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    LA PETITE FILLE QUI A SERVI DE COBAYE AUX EXTRATERRESTRES

     

     

     

    En 1950, trente-sept enfants, tous âgés de sept ans, furent capturés par des occupants d’OVNI ! Etudiés sous toutes les coutures, soumis à toute sorte d’examens et à des prélèvements de tissus organiques, puis relâchés avec un conditionnement tel qu’ils n’en conservèrent aucun souvenir.

     

     

    En 1959, ils furent à nouveau capturés et relâchés dans les mêmes conditions, comme si les mystérieux voyageurs de l’espace étaient venus constater le résultat d’expériences tentées sur eux neuf ans auparavant. Telle est la stupéfiante révélation faite par l’ufologue américain Budd Hopkins dans son livre Missing Time (temps perdu) qui vient de ressortir aux Etats-Unis. Parmi les dix-neuf cas sur lesquels il a personnellement enquêté, celui d’une jeune femme qui tient à conserver l’anonymat en raison de son emploi de légiste dans une importante société, et qu’il désigne sous le nom d’emprunt de Virginia Horton.

     

     

    Virginia, donc, puisque Virginia il y a, se souvenait d’une légère blessure qu’elle s’était faite peu de jours avant son septième anniversaire, alors qu’elle vivait dans la ferme de son grand-père, dans la partie méridionale de la province canadienne de Manitoba. Elle se trouvait près d’une grange quand elle s’aperçut qu’il y avait une tâche de sang frais sur la jambe de son blue-jean, à la hauteur du mollet. Retroussant son pantalon, elle vit une entaille profonde de près d’un centimètre et demi sur deux centimètres de long qui ne lui faisait aucun mal. Mais ce qui l’étonna le plus, et qui surprit également sa famille, c’est que son jean n’était pas déchiré. Cette aventure inexplicable la travailla quelque temps, puis, le temps passant, elle l’oublia. En 1979, Virgina regarda à la télévision un reportage sur un enfant qui avait retrouvé des détails sur sa vie, inconnus à l’état conscient, alors qu’il était placé sous hypnose par un psychologue renommé de New York, le docteur Aphrodite Clamar.

      

    Se remémorant son aventure et désireuse de tirer l’affaire au clair, Virginia écrivit au docteur Clamar pour lui proposer de tenter sur elle une régression hypnotique. Le praticien accéda à son désir et, quelques semaines plus tard, au cours d’une séance, elle commença à faire d’une voix monotone, sous hypnose profonde, l’étrange récit suivant : « Je suis allongée sur un lit...ou sur quelque chose qui ressemble à une table d’opération… ma jambe est entaillée avec un scalpel…quelqu’un me dit que je ne sentirai rien…je ne vois aucun visage près de moi, juste des couleurs pâles, gris perle avec du bleuâtre… je ne sais comment je suis venue ici… une voix me dit ne pas m’affoler… puis elle me dit…ou plutôt elle ne me dit rien de distingue, mais j’ai eu l’impression qu’elle me parlait, qu’elle me disait qu’elle venait de très loin…qu’elle avait un corps à peu près comme nous, mais que dedans ce n’était pas pareil… qu’elle désirait voir comment j’étais faite. »

     

    Et, au fil des séances, ce fut le même type de récit, avec à chaque fois, des détails supplémentaires. Puis Virginia raconta comment une aventure lui était arrivée pour ses seize ans. Au fil des séances, le docteur Clamar put reconstituer toute son aventure. Elle avait bien joué le rôle d’un cobaye pour des humanoïdes disposants de connaissances biologiques et médicales bien supérieures aux nôtres. En confrontant ce témoignage à d’autres du même type, Budd Hopkins en est arrivé à la conclusion que la Terre a réellement fait l’objet d’une exploration minutieuse dans les années 1950. L’ufologie contemporaine a enregistré bien d’autres cas d’hommes et de femmes revivant sous hypnose des examens auxquels des extraterrestres les auraient soumis. Certes, il n’y a jamais la preuve formelle et tout dépend de la crédibilité des récits dans un état de régression hypnotique. Cela pose à nouveau la question de savoir si des rencontres du troisième type peuvent être dangereuses, sujet auquel j’ai déjà consacré un dossier. Il semble que des troubles enregistrés par des témoins de telles rencontres aient été involontairement provoqués par les occupants des O.V.N.I. par méconnaissance de la physiologie humaine.

     

     

    Cependant, même dans le cas inverse, pourrait-on accuser nos visiteurs de cruauté ?

    Je réponds par la négative en toute sincérité, bien que la sincérité n’ait rien à faire ici.

    Non, pour deux raisons : 1) Nous ignorons si les prélèvements d’échantillons humains sont opérés dans une intention hostile délibérée, dans le but manifeste de faire du mal à des êtres de cette planète ; aucun de « prélevés » n’est revenu, jusqu’à aujourd’hui, pour l’affirmer ; 2) Nous avons des témoignages sérieux, concernant des faits contrôlés par la suite, qui nous incitent à penser le contraire. »

     

    De toute manière nous ne sommes loin de comprendre l’intelligence qui nous domine...

     

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    claude burkel avatar
    Claude Burkel pour la taverne de l'étrange- 2 janvier 2009
     

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  • Betty et Barney Hill est un couple interracial ayant vécu un enlèvement à bord d’un engin spatial. Leur histoire repose essentiellement sur leur régression hypnotique effectuée par le psychiatre de Boston, le Dr Benjamin Simon. Un livre d’ailleurs relatant leur abduction a été édité par John Fuller, The interrupted Journey (le voyage interrompu- 1966). Avant de passer aux dialogues effectués sous hypnose, voici les faits de leur enlèvement.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    19 septembre 1961- Betty & Barney Hill, originaire du New Hampshire (USA) revenait de leur vacance au Canada quand, subitement, vers 22h, ils virent un objet lumineux dans le ciel. Celui-ci se posa sur la route, déserte, devant eux. Le couple arrêta leur voiture. C’est à cet instant qu’ils aperçurent des humanoïdes. A la fin de leur abduction l’un des ravisseur montra à Betty une carte en 3D (tridimensionnelle) avant de les relâchés. Cette carte fut, en 1966, authentifiée par Marjorie Fish, astronome amateur, comme étant le système stellaire Zeta Reticuli. Cette histoire incroyable du couple Hill dura 2h ! Mais il manquait cette durée dans leur emploi du temps ; autre fait, ils se retrouvèrent à 55 km de l’endroit ou tout commença ! Ils avaient vécu un « missing time », en quelque sorte car ils n’avaient pas le moindre souvenir de ce qui leurs étaient arrivés pendant cette période de deux heures manquantes. Cela leur était terrible, cette amnésie de 2 h, ne pas pouvoir se rappeler de ce laps de temps ; par la suite ils eurent aussi des troubles physique, psychique et ces maux les fit rencontrer le Dr Benjamin Simon, presque deux ans après les faits.

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    Le Docteur Simon les interrogea séparément afin de se faire une idée précise de leur rapt et, surtout, de leur version des faits. A aucun moment leurs dires ne s’éloignaient de ce qu’ils avaient vécus ce fameux soir. Notamment c’est lors d’une séance de « régression » qu’ils surent qu’ils n’avaient pas arrêté leur voiture mais que celle-ci avait calée suite à l’objet devant eux. Il est important de dire qu’à l’époque de ces séances, le couple Hill n’était pas au courant des faits vécus et donc évoqués par l’autre lors des séances donc nous avons deux versions différentes mais similaires puisque ceux-ci ont subit des examens très poussés à l’intérieur du vaisseau par leurs occupants. Par exemple Betty raconta qu’elle était allongée, nue, sur une sorte de table médicale et que ces ravisseurs lui enfoncèrent une aiguille dans le nombril ;  ils lui enlevèrent aussi un morceau d’ongle et recueillirent des échantillons de poils. Quant à Barney, c’est ces fausses dents qui intriguèrent les ravisseurs ! Ils lui enlevèrent donc celles-ci et essayèrent de faire la même chose sur Betty mais cela fut un échec car elle n’avait pas de prothèse dentaire, sa bouche était saine. Le célèbre J. Allen Hynek, directeur de l’observatoire d’une prestigieuse université dans l’Ohio et aussi conseiller spécial sur la question ovni au sein du Ministère de l’air des Etats-Unis, fut convié un soir avec le couple Hill chez le Dr Benjamin Simon. Peut avant le rendez-vous les deux hommes s’étaient entendu afin que les Hill soient plongés dans une phase de régression et que Hynek puisse les interroger. Il en fut fort impressionné suite aux dires du couple lors de la séance.

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    Barney devenait de plus en plus nerveux quand il revivait la scène de son enlèvement à bord de l’engin. Le Dr Simon eut la plus grande peine du monde à le calmer. L’interrogatoire sous hypnose dura environ 1h30. Il fut éprouvant, bouleversant mais il ne révéla que de faibles informations sur l’enlèvement du couple Hill.

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    Voici donc quelques extraits de la séance d’hypnose qui racontent à la fois la violence du choc émotif qui fut le leur, et de leur très évidente sincérité lors de l’« interrogatoire ».<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- D’accord, et maintenant revenons à la fin de votre excursion aux chutes du Niagara, lorsque sur la route du retour vous avez eu cette expérience avec l’objet volant non identifié. Quu’en pensez-vous maintenant ? Avez-vous été enlevé ou non ?

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    BARNEY- Je pense que j’ai été enlevé.<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- Avez-vous été enlevé ?<o:p></o:p>

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    BARNEY- Oui. Mais je ne veux pas croire que j’ai été enlevé, alors je dis simplement que je le pense, parce que comme cela je suis plus à l’aise pour accepter quelque chose dont je ne veux pas accepter qu’elle se soit passée.<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- Qu’est-ce qui pourrait vous mettre à l’aise ?

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    BARNEY- De dire que je le pense.<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- Je vois. Pourquoi êtes-vous mal à l’aise à ce propos ?

                                                                                                                                 

    BARNEY- Parce que c’est une histoire tellement invraisemblable. Si quelqu’un m’avait raconté que cela lui était arrivé, je ne l’aurais pas cru, et je déteste être accusé d’avoir fait quelque chose lorsque je sais parfaitement que je ne l’ai pas fait.<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- De quoi êtes-vous accusé ?<o:p></o:p>

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    BARNEY- Je ne suis pas cru, alors que j’ai fait quelque chose et que je sais que je l’ai fait.<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- Et si vous aviez simplement capté le rêve de Betty ?<o:p></o:p>

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    BARNEY- J’aimerais bien voir ça.<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- Vous aimeriez bien voir ça ; peut-être est-ce vrai ?<o:p></o:p>

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    BARNEY- Non… [Criant]… Je ne voulais pas qu’ils placent ce truc sur moi ! Je ne voulais pas qu’ils me touchent !<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- D’accord, d’accord. Mais ils ne vous touchent pas à présent, ils ne vous touchent pas. N’en parlons plus. A présent le Dr Hynek va vous parler ; pendant un moment, vous ferez tous les deux ce qu’ils vous diront de faire, comme si cela venait de moi. Vous répondrez à toutes les questions qu’ils vous poseront et vous exécuterez toutes les instructions venant de l’un de nous trois tant que durera la transe. Mais après cela, vous n’obéirez plus qu’à moi seul.<o:p></o:p>

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    HYNEK- Barney, vous allez vous souvenir clairement de tout, et vous allez me dire ce qui est en train de se passer ; vous venez juste d’entendre le bip-bip-bip ; je veux que vous me disiez à quoi ce bruit ressemblait et puis chacun de vous va revivre ce qui s’est passé et me dire ce qui est en train de se passer pendant que vous roulez.<o:p></o:p>

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    Soudain Barney reprend le récit, apparemment au moment où ils se sont trouvés en face des humanoïdes :<o:p></o:p>

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    BARNEY- Betty, c’est là- c’est là, Betty ! Mon Dieu, mais c’est dingue. Je traverse un pont- je ne suis pas sur la Nationale 3. Oh la la ! Oh la la ! [Barney halète.] Oh, je ne peux pas y croire. Il y a des hommes sur la route. Je n’y crois pas. Je ne veux pas avancer. Il ne peut rien y avoir là. C’est la lune.<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- Continuez, Barney. Vous vous souvenez clairement de tout- tout est clair.<o:p></o:p>

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    BARNEY- Je descends de voiture et je quitte la route pour entrer dans les bois. Il y a une lueur orange ; il y a quelque chose là. Oh, si seulement j’avais mon fusil ; si seulement j’avais mon fusil [nerveusement et d’un ton désespéré]. Nous montons la rampe. Oh, ce que je voudrais foncer dedans mais je ne peux pas. Je voudrais les frapper, mais je ne peux pas. Je bouillonne- Il faut que je cogne !... Mes pieds butent et je suis dans un corridor. Je ne veux pas avancer. Je ne sais pas où est Betty. On ne m’a pas fait de mal ; je ne cognerai pas le premier, mais si on me fait du mal je cogne. Je suis engourdi. Je n’ai plus de sensibilité dans les doigts. Mes jambes sont engourdies. Je suis sur la table !<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- Tout va bien. Vous pouvez vous arrêter là. Vous êtes sur la table mais vous êtes calme et détendu et maintenant vous vous reposez jusqu’à ce que je dise : « Ecoutez, Barney. » Pendant un moment vous n’allez rien entendre de ce que je dis. Betty, qu’est-ce qui se passe ?<o:p></o:p>

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    BETTY- Nous roulons- Barney freine et les freins crissent, et il braque sec à gauche. Je ne comprends pas ce qu’il fait. Nous allons nous perdre dans les bois. Nous obliquons dans un virage. [elle s’arrête.] Barney essaie de la faire démarrer- elle ne démarre pas. Dans les bois maintenant ils viennent vers nous. C’est à ce moment-là que j’ai peur et il faut que je sorte de la voiture et que je coure me cacher dans les bois…<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- Arrêtez-vous, Betty, arrêtez-vous un peu. Vous ne voulez pas entendre ce que je vais dire.<o:p></o:p>

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    Il y a alors un passage à vide durant lequel Barney crie éperdument, et le Dr Simon parvient difficilement à le calmer. Finalement il s’adresse de nouveau à Betty.<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- Betty, vous pouvez m’entendre maintenant.

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    BETTY- Oui.

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    Dr SIMON- Continuez.<o:p></o:p>

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    BETTY- Je veux ouvrir la porte de la voiture et puis courir me cacher dans les bois…<o:p></o:p>

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    HYNEK- Aviez-vous jamais vu quelque chose qui ressemble à cela ?

                                                                                                                              

    BETTY- Non.

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    HYNEK- Est-ce que la lune l’éclairait ? Pouviez-vous voir la lune en même temps ?<o:p></o:p>

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    BETTY- Il y avait un grand clair de lune. Il ne faisait pas aussi clair qu’en plein jour, mais je pouvais voir. C’était par terre, et il y avait une sorte de rebord autour de l’arête.<o:p></o:p>

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    HYNEK- Reposait-il sur des béquilles ou à plat sur le sol ?<o:p></o:p>

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    BETTY- Le bord était un peu surélevé par rapport au sol et il y avait une rampe qui descendait.<o:p></o:p>

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    HYNEK- Il était grand comment, Betty ? Comparez-le à quelque chose que vous connaissez, Betty, au point de vue de la taille.<o:p></o:p>

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    BETTY- J’ai essayé de penser…<o:p></o:p>

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    HYNEK- Un wagon de chemin de fer ? Etait-ce plus gros qu’un wagon de chemin de fer ou plus petit ?<o:p></o:p>

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    BETTY- Je ne peux pas me représenter la taille d’un wagon de chemin de fer. Je dirai que s’il s’était posé là dans la rue- voyons, il irait depuis le coin de la façade jusqu’au-delà du garage.<o:p></o:p>

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    HYNEK- A quoi pensiez-vous en vous en rapprochant ?<o:p></o:p>

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    BETTY- Si possible à sortir de cette nom de Dieu de situation.

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    HYNEK- Et pourquoi n’était-ce pas possible ?<o:p></o:p>

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    BETTY- Je n’y arrivais pas. Je- leur homme était à côté de moi. Tout ce qui me venait, c’était « Barney, Barney, réveille-toi. » Il m’a demandé s’il s’appelait Barney. Je ne lui ai pas répondu parce que je trouvais que ça ne le regardait pas. Et puis quand nous sommes arrivés- j’ai vu cette chose- je savais qu’ils allaient nous forcer à y monter. Mais je ne voulais pas. Je n’arrêtais pas de leur dire que je ne monterais pas, que je ne voulais pas monter. Et ils me disaient d’avancer, que tout ce qu’ils voulaient c’était procéder à quelques expériences simples, que dès qu’ils auraient terminé, je regagnerais la voiture.<o:p></o:p>

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    HYNEK- Vous ont-ils dit d’où ils venaient ?

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    BETTY- Non.

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    HYNEK- Quelle sorte de sons émettaient-ils ?<o:p></o:p>

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    BETTY- C’était comme des mots- comme le son des mots.<o:p></o:p>

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    HYNEK- Des mots anglais ?

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    BETTY- Non.<o:p></o:p>

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    HYNEK- Mais vous les compreniez ?<o:p></o:p>

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    BETTY- Oui.<o:p></o:p>

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    HYNEK- Comment expliquez vous-cela ?<o:p></o:p>

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    BETTY- C’était – tout ce que je peux dire- comme quand on apprend le français.<o:p></o:p>

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    HYNEK- Quand on apprend le français ?

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    BETTY- Oui.<o:p></o:p>

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    HYNEK- Vous pensez que c’était du français ?

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    BETTY- Non, mais c’était comme quand on apprend le français. Quand on entend pour la première fois un mot en français, on y pense en anglais.<o:p></o:p>

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    HYNEK- Je comprends. Ainsi vous avez entendu ces sons dans une langue quelconque, et vous les avez compris comme s’ils étaient de l’anglais. C’est bien ça ?<o:p></o:p>

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    Le Dr Simon toucha la tête de Betty : « A présent je touche votre tête et vous allez vous sentir reposée et détendue, et vous n’entendrez plus rien jusqu’à ce que je vous touche de nouveau la tête. Barney, vous pouvez m’entendre à présent, vous vous sentez bien détendu. Vous m’avez dit que vous étiez entrer dans l’appareil, c’est bien ça ? »<o:p></o:p>

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    BARNEY- Oui.<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- Ils vous avaient emmené à l’intérieur et ils vous avaient mis sur une table.<o:p></o:p>

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    BARNEY- Oui.<o:p></o:p>

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    Dr SIMON- Et ils vous ont parlé, n’est-ce pas ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    BARNEY- Oui.

    <o:p> </o:p>

    Dr SIMON- Dites-nous comment ils parlaient, répondez au Dr Hynek là-dessus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    HYNEK- Barney, les avez-vous vus ouvrir la bouche et, dans ce cas, l’ouvriaent-ils beaucoup ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    BARNEY- Ils remuaient la bouche, je l’ai vu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    HYNEK- Essayer de me dire ce qu’étaient les sons ou s’ils correspondaient à quoi que ce soit que vous connaissez. Est-ce que vous pourriez penser à un animal qui émet des sons semblables ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    BARNEY- Non.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    HYNEK- A quoi ressemblaient les sons ? [Barney fait des oh, oh, oh ! tremblants.] Que pensiez-vous d’eux et même pensiez-vous simplement à eux ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    BARNEY- J’ai pensé que si seulement je pouvais leur cogner dessus avec mes poings…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    HYNEK- C’était pendant que vous étiez sur la table ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    BARNEY- Oui. Je voulais me battre. Je ne savais pas où était Betty, et chaque fois que j’essayais de bouger ou de me débattre cette lumière forte dans ma tête me calmait.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    *

    <o:p> </o:p>

    Le cas des époux Hill est tout à fait atypique puisque l’intégrale de leur témoignage fut obtenue sous hypnose. Mais a aucun moment ils se sont contredits dans leurs déclarations. Ils ont également donné un portrait-robot de leurs ravisseurs : humanoïde de petit taille, crâne disproportionné, tête pointue vers le bas, yeux vastes et fendus sur le côté, bouche réduite à un trait, nez à peine visible. Pour conclure aurait-il été victime d’une supercherie ? Nous savons que Barney Hill était membre actif du Comité des droits civiques ; une sombre faction aurait-elle voulu l’anéantir en organisant toute cette histoire ?

    <o:p> </o:p>

    *

    <o:p> </o:p>

    Une étude datant de 1991, effectuée par David Jacobs et Budd Hopkins (ufologues et spécialistes des enlèvements E.T) sur 6000 américains, nombreux sont ceux qui pensent avoir été enlevés par des extraterrestres.

    0,3 % d’entre eux (soit 560 000 personnes à l’échelle du pays) affirment que ces cinq choses leur sont arrivées :

    <o:p> </o:p>

    - s’être réveillé avec l’impression d’être paralysé et avoir senti une présence étrangère dans la chambre.<o:p></o:p>

    - Avoir ressenti pendant plus d’une heure l’impression d’être perdu, sans savoir pourquoi ni où.<o:p></o:p>

    - Avoir eu l’impression de voler dans les airs sans savoir comment ni pourquoi.<o:p></o:p>

    -Avoir vu des lumières étranges ou des boules de lumière dans une pièce sans connaître leur origine.<o:p></o:p>

    - Avoir remarqué d’étranges cicatrices sur leur corps, sans pouvoir expliquer leur origine. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Peu d’abductés (personne enlevée par des êtres) se souviennent de ce qui leur est arrivé. Leurs souvenirs reviennent le plus souvent sous hypnose, un procédé supposé « débloquer » la mémoire… « bloquée » par les ravisseurs. Ceux-ci substitueraient de faux souvenirs ou en supprimeraient certains. D’où l’explication de ce fameux « temps manquant » ou missing time en anglais que citent de nombreuses victimes. Tout ceci serait déjà fort étonnant si l’existence de souvenirs refoulés était un phénomène scientifiquement avéré et l’hypnose une pratique fiable. Hélas ! tel n’est pas le cas. « Malgré de nombreuses tentatives, aucune expérience n’a jamais prouvé l’existence de souvenirs refoulés, explique Michael Persinger (neurologue). »  Il y a une ressemblance entre ces rapts et les apparitions de succube raconte t-il encore. Il y a aussi des stimulations électromagnétiques du cerveau qui peuvent « reproduire » une expérience réelle de ce type.

    <o:p> </o:p>

    Carl Sagan, écrivain, professeur et scientifique de réputation mondiale donne peut-être le fin mot de l’histoire :

    <o:p> </o:p>

    « En fait, il y a deux interprétations possibles : soit nous sommes violés et enlevés par des créatures d’un autre monde, soit des milliers d’êtres humains partagent une hallucination commune. Dans un cas comme dans l’autre, l’affaire est diablement troublante. »

    <o:p> </o:p>

    *

    <o:p> </o:p>

    Source : <o:p></o:p>

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    J. Allen Hynek, OVNI, mythe ou réalité ?, J’ai lu, 1972.

    J. Mazeau & A. Le Blé, Dictionnaire de l’étrange, Le Pré aux Clerc, 2007.

    Jane Goldman, Aux Frontières du réel, l’Archipel, 1997.


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    La taverne de l’étrange- 2 septembre 2008

     

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    L'AFFAIRE GERALD GATEAU

     

    "...On nous cache tout, on nous dit rien, on nous informe vraiment sur rien..." C'est ce que chantait déjà Jacques Dutronc en 1966 ! Force est de constater que les choses n'ont pas beaucoup changé... On entend aussi souvent dire que si l'existence d'une vie extraterrestre était prouvée, cela remettrait en cause l'existence de Dieu... Mais force est de constater que ce ne sont pas des "milices religieuses" qui empêchent les témoins de témoigner... Alors qui a intérêt à cacher l'existence de la vie extraterrestre et pourquoi ? Toute vérité ne serait-elle pas bonne à dire ?

     

     

    Région troyenne. 6H00 du matin. Il fait bien froid en ce 28 mars 1964 : "Tiens ! Une citerne à bestiaux" se dit Gérald Gateau en voyant à flanc de coteau, en plein milieu d'un pâturage un objet d'apparence métallique, qui brille dans la clarté du matin. Il se dit : "Comment se fait-il qu'il y ait une citerne en plein hiver, surtout qu'il n'y a pas de vaches ici". Intrigué, il se gara, sorti de sa voiture et marcha en direction de cette "chose". Tout à coup il aperçut au milieu du champ un engin d'environ une dizaine de mètres de long sur à peu près quatre mètres de haut qui s'éleva du sol très rapidement. "Nom de Dieu ! " dit-il en se retournant vivement. Pris de panique il s'enfuit à toutes jambes. Et toute la journée il travailla sans rien dire de ce qu'il vit le matin. De retour chez lui, même mutisme auprès de son épouse : "Si je lui dit ça, elle va me prendre pour un fou". La semaine se passa ainsi, mais le samedi suivant, il prit son courage à deux mains, il retourna sur le lieu même où il vit la "chose". A la hauteur présumée où la "citerne" s'envola, l'herbe était rase, plus ou moins grillée par le gel de l'hiver. Il remarqua, brillant sur le sol, des morceaux de métal. Il y en avait six qu'il ramassa et qu'il enveloppa dans du papier journal. Rentré chez lui, il les rangea dans une boîte en carton, qu'il glissa dans un coin de son atelier. De temps à autre, il regardait sa trouvaille, se posant la question pourquoi il avait ramassé ces morceaux ? Pourquoi il s'était arrêté ? Et les années passèrent...
    Nous voilà en 1978 et Gérald apprend qu'un journaliste nommé Guy Capet donnera une conférence sur les Ovnis à Troyes. En effet, la presse s'était souvent faite l'écho d'observations d'engins étranges dans la région troyenne et Gérald, en secret, suivait les diverses annonces concernant ces objets vus dans le ciel de sa région. Aux yeux de Gérald Gateau, ce Guy Capet lui sembla un homme de bonne foi. Très vite, il lui expliqua son histoire et sa trouvaille : ses cinq morceaux de métal ! Prescience ? Preuve d'équilibre psychologique, intuition ou méfiance ? Gérald confia à Capet les cinq morceaux, mais conserva le sixième secrètement ! Ce n'est qu'en 1993, lorsqu'Hugo Nhart prendra l'affaire en mains que réapparaîtra ce sixième morceau.


    L'affaire fit grand bruit à l'époque et le 17 octobre 1978 Gérald Gateau, Guy Capet et Gérard Lebat, fondateur et président du G.E.O.S ( Groupe d'Etudes des Objets Spatiaux de France ) passèrent aux actualités régionales de 19H40 ainsi qu'à l'échelon national sur TF1, qui programma au Journal Télévisé de 13 heures le témoignage de Gérald. Un exemplaire du métal fut envoyé au GEPAN (Groupe d'Etudes des Phénomènes Aériens Non identifiés), à Toulouse pour analyses. Et puis tout à coup, ce fut le mutisme, comme si rien ne s'était passé, comme si personne n'avait jamais témoigné... L'affaire fut carrément étouffée par les plus hautes instances gouvernementales. Et les jours passèrent...


    Il faudra encore attendre 14 années pour que cette affaire rebondisse. Hugo Nhart reprend l'affaire. Il essayera de démèler la vérité et de comprendre où sont passés les cinq morceaux de métal. Il fera appel aux médias en faisant éclater l'affaire au grand jour pour l'émission "Mystères" sur TF1.


    Mais encore une fois, l'entreprise capota et l'émission n'eut pas lieu ! Mais le 25 avril 1994, Hugo Nhart est contacté par Christophe Dechavanne et l'affaire est enfin présentée au cours de l'émission "Faut pas pousser". Pour cela, Gérald Gateau refit les gestes qu'il avait fait le jour où il découvrit les morceaux de métal. A la suite du reportage, des questions furent enfin posées à Jean Jacques Velasco, le monsieur-vérités du SEPRA (Service d'Etudes des Phénomènes de Rentrée Atmosphériques) afin de lui demander s'il avait retrouvé le dossier relatif à cette affaire. Il réitéra le fait qu'il n'avait retrouvé aucune trace de cette affaire, ni bien sûr les autres morceaux de métal. Il parut très embarrassé... Et peu de temps après l'émission, Hugo Nhart, qui possédait le sixième morceau de métal fut comme par hasard cambriolé. On lui déroba toutes ses archives personnelles, on lui vida complètement le disque dur de son ordinateur, il retrouva même des excréments disséminés dans sa maison ! Il fut aussi agressé plusieurs fois, fouillé et mis sur table d'écoute...

    Il porta plainte plusieurs fois au commissariat, mais force est de constater que jamais les plaintes n'ont abouti à quelque chose de sérieux. Bien d'autres détails de cette histoire sont racontés dans "Le Dissident du Silence" d'Hugo Nhart. Il faut croire que la vérité est gênante aux yeux de certains : Pourquoi le SEPRA fit la sourde oreille aux diverses demandes afin de retrouver le dossier ? Pourquoi dire que "l'on manque d'éléments relatifs aux circonstances pour continuer plus loin l'enquête" alors que tout fut expliqué dans divers dossiers passés à la télévision ? Pourquoi Gérald Gateau aurait-il caché cette histoire durant 35 ans s'il avait fait une farce de mauvais goût ? Il est assez intelligent pour savoir que des analyses pourraient le confondre ? Pourquoi ne retrouve t-on pas les autres morceaux de métal ? Pourquoi Gérald aurait-il menti à l'époque même à FR3 Champagne et TF1, avec les risques d'être tourné en ridicule ? Pourquoi Stanton Friedman, grand physicien nucléaire canadien, a -t-il avoué que cette affaire était dangereuse car "certains services américains" étaient dessus ? Pourquoi le SEPRA ne monte t-il pas au créneau et ne montre t-il pas le dossier afin de clore cette affaire une bonne fois pour toutes ? Les Services Secrets Américains auraient eu un ou deux morceaux entre les mains...


    Hugo Nhart a fait faire diverses analyses de ce morceau de métal, tandis qu'un ami, Christian Perrin de Brichambault, qui fut autrefois professeur à l'E.N.A puis Directeur de la Météorologie Nationale fit analyser un éclat par le laboratoire d'E.D.F dirigé à l'époque par Gilles Ménage. Les analyses pratiquées en aveugle donnèrent des résultats éloquents : "L'analyse effectuée par diffraction des rayons X indique la présence d'un corps amorphe et non amorphe. Ceci est très singulier. Trace de Cu, Ni, Cr et Mn. Le tout pour moins de 5%. C'est un matériau à gros grain, obtenu par "fonderie" et refroidissement lent. Ce matériau par son composant est fragile. On ne retrouve pas de traces de radioactivité. Pas de traces d'oxydations superficielles, ni de ferro-magnétisme. Les températures de fusion vont de 1202 à 1370°. Ce morceau de métal pose un problème original par une explication vraisemblable des "porosités" macroscopiques notées sur l'objet sous formes d'alvéoles cylindriques allongées et orientées. L'objet ne peut correspondre ni à une chute de météore, ni à un débris de satellite. Il est d'origine artificielle et a été déposé sur le sol. Les caractéristiques physiques de ce matériau ne permettent guère de préjuger de son intérêt pour une application quelconque. Il serait souhaitable de faire des analyses des gazs occlus dans le morceau de métal, pour en définir autant que faire se peut, l'origine terrestre ou spatiale".

    Des analyses faites par d'autres laboratoires donnent pratiquement les mêmes résultats. Fort de ces résultats, Hugo Nhart est allé consulter un grand scientifique spécialisé en métallurgie. A leur lecture, il me confirma qu'il est impossible de créér sur Terre un objet ayant ces particularités bien que l'on puisse trouver sur notre planète les minerais nécessaires pour le réaliser !

    Pourtant, ce 28 mars 1964, Gérald Gateau a bien vu et a bien ramassé ce qu'il a ramassé. Il en est absolument sûr car pour toute preuve, il reste encore un des six morceaux de métal, même si le souvenir de cette époque lui est resté à jamais profondément gravé à l'esprit. Mais Gérald a de la chance car il reste une trace ! Mais combien sont ceux qui ont témoigné de phénomènes curieux et qui ont vu leurs dossier classé.


    Assurément un bien trop grand nombre...

     

     MAJ- 16/10/2017

    souce de l'article - Alexandre de Chelle pour la revue "L'épée du ciel" N°15 de septembre 1997

     


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