• MOANA LA STATUE MALEFIQUE

    HEIATA & MOANA

     

    MOANA LA STATUE MALEFIQUE

     

    Le 12 novembre 1933, le capitaine de la goélette « La Denise », Stevens Higgins et son second, Tetua Mervin, amenèrent à Papeete les deux grands tikis de Raivavaé, qui furent d’abord dressés à l’emplacement du palais de justice, puis devant l’ancien musée de Mama’o. Peu après, la goélette d’Higgins fit naufrage ; le capitaine fut sauf, mais quelques semaines plus tard, il décédait d’une hépatite puis deux mois plus tard ce fut sa propre soeur. Entre temps le propriétaire des tikis et sa femme sont eux aussi morts à Raivavaé. Quant aux ouvriers qui procédèrent à l’installation des tikis, ils moururent presque tous de façon accidentelle ou imprévisible.

     

    Les deux statues ont chacune un nom : HEIATA pour l’homme et MOANAHEIATA pour sa compagne, que l’on appelle MOANA tout court. Heiata est « mort » ; il mesure 2,17 mètres, pèse 900 kg et il est émasculé (Heiata étant « mort », c’est-à-dire non habité par un esprit, n’a pas besoin de ses attributs sexuels ». C’est pour cette raison qu’il fut émasculé). Moana est « vivante », mesure 2,02 mètres et pèse 2110 kg. C’est elle qui est chargée et qui lance les malédictions. Particularités : elle avait primitivement six doigts à chaque main et des inscriptions indéchiffrables gravées sur son dos. Ces statues sont taillées dans une roche assez tendre, sorte de basalte rouge, comme pour les géants de l’île de Pâques. Du temps où elles étaient à Raivavaé (Îles Australes), elles étaient placées face au nord et on les considérait comme des génies du sable et du rivage, qu’elles protégeaient contre les usurpations de la mer. Quand fut projetée la construction de l’hôpital à Mama’o, le tabou dont jouissait les statues commença à causer des soucis : aucune entreprise privée n’accepta de les déterrer pour les transporter ailleurs. On fit alors appel à la Marine, qui allait exécuter le travail, quand un commandant, en retraite à Tahiti où les militaires sont difficilement admis, dissuada l’autorité navale de braver les croyances des indigènes. Finalement, les Travaux publics furent chargés de l’opération, qui s’effectua en juin 1965, avec dix Marquisiens. Les tikis furent définitivement érigés devant le musée Paul Gauguin, à Papeari, à 55 km de Papeete.

    De nouveau, la malédiction parut jouer. Le contremaître des T.P. mourut d’une crise cardiaque ; un de ses employés disparut dans le lagon au cours d’une pêche en pirogue ; un jeune homme qui avait brocardé les tikis lors de leur transport (il aurait même donné un coup de pied à Moana) se tua à vélomoteur. Depuis, les tikis ne font plus parler d’eux, mais aucun vieux Tahitiens n’oserait les toucher ou les approcher à moins de six pas. Si, en Polynésie, vous trouvez une pierre travaillée de forme anthropomorphe, ne la touchez pas, disent les indigènes. Si vous désirez l’acquérir, il vous faudra d’abord vous renseigner sur sa famille d’origine, puis la faire déposer chez un sorcier pour savoir si le tiki est encore vivant. Si oui, le sorcier gardera la statue chez lui, le temps de chasser l’esprit qui l’habite. Ensuite, vous pourrez, sans crainte, prendre livraison de votre acquisition.

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  • Commentaires

    1
    Ovnis95
    Lundi 16 Mai 2011 à 14:54
    Et bien je voudrais pas croisé la petite statue
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