• Les mystères de l'île de Pâques

     

     L’histoire méconnue du bout de terre le plus isolé du monde a donné naissance aux légendes les plus folles. Certains ont pensé que les Pascuans étaient d’origine extraterrestre, d’autres préfèrent y voir les derniers représentants de la civilisations des Atlantes…

     

     

     

    *** LA DECOUVERTE DE RAPA NUI ***

     

    Encore aujourd’hui, elle est l’île la plus isolée du monde. 2500 km séparent l’île de Pâques de sa plus proche voisine, Pitcairn, l’île des révoltés du Bounty. Située précisément à 27°8’24’’ de latitude sud et 110°45’50’’ de longitude est, l’île de Rapa Nui est parfaitement isolée au milieu de l’océan, à quelques 4000 km du pays qui la gouverne : le Chili.

    Les 160 km² qui forment le petit paradis pascuan ne sont que la partie émergée de la pointe d’un volcan de 4000 m de haut, dont la base est sans doute toujours en activité. Ainsi la surface de l’île est-elle jonchée de cratères. L’un d’entre eux, celui de Rano Kao, sert de réserve d’eau douce grâce à son magnifique lac aux berges ornées de vignes. La population vit dans ce cadre somptueux avec la lenteur et la sagesse qui caractérisent les insulaires. Pourtant, la civilisation pascuane n’a pas toujours baigné dans cette sérénité.

     

     

     

    L’île fut découverte le 5 avril 1722 par le marin hollandais Roggeween, commandant d’une flottille de trois vaisseaux. Ils abordèrent les côtes le jour qui précédait les fêtes de Pâques, effaçant du même coup le nom charmant que les autochtones avaient donné à cette île voilà quelques siècles : Te Pito No te Henua, ou « Nombril du monde ». Dès lors, les trafiquants d’esclaves vinrent recruter parmi les tribus terrorisées de l’île de Pâques et, en 1862, des navires péruviens embarquèrent à leur bord des centaines de prisonniers.

    Seuls certains eurent la chance de retrouver leur pays et, de leur long voyage, ils rapportèrent la petite vérole, qui décima la quasi-totalité de la population. En 1870, Rapa Nui ne comptait plus que 111 survivants. C’est ainsi que l’histoire de l’île de Pâques s’interrompit, laissant les statues ( Moais ) plantées telles les pièces d’un puzzle que les historiens durent assembler afin de reconstruire ce que leurs aïeux avaient détruit.

     

    *** DES GEANTS DE PIERRE ***

     

     

     

    L’art pascuan de par son nom gigantisme devient alors l’intermédiaire symbolique entre le monde des hommes et celui des dieux. Pourtant, les gigantesques sculptures moaïs n’étaient probablement que l’expression de la volonté de pouvoir et de l’orgueil de la classe dirigeante. Les fêtes de ces géants, orientées vers l’intérieur de l’île, semblent veiller sur les mystères qui voilent leur existence. Ainsi, environ 800 moaïs ont-ils été érigés sur l’île de Pâques.

    Certains sont regroupés sur des plates-formes nommées ahu, dont on imagine qu’elles devaient être les lieux de culte. On a retrouvé sous ces autels des restes humains liés à des rites funéraires.

     

    *** SIGNE DIVIN OU PROUESSE HUMAINE ***

     

     

     

    Toutes ces statues regardent vers l’intérieur de l’île, grâce à leur yeux de corail et à leur pupille d’obsidienne ( verre volcanique de couleur sombre ). Certaines sont surmontées d’un chapeau taillé dans un bloc de scorie rouge. Quant aux statues elles-mêmes, contrairement à ce que prétend la légende moderne et typiquement occidentale, elles ont été taillées dans un tuf ( roche poreuse volcanique ) relativement malléable, à l’aide de pointes de basalte. Pendant longtemps, elles apparurent comme une performance des dieux, mais elles ne sont qu’une prouesse des hommes…

     

    *** DES SCULPTURES AUX DIMENSIONS SURHUMAINES ***

     

     

     

    Les datation indiquent qu’elle ont été taillées entre le 12ème et le 17ème siècle, à une époque où l’île était très boisée. On imagine alors aisément comment des rondins de bois devaient permettre de les transporter de la carrière, sur les flancs intérieurs et extérieurs de volcan Rano Raraku, jusqu’au bord de mer où sont érigés la plupart des moaïs. La plus haute, inachevée, mesure 22 m de haut pour environ 80 tonnes ! Quant à la plus grosse statue toujours debout, elle ne pèse pas moins de 70 tonnes.

     

     

    *** LE MYSTERE DES TABLETTES RONGO-RONGO ***

     

     

     

    De toutes les énigmes de l’île de Pâques, celles-ci est peut-être la plus déconcertante et la plus fascinante. En 1864, dans les habitations de l’île, sont découvertes des tablettes de bois ( rongo rongo ) ou des bâtons couverts de plusieurs espèces de caractères hiéroglyphiques : ce sont des représentations d’animaux inconnus dans l’île que les indigènes tracent au moyen de pierres tranchantes. Chaque figure a son nom, mais le peu de cas qu’ils font de ces tablettes nous font penser que ces caractères, restes d’une écriture primitive, sont pour eux maintenant un usage qu’ils conservent sans en rechercher le sens. Aujourd’hui, on estime à une vingtaine le nombre de ces tablettes réparties à travers le monde dans des musées ou dans des collections privées. Pourtant ces signes gravés et reproduit méthodiquement par ces indigènes qui les tenaient en haute considération mais qui, déjà, avaient tout oublié de leur signification.

     

    L’une de ces tablettes appelée « mamari » se trouve à Rome, à la congrégation du Sacré-Cœur. Elle comporte un millier de signes répartit de manière rigoureusement égale sur chacun de ses côtés. Les signes de la tablette furent comparés à celle de l’écriture Grecque. Il fallait lire le début du texte par le bas à gauche, et après la première ligne, il fallait retourner celle-ci et continuer à lire au-dessus où tout les signes étaient tournés dans le sens opposés. Bien fastidieux tout ça ! Mais en traduisant la tablette par la suite, en français, on s’aperçut que les mots n’avaient aucun sens, ils n’avaient aucun rapport entre eux et ne racontaient pas une d’histoire…Les efforts tentés auprès des pascuans pour obtenir d’eux une traduction des signes rongo-rongo  se sont soldés par des échecs. La signification profonde de ces signes est-elle perdue ? Il n’en reste pas moins vrai qu’un système de communication aussi complexe qu’une écriture s’est développé et a existé au sein d’une société dont on sais qu’elle n’a jamais parvenu à lui donner une explication satisfaisante.

    Le fait que la communauté de Rapa Nui ait éprouvé le besoin d’inventer un système d’écriture est franchement étonnant…mais s’agit-il là d’une invention des pascuans ?

     

    Ainsi, les mystères de Rapa Nui n’en sont pas, et sur quelques énigmes de l’Histoire se sont cristallisés pendant des années les fantasmes les plus fous. Cette île n’en reste pas moins l’une des merveilles du monde, où des géants de pierre ont les yeux tournés vers les étoiles.

    Au fond, la vie qu’on attribuait à ces moaïs dans la tradition pourrait bien reprendre si l’on y croyait très fort…

     

    *

     

    Source : Le dossier secret de l’île de Pâques- Franz Kowaks

     

     

     

     

    *** La taverne de l’étrange- 4 mai 2006 ***

     

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  • Commentaires

    1
    angelghost
    Vendredi 1er Septembre 2006 à 23:06
    Et ben dis donc, quel massacre !! C'est vraiment un abruti ce Roggewen !! N'emp?e autant de travail pour une ? pas si grande que ?finalement !! Impressionant !!
    2
    géronimo
    Jeudi 22 Janvier 2009 à 10:47
    bonjour!
    Venez par curiosit?ur un de mes blogs : "Croque le monde" http://sacados.blog4ever.com respirer un autre air ......Autre que celui ?rnellement rabach? Ce n'est que mon avis celui d'un imparfait , qui a eu la chance de la fouler cette ? ......bien avant P?es d'une certaine ann?
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