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    Le déluge a bien eu lieu...

     

    « C’est un véritable déluge », « C’est la fin du monde », pouvait-on entendre un peu partout en décembre 1999 en France lors de la tempête meurtrière qui s’est abattue sur une partie de notre pays. « Déluge », le mot fait peur ! Et pour cause : d’après la Bible, c’est l’inondation universelle qui couvrit la Terre et fit périr le genre humain. A l’exception de Noé qui, sur ordre de Dieu, construisit l’arche où il réunit sa famille ainsi que des couples de tous les animaux, pour échapper au terrible cataclysme. L’embarcation aborda au mont Ararat et ce fut un nouveau départ pour l’humanité...

     

     

     

    Oui, le Déluge a bien eu lieu ! Mais localisé en mer Noire, il y a sept mille cinq cents ans. Et non dans le monde entier et la Terre Promise environ trois mille avant Jésus-Christ, comme le situent la Bible et l’épopée de Gilgamesh, le géant babylonien... C’est l’incroyable théorie de William Ryan et Walter Pitman, deux éminents scientifiques américains, auteur de Noah’s Flood- le Déluge de Noé- un livre passionnant qui bouleverse beaucoup d’idées reçues mais qui, hélas, n’a pas encore été traduit en français ( à l’époque en 1999 ). Selon eux, « sous l’effet du réchauffement de a Terre qui a fait fondre les glaciers, la Méditerranée a fait exploser le bouchon naturel que constituait alors le Bosphore, pour se déverser dans la mer Noire, qui était un lac d’eau douce ». Un gigantesque mascaret d’une puissance équivalente à deux cents fois les chutes du Niagara ! En moins d’un an, plus de cent mille kilomètres carrés de terre furent inondés. Les habitants plièrent alors bagages pour différentes destinations et on peut imaginer que le récit de ces rescapés a inspiré les mythes des grandes inondations et notamment celle d’un certain Noé et de son arche...

     

     

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    Cela s’est donc passé il y a plus de sept millénaires. « C’est la calcite déposée sur les coquillages et analysée au carbone 14 qui permet d’être certain de la date », affirme Gilles Lericolais, chercheur à l’IFREMER- Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer- à Brest et qui, à bord du Suroît, a travaillé avec William Ryan, son collègue américain de l’université de Columbia et effectué des forages en mer Noire pour faire des prélèvements... Puis, tout dernièrement, profitant des recherches fructueuses de ses camarades, c’est l’explorateur Robert Ballard ( l’homme qui retrouva l’épave du Titanic et du Bismarck ), qui découvre au fond de la mer Noire les vestiges engloutis d’une antique civilisation. Travaillant par sonar et submersible téléguidé, l’archéologue et son équipe repèrent par cent mètres de profondeur et à douze miles au large de Sinope, sur la côte turque, les restes d’un village néolithique. Sur leur écran apparaît une structure en bois, un quadrilatère parfait de treize mètres sur quatre. « Les objets aux alentours sont admirablement conservés, s’enthousiasme le docteur Ballard. On voit des poutres de bois sculptées, des outils de pierre et même des céramiques... »

     

     

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    Cet état de conservation étonnant s’explique par le fait que les ruines sont situées dans des eaux anoxiques, c’est-à-dire dépourvues d’oxygène. Le lac d’eau douce inférieur a en effet été asphyxié par la masse d’eau salée en surface qui fait comme un couvercle, et il ne contient plus les petits mollusques qui mangent le bois et les matières organiques. « Cette découverte est la première preuve concrète de l’occupation des rives de la mer Noire avant l’inondation, se félicite le professeur Hiebert qui faisait également partie de l’expédition. C’est une avancée majeure qui va permettre de réécrire l’histoire des cultures de l’Asie Mineure. »

     

    Si ce Déluge est bien celui qui est relaté dans les Ecritures, Noé serait donc turc, issu de ce peuple chassé par la montée des eaux... qui un jour livreront peut-être à leur tour le secret de l’arche ! Le thème du Déluge primitif, aux origines de l’humanité, se retrouve dans de nombreuses traditions populaires. Dès que l’homme a su écrire, il a fait le récit du terrible cataclysme transmis oralement par les générations précédentes. Les deux légendes les plus connues, et qui ont d’incontestables liens entre elles, sont l’épopée babylonienne, on a déjà la présence du corbeau et de la colombe aux côtés du héros, Gilgamesh, seul sauvé du Déluge grâce à son arche qui s’immobilisa sur un mont d’Arménie, donc près de la mer Noire.

     

     

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    L’arche de Noé « atterrit » elle aussi sur une montagne, le mont Ararat, qui se trouve en Turquie, tout près de la frontière arménienne et de la mer Noire. Mais les auteurs de la Genèset donné au récit mythique une tout autre signification, essentiellement religieuse, où sont exposées les vues de Dieu sur l’Humanité. La Bible fait en effet du Déluge le châtiment de Dieu contre les péchés des hommes, alors que la légende assyro-babylonienne y voit la conséquence d’une querelle entre divinités... On trouve d’autres récits du Déluge avec les mêmes similitudes matérielles, mais le sens de la légende est différent. Ainsi, en Australie le Déluge est attribué au rire d’une grenouille et à Tahiti il s’accompagne d’une pluie de pierres... Oui, le Déluge, comme le rapporte la Bible, a été universel !

     

     

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    La taverne de l’étrange- 3 juin 2007 ( mise à jour le 27/03/2013)


     

     

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    Israël- La tombe présumée du roi Hérode mise au jour.

    Après 35 ans de fouilles, un archéologue israélien a annoncé jeudi dernier la découverte de la tombe d'Hérode, " roi des juifs " et célèbre bâtisseur à qui l'on doit notamment la reconstruction du Temple de Jérusalem. Lors d'une conférence de presse, Ehoud Netzer, archéologue à l'Université hébraïque de Jérusalem, a précisé que la tombe avait été mise au jour sur la colline d'Hérodium, un relief aplani du désert de JudéeHérode avait fait bâtir une forteresse, à une dizaine de kilomètres de Jérusalem. Ehoud Netzer travaille depuis 1972 sur ce site archéologique où le roi Hérode est censé avoir été enterré. Des chercheurs de son équipe ont découvert des morceaux d'un sarcophage en calcaire qui, malgré l'absence d'ossements à l'intérieur, a été attribué par le chef archéologue au célèbre monarque en raison de son emplacement et de ses décorations. " C'est un sarcophage qu'on ne voit nulle part, a expliqué le chercheur. C'est quelque chose de très spécial." Stephen Plann, un spécialiste de la période du Deuxième Temple à l'Université de Terre sainte, qui n'a pas participé aux fouilles, a parlé d'une " découverte majeure sans aucun doute ", mais a souligné que d'autres recherches devaient être menées pour écarter tout doute sur l'identification.

    *** Le massacre des Innocents ***

    Hérode a été installé sur le trône des juifs par les Romains vers 40 avant J.C. C'est sous son règne qu'ont été construits les remparts qu'on peut encore voir aujourd'hui autour de la Vieille ville de Jérusalem. Le roi Hérode est également présenté dans certains écrits évangéliques ( Matthieu, II, 16 ) comme celui qui ordonna le massacre des Innocents, l'assassinat de tous les enfants mâles de Bethléem de crainte de voir naître un nouveau roi des juifs en la personne de Jésus.

    source- Le télégramme de Brest du 9 mai 2007

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    L’ARCHE D’ALLIANCE

     

    Un anglais, Garry Cannon, déclare qu’il sait où se trouve l’Arche d’Alliance. Il affirme que l’esprit de Moïse se manifeste à travers lui. L’Arche d’Alliance, un des trésors les plus recherchés de l’histoire de l’humanité, serait enterrée sous le sable du désert dans un recoin perdu de la péninsule égyptienne du Sinaï. Gerry Cannon déclare avoir reçu cette information par le biais d’un canal spirituel émanant d’un « guide » appelé « Mosec » qui prétend être un esprit tourmenté par la culpabilité.

     

     

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    Pendant son séjour sur le Mont Sinaï, Moïse reçut les instructions pour confectionner une « caisse » dans laquelle on rangerait les Tables de la Loi ( les Dix Commandements ) écrites par Yavhé sur les dites tables de pierre. La Bible mentionne que l’Arche d’Alliance, fabriquée en bois d’acacia, mesurait 112,5 cm de long, 67,5 cm de large, et 67,5 cm de haut.

     

     

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    Entièrement recouverte d’or, à l’intérieur comme à l’extérieur, l’Arche abritait aussi un récipient contenant la manne céleste et le bâton d’Aaron, frère de Moïse.

    Aux 2 extrémités de son couvercle ( le « propritiatoire » ) furent placés 2 chérubins en or, aux ailes déployées vers le haut, se faisant face, regardant vers le « Propritiatoire », le lieu destiné à Yavhé. L’Arche fut placée dans le Tabernacle, une sorte de temple mobile que les israëlites transportèrent avec eux durant leur longue marche vers la « Terre Promise ». Cet endroit n’était accessible qu’au plus grand sacerdoce, une fois par an, le jour de l’expiation ( Yom Kippur ). D’après la Bible, les fils d’Israël transportèrent l’Arche jusqu’à Jérusalem et une fois arrivés, ils la déposèrent sur le « Saint du Saint » du Temple de Salomon. Ici s’arrête le récit des Saintes-Ecritures. Et, à partir de là ce qui arriva à l’Arche, l’un des objets les plus recherchés de l’Histoire, reste un mystère.

     

    Les archéologues, les scientifiques et les chercheurs en général ont consulté d’anciens textes hébraïques, décortiqué des légendes oubliées, et réalisé de nombreuses excavations mais tout cela sans aucun succès. C’est pour cette raison que l’idée de suivre un autre type de piste plus inhabituel, non dénué d’intérêt pour autant, n’est pas une idée si excentrique que ça. Précisément, c’est ce que décida de faire le protagoniste de l’histoire que nous vous racontons, un juif anglais qui cherche actuellement ( en 1996 à l’époque ) l’Arche d’Alliance sur la base d’une expérience psychique. Cette dernière l’a conduit, par des détours insoupçonnés qui dans un premier temps lui parurent dénués de tout sens, mais qui, peu à peu, prirent une forme telle qu’ils se convertirent en une histoire aussi articulée, documentée et vraisemblable que celles auxquelles on avait accordé du crédit jusqu’alors.

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    *** « Trouve l’Arche ! » ***

     

     

     

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    Tout a commencé lorsque Gerry vivait dans le Nevada ( USA ), où il dirigeait une agence de voyages. Un jour, alors qu’il regardait une carte du monde, sans savoir pourquoi, son attention fut attirée instinctivement par la région du Moyen-Orient. Il prit ensuite une règle et traça des lignes diagonales, réunissant ainsi des points opposés sur la carte, de telle sorte que l’Egypte se retrouva « emprisonnée » au milieu de toutes ces lignes. Il eut alors la sensation que cette région renfermait quelque « secret » d’une importance transcendantale, mais il décida d’oublier les faits. A cette époque, il ne savait pas que, peu de temps après, il aurait de nombreux motifs pour se les rappeler. Gerry Cannon était une personne tout ce qu’il y a de plus « normale ». Il n’avait jamais expérimenté de phénomènes psychiques, et n’y accordait même pas de crédit. Cependant, pendant qu’il préparait un voyage à l’étranger, il eut l’occasion d’être le sujet d’un événement qui allait changer complètement le cours de sa vie. Un jour, alors qu’il était assis dans son bureau, il se mit à écrire « automatiquement ».

     

     

     

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    - Mary Cannon, la femme de Gerry -

     

    Incapable de contrôler les mouvements de sa main, il fut surpris de voir un dessin prendre forme sur le papier. Lorsque tout fut terminé, apparut dans une calligraphie très différente de la sienne, le mot « Mosec », un terme qui, à priori, n’avait aucune signification pour lui. Il ferma les yeux et le phénomène se poursuivit. A nouveau le même mot apparut mais, cette fois-ci, il était suivi de la phrase : « Find the Ark » ( « Trouve l’Arche » ). Rien de tout cela n’avait de sens pour lui. Quel type d’arche devait-il trouver ? Et où ? Quelques instants plus tard, une force étrange l’obligea à se lever de sa chaise et à se placer juste en face d’une planisphère sur laquelle, les yeux fermés, il commença à dessiner des cercles une croix en leur centre. Quand il rouvrit les yeux, il découvrit que ces cercles coïncidaient parfaitement avec les diagonales qu’il avait tracé quelques jours auparavant, et qui enserraient l’Egypte. Il parla de tout ce qu’il lui était arrivé à sa femme, Mary, et celle-ci lui suggéra de prendre contact avec une spirite connue, Evelyn, experte en hypnose et régression. Ainsi fut fait. Au cours de la première séance d’hypnose avec Evelyn, Gerry fut transporté au temps de Moïse et des Dix Commandements. Et bien qu’Evelyn ait affirmé que « Mosec » était le nom du guide spirituel de Gerry, l’expérience n’apporta aucune lumière sur l’affaire. Le couple se trouvait toujours au Nevada, préparant son voyage à l’étranger, quand, le matin du 19 août 1991, Gerry ressentit à nouveau l’impérieuse nécessité d’établir un contact avec « Mosec ». Et il le fit une fois encore par le biais de l’écriture automatique. En cette occasion, le résultat du contact prit la forme d’une série de termes qui faisaient référence à une sorte de « caisse » biblique et de mots tels que « Sign » ( Signer ), « Bring Peace » ( Apporter la paix ), « Governments » ( Gouvernement ) et « Oslo ». Il ne comprenait toujours pas le sens de ces termes. Ce n’est que 2 ans plus tard que ces signes ( qui avaient été soigneusement rangés par Mary ) furent correctement interprétés par le couple. En 1993, se produisit un fait qu’ils mirent immédiatement en relation avec cette expérience : L’OLP ( Organisation de Libération de la Palestine ) et Israël allaient signer, à Oslo, un traité de paix.

     

    *** Un gardien de l’Arche, nommé « Mosec ». ***

     

     

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    En 1992, alors que le couple se trouvait en Espagne, Gerry & Mary eurent l’occasion de se mettre en contact avec une voyante hongroise qui tira les tarots à Gerry. Au cours de cette séance, la médium lui dit qu’il allait trouver quelque chose de très ancien et de grande valeur pour l’humanité. Elle révéla aussi une autre série de détails concernant l’Arche d’Alliance. Cet épisode propulsa définitivement le couple dans le monde des phénomènes paranormaux. Peu après ils rencontrèrent Joyce Morgan, peintre d’origine anglaise. Artiste et voyante, cette dernière dessinait des personnages « d’un autre monde ». Après que Gerry lui ait parlé de son expérience d’écriture automatique ( mais sans mentionner « Mosec » et l’Arche ), Joyce invita le couple à une séance de spiritisme. Au cours de celle-ci, la voyante leur donna des informations, qui se révélèrent exactes, sur des parents déjà morts. Après une pause, elle leur dit qu’elle voyait quelque chose qui ressemblait à une tente de campagne, à l’intérieur de laquelle se trouvait un homme barbu, assis par terre sur des coussins et vêtu à la mode arabe. La tente se trouvait dans le désert et la scène se déroulait de nombreuses années en arrière. L’homme buvait du vin dans une coupe en or et Joyce dit à Gerry que, lorsqu’il aurait trouvé ce qu’il était en train de chercher, cette même coupe ferait partie de sa découverte. Ensuite, la voyante dessina le protagoniste de sa vision, et en 2 minutes, elle traça les traits d’un personnage dont l’aspect ressemblait beaucoup à celui du Moïse biblique. Bien que cette image n’éveilla aucun souvenir chez Gerry, Joyce expliqua que cette vision était en étroite relation avec un coffre orné de chérubins et muni de longues barres pour son transport. Elle réalisa, en outre, un dessin de cet objet qui ressemblait étrangement à l’Arche d’Alliance décrite dans la Bible. Au milieu de la séance, Gerry ressentit un impérieux désir d’écrire et, à nouveau se reproduisit le phénomène.

     

     

    Joyce interrogea Gerry ( qui avait les yeux fermés ) sur l’identité de l’homme du dessin, et la main se mit à tracer les mots « Mosec, Mosec, Mosec ». « Qui est « Mosec » ? » demanda la voyante. « I am a soldier » ( « Je suis un soldat » ), « répondit » la main de Gerry. Ce fut à ce moment-là que le héros de notre histoire décida de raconter toute la vérité sur son expérience à la voyante. Une fois rentré chez lui, Gerry observa avec beaucoup d’attention le dessin qu’avait réalisé Joyce. L’œil droit du visage représenté sur le papier contenait une sorte de carte dessinée sur l’iris et dont le contour correspondait à la péninsule du Sinaï en Egypte.

     

    *** Le voleur du trésor, un esprit tourmenté ! ***

     

     

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    Le soir suivant, dans la maison de la voyante, se produisit quelque chose qui allait se répéter souvent. Pour la première fois de sa vie, Gerry entra en transes et commença à parler avec une voix déformée, bien que compréhensible. L’entité qui paraissait s’exprimer par sa bouche disait être « Mosec », un esprit tourmenté qui se sentait coupable d’avoir participé au vol de l’Arche d’Alliance. Curieusement, lorsque l’expérience s’acheva, Gerry ne se souvenait de rien. Les transes se répétèrent en plusieurs occasions pendant lesquelles l’histoire de « Mosec » devenait de plus en plus claire. Il semblerait que la mission de voler l’Arche lui avait été confiée alors qu’il était officier. Une fois le larcin commis, et après avoir été averti qu’il ne devait pas regarder à l’intérieur du coffre, « Mosec » prit le chemin de l’Egypte avec un groupe de 300 soldats qui surveillaient le trésor. Lorsqu’on lui demanda qui lui avait confié une telle mission, « Mosec » ne put ou ne voulut révéler l’identité de celui qui lui avait donné cet ordre. Au cours d’une nuit, alors qu’ils avaient établi leur campement dans le désert, « Mosec », en état d’ébriété avancée, décida d’ouvrir l’Arche. Cet acte fut le dernier qu’il accomplit sur terre car aussi bien lui que ses hommes moururent de manière violente au cours d’une soudaine tempête de sable qui finit par tous les ensevelir ainsi que le trésor qu’ils convoyaient. « Mosec » ne révéla rien sur la situation exacte de l’Arche, mais il insista à plusieurs reprises en disant que son « agent » ( probablement Gerry ) le savait.

     

    *** Jérusalem doit-être la destination finale de l’Arche ***

     

     

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    Au cours des séances qui suivirent, Joyce Morgan continua à dessiner le mystérieux personnage barbu, tandis que Gerry se surprit à passer des nuits à écrire « automatiquement ». En conséquence de toute cette activité médiumnique jaillit l’idée que, lorsqu’on découvrirait finalement l’Arche, on trouverait également 2 tables de pierre bleutée : « Les Tables des Dix Commandements », un legs spirituel qui désigne les lignes maîtresses des enseignements que l’humanité devrait suivre. Ainsi, pendant les « communications », il fut répété avec insistance que l’Arche devrait être rendue à la ville de Jérusalem et abritée dans un nouveau temple qui, construit à cet effet, devrait héberger un tabernacle situé sous une coupole transparente. Le nouveau temple devrait avoir une capacité de 2002 sièges qu’occuperaient les chrétiens, les juifs et les musulmans pour leurs rites respectifs. Un autre détails intéressant de ces communications médiumniques fut le fait que « Mosec » parlait avec grande difficulté et avec une voix brisée, comme s’il lui était difficile d’articuler. Pendant une séance, Joyce se proposa de trouver le motif de ce défaut de prononciation et, après s’être plongée dans le même état de transes que Gerry, elle fit un dessin qui représentait un homme vêtu comme « Mosec ». Sur ce dessin, le personnage en question avait la barbe divisée en deux et portait un collier sur lequel on distinguait clairement l’étoile de David avec un œil en son centre. Sous les effets de la transe, la peintre écrivit sur le verso de la feuille les mots suivants :

     

     

    « La raison pour laquelle Gerry transmet les informations de cette façon est due au fait qu’on a arraché la langue de « Mosec » pour éviter qu’il ne révèle le secret, mais il croit qu’il peut toujours parler ».

     

    Le symbole de l’étoile de David avec un œil central pourrait avoir appartenu à un membre d’une secte religieuse. La décision de voler l’Arche pourrait avoir été la conséquence d’une dispute interne entraînant la décision de transporter le trésor dans un lieu plus sûr. Et pour que le responsable de cette mission n’ait pas la tentation de révéler le secret, on lui avait coupé la langue. N’oublions pas qu’en ce temps-là il y avait peu de dangers que l’on puisse révéler l’information d’une autre manière, car il y avait très peu d’individus capables d’écrire.

     

    *** L’Arche se trouve-t-elle en Egypte ? ***

     

     

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    Quelques temps après, Gerry & Mary apprirent qu’un groupe de juifs se réunissait à Gibraltar pour étudier la Bible et, motivés par le désir de rencontrer quelqu’un qui pourrait les aider à donner un sens à leurs expériences, ils décidèrent d’assister à l’une de ces réunions. Là-bas, on leur parla de Mati Ronen et de sa femme Judith, tous deux professeurs à l’Université Hébraïque de Jérusalem et grands connaisseurs en phénomènes paranormaux. Ceux-ci les invitèrent rapidement à venir leur rendre visite en Israël. C’est ainsi qu’en octobre 1994, les époux Cannon posèrent le pied, pour la première fois, sur le sol israëlien. Ils emportaient avec eux un dessin de Joyce Morgan qui représentait, selon les dires de « Mosec », l’endroit où se trouvait l’Arche. Bien évidemment, le voyage incluait une visite au Mont Sinaï, où l’on suppose que Moïse ordonna la construction de la relique sacrée. Durant cette excursion, Gerry parla avec des guides égyptiens et leur demanda des renseignements sur le lieu que « Mosec » avait signalé sur la carte. L’un d’eux connaissait cette région d’Egypte et lui dit qu’il s’agissait d’une zone désertique vallonnée où il y avait beaucoup de grottes qui apparaissaient et disparaissaient selon l’intensité des tempêtes de sable. Dans ces cavités, on avait trouvé des squelettes car elles servaient autrefois de sépultures.

     

     

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    Gerry montra alors au guide le dessin de Joyce sur lequel on voyait une région concrète du désert et il fut très surpris lorsque ce dernier lui confirma que ce lieu existait réellement et que c’était précisément un des endroits qu’il connaissait le mieux. Mais cela n’allait pas être la seule surprise du voyage. En compagnie des professeurs Ronen, les époux Cannon eurent l’occasion de connaître une guérisseuse appelée Menorah avec laquelle ils eurent une « séance ». Durant cette séance, Gerry entra en transes et « Mosec » fit à nouveau son apparition. Il faut préciser que cette femme ne connaissait rien de l’histoire qui nous occupe. C’est pendant cette séance, qui fut enregistrée dans son intégralité, que Ménorah confirma qu’elle détectait la présence de quelqu’un nommé « Mosec » en donnant des détails sur ce que les personnes présentes connaissaient déjà : divers éléments concernant le vol de l’Arche, comment « Mosec » avait tenté de l’ouvrir, la mort fulgurante du groupe de soldats, l’ensevelissement provoqué par la tempête et, même, le lieu précis où ces évènements s’étaient déroulés. Des semaines après le retour des Cannon en Espagne, une autre expérience d’écriture « automatique » eut lieu, mais cette fois-ci, ce ne fut pas Gerry qui en était le « véhicule ». Ce fut Dawn, la fille d’un de leurs amis. Dirigée par Gerry, Dawn commença à dire que celui-ci était impliqué dans une histoire concernant l’Arche d’Alliance. Ensuite, les yeux toujours fermés, elle dessina la relique, qui n’était pas très ressemblante avec la description biblique. Deux jours plus tard, la jeune fille se présenta chez les Cannon avec un dessin qui représentait, selon elle, le guide de Gerry. Mais ce personnage ne ressemblait pas au dessin de Joyce, sauf sur un seul détail : l’œil droit contenait un triangle dont la forme était identique à celle qu’avait observé Gerry sur le premier dessin de Joyce et qui lui avait rappelé le Sinaï. Finalement, interrogée sur le nom du guide, la jeune médium dit qu’il commençait par la lettre « M » et se terminait par un « K » et elle indiqua qu’il pourrait s’agir d’un mot comme « Misik ». Alors Gerry donna plusieurs noms ressemblants parmi lesquels se trouvait celui de « Mosec » ; et ce fut précisément celui-là que Dawn choisit. Actuellement ( en 1994 ), Gerry cherche un sponsor pour son projet : diriger des fouilles en Egypte. Pour se faire, il a écrit au Premier Ministre Israëlien, aujourd’hui disparu, Itsaak Rabin, parce qu’il pense que c’est le Gouvernement Israëlien qui doit demander l’autorisation aux autorités égyptiennes de réaliser une telle expédition. A son avis, si l’Arche devait être retrouvée, elle devrait être rendue à Jérusalem. Là-bas, explique-t-il, elle devrait occuper un lieu approprié, c’est-à-dire sous la coupole transparente de ce qui serait le Troisième Temple, un lieu de réunion pour les juifs, les arabes et les chrétiens. C’est quelque chose qui est apparemment difficile, étant données les relations politiques actuelles entre les pays en question. Mais personne ne sait quel est la tournure que vont prendre les évènements et, si les affirmations de ce curieux Anglais se révélaient être vraies, elles battraient en brèche toutes les spéculations des archéologues et historiens. Comme toujours, seul le temps dira qui avait raison.

     

    *** Une source d’énergie inconnue ***

     

     

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    Dans son livre « Le signe et le Sceau », Graham Hancock soutient l’hypothèse que l’Arche d’Alliance, en plus d’abriter les Tables de la Loi, contient une grande source d’énergie inconnue, qui émanerait des Tables elles-mêmes. De son côté, le chercheur Meir Ben-Dov, dans son livre « A l’ombre du Temple » dit que les Tables pourraient être 2 fragments de météorites hautement radioactifs ou possédant une certaine propriété chimique qui aurait été utilisée par Moïse pour susciter la crainte et maintenir son peuple éloigné de l’Arche. De toute façon, ce qui est certain c’est que la structure en bois du coffre, avec sa double paroi d’or massif, rappelle, dans une certaine mesure, les containers modernes de matériel radioactif où le plomb et le ciment se substituent à l’or. D’autre part, et pour confirmer cette hypothèse, il paraît intéressant de rappeler que les prêtres les plus éminents de l’Antique Israël devaient utiliser des vêtements spéciaux pour s’approcher de la relique sacrée. Ceci pourrait correspondre à des mesures de protection contre les émanations radioactives. En outre, l’Arche était transportée enveloppée par deux pièces de toile et une de cuir, pour éviter que les porteurs n’entrent en contact avec elle et ne trouvent la mort. Dans ce sens rappelons-nous comment, selon la Bible, moururent les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, lorsqu’ils entrèrent dans le Tabernacle peu après que l’Arche y ait été déposée : une flamme jaillit et les « dévora » vivants. Le plus surprenant est que Moïse, négligeant les rites funéraires traditionnels que l’on retira immédiatement les cadavres et qu’ils fussent transporté loin du campement. De quoi avait donc peur Moïse ? Ainsi donc il semblerait que certaines références de l’Ancien Testament désignent l’Arche comme étant davantage une âme mortifère qu’une relique sacrée. C’est ainsi que les juifs attribuèrent la chute des murs de Jéricho aux pouvoirs extraordinaires de l’Arche qui avait été transportée par les israëlites jusque là-bas. Plus tard, lorsque la relique sacrée tomba aux mains des Philistins, ces derniers durent souffrir la « plaie des rats » qui produisit une épidémie parmi la population. Les Philistins finirent par rendre l’Arche aux israëlites ( I Samuel, 5, 6 ) et ce fut alors que, par l’intervention de Yahvé, moururent 50.000 des hommes de Bet Semes tandis qu’il la fixaient du regard ( I Samuel, 6 :19 ). Ainsi que nous pouvons le constater, le pouvoir de l’Arche était si important que, si elle n’était pas manipulée à des fins appropriées, elle donnait la mort ( I Cron. 13 :9-10 ).

     

    *** De véritables « Indiana Jones » à la recherche de l’Arche ***

     

     

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    Graham Hancock : l’hypothèse éthiopienne.

     

    Le livre du journaliste britannique Graham Hancock « The sign and the Scal » ( le signe et le sceau ) sur les étranges pouvoirs de l’Arche et sur l’endroit où elle pourrait se trouver, est devenu un best-seller international et a relancé l’intérêt au sujet de cette relique apparemment perdue en 650 avant J.C. Selon la Bible, les fils d’Israël transportèrent l’Arche jusqu’à Jérusalem et la déposèrent dans le « Saint du Saint » du Temple de Salomon. Hancock base son œuvre sur une légende du temps de Salomon, qui raconte comment la reine de Saba lui rendit visite en Israël. Les « Chroniques réelles » d’Ethiopie disent que lorsqu’elle rentra dans son pays, la reine était enceinte de Salomon ; elle mit au monde un garçon, Menelik 1er, qui, au bout de quelque temps, s’en alla vivre avec son père à la cour d’Israël, où il fut élevé jusqu’à l’âge de 19 ans et se convertit à la foi judaïque. Comme cadeau à son fils, Salomon fit construire une réplique de l’Arche afin que Menelik l’emporte en Ethiopie et que de cette manière les juifs de là-bas puissent eux aussi avoir leur « Arche ». La légende dit qu’à cette époque-là, Jérusalem étant en pleine décadence. Menelik, craignant pour la sécurité de l’Arche, changea la réplique par l’original. C’est ainsi que la « véritable » Arche fut transportée en Ethiopie et que la copie resta en Israël. Après de nombreuses et laborieuses recherches, Hancock affirme avoir trouvé l’Arche véritable dans l’Eglise de Notre-Dame de Sion, à Asum, surveillée par un seul gardien à moitié aveugle, qui, toutefois, ne l’a pas laissé s’en approcher et n’a pas voulu répondre à ses questions.

     

    Randall Price : L’Arche se trouve-t-elle toujours en Israël ?

     

     

    Dans son article « La recherche de l’Arche d’Alliance se poursuit », publié en 1993 dans « Messianic Times », Randall Price parle d’anciennes archives rabbiniques où il est dit que l’Arche fut sortie du Second Temple et cachée dans un endroit secret, sous l’une des réserves de bois à brûler du temple. Ainsi dans un vieux texte hébraïque, le « Shekalim 6 :1-2 », il est dit qu’un prêtre se trouvait un jour dans la réserve de bois lorsqu’il se rendit compte que quelques-unes des pierres du sol étaient différentes. Au moment où il allait faire part de sa découverte à un autre prêtre, il tomba raide mort sans avoir eu  le temps de raconter quoi que ce soit. D’après les défenseurs de cette hypothèse, cette anecdote est la preuve que l’Arche se trouvait effectivement dans le Second Temple. Ce qu’il y a de sûr c’est que ce Temple fut complètement détruit en l’an 70 et que les juifs se dispersèrent à travers le monde, laissant le Mont Moriah ( et l’Arche, si l’on en croit cette théorie ) en des mains étrangères. Le trésor serait donc enterré là depuis 2.000 ans. Dans son article polémique, Price affirme « qu’en se basant sur la description historique de la réserve de bois et les renseignements que l’on a aujourd’hui sur les couloirs souterrains du Mont Moriah, on croit qu’il y a un tunnel qui conduit à une chambre située à 40 pieds sous terre qui est supposée abriter l’Arche ».

     

     

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    Au début des années 80, on effectua des fouilles près du Mur des Lamentations où, d’après certains rabbins, se trouve l’Arche. Shlomo Goren et Yehuda Getz, les rabbins actuellement en charge du Mur ( en 1994 ), affirment connaître l’emplacement exact et attendent le moment adéquat pour le révéler, bien qu’ils n’aient pas vu personnellement la « Châsse Sacrée ». Bien évidemment, il est impossible de confirmer cette hypothèse pour le moment, car le gouvernement israëlien a condamné la porte de Warren qui conduit à l’emplacement présumé de l’Arche. Cette mesure a été prise à cause des incidents sérieux qui se sont produit entre juifs et arabes sur ce lieu et à cause de la protestation qu’a élevé le Conseil Musulman à propos de la recherche de l’Arche perdue. Pourtant, dans une émission de la télévision australienne, le rabbin Getz a contredit ses propos antérieurs en déclarant qu’il avait bien vu l’emplacement de l’Arche. A la suite de cette émission, un téléspectateur lui envoya une lettre lui priant de confirmer ces nouvelles déclarations. La réponse de Getz fut la suivante : « J’ai bien reçu votre lettre en date du 26 Lyyar ( avril ) 5753, relative à l’Arche d’Alliance. Je peux vous confirmer que je connais la situation exacte de l’Arche, mais comme vous pouvez l’imaginer, cette affaire est très délicate et nous ne sommes pas disposés à divulguer cette information n’importe quand et n’importe où. Bien à vous. Rabbin Getz ». Cette lettre était manuscrite sur un papier à l’en-tête du Rabbin et signée par lui-même.

     

     

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    Ron Wyatt : Je l’ai vue à Jérusalem !

     

     

    De son côté, l’archéologue nord-américain Ron Wyatt affirme que l’Arche se trouve à Jérusalem et qu’il l’a vue de ses propres yeux. Il raconte que durant l’été 1978, il rencontra le propriétaire d’un terrain situé près de la vieille ville et que ce dernier l’invita à visiter le domaine. Une fois sur place, sans savoir ni pourquoi ni comment, Wyatt désigna un lieu précis en disant : « Ceci est la grotte de Jérémie et l’Arche d’Alliance s’y trouve ». Le propriétaire lui offrit alors de financer une série de fouilles à cet endroit. La piste suivie par l’archéologue l’amena à conclure que l’Arche avait disparu de l’Histoire pendant le siège de Jérusalem par les Babyloniens en 586 avant J.C. La ville était entourée de forteresses et d’une épaisse muraille, ce qui ( selon l’avis de cet expert ) aurait rendu très difficile la « sortie » du précieux coffre et rendrait probable le fait que l’Arche se trouverait encore cachée sous l’un de ces murs. C’est ainsi, qu’après avoir obtenu les autorisations nécessaires, ce chercheur commença les fouilles. Selon le témoignage de Wyatt, le 6 janvier 1982 à 14h, il pénétra dans la chambre qui contenait l’Arche d’Alliance et d’autres objets appartenant au Premier Temple. La chambre était située sous le Golgotha, là où fut crucifié Jésus-Christ, de telle sorte que la croix se trouvait exactement au-dessus de la roche qui servait de plafond à cette salle. Et ce n’est pas tout, continue-t-il, car au moment de la mort de Jésus la roche se rompit et la fissure arriva jusqu’à la cavité secrète ; lorsque le centurion romain transperça le flanc de Jésus, les dernières gouttes de sang qui jaillirent de la blessure s’infiltrèrent par cette fissure et tombèrent sur le couvercle de l’Arche comme pour expier les péchés de l’Humanité.

     

     

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    Vendyl Jones et le Temple de Salomon.

     

     

     

    En 1994, le docteur Vendyl Jones, un archéologue texan qui inspira Steven Spielberg pour créer son « Indiana Jones », communiqua à l’agence de presse Reuter une déclaration dans laquelle il disait connaître l’emplacement exact de l’Arche grâce à des photos à haute définition prises par un satellite de la NASA survolant Israël ! Les images montraient une esplanade rectangulaire entourée par les vestiges d’une muraille de 450 m sur 270 m. Après avoir effectué des fouilles pendant plus de 3 mois, Jones et ses collaborateurs arrivèrent à la conclusion suivante : ce gisement reproduisait, à échelle réduite, le Temple de Salomon. Ce « mini-temple » se trouvait, d’après cet archéologue, dans la cité biblique de Gilgal, décrite dans l’Ancien Testament comme le point de départ de l’expédition de Josué pour attaquer Jéricho, la ville voisine. Vendyl Jones déclara que la muraille extérieure, d’une hauteur de 50 m et d’une largeur de 11 m, servait de mur rituel au Tabernacle, l’autel où est supposée se trouver l’Arche. La découverte de Jones fut mal accueillie par les cercles scientifiques d’Israël et fut qualifiée de « douteuse, sensationnaliste et fausse » par I. Maguenn archéologue de l’Administration militaire de Cisjordanie.

     

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    En quoi consiste donc cette découverte ?

     

     

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    http://web.jet.es/gcannon/

    http://www.arkdiscovery.com/ron_wyatt.htm

    http://www.wyattmuseum.com/ron-wyatt.htm

    http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/82226

    http://www.infomysteres.com/histoire/histoire42.htm

     

    *

    Article de Francis Pascal

    pour la revue Incroyable & Scientifique N° 8 – juillet/août 1996

    la revue n’existe plus de nos jours !

     

    *

     

    La taverne de l’étrange- 25 mars 2007

     


      

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    Le règne des géants

    Texte de Jean-Philippe Camus

     

     

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    Cinq continents témoignent… Que ce soit dans la Bible où dans les plus anciens textes de l’histoire de l’humanité, il est fait mention de géants à la force démesurée, en perpétuel conflit avec les hommes. Que penser de ces êtres hors du commun ? Au delà du mythe, ne sont-ils que le fruit de nos croyance ou alors ont-ils réellement existé ?

     

     

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    Le gigantisme est un fait scientifiquement constaté aux différentes périodes géologiques. Nous n’avons qu’à nous souvenir du gigantisme végétal de l’ère primaire ou plus tard, au secondaire, de la taille incroyable des dinosaures qui peuplèrent la terre pendant des millions d’années. La fin du tertiaire quand à lui, a vu l’émergence de mammifères gigantesques comme les mammouths. Dans cette logique, est-il stupide d’envisager l’apparition d’hommes de très grandes tailles dans l’histoire de l’évolution ? Des scientifiques semblent d’ailleurs avoir retrouvé quelques ossements d’hominidés de grande stature qui accréditeraient cette hypothèses.



    *** Des preuves tangibles ***

     

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    cette photo est un faux !

     

    L’anthropologiste allemand Larson Kohl a découvert en 1936, sur la rive du lac Elyasi, en Afrique du Sud, des ossements humains géants. Les paléontologistes et anthropologistes allemands Gustav von Königswald et Franz Weidenreich ( 1873-1948 ) ont trouvé, entre 1937 et 1941, dans des pharmacies chinoises du continent ou de Hong Kong, plusieurs ossements humains d’une taille étonnante. Le professeur Weidenreich a fait, en 1944, un exposé sur ces restes de géants, en présence de l’American Ethnological Society. Le docteur Rex Gilroy, un archéologues australien, directeur du Mount York Natural History Museum, a découvert à Mount Victoria des empreintes fossiles de pieds de géant dont l’authenticité ne saurait être mise en doute. De plus, trois débris de machoires humaines gigantesques ont été trouvés : un en Afrique du Sud, un à Java et un en Chine du Sud. Ces fragments de squelettes géants posent aussi de nombreux points d’interrogation.

     

    Le docteur Burkhalter, de la société française de préhistoire, a écrit en 1950 dans la Revue du Musée de Beyrouth que l’existence de géants à la période acheuléenne ( stade du paléolithique ancien qui a coïncidé avec la majeure partie de la période glaciaire ) est un fait scientifiquement établi. Lors de fouilles au Caucase, en 1964, on aurait retrouvé dans une grotte d’Alguetca, près de Mangliss, de squelettes d’hommes mesurant 2,8 mètres à 3 mètres. Il apparaît donc évident que des chercheurs reconnus et compétents ont trouvé des éléments importants qui viseraient à confirmer l’existence de géants sur la Terre à une époque très reculée. Les textes mythologiques y font très souvent référence, mais force est de constater que le gigantisme humain est difficilement admis dans les milieux scientifiques. Le schéma darwinien et celui des anthropologistes ne font pas la moindre place aux géants à l’aurore de l’humanité. Une fois de plus, nous devons nous tourner vers les anciens textes.

     

    *** Les géants de la Bible ***

     

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    La Bible constitue une source de première importance lorsqu’on veut étudier l’histoire des géants. On y trouve de nombreux renseignements précis et concrets qui ne prétendent pas prouver quelque chose. Les mentions d’hommes de grandes tailles se présentent à titre de faits et ne semblent pas avoir d’importance spéciale. Surtout, les passages relatifs aux géants ( la Genèse, Nombres, Deutéronome, Josué, Samuel, Chroniques, le Livre de Job, l’Apocalypse ) émanent de rédacteurs variés dans le temps et l’espace : ils présentent donc tous les caractères de l’authenticité historique. La Genèse ( VI, 1-4 ) apporte les éléments les plus importants : « Et il arriva que les hommes commençaient à se multiplier et que des filles leur naquirent. Que les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles et ils prirent pour femmes celles qu’ils choisirent. (…) Et il y avait des géants sur la terre en ces temps-là, par la suite, quand les fils de Dieu s’unirent aux filles des hommes et en eurent des enfants, ces enfants devinrent des hommes puissants qui furent des héros célèbres dans l’antiquité. » Dans les Nombres ( XIII, 33 ) :

     

    « Et là, nous vîmes les géants, les fils d’Anak, qui viennent des géants, et à nos yeux, nous étions devant eux comme des sauterelles. » Nous devons constater que les hommes ne purent jamais s’entendre avec les géants. La Bible nous rapporte l’écho de leurs luttes pour le pouvoir où la conquête de nouveaux territoires. Dans le Deutéronome ( II, 3 à 11 ) : «  Et nous prîmes toutes leurs villes, car Og seul restait, des fils des géants, et voyez, son lit était un lit de fer, et n’est-il pas à Rabbath, chez les enfants d’Ammon, et il était de 9 coudées de long et de 4 de large, des coudées d’hommes ( la coudée faisait environ 0,45 m de long, la taille du roi Og serait donc supérieure à 4 m ) » Dans Josué ( XVIII, 15 ), le patriarche dit aux enfants de Joseph : « Si vous êtes un grand peuple, allez vous en au pays des forêts, découpez-vous un royaume dans les terres des géants, puisque le mont Ephraïm est trop petit pour vous. »

     

     

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    Nous pouvons encore trouver de nombreuses mentions de géants dans les Chroniques, Samuel où ces hommes gigantesques sont nommés : Sippai, Lahmi ( dont la lance est comme une poutre de tisseur ) ou bien encore le célèbre géant phillistin Goliath abattu par David à l’aide d’une fronde. « Alors sortit des lignes phillistines un champion qui s’appelait Goliath, de Gat. Sa taille était de six coudées et un empan ( plus de 3 m ). » David défia Goliath avec mépris : « Tu viens vers moi avec le glaive, la lance et le javelot, mais moi je viens vers toi au nom du seigneur des armées, le dieu des bataillons d’Israël. » D’une seule pierre de sa fronde, David abattit Goliath et trancha la tête du géant avec sa propre épée. Les Hébreux, envahisseurs de la Palestine, se sont donc confrontés à des armées d’hommes à leur taille mais commandées par des rois géants.

     

    Les Grecs, les Egyptiens, les Mésopotamiens ont tous déclaré qu’à l’origine, ils avaient été civilisés par des dieux géants. Les tombeaux de géants, les vallées de géants, les montagnes de géants se trouvent un peu partout disséminés sur toute la surface du globe. Même si on peut supposer que le mot géant a été attribué à ces lieux très tardivement, ce fait prouve cependant qu’un peu partout, la tradition de l’existence des géants a existé.

     

    *** Les témoignages grecs ***

     

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    Les Grecs nous ont laissé un important patrimoine de textes mythologiques où se développe une cosmogonie complexe. Leurs récits nous sont précieux au sens où ils semblent témoigner presque malgré eux. Ils nous ont fait parvenir ce que l’on croyait avant eux sans forcément partager ces croyances. Lorsque Platon nous parle de l’Atlantide, à aucun moment, il affirme y croire. Il se contente de rapporter un récit fait à Solon par un Egyptien. Cette objectivité est d’une importance capitale pour l’étude de l’existence des géants. Les Grecs semblent avoir entendu parler de la période de décadence des dieux. Ils rapportent des histoires complexes où foisonnent des batailles entre les dieux et des géants, des Titans, des cyclopes ( monstres énormes qui n’avaient qu’un œil ).

     

    Ainsi, à son retour de Troie, les Dieux décidèrent qu’Hercule les aiderait à se battre contre les géants car seul un mortel pouvait les vaincre. Les géants étaient nés sur la Terre du sang d’Ouranos. Le plus célèbre était Antée, invulnérable tant qu’il restait en contact avec sa mère, la Terre. On ne pouvait le tuer qu’en le soulevant, exploit qu’Hercule accomplit facilement. Ce qu’il faut retenir de cette mythologie aussi riche que compliquée est que les hommes participèrent aux dernières luttes entre géants et dieux, comme d’ailleurs les Toltèques l’avaient également rapporté. Notons aussi que la distinction que faisaient les Grecs entre les dieux et les géants n’était pas très claire. Les dieux ne sont-ils pas en fait des géants jugés bienfaisants par les hommes ? Ainsi Promothée enseigne l’usage du feu tandis que les cyclopes sont à l’origine de la métallurgie.

     

    D’après les récits grecs, la Terre a connu diverses périodes, terminées chacune par une grande catastrophe. Il a existé des géants, parfois bons comme Hercule ou Promothée considérés comme des civilisateurs, des initiateurs mais le plus souvent ces créatures de grandes tailles étaient jugées mauvaises. Par chance, ils se sont exterminés entre eux et les derniers ont été tués par les hommes. Les récits grecs, loin d’infirmer les traditions bibliques ou amérindiennes, les complètent au contraire admirablement.

     

    *** Lorsque cinq continents témoignent…***

     

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    L’histoire de l’Egypte représente peut-être l’énigme la plus insoluble de l’histoire de l’humanité. La civilisation égyptienne semble sortir du néant, sans aucun développement ultérieur. Bien au contraire, l’histoire égyptienne ne s’apparente qu’à une lente décadence. Les Egyptiens eux-mêmes ont toujours regardé en arrière et considéré leurs premières dynasties comme la grande période d’où toute leurs connaissances leur étaient venues. Là aussi, on retrouve la mention de géants. Hérodote parle d’un géant Hercule qui aurait été un des premiers rois-dieux d’Egypte et qui n’avait rien à voir avec l’Hercule grec. Certains textes égyptiens affirment que les géants étaient en guerre contre les hommes et qu’ils émigrèrent en revêtant des formes d’animaux.

     

    Dans de nombreux mythes, les géants se réfugiaient dans les hauteurs lors des inondations et revenaient vers les plaines basses dans les périodes calmes. Ne peut-on pas supposer que le pharaon, imitateur des anciens dieux géants, faisait de même et que lorsqu’il n’y avait pas de montagnes dans les environs, il en faisait construire une, à savoir une pyramide ? Les Thaïlandais anciens prétendaient que les hommes des premiers temps étaient d’une taille colossales. Les Nordiques, quand à eux, croyaient que les premiers êtres de la création étaient grands comme des montagnes. La patrie de ces géants aurait été située vers la mythique Thulé.

     

     

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     Thor, le dieu du tonnerre, le fils aîné d’Odin et de la Terre, possédait un marteau, nommé Mjollnir qui ne ratait jamais son coup. Avec cette arme redoutable, il passait une grande partie de son temps à combattre les géants. Mjollnir a permis notamment aux Ases de se protéger de ces créatures démesurées. Un jour cependant, un géant le dérobe et jure de le rendre à la seule condition qu’on lui permette d’épouser la déesse Freya. Thor et Loki, le dieu du Mal et de la ruse, prennent alors l’apparence de la déesse et de sa servante.

     

    Lorsque pour bénir l’union, on place Mjollnir dans le giron de Thor, ce dernier enlève son déguisement et massacre tous les géants. La mythologie nordique met très souvent en scène des géants qui apparaissent là-aussi comme les ennemis des dieux et qui semblent avoir eu des problèmes pour trouver des épouses. De la même manière qu’avec l’histoire de David et Goliath, les géants sont abattus par des armes de jet, que ce soit à l’aide d’une fronde ou d’un marteau qui revenait de lui-même dans la main de son lanceur.

     

    L’épopée sumérienne de Gilgamesh fait état d’êtres de grandes tailles et les mythes eskimos en parlent également : « En ces temps là il y avait des géants sur la Terre. » Plus proche de nous, les chroniqueurs espagnols de la conquête du Pérou nous ont laissé des témoignages capitaux. Le dominicain Reginaldo de Lizarraga, qui vécut au Pérou de 1555 à 1599 et écrivit la descripçion y poblacion de las Indias, rapporte un mythe se rapportant à des êtres d’une stature incroyable. Cieza de Leon rapporte l’histoire d’une invasion de géants, recueillie auprès des indigènes de Santa Elena, dans l’actuel Equateur :

     

    « De la mer arrivèrent sur des bateaux de balsa et de paille aussi grands que des vaisseaux des hommes si immenses qu’un homme ordinaire de bonne stature atteignait la hauteur de leurs genoux. (…) Comme ils n’avaient pas de femmes et que les indigènes ne voulaient pas d’eux à cause de leur taille, ils pratiquaient la sodomie entre eux, sans honte ni crainte de Dieu… Les indiens affirment que Dieu leur infligea une punition appropriée à l’énormité de leur crime. Alors qu’ils étaient ensemble, s’adonnant à leurs pratiques homosexuelles, un terrible feu descendit du ciel avec un énorme bruit, et il en surgit un ange resplendissant, une épée acérée et brillante à la main. D’un seul coup, il les tua tous et le feu les consuma. »

    Nous retrouvons encore une fois, la suppression de la race des géants par une intervention divine suite à une conduite jugée répréhensible.

     

     

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    Nous pouvons même faire remarquer que Platon expliquait également la catastrophe de l’Atlantide par des causes morales. Les hommes étant devenus pervers, les dieux se mirent en colère et éliminèrent leur création : « Ils tombèrent dans l’indécence- ils apparurent laids- et le dieu des dieux, Zeus, qui règne par les lois, comprit quelles dispositions misérables prenait cette race, d’un caractère primitif si excellent. Il voulut leur appliquer un châtiment afin de les faire réfléchir et de les ramener à plus de modération. » Suivant ce raisonnement, doit-on voir dans les géants mentionnés dans les textes bibliques ou autres récits mythologiques, les descendants ou survivants de la lointaine civilisation atlantéenne ?

     

    Concernant le Pérou, le missionnaire jésuite Pédro Lozano parlait de « géants à face de chien et aux longues dents pointues » rencontrés près de Cuzco. Antonio Pigafetta, historien du voyage de Magellan autour du monde ( 1534 ), donna une description d’un peuple gigantesque qu’il déclarait avoir vu de ses propres yeux en Patagonie : « Un jour où nous nous y attendions le moins, un homme d’une stature gigantesque se présenta à nous… Il était si grand que nos têtes arrivaient à peine à sa ceinture. »

     

    Les indigènes du groupe de Malekula habitant les îles du Sud-Est de la Nouvelle-Guinée continuent à élever des mégalithes énormes en sculptant ces pierres en formes humaines. Ces monolithes sont taillés afin de représenter les ancêtres. Ces ancêtres étaient donc à l’origine, des géants. La majorité des récits mythiques évoquent des hommes de très haute stature, souvent aux mœurs dissolus et qui furent anéantis par leurs créateurs. Les concordances entre les récits sont trop semblables pour qu’ils ne soient considérés uniquement comme des coïncidences. Tous ces textes renvoient à une histoire commune. Pourquoi cette quasi unanimité à décrire des êtres en chair et en os et d’une taille gigantesque s’ils n’avaient pas existé ?

     

    *** Une civilisation originelle peuplée de géants ? ***

     

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    Les géants soulèvent une interrogation quant à leur histoire, leur antériorité et leur civilisation. En effet, faut-il voir dans les textes les mentionnant un fait isolé et extraordinaire où le rédacteur, surpris, se trouve confronté à un homme de grande taille, bien supérieure à la normale, comme il peut en exister de nos jours ? Ou au contraire, ces géants décrits ne sont-ils que de rares descendants, des vestiges vivants en quelque sorte, d’une antique civilisation déjà disparue au moment où les rédacteurs des textes anciens les incorporaient à leurs récits ? Dans le chapitre III de Baruch, la Bible nous donne un étonnant tableau d’une civilisation primitive : L’humanité aurait commencé par une race gigantesque extrêmement développée intellectuellement, artistiquement et psychiquement ( ces géants originels auraient ainsi eu des pouvoirs sur les oiseaux et les animaux ). Dieu, en raison de leur mauvaise conduite, causa leur extermination et les remplaça par les hommes actuels.

     

    Baruch décrit une civilisation mondiale très ancienne mais ne donne aucune indication sur le pays de ces premiers géants civilisés : « Où sont-ils les chefs des nations, ceux qui maîtrisaient les bêtes de la terre, ceux qui se jouaient des oiseaux du ciel, qui amassaient l’argent et l’or en quoi les hommes mettent leur confiance, et dont les possessions n’avaient point de limite, ceux qui travaillaient l’argent avec tant de soin que leurs œuvres sont impénétrables ? Ils ont disparu, descendus à l’Hades, et d’autres ont surgi à leur place ; de plus jeunes ont vu la lumière et ont habité sur la terre ; mais la voie de la science, ils ne l’ont pas connue, ils n’ont pas compris ses sentiers.(…) Israël, combien grande est la demeure de Dieu, et qu’il est étendu le lieu de son domaine, grand et sans fin, élevé, sans mesure ! Là naquirent les géants fameux des origines, à la haute stature et connaissant la guerre.

     

    Ce n’est pas eux que dieu choisit, il ne leur montra pas la voie de la science. Aussi ont-ils péri faute d’avoir la prudence, ils ont péri par leur folie. » Les géants de la Bible et des traditions sont-ils les descendants de cette race gigantesque primitive, éliminée, selon la tradition, par la colère de Dieu en raison de leur attitude infamante ?

     

    Les témoignages rapportés par les traditions toltèques du Mexique apportent une confirmation inattendue aux éléments apportés par les textes bibliques. Les Toltèques sont encore mal connus de nos jours. Seuls quelques éléments ont été rapportés par les chroniqueurs de l’époque de la conquête espagnole. L’histoire des Toltèques écrite par Ixtlilxochitl, divise l’histoire du monde en plusieurs périodes appelées « Soleils » : La deuxième époque- le Soleil de la Terre- vit le monde peuplé de géants, les Quinametzins, qui disparurent presque entièrement parce que les tremblements de terre détruisirent la Terre. Le Soleil du Vent fut la troisième époque, et les Olmèques et les Xicalancas, races humaines, vécurent sur la Terre.

     

    Ils tuèrent les géants qui avaient survécu, fondèrent Chulula et allèrent jusqu’à Tabasco. Tout comme dans les récits de la Bible, une civilisation peuplée de géants semble avoir dominé la Terre dans des temps très anciens. Anéantis à la suite d’un cataclysme, les quelques géants survivants furent massacrés par les humains mais ont laissé dans les récits mythologiques l’empreinte de leur existence et de leur magnificence perdue.

     

    Au moment où les mythologies ont été rédigées, les géants n’étaient déjà plus qu’un lointain souvenir mais l’élément remarquable est qu’ils se retrouvent dans l’histoire des cinq continents. Que faut-il en penser ? L’évidence laisserait supposer que la Terre, dans son histoire la plus reculée, a connu une civilisation de géants qui a subitement disparu pour avoir fâché les dieux. Ce qui est indiscutable dans les mythologies qui nous sont parvenues, c’est qu’elles mettent en relief les mêmes caractéristiques en ce qui concerne ces géants. Doit-on y voir un souvenir ancestral partagé par l’ensemble des civilisations ? Quelques questions restent encore en suspens.

     

    Qui étaient ces géants ? d’ou venaient-ils ? Quels étaient ces « dieux » courroucés qui semblent avoir regretté leur création, éliminant les géants pour les remplacer par une race d’hommes dont nous faisons partie ? Le moment de la destruction des géants correspond-il au déluge de Noé ou à la destruction de l’Atlantide contée par Platon ? Autant de questions qui renvoient à une histoire méconnue de l’humanité, une histoire qui reste à découvrir en s’aidant des quelques indices disséminés dans les vieux textes.

     

     

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     Source- le monde de l’inconnu N° 278- Novembre 1999 (mise à jour le 8/01/2014)

     

     

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