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    LES LIVRES INTERDITS

     

    Toutes les grandes traditions sacrées de l’histoire humaine assurent qu’il existe des connaissances auxquelles le profane ne saurait accéder sans danger. Elles sont réservées à l’initié. Et il en serait même qui font l’objet d’ouvrages maudits ou secrets qui ne doivent sous aucun prétexte tomber entre n’importe quelles mains. Ce sont les fameux livres interdits.

     

     

    Dans ces livres « maudits » l’on trouve l’énigmatique Stances de Dzyan, la Stéganographie du non moins curieux abbé Trithème, le Nécronomicron mille fois évoqué par Lovecraft et dont on ne sait s’il existe ou non, le manuscrit Voynich et bien d’autres…

    Connaissances secrètes qui seraient trop dangereuses pour le peu de responsabilités que manifestent les hommes devant leur propre destin ? Savoir mystérieux qui viendrait d’un autre monde que le nôtre, que ce soit l’au-delà cosmique ou des mondes aujourd’hui disparus comme Mu ou l’Atlantide ? Mystifications ? Il est souvent bien difficile de parler des livres interdits dans la mesure où, justement, il est rare qu’on y ait accès ! Pourtant, des informations circulent à leur sujet. Il arrive qu’au fond d’une bibliothèque dont on ne soupçonnait pas la richesse, on mette accidentellement la main sur de bien curieux extraits. Des personnages mystérieux se manifestent de temps à autre qui semblent posséder ces ouvrages et acceptent d’en parler si l’on a su gagner leur confiance. Oui, les livres interdits existent. Et ils paraissent véritablement véhiculer un savoir tout à fait différent de celui qu’on enseigne dans nos écoles. D’autres mondes, terrifiants ou curieux, se dessinent à travers les quelques éléments d’information auxquels il nous est donné d’accéder. Des univers périlleux bien souvent ou tellement différents du nôtre qu’ils ne sauraient s’intégrer dans nos structures de connaissance. Il serait difficile d’évoquer tous les livres interdits de l’histoire. Certains sont d’ailleurs perdus ou peut-être purement hypothétiques. D’autres sont absolument inaccessibles et le simple fait d’en parler, de les citer peut-être, nous vaudrait les pires calamités. Nous en examinerons seulement quelques-uns dans le cadre de ce dossier. Les plus célèbres, bien sûr, mais aussi les plus vraisemblables. Car l’existence d’un livre maudit fait toujours plus ou moins l’objet de quelques doutes, il a été tellement facile à certains charlatans d’en inventer de toutes pièces.

    L’un des plus connus et des plus authentiques fut révélé au monde par l’illustre fondatrice de la théosophie, Madame H.P. Blavatsky. Il s’agit des mystérieuses Stances de Dzyan. Dans cet ouvrage, Hélèna Blavatsky dit avoir tiré toutes ses connaissances. Cette femme inculte dont toute la bibliothèque était composée de romans à quatre sous et de littérature de gare a écrit des ouvrages d’une extraordinaire lucidité intellectuelle. Jacques Bergier disait-elle : « C’est la seule personne la mieux informée du XIXe siècle en ce qui concerne les sciences ».

    « Il suffit de lire, poursuit-il, des livres comme la Doctrine secrète, Isis dévoilée, le Symbolisme archaïque des religions pour constater une immense culture allant de la linguistique (elle est le première à étudier la sémantique du sanscrit archaïque) jusqu’à la physique nucléaire en passant par toutes les connaissances de son époque, de la nôtre, plus quelques sciences qui sont encore à inventer… » Où avait-elle donc puis » tout ce savoir ?

    Dans un livre interdit auquel elle avait eu accès par télépathie cognitive dans un premier temps, puis directement, un mystérieux correspondant lui en ayant envoyé un exemplaire depuis les Indes : les Stances de Dzyan. Elle voulut à plusieurs reprises le présenter au public. A Londres, par exemple, au cours d’une conférence de presse. Mais un homme lui tira dessus à coups de pistolet. Elle en réchappa, ainsi qu’à bien d’autres tentatives de parler des Stances. Le livre serait écrit dans une langue appelée senzar qui serait la plus ancienne de toutes les langues humaines. Il véhiculerait sous forme plus ou moins symbolique les connaissances des premiers continents de la Terre, Mu en particulier, qui fut habité par une civilisation supérieure à tout ce qui a suivi et qui se serait détruit par une mauvaise exploitation de son fantastique savoir. C’est pour cela que les Maîtres du Monde interdisent la diffusion de ce savoir. Nous nous détruirions à notre tour si nous y avions accès. Les habitants de Mu n’étaient pas prêts à vivre avec de telles informations. Nous le sommes encore moins. Que sait-on du contenu des Stances ? Il en existerait un exemplaire, en version anglaise, à la bibliothèque du Congrès de Washington. A vrai dire, peu de gens paraissent avoir pu le consulter. Il est effectivement porté aux fichiers mais il n’est pas possible de l’obtenir en lecture. Curieux et troublant ou bien un plaisantin a introduit cette fiche et le livre n’existe pas ou bien un blocage se produit à un niveau ou l’autre pour que l’ouvrage, véritablement dangereux, ne tombe pas en n’importe quelles mains.

    On y lirait les modes de communication avec les mondes lointains du cosmos et des créatures mille fois plus intelligences que nous. On y trouverait aussi la description d’armes terrifiantes, toutes fondées sur l’exploitation des possibilités parapsychologiques de l’homme et sur certaines énergies que nous ne connaissons pas encore. Une partie du livre serait consacrée à la réincarnation et aux divers moyens de la contrôler consciemment. Si l’homme comprenait les Stances, il pourrait acquérir l’immortalité. D’autres secrets sont enfermés dans le mystérieux exemplaire qu’une véritable protection occulte entoure depuis des siècles, si l’on en croit Jacques Bergier qui a reconstitué son histoire dans sa thèse sur les livres maudits. Il en irait de même pour la Stéganographie de l’abbéTrithème. Ce dernier, un moine bénédictin du XVe siècle, a réuni ses recherches secrètes sous ce titre qui aurait compté huit volumes. « … Aucun exemplaire complet de ce livre ne subsiste, écrit Bergier. Insistons bien là-dessus, le manuscrit original qui contenait la clé de très grands pouvoirs fut détruit. Il n’en existe aucune copie… » L’abbé Trithème a lui-même dressé le plan de son ouvrage dans un fragment qui nous est parvenu. On peut donc savoir en gros de quoi il traitait. Il annonce la divulgation de secrets merveilleux, depuis la communication à distance de pensée à pensée jusqu’à de mystérieux moyens pour contrôler le comportement de n’importe qui à son insu. La Congrégation du Saint Office mit le livre à l’index le 7 septembre 1909. Les supérieurs ecclésiastiques de l’abbé estimèrent que sa publication pouvait nuire aux intérêts de l’Eglise. Mais ils ne furent pas les seuls à redouter le contenu de la Stéganographie. D’autres mystérieux personnages intervinrent. Hommes en noir, Maître du Monde, le saurons-nous jamais ? Toujours est-il que même aujourd’hui les secrets de l’abbé Trithème sont inaccessibles aux chercheurs.

     

    jacques Bergier

    « Selon nous, écrit toujours Jacques Bergier, Trithème aurait trouvé un moyen, en manipulant des symboles à partir du langage, de produire des effets qui peuvent être constatés par d’autres esprits à grande distance et qui permettent de contrôler ces esprits. Cela paraît extraordinaire mais fort possible. Trithème voyait le monde avec des yeux neufs et il était parfaitement capable d’avoir inventé quelque chose d’entièrement nouveau… » Notre exégète ajoute que l’abbé avait mis au point un appareillage assez proche de nos radios actuelles. Jouait-il sur certaines fréquences secrètes ? Avait-il trouvé le moyen d’amplifier techniquement le phénomène télépathique ? Nous pouvons simplement constater que l’œuvre était dangereuse pour son époque et qu’elle l’est toujours aujourd’hui puisque l’édition complète du livre n’est jamais reparue. Il faut aussi ajouter que tous ceux qui ont entrepris des recherches au sujet du secret fabuleux de l’abbé Trithème se sont attiré tous les ennuis du monde. Il existe donc bien quelqu’un qui protège ces informations. Dans les salles secrètes du British Museum, à Londres, il y a certains manuscrits que personne ne peut jamais consulter. Parmi eux, les œuvres de John Dee. Celui-ci était alchimiste, magicien mais aussi un savant de grande envergure ; il avait découvert un procédé mystérieux pour communiquer avec des entités tout aussi énigmatiques. C’est le fameux miroir noir de John Dee par le truchement duquel il recevait des informations secrètes d’êtres spirituels s’exprimant en langue énochienne. Il nota un certain nombre de ces conversations. Malheureusement, ses manuscrits lui furent volés. Ce sont eux que l’on a soigneusement enfermés dans les archives maudites du grand musée londonien. Que contiennent-ils ? Là encore, on en est réduit à de pures hypothèses. Certains chercheurs qui ont pu en consulter au moins des fragments parlent de connaissances mathématiques en avance sur l’époque de John Dee et sur la nôtre. Il y aurait aussi le secret du voyage dans le temps. On a prétendu que les correspondants de Dee n’étaient ni des esprits ni des extraterrestres mais des voyageurs du temps. Certains sont mêmes allés jusqu’à écrire qu’il s’agirait d’êtres mi-humains mi-spirituels qui vivraient dans les replis du temps et qui, par l’intermédiaire de l’invention de John Dee, seraient parvenus à communiquer avec nous. Tout est possible, évidemment. Tant qu’il ne sera pas donné à un scientifique autorisé l’autorisation de lire in extenso les notes du British Museum, nous n’en saurons pas davantage. Et il semble que cette éventualité ne soit pas pour demain. John Dee était par ailleurs un collectionneur invétéré de manuscrits étranges. C’est lui qui, entre 1584 et 1588, offrit à l’empereur Rodolphe II l’étonnant manuscrit de Voynich.

     

    C’est un document chiffré. Bergier le décrit « comme un octavo de 15 cm sur 27. La couverture manque et vingt-huit pages sont perdues. Le texte est enluminé de bleu, de jaune, de rouge, de brun et de vert. Les dessins représentent des femmes nues de petite taille, des diagrammes (astronomiques ?) et environ quatre cents plantes imaginaires. L’écriture semble une écriture médiévale tout à fait courante… » Le chiffre a beau être simple, an n’a jamais réussi à le décrypter. Des dizaines de savants s’y sont attachés et dans les années 80, on l’a même soumis à un traitement informatique. Le mystère du Voynich demeure entier… Entre 1919 et 1921, une photocopie en parvient au célèbre linguiste et cryptographe William Newbold, doyen de l’université de Pennsylvanie. Il travaille deux ans sur la question et annonce qu’il en a découvert la clé. De fait, au cours d’une série de conférences, il fait quelques révélations sensationnelles. Le Voynich contiendrait une description des habitants de la nébuleuse Andromède qui seraient entrés à une époque très lointaine en contact avec nous. Il recèlerait aussi des connaissances scientifiques, en biologie plus particulièrement, qui, même en 1982, demeurent encore des hypothèses. Mais Newbold, malgré le succès de ses révélations, est combattu par le reste du corps scientifique. Des pressions s’exercent sur lui et il devient de plus en plus vague dans ses déclarations. On a réussi- mais qui et pourquoi ?- à occulter le message du mystérieux manuscrit.

    « Encore une fois, conclut Jacques Bergier, certains ont pensé et pensent encore qu’une révélation qui vient trop tôt des divers secrets d’une science supérieure à la nôtre détruirait notre civilisation… » John Dee et l’auteur du Voynich, tout comme l’abbé Trithème, ont eu accès à ces secrets. On s’est empressé, Hommes en noir de ce temps ou Supérieurs inconnus, de jeter le voile sur leurs informations. Il existe sur terre une organisation qui veille jalousement sur la connaissance et qui n’en autorise la diffusion que dans des conditions bien précises. Remarquons encore, à propos du Voynich, que le traitement informatique de son chiffre a fait apparaître qu’il s’agissait d’une langue incompréhensible et totalement artificielle. S’agit-il du langage d’une civilisation perdue qui était en contact avec les étoiles ou de celui des extraterrestres eux-mêmes que Newbold faisait venir d’Andromède ? Laissons encore une fois la conclusion à Jacques Bergier : « Si, réellement, le manuscrit Voynich contient le secret des novas et des quasars, il serait préférable qu’il reste non déchiffré, car une source d’énergie supérieure à la bombe à hydrogène et suffisamment simple à manipuler pour qu’un homme du XIIIe siècle puisse la comprendre constitue très exactement ce genre de secret dont notre civilisation n’a absolument pas besoin. Nous ne survivons que parce qu’on a réussi à contenir péniblement la bombe H. S’il est possible de libérer des énergies supérieures, il vaut mieux que nous ne le sachions pas, ou pas encore. Sinon notre planète disparaîtrait bien vite dans la flamme brève et éclatante d’une supernova. »

    Autre document maudit et toujours chiffré, l’énigmatique manuscrit Mathers. C’est un ecclésiastique anglais, le révérend A.F.A. Woodford, qui le découvrit par hasard à Londres chez un marchand de livres d’occasion, en 1880. Une lettre en allemand l’accompagnait. Elle signalait que celui qui parviendrait à déchiffrer le texte pourrait prendre contact avec une société germanique très secrète, la Sapiens Donabitur Astris. S’il en était digne, il recevrait d’autres informations qu’il ne devrait sous aucun prétexte révéler car elles renferment de quoi détruire l’humanité si elles tombaient en de mauvaises mains. Woodford est franc-maçon et Rose-Croix. Avec deux amis, éminents cabalistes, Wescott et Woodman, il entreprend d’en savoir davantage. La société secrète existe et compte surtout des alchimistes qui ont mis au point des médications d’une prodigieuse efficacité dans la tradition des abstracteurs de quintessence. Avec l’aide d’un quatrième personnage, Samuel Liddell Mathers, époux de la sœur du philosophe Bergson, on traduit le texte, ou plus exactement on le « déchiffre ». Cela paraît assez simple. Mathers rédige un vaste ensemble à partir du document. Ces textes n’ont toujours pas été publiés. Ils seront à l’origine de la fameuse Golden Dawn in the Outer, l’une des plus mystérieuses sociétés secrètes de l’histoire. Fondé tout entier sur le manuscrit Mathers, l’enseignement de la Golden Dawn paraît contenir des éléments proprement stupéfiants. Le manuscrit trouvé par Woodford était une bombe.

    Il y était, paraît-il, décrit comment communiquer avec les créatures que rencontrait John Dee dans son miroir. On y trouvait également le moyen de développer certains phénomènes parapsychologiques extraordinaires chez les membres les plus évolués. Il y avait aussi des techniques magiques ou supra-scientifiques, comme on voudra, pour exercer un contrôle sur les foules à distance… Les rites permettaient de plus de créer de toutes pièces des entités psychiques d’une prodigieuse puissance. Et le manuscrit Mathers contenait en prime le secret de l’immortalité. Bien entendu, les autorités de la société étaient en contact avec ces fameux Supérieurs Inconnus qui surveillent les agissements humains. « Je crois, en ce qui me concerne, écrit Mathers en 1896 dans un manifeste, qu’ils sont des hommes et qu’ils vivent sur cette terre. Mais ils possèdent d’effrayants pouvoirs surhumains. Lorsque je les ai rencontrés dans des lieux fréquentés, rien dans leur apparence ou leurs vêtements ne les séparait des gens ordinaires, sauf la sensation de santé transcendante et de vigueur physique. » Mathers n’en dit pas plus et se réfère au secret du manuscrit trouvé chez le bouquiniste. Mais nul, parmi les profanes, n’en sait davantage à propos de ce texte que les rumeurs que nous avons évoquées plus haut. Le manuscrit Mathers existe toujours et il fait l’objet d’une vénération totale de la part de ceux qui y ont accès. Et ils n’ont certainement pas l’intention d’en révéler les secrets de si tôt.

    Nous pourrions de la sorte analyser d’autres livres maudits. Certains grimoires le sont et une protection occulte les entoure jalousement. Le grand public n’en connaît que des éditions expurgées qui ne peuvent lui apprendre que quelques vagues « ficelles » magiques présentant peu de dangers. Si l’on en livrait la version intégrale au lecteur, il y  aurait certainement quelqu’un pour y découvrir la formule d’une arme tellement terrible que nos bombes à neutrons paraîtraient de vulgaires pétards de carnaval auprès d’elle. C’est du moins ce que disent les exégètes de ces ouvrages interdits. Actuellement la science progresse à pas de géant. Nous pouvons être certains que plus d’une découverte fait l’objet d’un black-out. A l’époque de la publication de la double hélice, la formule de l’ADN dont ont procédé tous les progrès de la biologie depuis une trentaine d’années, on a dit que de mystérieuses influences s’étaient exercées sur les deux inventeurs Crick et Watson. De fait, ils ont eu beaucoup de mal à faire publier leur texte. Il gênait sans doute nos mystérieux censeurs. Le livre est paru mais ses auteurs sont allés d’ennuis en ennuis. Il paraît que Crick, qui vit en Californie, craint toujours pour sa vie. Peut-être n’est-ce qu’une légende que le personnage, au demeurant plutôt fantaisiste, s’est forgée par humour. Mais, près tout, cela pourrait fort bien être vrai. L’étude de quelques livres maudits nous a montré que les Hommes en noir ne plaisantaient pas. Qui aurait cru, par exemple, à l’assassinat de savants comme Dirac ou le Russe Filippov ?

    Il existe évidemment fort peu d’informations sur ces livres interdits. Ces informations elles-mêmes, on le comprend, sont systématiquement censurées. La meilleure thèse et la plus courageuse sur la question est celle de Jacques Bergier. Son ouvrage les Livres maudits est très complet et il permet des recherches dans de multiples directions. Il est paru aux éditions J’ai Lu dans la collection L’Aventure mystérieuse. On trouvera d’autres informations dans la collection de Retz, Personnages mystérieux et sociétés secrètes, que dirigeait à l’époque Louis Pauwels. Cette collection est épuisée et il faut la rechercher dans les livres d’occasion. Les livres interdits existent et le secret est bien gardé. Tout comme celui de ces mystérieux surveillants de l’évolution humaine. Les hommes les intéressent-ils vraiment ou conduisent-ils à travers eux une politique plus lointaine dans laquelle nous ne serions que de vulgaires pions sur un échiquier beaucoup trop vaste pour nous ? C’est encore un autre secret soigneusement protégé. Mais qui sont donc ces Hommes en noir décrit plus haut ?

    On dit qu’ils apparaissent, le plus souvent vêtus, à chaque fois qu’il est question de « protéger l’humanité contre elle-même ». Bel euphémisme pour signifier que ces « Hommes en noir » (les MIB, Men in Black, des américains) constituent une sorte de police secrète n’obéissant à aucune puissance de ce monde et dont le rôle est d’interdire par tous les moyens les actes et les connaissances dont nous ne serions pas dignes. On les voit à tous les moments de l’histoire et aussi bien lorsqu’il s’agit de phénomènes mystérieux dont le secret ne doit pas être divulgué que pour « briefer, intimider et même assassiner » les témoins gênants et les savants trop audacieux ou brûler leurs œuvres. Le regretté Jacques Bergier, dont le sérieux ne peut être mis en doute, prétendait avoir eu affaire à eux. En particulier lors de la publication de certaines informations dans la revue Planète ou dans ses œuvres propres.

    « A mon avis, leur rôle est d’empêcher une diffusion trop rapide et trop étendue du savoir, écrivait-il, diffusion qui aurait conduit à leur destruction les civilisations qui nous ont précédés. En même temps que la trace de ces civilisations, nous est restée, à mon avis, une tradition dont le principe consiste à prétendre que le savoir peut être terriblement dangereux. Les techniques de conservation de la magie et de l’alchimie rejoignent, semble-t-il, ce point de vue… »

    Ainsi des rescapés d’Atlantide ou de Mu auraient-ils créé une sorte de chaîne à travers le temps pour surveiller l’humanité. Bien que cela paraisse difficile à imaginer, beaucoup de personnes autorisées le pensent. Et les Homme en noir ne sont pas une légende puisqu’ils ont été vus par des témoins dignes de foi partout et à n’importe quelle époque. Il y aurait d’ailleurs des savants parmi eux. La chaîne recruterait ceux qu’elle parvient à sensibiliser à ses conceptions d’une malédiction de la connaissance. Après tout, si le scientifique est aussi intelligent qu’il le prétend, il conçoit le péril encouru par la planète à la suite de l’application de certaines découvertes. Il est donc logique qu’avec d’autres hommes de science et en union avec la chaîne intemporelle des MIB il essaie de protéger le monde de sa folie. Notons la présence de ces Hommes en noir est régulièrement constatées lors des observations d’OVNI, surtout lorsqu’il y a rencontre de type III. Ces étranges gardiens sauraient-ils quelque chose du mystère ufologique ? Les anciennes civilisations de la Terre auraient-elles établi des contacts dangereux avec des civilisations de l’espace ? Y-aurait-il un danger pour l’homme à rencontrer trop tôt des êtres plus intelligents et plus conscients que lui ? Force nous est de laisser ces questions sans réponses. Les Hommes en noir interviennent, c’est tout ce qu’il est possible de constater. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à user de violence et même à recourir à l’assassinat pour mener à bien leur mission. Des savants sont morts mystérieusement à la veille d’une fantastique découverte dans leur laboratoire. Rien n’est resté de leurs œuvres. Des écrivains se sont fait voler et détruire leurs manuscrits dangereux. Comme il n’était pas question de « laver » jusqu’au bout leur mémoire, on les a froidement supprimés. Curieusement, il n’y a jamais d’enquête approfondie dans de tels cas. On conclut immédiatement et sans chercher plus loin à l’accident. Certains disent que les Hommes en noir ont des émissaires haut placés qui étouffent les affaires de cette sorte. Cela paraît plus que probable. Mais dans ce cas, il faudrait admettre qu’une immense censure occulte suit de près les progrès et les erreurs humaines. Il se passe tant et tant de choses mystérieuses que ce n’est peut-être pas impossible…

     


    La taverne de l’étrange- mars 2009


    Source- mes recherches et documents personnels

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  •   LE MALEFIQUE LIVRE DE DZYAN

    Existe-t-il, de par le monde, des livres maudits qu’une sorte de « Sainte Alliance contre le savoir » combat énergiquement depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours ?

     

    De Lovecraft à Sax Rohmer en passant par Edgar Wallace et Coleridge, le thème du livre maudit a inspiré de nombreux écrivains. Quelques exemples suffisent à prouver qu’il ne s’agit pas toujours d’un thème purement littéraire. En 1885, l’écrivain Saint-Yves d’Alveydre, que l’on considère généralement comme l’un des premiers théoriciens de la Synarchie, reçoit l’ordre, sous peine de mort, de détruire son dernier ouvrage Mission de l’Inde en Europe et Mission de l’Europe en Asie. Saint-Yves obéit à cet ordre. Un seul exemplaire échappera miraculeusement à cette destruction. Douze ans plus tard, en 1897, les héritiers de l’écrivain Stanislas de Guaita, un des maîtres de l’occultisme, reçoivent, à leur tour, l’ordre de faire disparaître quatre manuscrits inédits traitant de magie noire. Cette fois, tous les textes sont détruits : rien ne subsiste, nulle part, de ces quatre livres. On peut multiplier les exemples… De l’Antiquité à nos jours, la liste des livres maudits est très longue. Nous nous contenterons ici, de raconter l’histoire de l’un de ces livres. Une histoire étrange, comme on va le voir.

    UN LIVRE ECRIT DANS UNE LANGUE TOTALEMENT INCONNUE

    Selon le Livre de Dzyan, les premiers hommes de la terre étaient les descendants des Célestes ou Pitris, venus de la Lune. Le texte décrit l’évolution de l’homme depuis la première race jusqu’à la cinquième- la nôtre- qui s’arrête à la mort de Krishna il y a cinq mille ans. Ecrit dans une langue totalement inconnue, le senzar, il fut dicté aux Atlantes, dit-on, par des êtres divins. Le Livre de Dzyan parle des dynasties atlantes divines et évoque les « rois du Soleil » qui occupaient des « trônes célestes ». Cette épopée religieuse ne pourrait-elle pas être le souvenir dénaturé d’extra-terrestres, de Vénusiens qui se posèrent sur la Lune puis sur la Terre ? Les rois du Soleil ne sont-ils pas des hommes de l’espace venus « coloniser » la terre sur des engins spatiaux ? Comment le Livre de Dzyan fut-il découvert ? Quels secrets recèle-t-il ? Présente-t-il réellement des dangers pour notre civilisation, comme le prétendent certains chercheurs ?

    LA PETITE FILLE QUI PORTE MALHEUR

    C’est à la fin du XVIIIe siècle que le monde occidental entend parler pour la première fois du Livre de Dzyan. L’astronome français Bailly affirme alors que le manuscrit vient des Indes mais qu’en fait il a été écrit… sur la planète Vénus ! Au XIXe siècle, un autre Français, Louis Jacolliot, s’intéresse au Livre de Dzyan qu’il appelle les Stances de Dzyan. Mais un mauvais sort semble s’acharner contre tous ceux qui prétendent détenir le manuscrit. Pendant quelques années, les chercheurs- vaincus par la superstition- abandonnent l’étude du manuscrit. Mais l’affaire rebondit avec l’entrée en scène de la très célèbre théosophe Mme Blavatsky. Héléna Pétrovna Blavatsky est née en Russie le 30 juillet 1831. Dès son plus jeune âge, elle semble être le jouet- ou l’instigatrice ? - de forces maléfiques. Le jour de son baptême, la chasuble du pope s’enflamme sans raison, ce qui provoque la panique parmi les invités, dont plusieurs sont blessés. La série noire continue au fur et à mesure qu’Héléna grandit. A l’âge de cinq ans, elle s’amuse à hypnotiser ses camarades de jeu : l’un d’eux se jette à l’eau et se noie. A quinze ans, elle manifeste des dons de clairvoyance qui terrorisent sa famille ; elle démasque des criminels que la police ne parvient pas à arrêter. Pour la remercier, les autorités envisagent de… la mettre en prison, affirmant qu’elle trouble l’ordre public. Sa famille intervient et la marie, espérant que le mariage fera disparaître ces dons embarrassants. Mais Héléna s’enfuit, gagne le port d’Odessa d’où elle s’embarque pour Constantinople. De là, elle atteint l’Egypte.

    LES ROYAUMES INITIATIQUES FONDES PAR DES DIEUX DE L’ESPACE

    Au Caire, elle vit avec un magicien d’origine copte qui lui révèle l’existence d’un livre maudit, aux pouvoirs néfastes. Pour éviter de tomber sous la malédiction de ce Livre de Dzyan, il suffit de la lire « par clairvoyance ». Selon ce magicien, ce manuscrit révèlerait les secrets des autres planètes et l’arrivée sur terre de « dieux de l’espace » il y a plusieurs millions d’années. Ces « dieux » seraient originaires de Vénus, qualifiée par le manuscrit de « planète royale du système solaire ». Peu de temps après leur arrivée sur la Terre, ces divinités vénusiennes auraient fondé plusieurs royaumes initiatiques comme l’Atlantide ou la Monarchie de Mu, dans l’espace occupé actuellement par l’océan Pacifique…

    DES MANUSCRITS VIEUX DE PLUSIEURS MILLIERS D’ANNEES

    Sur ces révélations, l’imagination de Mme Blavatsky s’enflamme immédiatement. Elle affirme avoir lu, par clairvoyance, le Livre de Dzyan, ce qui n’est pas impossible si l’on tient compte de ses dons exceptionnels. Mais est-ce bien le Livre de Dzyan qu’elle a lu ? Certains disent que c’est Apollonius de Tyane qui a révélé à l’Occident l’existence de ce livre. En effet, selon le biographe d’Apollonius, Philostrate, le philosophe grec a été merveilleusement accueilli, on l’a vu, par les sages hindous, qui l’auraient initié à leurs plus grands secrets et lui auraient, en particulier, donné à lire le Livre de Dzyan, dont peut-être Apollonius aurait reproduit une partie. Cette théorie semble corroborée par certains dires d’Apollonius. En effet, le philosophe affirme qu’il existe aux Indes des manuscrits vieux de plusieurs milliers d’années. Ces livres seraient porteurs d’une sagesse antique et témoigneraient de l’existence de civilisations disparues dans un très lointain passé. Certains de ces textes sacrés auraient été ramenés par Apollonius en Egypte et confiés à des sociétés secrètes religieuses. Le mage copte, qui était, dit-on, membre de l’une de ces sociétés, aurait permis à Mme Blavatsky de consulter le Livre de Dzyan.

    Mme BLAVATSKY MANIPULEE PAR UN AGENT DE L’INTELLIGENCE SERVICE ?

    Après avoir vécu quelque temps avec ce mage, Mme Blavatsky quitte le Caire et gagne Paris où elle survit grâce à l’aide que lui apporte son père. Elle se rend ensuite à Londres et en Amérique où elle rencontre les Mormons et s’initie au Vaudou. De retour à Londres, elle aurait fait la connaissance d’un certain Kout Houmi Lal Sing, au sujet duquel les avis sont partagés. Selon les uns, il n’a jamais existé sinon dans l’imagination de Mme Blavatsky. Selon d’autres, il n’aurait pas existé non plus, puisqu’il n’était que la « projection des forces mentales » de certains initiés hindous qui maintenaient ainsi le contact avec Héléna. Selon d’autres encore, c’était un agent d’une société secrète hindoue qui aurait fait de Mme Blavatsky l’instrument de l’indépendance de l’Inde. Dernières hypothèses : Kout Houmi aurait été un agent de l’Intelligence Service. En fait, personne ne sait exactement qui fut ce personnage mystérieux. Une seule certitude : une correspondance s’établit entre Kout Houmi et Héléna. Tous les thèmes sont abordés : la religion, la physique nucléaire (il y a cent ans !), la linguistique, etc. Alors qu’Héléna est une femme totalement inculte, elle devient subitement un des personnages les plus cultivés de son siècle ! Son savoir va de la sémantique à la chimie en passant par toutes les sciences anciennes, présentes et futures. C’est là que réside le mystère. Comment Héléna a-t-elle pu, par exemple, connaître à son époque les effets dévastateurs de la… bombe atomique ? Personne ne le sait. Quelques mauvaises langues suggèrent que George Robert Stow Mead, son secrétaire, possédant une vaste culture, aurait pu aider Mme Blavatsky à faire preuve de génie ! Mais il faut rétablir la vérité : Mead n’a connu Héléna qu’en 1889, c’est-à-dire trois ans avant sa mort. Or, les livres qu’a écrits Mme Blavatsky : La Doctrine secrète, Le Symbolisme archaïque des religions et Isis dévoilée, sont bien antérieurs à cette date. De plus, le brillant élève de Cambridge qu’est Mead ne pouvait tout de même avoir découvert la fission de l’atome avant Curie et Einstein !

    TRAQUEE PAR DES FORCES SECRETES

    En 1855, Mme Blavatsky reçoit plusieurs avertissements : si elle ne rend pas immédiatement l’exemplaire du Livre de Dzyan qu’elle prétend détenir, il lui arrivera malheur. A partir de ce moment, la vie d’Héléna devient un véritable cauchemar : en 1860, elle tombe malade et, pendant trois ans, elle parcourra l’Europe comme si elle était traquée par une force invisible. En 1870, alors qu’elle revient d’Orient à bord d’un bateau, le navire explose. La plupart des voyageurs sont réduits en poussière. Et il ne s’agit point là d’une image : on ne retrouvera aucun cadavre, car les corps ont été littéralement pulvérisés. Comment ? Certains avancent l’idée d’une bombe atomique tactique. Par miracle, Héléna est indemne. Arrivée à Londres, elle organise une conférence de presse mais un fou tente de la tuer. Arrêté, l’homme prétend qu’il a été téléguidé et qu’il ne contrôlait pas ses actes. Encore une fois, Mme Blavatsky échappe à l’attentat. Pensant conjurer la malédiction du Livre de Dzyan, Héléna organise une conférence de presse pour présenter le manuscrit. Mais le livre disparaît mystérieusement du coffre-fort où il était soigneusement enfermé. Mme Blavatsky est alors persuadée qu’une puissance secrète en veut à sa vie.

    NOUS AVONS ETE VICTIMES D’INDIGNITES ABSOLUMENT IMMERITEES

    A la fin de l’année 1874, Mme Blavatsky se rend aux Etats-Unis où elle rencontre le colonel Henry Steel Olcott, un homme d’affaire passionné par l’occultisme. Il fonde avec elle la Société théosophique, le 8 septembre 1875. A partir de cette époque, l’étrange entre à part entière dans la vie d’Héléna. Quand le baron de Palm, un membre de la société, meurt, Héléna demande l’autorisation au gouvernement des U.S.A. de l’incinérer. Au moment où l’on place le corps dans le crématoire, le bras droit du baron se lève. Au même instant, un incendie éclate à Brooklyn : un théâtre brûle et deux cents personnes périssent dans l’incendie. Quelque temps après, le colonel Olcott et Mme Blavatsky s’apprêtent à partir pour l’Asie afin d’y rencontrer les Grands Maîtres de la Loge Blanche. Le président des Etats-Unis, Rutherford Hayes, vivement intéressé par cette mission, les considère comme ses envoyés spéciaux et leur donne des passeports diplomatiques. Le 16 février 1879, la mission arrive aux Indes où elle est reçue par le pandit Schiamji Krishnavarma. Mais les évènements prennent une tournure extrêmement désagréable : la police anglaise persécute littéralement les malheureux théosophes. Le colonel Olcott proteste vigoureusement :

    « Le gouvernement des Indes a reçu de faux rapports à notre endroit, basés sur l’ignorance ou la malice, et nous avons été placés sous une surveillance qui a été si maladroite que l’attention du pays tout entier a été appelée sur elle et on a donné à croire aux indigènes que le fait d’être nos amis leur attirerait la malveillance des fonctionnaires et pourrait nuire à leurs intérêts personnels. Les intentions louables et bienfaisantes de la société se sont ainsi trouvées sérieusement entravées et nous avons été victimes d’indignités absolument imméritées à la suite de la décision du gouvernement, trompé par de fausses rumeurs. »

    « UNE LANGUE QUE JE NE CONNAISSAIS PAS MAIS QUE JE COMPRENAIS PARFAITEMENT »

    Si les persécutions policières diminuent, les menaces des Inconnus persistent et même s’aggravent devant l’obstination de Mme Blavatsky à parler du Livre de Dzyan. Ella va même jusqu’à le traduire en anglais, traduction publiée par l’Hermetic publishing company de San Diego en Amérique. Devant son entêtement, les Inconnus ripostent et la frappent dans ce qui lui tient le plus à cœur : l’occultisme. La Société de recherches psychiques, une société anglaise, publie un rapport sur Mme Blavatsky l’accusant de n’être qu’un charlatan. La parution de ce rapport détruit moralement Héléna qui n’est plus, dès lors, qu’une loque. Des phénomènes étranges continuent à se produire autour d’elle, mais apparemment Héléna ne peut plus les contrôler. Un de ses compatriotes, V.S. Solovyoff accompagne Héléna dans un de ses derniers voyages, à Elberfeld, en Allemagne. Une nuit, dans sa chambre de l’hôtel Victoria, Solovyoff reçoit une visite bizarre provoquée, pense-t-il, par Mme Blavatsky. Voici le récit de cette apparition, publié dans le Messager de la Russie :

    « Soudainement, je me suis éveillé. Je fus réveillé par un souffle chaud. A côté de moi, dans l’obscurité, une figure humaine de haute taille vêtue de blanc se dressait. J’ai senti une voix, je ne saurais dire en quelle langue, m’ordonner d’allumer la bougie. Une fois la bougie allumée, j’ai vu qu’il était 2 heures du matin et qu’un homme vivant se trouvait à côté de moi. Cet homme ressemblait exactement au portrait du mahatma Morya que j’avais vu. Il me parla dans une langue que je ne connaissais pas mais que pourtant  je comprenais. Il me dit que j’avais de grands pouvoirs personnels et que mon devoir était de les employer. Puis il disparut. Il reparut aussitôt, sourit et, dans la même langue inconnue et pourtant intelligible, dit « Soyez-en sûr, je ne suis pas une hallucination et vous n’êtes pas en train de perdre la raison. » Puis il disparut à nouveau. Il était alors 3 heures. La porte était restée fermée à clef. »

    Mme BLAVATSKY, ENNEMIE NUMERO 1 DE L’ANGLETERRE

    Ce sera des derniers « miracles » de Mme Blavatsky. Elle se retire à Paris où l’on voit parfois sa silhouette rue Notre-Dame-des-Champs. Peu après, elle ira à Londres où elle mourra en 1891. Après son décès, de nombreux disciples prennent sa défense : les Hindous, notamment, et en particulier E.S. Dutt, qui critique violemment le rapport de la Société de recherches psychiques. Les idées de Mme Blavatsky triomphent. La Société théosophique a, semble-t-il, joué un rôle capital dans l’indépendance des Indes. Mohandas Karamchand Gandhi, le libérateur des Indes, affirme devoir beaucoup à Héléna Pétrovna Blavatsky. Ultime rebondissement de l’affaire. Peu de temps après la disparition de Mme Blavatsky, ses défenseurs révèlent publiquement qu’elle a été victime d’un complot dans lequel on retrouve le gouvernement anglais, la police du vice-roi des Indes, les missionnaires protestants aux Indes et quelques personnes que l’on n’arrive pas à identifier mais qui semblent appartenir à une puissante société secrète.

    « SEULE L’OBSCURITE EMPLISSAIT LE TOUT INFINI »

    Mais pourquoi voulait-on à tout prix faire disparaître le Livre de Dzyan ? Quels terribles secrets recèle-t-il ? D’après les fragments dont nous disposons, il semble que le fameux livre remette en cause les fondements mêmes de la science et de la religion. Voici quelques extraits, fort obscurs, il faut le reconnaître, de ce livre maudit :

    Strophe I :

    « … Il n’y avait pas de temps, il reposait dans le sein infini de la durée… Seule l’obscurité emplissait le tout infini… Et la vie battit inconsciemment dans l’univers. Les sept nobles seigneurs et les sept vérités avaient cessé d’être… »

    Strophe II :

    « … Où étaient les bâtisseurs, les fils lumineux… ceux qui tirèrent la forme de l’informe, la racine du monde. L’heure n’avait pas encore sonné ; le rayon n’avait pas encore traversé le germe… »

    Strophe III :

    « … La dernière vibration de la septième éternité pénètre l’infinité. La vibration se propage, de son aile vive elle touche l’univers tout entier et le germe qui habite dans l’obscurité, qui respire au-dessus de l’eau dormante de la vie… La racine de la vie était contenue dans chaque goutte de l’océan de l’immortalité et l’océan était de la lumière rayonnante et cette lumière était feu, chaleur et mouvement. L’obscurité disparut, elle n’existait plus… Voyez l’espace clair qui est le fils de l’espace sombre… Dorénavant, il brille comme le soleil ; il est le divin dragon flamboyant de la sagesse. Où était le germe, où était donc l’obscurité ?... Le germe est l’action et l’action est la lumière, fille rayonnante et blanche du père obscur et caché. »

    Strophe IV :

    « … Fils de la terre, écoutez vos maîtres, les fils du feu… Ecoutez ce que nous, descendants des Sept originels, nous qui sommes nés de la flamme originelle, écoutez ce que nous ont enseigné nos pères. De l’éclat de la lumière, qui rayonnait dans la nuit éternelle, jaillirent dans l’espace les énergies réveillées… Et des hommes-dieux émanèrent les formes, les étincelles, les animaux saints et les messagers des pères saints. »

    Strophe V :

    « … De leur côté, les sept premiers souffles du dragon de la sagesse créèrent le vent de feu tourbillonnant grâce au souffle saint tournoyant. Le fils agile des fils divins… décrit des cercles et remplit sa mission… Il traverse les nuages flamboyants tel l’éclair… Il est l’esprit qui les conduit et leur guide. Pour commencer son travail, il envoie de tous côtés les étincelles du royaume inférieur qui planent, tremblent de joie, dans leurs demeures rayonnantes… »

    Strophe VI :

    « … Le Rapide et le Rayonnant… pose l’univers sur ces pierres éternelles… Il les constitue sur le modèle de roues très anciennes et les fixe au centre par des éléments impérissables. Comment ont-elles été constituées par Fohat ? Il rassemble la poussière de feu. Il fait des boules de feu, les traverse, tourne autour d’elles et leur donne la vie, puis les met en mouvement… Elles sont froides, il les réchauffe. Elles sont sèches, il les humidifie. Elles illuminent, il les évente et les apaise. Tel est le travail de Fohat d’un crépuscule à l’autre, dans les sept éternités… La semence maternelle emplissait le tout. Des combats eurent lieu entre les créateurs et les destructeurs, des combats eurent lieu pour l’espace. »

    Strophe VII :

    « … Voyez le commencement de la vie sensible qui n’a pas de forme. Tout d’abord le Divin, l’esprit maternel qui est un… Ce rayon unique multiplie les plus petits rayons… Puis les bâtisseurs, qui ont revêtu de nouveau leur premier costume, descendent vers la terre rayonnante et règnent sur les hommes- ce qu’ils sont eux-mêmes… »

    *

    UN CATACLYSME EN 9564 AVANT J.-C.

    Le Livre de Dzyan raconte, dit-on, l’histoire de l’évolution du monde. Il y a 18 millions d’années, des êtres sans os et sans intelligence auraient peuplé la Terre. Ensuite, serait née une race pacifique ; parallèlement, se serait développé une race de géants monstrueux, plus proches de l’animal que de l’homme. En l’an 9564 avant J.-C., des terres auraient été englouties dans l’océan. Certains affirment que c’était l’Atlantide. Qui le saura jamais ?

    DANS LES CRYPTES TIBETAINES

    Encore aujourd’hui, le Livre de Dzyan suscite des controverses passionnées. Dans son ouvrage Argumenten für das Unmögliche (Arguments pour l’Impossible), publié à Vienne en 1969 et paru aux Editions Econ, l’écrivain allemand Erich von Däniken, qui a fait une enquête approfondie au sujet de ce livre mystérieux, nous affirme que l’original a été conservé, pendant des millénaires, dans les cryptes du Tibet.

    « Aucun être au monde, écrit Däniken, ne connaît son âge véritable. On dit que l’original est plus ancien que notre terre. On dit aussi qu’il a été si fortement magnétisé que les « privilégiés » qui le prenaient en main voyaient se dérouler devant leurs yeux les évènements décrits et au même instant pouvaient saisir dans leur propre langue les textes mystérieux grâce à des impulsions rythmiques, dans la mesure où leur langue disposait d’un vocabulaire assez riche. Cette doctrine secrète fut conservée pendant des millénaires dans les cryptes tibétaines. Top secret. On dit qu’elle pouvait représenter un énorme danger entre les mains d’un « ignorant ». Le texte original- nous ne savons pas s’il existe encore- fut recopié textuellement de génération en génération et enrichi de nouveaux récits par les initiés. Le Livre de Dzyan serait né de l’autre côté de l’Himalaya. Par des voies inconnues, ses doctrines pénétrèrent jusqu’au Japon, en Inde et en Chine, et on retrouve même son influence philosophique dans certaines traditions sud-américaines. Des communautés secrètes qui se cachaient dans les gorges solitaires du massif de Kunlun ou dans les profonds ravins du massif rocheux d’Altyn-tag- tous deux situés dans la partie occidentale de l’actuelle Chine rouge- veillaient sur des collections de livres d’une richesse incalculable. Elles habitaient dans des temples misérables. Des caves et des galeries souterraines renfermaient leurs trésors littéraires. C’est également dans ces souterrains qu’était conservé le Livre de Dzyan. Les premiers Pères de l’Eglise firent tous leurs efforts pour chasser cette doctrine de la mémoire de ceux dont elle était bien connue, mais toutes leurs tentatives échouèrent et les textes passèrent oralement de génération en génération. A l’étranger, on m’a souvent parlé de cette doctrine mais je n’ai encore rencontré personne qui ait vu une copie « authentique » de ce texte.  Dans le monde entier, les passages du Dzyan conservés ou, plus exactement, connus, fourmillent dans les textes traduits du sanscrit. Selon les connaissances actuelles, cette étonnante doctrine recèlerait l’antique parole originelle, la formule de la création, et raconterait l’évolution de l’humanité qui s’étendit sur des millions d’années. »

    *

     Extrait du livre « OVNI & E.T » par Yves Naud, aux Editions Famot (Genève), 1977 

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  • Tyron- Le Livre des morts

     

     
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  • LE NECRONOMICRON par Dane

                                                       

    LE NECRONOMICON

                                                             

     

    Abdul Alhazred

     

    H. P. Lovecraft (1890-1937) compte aujourd’hui parmi les auteurs fantastiques les plus célèbres. Et ce, essentiellement grâce au vaste mythe de Cthulhu qu’il a créé. Plusieurs de ces récits sur les  « Grands Anciens » font référence au Necronomicon.

    Si l’'on en croit Lovecraft, le poète arabe Abdul Alhazred aurait rédigé, en 730, un livre intitulé Kitab al’Azif  (le hurlement des démons du désert), traitant de divers divinités et de races proto-humaines sur terre. Alhazred aurait perdu la raison au fil de la rédaction de son ouvrage. Ses descriptions sont censées reposer sur les découvertes qu’il fit lors d’un voyage long de dix ans au cœoeur du désert arabe, de Babylone et de l'’Egypte.

     

    Il aurait découvert une ville sans nom, abritant des dessins illustrant des évènements et des secrets. Se fondant sur ces récits, il publia son ouvrage à son retour. Alhazred serait mort à Damas, en 738, dévoré par un monstre invisible.

    Le Necronomicon aurait été rédigé en arabe, bien que H. P. Lovecraft évoque à plusieurs reprises « un original grec ». Le titre Grec offre plusieurs interprétations, selon la façon de définir les différents composants du nom. Selon Lovecraft, l’intitulé pourrait être ainsi interpréter comme le « Livre des Lois Mortes », le « Code des Morts », la « Loi des portraits Morts » ou le « Livre des lois des morts ».

     

    (dans les histoires de Lovecraft, le Grand Ancien Cthulhu sommeil sur une île parmi les vestiges d’une civilisation depuis longtemps disparue).

     

    Voilà pour un aperçu rapide de la Genèse fictive du Necronomicon. Derrière « Abdul Alhazred » se cache en réalité Lovecraft lui-même. D’après ses propres aveux, il s'’agit là d’'un nom fictif qu’il se donne lors de ses rêveries. L'’origine de ce nom s'’appuie sur le nom d’'origine anglais hazard qui signifie danger, risque.

     

    CTHULHU

     

    Le mythe de Cthulhu,  lui aussi né sous la plume de Lovecraft, se constitue d’'une série de nouvelles sans grande relation les unes avec les autres. Toutefois, des lecteurs attentifs détectent certains traits relatifs aux « Grands Anciens », une race extraterrestre non humaine, immensément puissante et dont l'’origine demeure un véritable mystère.

    L’'une de ces entités, Cthulhu, arrivée sur terre il y a plusieurs millions d’années, y a érigé une cité que les glissements tectoniques finirent par engloutir. Depuis, Cthulhu est plongé dans un sommeil profond sous la surface de la terre. Alors que certains « Grands Anciens » affichent une totale indifférence à l'’égard de l’'Humanité, Cthulhu semble appartenir à ceux biens décidés à la réduire en esclavage.

    Du temps de Lovecraft, d’autres écrivains ont repris et étendu le mythe, si bien qu’'aujourd'’hui l’on retrouve une centaine de textes faisant référence au nécronomicon.

    LE TEXTE DU NECRONOMICON

    Dans nombre de ces histoires, et notamment celles consacrées à Cthulhu, Lovecraft livre diverse description du nécronomicon et de son contenu. L’'ouvrage contiendrait des invocations détaillées à destination des « Grands Anciens ». Toutefois, Lovecraft évoque souvent indirectement que l’'objectif de ces incantations n’'est pas de maîtriser les « Grands Anciens », mais plutôt de leur ouvrir la voie pour accéder à la terre. Race apparemment immortelle et assujettie à des lois naturelles au-delà de la compréhension humaine, son invocation conduirait à la réduction en esclavage de l’humanité, voire à la destruction du monde.

     

    Le nécronomicon contient par ailleurs des informations sur l’'évolution des « Grands Anciens », de leur civilisation, ainsi que divers cultes et rites tombés dans l'’oubli depuis longtemps.

     

    Notes de Dane :

     

    Après avoir lu cet article, je me suis demandé si une relation n’existe pas avec ces êtres qui manipulent ces tracés lumineux ou V.E.L ICI que l'’on voit sur la surface de la terre (voir mon article sur les V.E.L.S). Il y a effectivement une race extraterrestre appelée les Reptiliens vivant sous la surface de la terre à 13000 m et qui selon mes sources manipulerait les humains …d’'ailleurs si l’'on observe bien ce qui se passe dans notre vie quotidienne, nous sommes de plus en plus esclave de nos appareils électroniques, matériels à ondes ( pc, téléphone portable, télévision … ) et toutes ces cartes à puces.

     

    Et je peux rajouter que ces êtres se servent, évidemment de certaines ondes dans un but bien précis. Mes propos vont sembler dénuer de sens pour certain d’entre vous, mais si vous y réfléchissez un peu et que vous faîtes votre propre enquête, vous allez découvrir des choses surprenantes…...

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