• Dans une allocution prononcée aux États-Unis, le 2 Janvier 2012, lors de la ''conférence de Pythagoras'', la petite-fille de l'empereur Meiji, la princesse Kaoru Nakamaru a évoqué la façon dont la Terre se transforme et a prédit les ténèbres pour l'Humanité.

     

     
     
    La princesse Nakamaru a parlé des changements imminents après le 21 Décembre 2012, prévoyant 3 nuits d'obscurité complète... Selon elle, les autorités sont conscientes de ces changements, ce qui expliquerait la construction de nombreux bunkers souterrains.
     
    L'Apocalypse selon la spirituelle princesse du Japon
     
    Kaoru Nakamaru a voyagé dans 186 pays pour rencontrer les dirigeants du monde, afin de promouvoir la paix mondiale. Elle a publié 40 livres et décrit sa vision personnelle sur la vie spirituelle et la mort.
     
    Selon la princesse, nous avons besoin de purifier notre condition spirituelle, notre conscience, cette « partie du Créateur dans nos âmes qui vont se réincarner. Il faut purifier nos âmes, et chasser les ténèbres de nos cœurs... »
     
    De cette façon, avant le 22 Décembre 2012, il est encore possible, selon elle, de purifier nos consciences - c'est ce réveil spirituel qui peut encore nous sauver.
     
    3 jours de ténèbres totales
     
    Car, d'après la Princesse, la période de l'après 21 Décembre 2012 verra émerger de nouvelles dimensions :  la Terre sera notamment divisée en deux parties, l'une faite de beauté et d'harmonie, l'autre gangrenée par la guerre et la violence.
     
    À partir du 21 Décembre 2012, la planète connaîtra trois jours d'obscurité complète !
     
    Cette prédiction de la Princesse Nakamaru rejoint étrangement celle des Mayas qui annonce que la Terre sera plongée 3 jours dans l'obscurité absolue, qui sera le signe de la fusion de l'ancien et du nouveau monde...  Ensuite, plus rien ne sera comme avant, et une nouvelle vie nous sera offerte.
     
    La princesse prétend être en contact télépathique avec des extraterrestres... Elle tient sans doute ses révélations de ces derniers.
     
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    Dans son dernier ouvrage, « 777 : la chute du Vatican et de Wall Street selon saint Jean », Pierre Jovanovic avance une hypothèse aussi fascinante que terrifiante : le texte de l’Apocalypse serait un avertissement de la chute imminente du Vatican et d’une banqueroute mondiale semant chaos et confusion sur l’ensemble de la planète. Résumé d’une incroyable enquête qui engendre bien des questions sur le devenir de l’Humanité.

     

    LA CRISE FINANCIERE ET SES ETRANGES SYMBOLES

     

    Pour l’auteur, tout a commencé le 29 septembre 2008. Ce jour-là marque le début « officiel » de la crise financière, avec une chute spectaculaire du Dow Jones affichant à la fin de la séance de Wall Street -777,7. C’est la pire chute de l’indice boursier depuis sa création ; on se remémore immédiatement la Grande Dépression de 1929 et ses conséquences dramatiques. De ce jour maudit par tous les banquiers de la planète, 2 éléments fondamentaux sont à retenir.

    1/- Ce -777,7 tout d’abord. D’habitude, le 777 est le chiffre porte-bonheur par excellence pour les adeptes du bandit-manchot, puisqu’il symbolise dans tous les casinos du monde le gain du jackpot à une machine à sous. Le chiffre 777 peut donc être interprété comme un jackpot inversé funeste, la ruine au lieu de la fortune ! « Comme un tapis roulant qui, tout à coup, se met à fonctionner à l’envers » explique l’auteur, qui compare cet évènement à une Apocalypse financière.

    2/- La date de cet effondrement boursier est également loin d’être anodine. Le 29 septembre est en effet le jour de la fête des Anges Gabriel, Michaël et Raphaël. Plus troublant encore, ce 29 septembre 2008 marquait aussi Rosh Hashana, c’est-à-dire le jour de la nouvelle année juive ! Etrange façon de commencer l’année…

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    Coïncidences ? De ces curieuses observations, Pierre Jovanovic estime qu’il faut y voir un avertissement divin, qu’il y a un message à décrypter : « Que le surréaliste 777,7 s’affiche le jour de la fête des Anges et AUSSI de la nouvelle année juive relève clairement de l’action d’un autre monde ». Il consulte alors l’ensemble des ouvrages bibliques pour trouver un lien qui le mettrait sur la voie. Et c’est finalement dans le texte de l’Apocalypse de saint Jean que survient le déclic ; le chiffre 7 y est étrangement utilisé à profusion et certains passages semblent clairement faire référence à notre époque… Ecrit il y a environ 1900 ans, ce texte a déjà fait couler beaucoup d’encre, et de nombreux auteurs se sont échinés en vain à en expliquer la signification cachée. Selon Jovanovic, si personne n’a encore pu faire la lumière sur ce récit opaque, c’est tout simplement parce qu’il ne prend son sens qu’aujourd’hui car il désigne notre époque !

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    SUR LES TRACES DE LA PROPHETIE DE JEAN

     

    L’hypothèse est pertinente : et si la Bête dont parle Jean dans l’Apocalypse représentait l’Argent, le système financier et bancaire actuel ? C’est en effet dans le texte de Jean que l’on retrouve la fameuse phrase : « Personne ne pourra vendre, ni acheter s’il n’est pas marqué par le nombre de la Bête ». Or, l’auteur fait remarquer à juste titre que le récent système bancaire, mis en place dans les années 60 et 70, correspond bien à cette description et ce, pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité. Depuis des millénaires en effet, l’argent circulait entre les hommes sans contraintes ; désormais il est extrêmement difficile de gérer ses finances sans passer par l’assistance d’une banque. Nous sommes tous « marqués » par notre banque, qui regarde, vérifie et autorise l’ensemble de nos achats et de nos ventes. Et en l’absence de cette marque- par exemple en cas d’interdit bancaire- il est devenu impossible d’acheter ou de vendre…

    « A partir des années 1970, il y a eu une révolution silencieuse ! Nous avons perdu, sans même nous en rendre compte, la liberté de disposer de notre argent. (…) Tout a été mis en place pour empêcher le déposant d’un compte de disposer librement de ses fonds. Le système est maintenant verrouillé. Non seulement vous ne pouvez plus acheter, ni vendre sans une banque et une carte, mais en plus vous ne pouvez plus disposer de votre argent comme vous l’entendez. Vu sous l’angle du texte de saint Jean, on peut affirmer que le système de marquage dont il parle est bien mis en place (…) : votre numéro est suivi, analysé, tracé, écrit, enregistré, compensé et stocké en 15 secondes, d’un bout à l’autre de la planète, quels que soient les banques, les commerçants, les pays et les devises ».

    Fort de ce parallèle, Jovanovic cherche alors les indices qui prouveraient que la Bête dont Jean fait référence dans l’Apocalypse est bien ce système financier et bancaire moderne qui vient de s’effondrer bruyamment sur les places boursières du monde entier, entraînant dans sa chute vertigineuse la confiance ; une valeur essentielle sans laquelle l’économie ne peut pas fonctionner. La catastrophe du 29 septembre 2008 est-elle le premier signe avant-coureur d’une Banqueroute Universelle ?

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    L’ORDINATEUR, UNE CREATION DU DIABLE ?

     

    L’auteur note que c’est précisément l’arrivée de l’ordinateur et de ses immenses capacités de calcul qui a permis aux banques un développement exponentiel et un contrôle de plus en plus verrouillé du système monétaire. Anecdote intéressante : le premier modèle d’ordinateur personnel présenté par Apple en 1976 fut baptisé « 666 » ; au départ, son prix avait été fixé à… 777 dollars, mais les deux associés Steve Jobs et Steve Wozniak décidèrent finalement de baisser ce montant à … 666 dollars ! C’est aussi à cette époque que Steve Jobs transforma le logo de la société pour la fameuse pomme croquée que nous connaissons tous. La première publicité de la marque aura pour slogan : « Byte into an apple », ce qui veut dire « Croque dans une pomme ». La pomme que le Diable a offerte à Eve et qu’elle a croquée pour le plus grand malheur de l’Humanité ?

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    L’APOCALYPSE SELON SAINT JEAN

     

    Pour l’auteur, Jean a eu une expérience hors du corps authentique et il a décrit ce que les Anges et le Christ lui avaient montré de notre époque et de la Fin des Temps. Si le récit utilise des métaphores pour désigner le Vatican, les Médias ou le Système bancaire, c’est que Jean a vu le monde moderne et a tenté de l’expliquer avec les mots d’un homme limité par les connaissances de son siècle, il y a près de 2000 ans. Le texte de Jean se divise en 2 parties. Dans la première, le Christ lui dicte 7 lettres aux 7 premières petites églises qui se formaient dans la Turquie actuelle et symbolisaient le début d’une nouvelle ère. Dans la seconde partie, les Anges et le Christ montrent à Jean le futur du monde, la fin d’une ère, ou encore la fin de l’Eglise (la Fin des Temps). En voici un extrait, traduit par De Sacy :

    « Je vis ensuite s’élever de la mer une Bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphèmes. (…) Et je vis une de ses têtes comme blessée à mort, mais cette plaie mortelle fut guérie ; et toute la terre étant dans l’admiration, suivit la Bête. Alors ils adorèrent le dragon, qui avait donné sa puissance à la Bête ; et ils adorèrent la Bête, en disant : Qui est semblable à la Bête, et qui pourra combattre contre elle ? (…) Et le pouvoir lui fut donné d’animer l’image de la Bête, en sorte que cette image parlât, et de faire tuer tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la Bête. Elle fera encore que tous les hommes, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent d’elle un caractère, à la main droite ou au front ; et que personne ne puisse acheter, ni vendre, que celui qui aura le caractère ou le nom de la Bête, ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse : Que celui qui a de l’intelligence compte le nombre de la Bête ; car son nombre est le nombre du nom d’un homme ; et son nombre est 666 ».

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    666, SALOMON ET LA BÊTE-ARGENT

     

    Pour tenter de répondre à cette angoissante question, il convient de se pencher sur l’un des passages de l’Apocalypse : « Que celui qui a de l’intelligence compte le nombre de la Bête, car c’est un nombre d’homme ; et son nombre est 666 ». Que faut-il comprendre de cette fausse énigme ? Pierre Jovanovic pense avoir trouvé la solution : le chiffre 666 ferait référence à un passage très précis de l’Ancien Testament décrivant le système financier et commercial du roi Salomon, qui empochait chaque année 666 talents d’or, soit l’équivalent de 3 tonnes d’or environ ! 666 serait donc le chiffre de la Bête-Argent, qui menace de nous rendre tous esclaves puisque nous sommes tous « marqués » par les banques, riches comme pauvres, jeunes comme vieux. Le Diable en personne se serait glissé dans les rouages du système financier, monétaire moderne… Une des Bêtes de l’Apocalypse est donc identifiée : il s’agirait de la « Bête-Argent ».

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    PRÊT BANCAIRE : VOTRE ÂME EN GARANTIE !

     

    Dans sa revue de presse de juillet 2009, Pierre Jovanovic a déniché cette incroyable information :

    Victor Mirosiichenko, un banquier letton de 34 ans porte-parole de la banque Kontora, accorde des prêts avec pour seule garantie… l’âme de ses clients. Si le remboursement n’est pas honoré, Victor prendra votre âme éternelle ! Le curieux banquier, qui ne se sépare jamais de ses lunettes noires, affirme avoir déjà accordé ce genre de prêts à plus de 200 personnes. Il est tellement sûr de lui qu’il ne demande aucun document en garantie, pas même le nom de famille de l’emprunteur ! « Si les gens refusent de rembourser l’emprunt, qu’est-ce que je peux y faire ? Ils n’auront plus d’âmes et puis c’est tout ! C’est un contrat très sérieux, pas une blague ». Signe des Temps ? Toujours est-il que cette dépêche, qui fait immanquablement penser au contrat du Dr Faust offrant la jeunesse éternelle en échange de votre âme, est pour le moins dérangeante.

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    L’EMERGENCE DE LA BÊTE MASS-MEDIA

     

    En poursuivant son analyse des visions de l’apôtre Jean, Pierre Jovanovic note qu’il est précisé dans le récit que la « Bête-Argent » possède un allié puissant qui possède le pouvoir « d’animer des images et de les faire parler ». Le concept d’images animées est extrêmement troublant dans un texte qui date de presque 2000 ans ! Cette seconde Bête est également appelée « Faux-Prophète », ce qui indique que son message est déformé et destiné à nous induire en erreur, à nous abuser. Il apparaît alors pertinent de se tourner vers la récente naissance de ce puissant média qu’est la télévision. En à peine 50 ans, la petite lucarne s’est imposée comme un média de masse qui a profondément transformé le comportement des gens ainsi que leur rapport au monde. Avec l’arrivée du marketing et de la publicité, elle est devenue le moyen incontournable pour diffuser des messages qui influencent les actes d’achats et les opinions des êtres humains. Et quelle est la valeur fondamentale que la télévision tente de véhiculer via de séduisantes publicités dont la plupart sont à connotations sexuelles ? Il faut consommer pour être heureux, et pour consommer il faut de… l’Argent ! Les Mass-Media seraient donc une autre Bête identifiée, faux-prophète pernicieux, créateur de frustrations, d’envies, de peurs et d’insatisfactions permanentes, à la seule solde de la « Bête-Argent ».

    « Lorsque la télévision finira par se répandre à partir de 1945, elle accélèrera le processus de la grande révolution des mass-médias et surtout de sa petite, mais très puissante sœur financière, la publicité télévisée à laquelle on ne fait absolument pas attention mais dont la puissance destructive est la pire de tous les media (…). On peut souligner à quel point la séduction dont parle l’apôtre colle parfaitement aux campagnes massives de publicité télévisées, inaugurées dans les années 60, et perfectionnées dans les années 70 et 80 (naissance du marketing) qui forcent, influencent, séduisent chaque jour les milliards de gens qui les regardent à travers le monde » l’auteur, qui s’inquiète par ailleurs d’une diffusion de plus en plus massive d’images et d’actes violents dans la petite lucarne. « Ecoutez bien les dernières informations du Faux Prophète… Regardez sa publicité. Il n’a qu’un seul but : rendre envieux, faire consommer, faire peur, et surtout nous montrer que dans ce monde de meurtres et d’accidents permanents, l’idée de l’existence d’un Dieu, ou d’Anges, est totalement ridicule, et que seul l’Argent peut apporter le bonheur ».

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    TELEVISION : LES CHIFFRES QUI FONT PEUR

     

    Support principal de la Bête Mass-Media selon Pierre Jovanovic, la télévision est soupçonnée de corrompre nos esprits par la publicité mais aussi par la violence qu’elle diffuse. Il est vrai qu’au vu des chiffres présentés par certaines enquêtes comme celle de Free-TV pour le continent nord-américain, il y a de quoi s’alarmer :

    200 000 : nombre moyen d’actes violents vu par un enfant entre sa naissance et ses 18 ans.

    8000 : nombre moyen de crimes vu par un enfant jusqu’à son entrée en école primaire.

    20 000 : nombre moyen de publicités vu par un enfant en 1 an.

    2 000 000 : nombre moyen de publicités qu’un adulte de 65 ans a vu au cours de sa vie.

    2 mois par an : temps moyen passé devant sa télévision.

    70% des garderies utilisent la télévision pour occuper les bébés et les enfants en bas-âge.

    Quant à l’enquête menée par des professeurs de l’Université de Laval, qui ont analysé 639 heures de programmes canadiens entre 1993 et 2001, voici ses conclusions : « De 1993 à 2001, les actes de violence physique présentés à la télévision entre 18h et 23h ont augmenté de 378%. Les actes de violences psychologiques ont augmenté eux de 271%. 82,8% des actes de violence proviennent des films ou téléfilms américains ; 39 % des violences sont montrées avant 20h et 87,9% avant 21h ».

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    MALACHIE, LE DERNIER PAPE ET LA BÊTE-VATICAN

     

    Mais Jovanovic soupçonne la présence d’une autre Bête dans l’Apocalypse de Jean. Il s’intéresse alors aux prédictions de Malachie : selon sa célèbre prophétie des papes rédigée en 1139 après avoir eu une vision au beau milieu de la Place Saint Pierre, la Fin des temps aura lieu à la mort du 111ème Pape, le dernier de la liste étant Benoît XVI. Il est précisé qu’à sa mort, un ultime pontife nommé « Pierre II le Romain » occupera le trône et assistera à la « destruction de la ville aux 7 collines », à savoir Rome et en son sein, le Vatican. Or l’Apocalypse de Jean fait également référence de manière sibylline à ce minuscule royaume enclavé (Le Vatican est devenu un royaume lors des accords de Latran en 1929… quelques mois seulement avant la Grande Dépression et l’effondrement de la Bourse à Wall Street !), usant de métaphores complexes pour le désigner.

    Condamné par l’Ange qui montre le futur à Jean, le Vatican est décrit comme « une prostituée, vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or et de pierres précieuses et de perles, assise sur une Bête à 7 têtes » ! Or les évêques sont vêtus de pourpre et les cardinaux d’écarlate ; leurs croix pectorales sont en or, parées de pierres précieuses… Et plusieurs Papes, notamment Sixte IV, Jules II et Léon X, ont été accusés de prostituer la parole du Christ. « En vérité, l’histoire de l’Eglise est presque aussi sanglante que celle de la France napoléonienne ! Et l’Ange qui accompagnait Jean connaissait l’Histoire, surtout celle du Vatican. Il voyait bien le futur, et il ne porte pas les curés de Rome dans son cœur (…) Quant à la Bête à 7 têtes, elle désigne en fait un système global (Le Vatican est un royaume qui règne sur toute la planète, à la manière d’une multinationale), pas une personne physique » analyse Jovanovic. De profonds bouleversements seraient donc à attendre à la mort de Benoît XVI, avec la destruction programmée de ce que l’auteur appelle la Bête-Vatican.

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    PLUSIEURS TEXTES PROPHETIQUES CONFIRMENT L’HYPOTHESE

     

    Soucieux de garder une cohérence dans sa réflexion, Pierre Jovanovic s’est aussi plongé dans l’analyse d’autres prophéties évoquant de l’Apocalypse pour conforter sa théorie. Après maintes recherches, des similitudes singulières avec le récit de Jean et les prophéties de Malachie sont dénichées dans les présages de la Vierge de la Salette (1846), ainsi que dans les textes du Père Martin sur le 3ème secret de Fatima (1917). La Vierge de la Salette annonce en effet que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist », tandis que le père Martin déclare que « Satan occupera le trône de saint Pierre ». Détail qui a son importance : la durée du « mandat » de Benoît XVI sera probablement relativement brève, selon l’intéressé lui-même qui se prédit « un règne court »… Cela laisse envisager qu’un évènement majeur est sur le point de se réaliser à très court terme : la destruction de l’Eglise actuelle et la naissance d’une nouvelle Eglise ?

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    LE VATICAN N’AIME PAS BEAUCOUP LES ANGES !

     

    Chose curieuse relevée par Pierre Jovanovic, le Concile Vatican II (1962-1965) du Pape Jean XXIII a supprimé progressivement toutes les fêtes angéliques, sauf une ! Les fêtes indépendantes de Gabriel (24 mars) et de Raphaël (24 octobre) ont toutes les deux été ramenées au 29 septembre, jour de la Saint Michel. Quant à la fête des Anges Gardiens du 2 octobre, elle a purement et simplement été supprimée, tout comme la prière quotidienne à Saint Michel. Pour l’auteur, un stratagème délibéré pour que les Anges disparaissent progressivement de la pensée des gens et de l’inconscient populaire. Ainsi, s’il était encore très fréquent de prier et de s’adresser à son Ange Gardien au siècle dernier, cette tradition spirituelle semble en voie d’extinction…

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    LA FIN DES TEMPS IMMINENTE ?

     

    A la lumière des différents textes prophétiques qui se recoupent étrangement, l’auteur en est convaincu : une crise terrible se prépare dès la disparition de Benoît XVI : une crise spirituelle et économique sans précédent qui atteindrait son paroxysme en 2012 ou en 2013. Voici son interprétation du texte de Jean, semblant indiquer l’arriver d’une Banqueroute universelle : « Mais tout le Système financier s’écroula, et avec lui les Médias qui avaient fait les prodiges par lesquels ils avaient séduit ceux qui avaient la marque des Banques, et qui avaient adoré les images de la télévision. Et le Système financier comme les Médias furent tous deux jetés vifs dans l’étang ardent de feu et de soufre ».

    Imaginons l’arrêt total des systèmes financiers et médiatiques, associé à la chute du Vatican et de toutes les valeurs religieuses ; il en résulterait une période de chaos et de confusion indescriptible ! Quelles seraient les répercussions d’une telle situation ? Nul ne peut l’imaginer dans sa globalité, mais on peut s’attendre à ce que la société telle que nous la connaissons aujourd’hui disparaisse définitivement. Reste à savoir par quoi elle sera remplacée. « Le texte de Jean est une prophétie qui ne se révèle que dans notre siècle, un violent avertissement envoyé à travers les temps et les âges par des Anges et le Christ, pour nous mettre en garde. La mort de Benoît XVI sera le déclencheur d’une querelle violente au sein du Vatican, en même temps que le système financier s’effondrera progressivement, plongeant le monde dans la confusion. Et cette période de confusion durera peut-être 1260 jours… » conclut l’auteur au terme d’une enquête passionnante, appuyée par une argumentation solide et cohérente.

    Et en étudiant l’Apocalypse, il semble que d’autres terribles manifestations de la Fin des Temps soient à envisager. Des cataclysmes plus dramatiques encore, de véritables bouleversements terrestres, pourraient s’abattre sur le monde dans les années à venir. En effet, le texte de Jean évoque une étoile qui tombe sur la Terre et que l’on nomme « le Destructeur ». Châtiment cosmique ? Toujours est-il qu’un astéroïde inquiète depuis plusieurs années les agences spatiales ; d’après les calculs des astrophysiciens, ce redoutable corps céleste va passer dangereusement près de notre planète le vendredi 13 ( !) avril 2029. Cet astéroïde représente un risque de collision non négligeable avec notre planète. Il a d’ailleurs été baptisé Apophis, qui signifie également… le Destructeur.

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    alien
    Gardez l'oeil ouvert et le bon si possible...

    Article de Guillaume Ducrot, journaliste, pour la revue « Monde Etrange » N°7 (avril 2010).

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    Nguyen Binh Khiem (1491-1585), alias "Trang Trinh", est l'auteur de plusieurs recueils de prophéties au Vietnam.
    Il est surtout connu pour son livre "Sam Trang" paru en 1564.
     
    Vie et influence de Trang Trinh
     
    Nguyen Binh Khiêm était un administrateur vietnamien; éducateur, poète, sage. Il a travaillé quelques années à la Cour du Roi ''Trieu To Tinh Hoang De'' mais fut rapidement déçu par la corruption qui y régnait. Il retourna vivre dans on village natal, où il se consacra à la méditation et à l'écriture.
     
    Ses conseils étaient très prisés par de nombreux dirigeants durant cette période de bouleversement (une guerre civile et la corruption ravageaient alors le pays). Beaucoup de ses textes sont de nature prophétique. En Asie, Trang Trinh jouit d'une immense notoriété et est considéré comme l'équivalent vietnamien de Nostradamus.
    La langue de Trang Trinh est sujette à interprétation et nombreux sont les experts qui estiment que le sage avait prédit des événements futurs. Trang Trinh aurait ainsi prédit que la Troisième guerre mondiale commencerait en 2044.
     
    La Troisième Guerre Mondiale selon Trang Trinh
     
    Trang Trinh avait de nombreuses sources et se constitua une culture approfondie dans les domaines religieux et ésotériques : il utilisait notamment l'astrologie thaïlandaise, la philosophie chinoise, les textes indiens anciens.
    Dans son livre "Sam Trang", il prédit de nombreux évènements.
    L'une de ses citations a  récemment fait la une des médias asiatiques :
     
    « Huit ans après l'Age des humains
     La guerre débute... partout dans le monde ».
     
    Au Vietnam, dans le calendrier lunaire, L'Age des humains est de 60 ans. Cela signifie que huit fois l'âge de l'homme équivaut à 480 ans.
     
    Trang Trinh écrit cela dans son "Sam Trang" en 1564. Le calcul est simple : 1564 + 480 = 2044 !
    Forts de ce constat, plusieurs interprètes des textes de Trang Trinh affirment aujourd'hui que la Troisième Guerre Mondiale commencerait en 2044, sans donner plus de précisions sur les origines du conflit.
     
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    EDGAR CAYCE, L’HOMME DU MYSTERE

    Tout jeune, Edgar Cayce, fait preuve d’un étrange pouvoir de perception : voir des parents morts, s’entretenir avec eux etc. Cet « homme du mystère », a manifesté, pendant toute sa vie, un don de voyance, aussi bien dans l’espace que dans le temps… des « visions » de l’Atlantide… des prophéties…

     

    « En terre Atlante, quand il y eut la destruction du pays par suite du mauvais usage des vérités spirituelles pour des gains matériels et la recherche du pouvoir physique… »

    « En Atlantide, au temps où la discorde régnait, quand beaucoup partaient vers des pays étrangers, un mathématicien (c’est l’entité avec qui le voyant est en communication) partit pour les Pyrénées, voyagea par les airs, et arriva plus tard en Egypte ».

    « Les documents (…) se trouvant dans trois endroits sur terre, telle qu’elle est aujourd’hui : dans la partie engloutie de l’Atlantide, où Poséidia, où des vestiges des temples, peuvent être découverts un jour sous la vase des siècles et des courants marins, près de l’Île de Bimini, au large des côtes de Floride… »

    Nous passons sous silence les seconds et troisièmes lieux qui sont les archives de certains temples égyptiens et celle du Yucatan, mais rappelons qu’en 1970 Dimitri Rebikoff à découvert un mur cyclopéen à Bimini, qui pourrait bien être un vestige de l’Atlantide !

    L’homme qui eut ces « visions » de l’Atlantide et fit ces prophéties, s’appelait Edgar Cayce. C’était un paysan américain habitant dans le Kentucky ; sa famille possédait une ferme non loin de Hopkinsville. C’est là qu’il naquit le dimanche 18 mars 1877. Tout jeune il se fait remarquer par un étrange pouvoir de perception dépassant de loin l’étendue de ses cinq sens, d’un pouvoir « supra normal » : voir des parents morts depuis peu et s’entretenir avec eux. Il peut aussi apprendre ses leçons en dormant la tête posée sur l’un de ses livres de classe, ce qui lui fait faire d’étonnants progrès à l’école. Il n’en abandonne pas moins ses études à l’âge de seize ans et commence à travailler dans la ferme de l’un de ses oncles. Ce garçon grand et mince aime le calme et la solitude des champs, où il peut, tout à son aise, écouter les oiseaux, observer les insectes et les petits animaux de la terre…

    Une nuit il fit un rêve étrange : il marchait avec une jeune fille, la main dans la main. Elle était couverte d’un voile, si bien que les traits de son visage demeuraient invisibles. Mais il savait que tous deux s’aimaient profondément. Ils rencontrèrent une créature ailée qui jeta un brillant tissu d’or sur leurs mains jointes en leur disant : « Ensemble, vous pouvez tout accomplir ; séparés, vous ne pourrez rien ». Puis le couple franchissait un ruisseau, traversait une route boueuse et arrivait au pied d’une falaise abrupte dont le sommet, lointain, se perdait dans les nuages… Avec beaucoup de peine et d’efforts, ils grimpaient, grimpaient, mais ne voyaient toujours pas le sommet…, quand Edgar se réveilla. Ce rêve allait se répéter plus de cinquante fois, au cours de l’existence de Cayce. Chaque fois, il montait un peu plus haut avec sa compagne. Dans les derniers temps, il voyait le sommet de la falaise. Mais le visage de la femme demeura toujours caché. Il savait, pourtant, après son mariage, qu’il avait rencontré la jeune fille au voile.

    Son père ayant quitté la campagne pour la ville- Hopkinsville en l’occurrence- Edgard, sur l’injonction d’une « voix », alla rejoindre ses parents et se mit en quête d’un travail. Devenu commis de librairie, il y fit un jour la connaissance d’une jeune fille du nom de Gertrude Evans. Ce fut pour Edgar comme un choc électrique. Gertrude et sa famille l’accueillirent avec amabilité et gentillesse : il en avait besoin pour lutter contre sa timidité. Mis en confiance, il finit par lui avouer qu’il n’était pas comme tout le monde, et elle trouva merveilleux les dons particuliers du jeune homme. Bientôt, ils décidèrent de se marier…

    Mais bien des aventures et mésaventures allaient retarder leur union. L’évènement, certes, le plus dramatique, fut la perte de sa voix : il devint aphone non à la suite d’un accident à ses cordes vocales, mais à la suite d’une défaillance de son système nerveux. Et cette aphonie se prolongea plusieurs mois, minant sa santé morale et physique. Comment travailler et gagner sa vie sans voix ? Devenu assistant photographe, il retrouva sa bonne humeur et sa santé. Mais il était toujours aphone : ses paroles n’étaient qu’un murmure rauque. De plus en plus, il se persuadait- et Gertrude pensait comme lui- que son mal était un avertissement, ou une punition, envoyés par Dieu, pour l’exhorter à suivre une autre voie. Mais laquelle ?

    Un jour, un hypnotiseur vint dans la petite ville. Il s’intéressa au cas d’Edgar. Il réussit à le faire parler normalement sous hypnose. Mais, malgré toutes ses tentatives de suggestion post-hypnotique, ce fut, à chaque réveil, l’échec. On s’entretenait, maintenant, de Cayce jusqu’à New-York où un grand médecin s’intéressa à son cas et vint le voir à Hopkinsville. Il s’agissait de faire tomber notre jeune homme dans le sommeil profond, le « troisième stade ». Le médecin y parvint enfin, mais alors il ne put réveiller Edgar. Celui-ci ne sortit de sa léthargie qu’après plus de 24 heures, et il n’était pas guéri de son aphonie. Alors apparut un petit bonhomme malingre nommé Al Layne, qui étudiait l’hypnotisme en amateur et offrit d’essayer. Malgré les réticences de sa famille, Edgar accepta de tenter une unique expérience, avec Al Layne, le dimanche 31 mars 1901, une expérience originale et nouvelle, puisqu’il s’agissait d’obtenir qu’Edgar s’hypnotisât lui-même. Layne avait compris que là était la solution. C’était d’ailleurs, la manière qu’il pratiquait jadis pour apprendre ses leçons en dormant sur son livre… Et ainsi fit-il !

    Quand il fut en état d’autohypnose, Layne parla :

    « Votre esprit examine l’intérieur de votre corps. Votre subconscient regarde votre gorge. Il va nous dire ce qui affecte cette gorge et nous donner le remède pour la guérir ». Une minute plus tard la voix d’Edgar se faisait entendre, forte et autoritaire :

    « Oui, nous pouvons voir le corps. L’affection que nous constatons est une paralysie partielle des cordes vocales due à la tension nerveuse. Il suffit de suggérer au corps d’augmenter la circulation sanguine dans la partie affectée, pendant un bref moment ». Le coup du patient rougit : le sang y affluait. Edgar reprit :

    « L’affection est guérie. Suggérez à la circulation de redevenir normale et au corps de s’éveiller ». Cayce, au bout de quelques instants, rouvrit les yeux :

    « Qu’est-ce qui s’est passé cette fois ? ». Il s’interrompit, ouvrit de grands yeux étonnés, puis se mit à hurler : « Mais je parle ! Je peux parler ! Je parle ! ». Il s’était guéri lui-même, après s’être mis en état d’autohypnose.

    Il allait pouvoir guérir les autres par la même méthode : en transe hypnotique, il parlait comme un médecin. Sa vocation venait de naître… Il se souvint alors d’une vision qu’il avait eu, quand il n’était encore qu’un enfant : une femme lui était apparue et lui avait dit : « Sois fidèle à toi-même. Aide les malades, les affligés… » Edgar accepta donc d’essayer… sa carrière de guérisseur miracle allait commencer, elle allait durer plus de quarante ans, jusqu’à sa mort, en 1945 ! Edgar Cayce, dont l’instruction et les connaissances sont rudimentaires, va, désormais, pouvoir, en présence d’un malade, non seulement diagnostiquer sa maladie avec une stupéfiante précision, sans aucune erreur, mais encore prescrire les médicaments, les remèdes qui conviennent le mieux, toujours sans erreur, et ce dans des milliers de cas. Il ne sera jamais pris en défaut, ne se trompant jamais, ni dans ses diagnostics, ni dans ses prescriptions. Il y aura parfois désaccord avec les médecins traitants, mais, en fin de compte, on devra reconnaître, que c’est Cayce qui a raison !

    Quel est donc le mécanisme de ce savoir en prise directe ? Consiste-t-il en la capacité de recevoir une information contenue dans le corps d’un autre ? Où d’aller puiser dans ce que Carl Jung a nommé l’inconscient collectif, dans ce que les Sages de l’Inde appellent la Substance Universelle ? Ou bien Cayce était-il la réincarnation d’un éminent médecin de jadis ? Ou bien encore était-il inspiré par des esprits supérieurs désincarnés ? Se dédoublait-il, pendant son sommeil hypnotique, et faisait-il un voyage astral dans l’univers de la Quatrième Dimension ? Toutes hypothèses incontrôlables… Quant à lui, il s’en tint longtemps à la première explication : il pensait recevoir une information, venue du patient lui-même : autrement dit, il aurait simplement servi de truchement, d’interprète, de révélateur à la connaissance que le patient a, sans le savoir, de son mal et de la façon de la guérir… « Savoir en prise directe », a-t-on dit du merveilleux don de cet Américain tranquille, modeste et désintéressé. « Téléphone branché sur un standard cosmique », a-t-on encore défini cet « homme du mystère ».

    Oui, « homme du mystère », car ses pouvoirs ne se sont pas limités à la seule guérison : il a manifesté, pendant toute sa vie, un don de voyance, aussi bien dans l’espace que dans le temps. C’est bien sûr, son pouvoir de guérisseur miraculeux qui a le plus frappé ses contemporains. Mais on ne saurait passer sous silence ses « voyages » aussi bien dans le passé- l’Atlantide- que dans le futur… Pour en savoir plus sur sa « technique », donnons-lui la parole, ses « lectures » ayant été toutes transcrites en sténographie, et conservées dans une bibliothèque spéciale, qui constitue le fonds de base de la Fondation Cayce, installée à Virginia Beach, dans l’état de Virginie, depuis 1932. Pour essayer de comprendre le mécanisme de ces voyances, Edgar, à l’instigation de sa femme Gertrude, décida un jour de s’interroger lui-même, et voici quelle fut la réponse, assez nuancée et complexe, comme on va le voir :

    -Nous avons le corps, Edgar Cayce, nous l’avons déjà eu. Dans cet état, l’esprit conscient est sous la domination du subconscient, ou esprit de l’âme. Les renseignements obtenus et donnés par ce corps sont acquis grâce au pouvoir de l’esprit sur l’esprit, ou le pouvoir de l’esprit sur la matière, ou obtenus par la suggestion donnée à la part active du subconscient, qui reçoit les renseignements, soit des autres subconscients mis en contact avec le pouvoir de suggestion de l’esprit contrôlant la parole du corps, soit des esprits passés dans l’au-delà, mais qui laissent leur impression et sont amenés en contact par le pouvoir de suggestion. Ce qui est connu d’un esprit subconscient, ou âme, est connu d’un autre, que l’on en soit conscient ou non. Eh bien ! On retrouve dans ces explications ce que l’on pressentait : mise en communication avec le fonds commun des acquisitions de l’Humanité présente et passée.

    Ce même jour, où le guérisseur s’interrogea lui-même, il posa une autre question qui le tourmentait, celle concernant l’astrologie :

    -Les planètes ont-elles une influence sur le destin des hommes ? Certainement. Le caractère de l’homme est gouverné par les planètes sous lesquelles il est né. Ainsi, le destin de l’homme demeure lié au champ d’action des planètes. Avec la position donnée du système solaire à l’heure de la naissance, on peut déceler le caractère de l’individu et son avenir, mais en tenant compte du libre-arbitre. Les grands, les vrais astrologues, n’ont jamais soutenu une autre théorie. Depuis Ptolémée, ils répètent : « Les astres inclinent ils n’obligent pas ».

     

    LES VISIONS DE L’ATLANTIDE

    Elles ont été recueillies et publiées- partiellement- en un petit livre passionnant, - qui nous fait revivre- les principales étapes de la longue histoire du continent englouti. Echelonnées entre 1924 et 1944, ces « lectures de vie » concernent des existences passées de personnes venues consulter le guérisseur. Car il en était arrivé à admettre la réincarnation et était persuadé d’en avoir acquis la preuve pour lui-même… De ces « visions », toutes plus extraordinaires les unes que les autres, nous n’en retiendrons qu’une, et c’est une prophétie : elle indique l’existence d’une petite pyramide, encore enfouie dans les sables du désert, près de l’une des pattes du Sphinx de Gizeh. Cette pyramide contiendrait un tombeau plein d’archives provenant de l’Atlantide et de l’Egypte préhistorique, et, si l’on en croit Edgar Cayce : « Elle sera découverte et ouverte en 1978 ». Les « lectures » où notre guérisseur voyait l’avenir sont assez impressionnantes. Elles ne sont guère réjouissantes, mais n’ont tout de même pas ce caractère de cataclysme et d’apocalypse marquant la plupart des autres prophéties qui circulent depuis des années et qui nous annoncent catastrophes et calamités pour l’an 2000 ! Elles gardent un ton scientifique et sobre qui inciterait plus à les croire. Par exemple, lorsque Cayce a « vu » un tremblement de terre désastreux ravager la Californie avant la fin de notre siècle (2000), et plus particulièrement vers les années 1978 ou 1980, on ne peut que lui faire, malheureusement, confiance : les savants ne répètent pas autre chose depuis plusieurs années, mettent les habitants de San Francisco et de Los Angeles en garde contre la dangereuse faille de San Andrea, qui parcourt le pays du nord au sud et dont les soubresauts sont peut-être imminents… Le voyant à, de même, 3 plusieurs reprises annoncé la famine mondiale :

     

    « Celui qui peut acheter une ferme a de la chance. Achetez-en une, si vous ne voulez pas connaître la faim dans les jours à venir… » On ne fait que nous menacer, maintenant, de la famine universelle, à cause, tant de la démographie galopante du Tiers-Monde, que de la diminution et de l’usure des terres arables… A ces deux prophéties on pourrait riposter que le bon sens suffit à tout un chacun pour en faire autant. Mais, il faut avouer que, voici un tiers de siècle ou plus, les Américains ne professaient pas ces théories pessimistes et désabusées, et qu’aux alentours de 1965-1970, Hermann Kahn débordait d’optimiste, quand il prédisait les lendemains qui chanteront en l’an 2000, quand il annonçait la joie et le bonheur de l’ère post-industrielle. Hors de ses transes hypnotiques, où le guérisseur parlait avec l’autorité d’un savant absolument sûr de lui, Edgar Cayce était un homme simple et modeste, qui doutait constamment de lui, un homme timide et désintéressé, qui fut toujours tourmenté de devoir accepter une part des honoraires demandés par son entourage pour ses « lectures ». Sans fortune, consacrant la plus grande partie de son temps à soigner les innombrables malades qui venaient à lui, il fallait bien assurer sa vie matérielle ainsi que celle de son équipe : sa femme et une secrétaire sténo-dactylo, pour le moins. Aussi finit-il par poser la question de l’argent :

    -Ce pouvoir peut-être employé pour aider l’humanité tout en tirant des bénéfices financiers ?

    -En tirer bénéfice est obtenir ce qui est juste pour ceux qui dépendent de ce « corps » pour vivre… ce « corps », dans son langage, c’était le sien, c’était lui, qui devait faire vivre ses collaborateurs…

    Il lui fallut accepter un jour de plus grosses sommes d’argent pour créer l’hôpital que ses « lecteurs » lui avaient à maintes fois recommandé, puis réclamé. Il y avait eu de nombreuses tentatives qui, toutes, s’étaient terminées par un échec, et Cayce n’y croyait plus guère, quand un de ses admirateurs fervents, un certain Morton Blumenthal lui remit un chèque et une clé.

    -Je vous ai acheté une maison à Virginia Beach. Dépêchez-vous d’aller vous y installer, parce que les choses vont aller vite.

    Notre homme s’y rendit et découvrit sans enthousiasme une plage peu avenante, battue par un océan déchaîné. Néanmoins, tout le monde se mit au travail pour aménager la nouvelle demeure, qui, peu à peu, s’organisa. C’est là, avec des hauts et des bas, qu’Edgar Cayce allait passer les vingt dernières années de sa vie accumulant « lectures » sur « lectures », soins médicaux et visions du passé, ou de l’avenir… Le 1er janvier 1945 l’une de ses secrétaires, Naé, vint le voir : il était paralysé depuis plusieurs semaines. Il lui sourit, de son demi sourire d’hémiplégique- le côté gauche était paralysé- et lui dit, dans un souffle :

    « C’est tout arrangé. Je serai guéri, vendredi, le 5 janvier… »

    Sa dernière prédiction s’avéra exacte elle aussi : il rendit le dernier soupir dans la soirée du mercredi 3…, si bien que, le 5, il était guéri, mais plus en ce monde…

     

    *

    L’ARE (Association for Research and Enlightenment, Inc.) fut fondée en juin 1931. La fondation se concentre sur la médecine holistique : la réincarnation, les rêves, les phénomènes psychiques et la spiritualité.

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  •  Un peintre rochelais avait réalisé en 2009 une œuvre qui prend une saveur toute particulière à la lumière de l'actualité.

     

    Dominique Malabry n'imaginait pas que son œuvre, commandée en 2009 pour une exposition dans la concession Porsche de Bordeaux à l'occasion de la sortie de la Panaméra, aurait une telle connotation deux ans plus tard, quand l'affaire DSK a éclaboussé la France, le dimanche 15 mai.

    « On m'avait demandé des toiles en relation avec l'information. J'ai pensé au Fonds monétaire international. Dans ma tête à l'époque, il déshabillait l'Afrique. C'est du moins comme ça que je le voyais. J'ai donc peint une jeune Africaine seins nus, avec en fond le visage de Dominique Strauss-Kahn. Pour être honnête, je connaissais la réputation sulfureuse du directeur du FMI. Mais ce n'est pas ce qui a justifié ma toile. »

    Ben Laden et les Twin Towers

    Artiste peintre rochelais d'influence plutôt réaliste, Dominique Malabry est coté chez Drouot, où certaines de ces toiles atteignent 40 000 euros. Pas « FMI », qui était encore mise en vente hier à 1 600 euros sur ArtQuid. Parmi ses œuvres réalisées depuis les années 1980, on trouve, outre un certain nombre de toiles sur les grands classiques du cinéma français, la famine en Somalie, le Rwanda, le sang contaminé, Ben Laden en croix devant les Twin Towers. L'actualité l'inspire.

    « Pour DSK, ma première surprise a été d'apprendre l'histoire de la photo avec la Panaméra qui a tant fait parler d'elle. Je me suis souvenu avoir travaillé sur la commande de Porsche. Mais j'avoue avoir eu un choc quand j'ai appris, quelques semaines plus tard, l'affaire du Sofitel à New York. »

    Interdite de galerie

    Prémonitoire ? « Bien sûr que non. C'est une coïncidence. Qui m'a d'ailleurs fait sourire. Sauf quand j'ai voulu exposer il y a quelques semaines dans une galerie de La Rochelle. La responsable de la galerie a refusé ''FMI'' sous prétexte que c'était de mauvais goût étant donné ce qui venait de se passer. Du coup, j'ai refusé d'exposer », commente l'artiste rochelais, qui a commencé sa carrière en réalisant des décors au théâtre de Nice pour Jacques Weber.

    Quelque part, l'actualité lui colle à la peau. Il y a dix-huit mois, il habitait Charron quand Xynthia a tout détruit sur son passage. Sa maison était en zone noire. Il vit aujourd'hui à la Jarrie, à La Rochelle, et anime une école de peinture. Quand nous l'avons joint hier par téléphone, il se consacrait à sa deuxième passion : le bateau. Il naviguait en Méditerranée, loin des turbulences liées à son tableau, qui commencent à faire le tour du monde sur le Web.
     
    source ; ici !
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