• LES DISPARITIONS EN SERIES

     

     

    LES DISPARITIONS EN SERIE

     

    Se peut-il que des gens disparaissent à notre vue en cessant d’exister ?

    Orion Williamson était fermier près de Salem (Alabama). Un jour de juillet 1854, il quitta son fauteuil, sous le porche de sa maison, et partit à travers champs pour rentrer les chevaux. Sa femme et son enfant le virent s’éloigner et, de l’autre côté du champ, deux voisins à cheval lui firent signe. Sous leurs yeux, Williamon disparut à jamais. Les témoins fouillèrent le champ, sans trouver de trou dans le sol. De la ville, on fit venir à la rescousse des hommes et des chiens. En vain. Des journalistes arrivèrent, parmi lesquels le jeune Ambrose Bierce, qui raconta l’histoire sous le titre « Des difficulté de traverser un champ. »

     

    Le 23 septembre 1880, le même phénomène se reproduisit : David Lang, cultivateur près de Gallatin (Tennessee), partit à travers champs, devant sa maison, et s’évapora sous le regard de sa femme. Deux autres personnes qui arrivaient furent témoins de sa disparition : le juge August Peck, de Gallatin, et son beau-frère, qui venaient de saluer  Lang de leur cabriolet. En fouillant le champ, on ne trouva ni puisards ni grottes cachés. Cette histoire, racontée des années plus tard par la fille de Lang, fut publiée en 1953 dans la revue Fate. C’est alors qu’on étudia l’affaire.

    Consulté, le recensement de 1880 pour le comté de Sumner, où habitait Lang, ne révéla ni le nom de Lang ni celui de Peck pas plus que la ferme ou d’autres détails pouvant corroborer l’histoire.  En 1967 des recherches sur le lieu de la disparition firent apparaître les ruines de la ferme. D’après le New York Sun du 25 avril 1885, un troisième fermier, Issac Martin, de Salem (Virginie), disparut de la même façon, en traversant un champ. On ignore s’il y eut des témoins. Mais aller chercher de l’eau au puits, la nuit, semblait aussi risqué que de traverser un champ, si l’on en croit le récit des deux incidents suivants.

     

    En novembre 1878, Charles Ashmore, âgé de seize ans, habitant  Quincy (Illinois), sortit la nuit avec un sceau. Au bout de quelques minutes, son père et sa sœur sortirent à leur tour. Ils virent les traces de ses pas, nettes dans la neige fraîche, jusqu’à mi-chemin du puits, où elles s’arrêtaient. Personne ne le revit jamais…

     

    Le soir de Noël 1909, Olivier Thomas, âgé de onze ans, habitant Rhayder (pays de Galles), sortit aussi dans la cour pour puiser de l’eau, cria : «  Au secours ! Ils m’attrapent ! » Et disparut dans une lumière verticale. Ses empreintes s’arrêtaient à mi-chemin du puits. Il me semble que dans les cas décrits dans cet article, une téléportation extra-terrestre est la solution la plus probable.

     

    Dans son recueil de disparitions étranges, Into Thin Air (Volatilisés !) Paul Begg écrit que ces cas semblent « être la réplique du même récit, mais il nous reste à deviner la raison et le but de toute ces disparitions ?

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    claude burkel
     
    « La malédiction de Tecumseh sur les présidents américainsLe règne des géants- partie 2 »
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