• Le message du gouffre

     

    Voilà un article intéressant datant de 1946 dans le quotidien L’Etoile du soir. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    *** Un homme a failli se tuer au fond d’un gouffre pyrénéen***<o:p></o:p>

    …J’ai suivi un homme qui a choisi la date anniversaire de la cessation des hostilités en Europe pour découvrir un message caché dans un gouffre inexploré. Qui est-il ? D’où vient-il ? Je l’ignore. Je veux assister tout simplement à un exploit sportif peu ordinaire d’un inconnu et l’aider dans une descente qui peut être mortelle. Nous sommes quatre, trois paysans et moi. A le suivre dans l’ascension du pic de Cambeillon où se trouve l’entrée du gouffre. Nous gravissons des sentiers rocailleux et abrupts, traversons des prés, escaladons des rochers, passons à gué de petits ruisseaux. Le chemin devient de plus en plus rude à l’approche du Cambeillon. Le soleil brille. Une brise légère nous rafraîchit. Nous sommes silencieux et recueillis. Un homme joue sa vie non pas par intérêt, mais avec cette idée toute simple que de sa réussite dépend l’avenir du monde. Cet inconnu est arrivé ici guidé par sa foi. Il est passé par Paris, Nice, Nîmes, Perpignan, Toulouse, Albi, pau et, finalement Oloron-Sainte-Marie.<o:p></o:p>

    *** LE TRESOR DES MAURES ***<o:p></o:p>

    Il dédaigne trois gouffres pour s’arrêter devant un quatrième que personne ne connaissait dans la région. Il ne s’est pas soucié de cette légende locale, transmise d’Esquiül à Barcus, à la veillée, qu’il existe dans l’une des grottes un trésor qui aurait été déposé par des Maures il y a dix siècles. Depuis, toutes les tentatives qui ont eu lieu pour le récupérer ont été vouées à l’échec. Un prêtre, avant de mourir, n’avait-il pas confié à ses ouailles trop curieuses : « Ce trésor est sacré. Nul ne pourra le récupérer qu’aidé de Dieu. » Un radiesthésiste affirma, en 1938, qu’il y avait de l’or. Il entreprit des recherches en compagnie d’un ingénieur, fit sauter à la dynamite des galeries souterraines. Un matin, il refusa le concours de son compagnon, partit seul et ne revint plus. Quant au gouffre sans nom, dissimulé par les ronces et des orties à flanc de colline, nul ne s’y était aventuré. Le messager de Douaumont le découvrit le 19 décembre 1945, dans la nuit et sous la pluie. Deux fois, il descendit dans ces profondeurs, au péril de sa vie.<o:p></o:p>

    *** LA DESCENTE DANS LE GOUFFRE ***<o:p></o:p>

    Aujourd’hui ( mai 1946 ), il recommence cette périlleuse exploration. Avant d’accéder au gouffre, nous pénétrons dans une grotte. A l’aide d’une corde, nous descendons une quinzaine de mètres avant d’atteindre la première plate-forme. L’humidité et le froid nous pénètrent. Nous devons ensuite ramper pour atteindre l’ouverture du gouffre. Nous préparons les cordes qui doivent servir à la descente de l’homme. Une ouverture béante, une cheminée profonde, étroite et lisse… Le mystère est là, à soixante mètres sous terre. De grosses araignées courent le long des roches rongées par l’érosion. Une chauve-souris, affolée par la lumière, virevolte au-dessus de nos têtes. La descente commence. Personne n’a le courage de parler. Lui seul commande la manœuvre d’une voix tranquille : « Laissez couler la corde… Arrêtez !... Continuez !... Stop !... M’entendez-vous ? » Quelques pierres se détachent, tombent dans les profondeurs avec bruit. Quelques secondes après, l’écho de leur chute se répercute lugubrement. De grosses mouches nous assaillent. Nous sommes transis. Pourtant il faut rester. Au bout d’une corde, nous tenons la vie d’un homme. Je sors, n’en pouvant plus. L’air est devenu trop rare. Les jeunes Basques sont restés. Ils tiennent la corde, mais le manque de lumière les effraye. - Remontez !... Remontez !...- C’est fini… sauvez-vous ! dit l’individu d’une voix étouffée. Mais les paysans veulent sauver l’homme malgré le danger, malgré lui.<o:p> </o:p>

    *** LA PAIX REGNERA SUR LE MONDE ***<o:p></o:p>

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    Je suis dehors, inquiet et impatient. Après une attente interminable, les quatre hommes apparaissent enfin, l’un derrière l’autre, exténués, haletants, les traits tirés. Mais l’inconnu est heureux. L’exploration a réussi. Le gouffre continuera de garder son secret…<o:p></o:p>

    *<o:p></o:p>

    La taverne de l’étrange- 11 septembre 2007


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  • Commentaires

    1
    visiteur_Top
    Mardi 11 Septembre 2007 à 18:41
    Bizarre cette histoire. Jamais personnes n'y est retourn?epuis?
    2
    visiteur_BURKEL CLAU
    Mardi 11 Décembre 2007 à 18:58
    OUI MOI? JE SUIS ALLE EN 1972 ?? J AI UN DOSSIER COMPLET SUR MON EXPEDITION AVEC LE CONCOURS DE L EQUIPE MARTEL DES SPEOLOGUE;
    c; burkel
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