• LA MER ET SES MYSTERES...

    IL N'Y A PAS QUE LE TRIANGLE DES BERMUDES QUI SOIT DANGEREUX...

     

    LA MER ET SES MYSTERES...

    Par la force des choses, pour aller d'un continent à l'autre, nous sommes tenus de traverser les mers et les océans. Pour cela, nous avons à choisir entre le bateau et l'avion ; mais quel que soit le moyen de transport utilisé, nous sommes toujours impressionnés par ces immensités bleues qui s'étendent à perte de vue. Eh bien, impressionnés, nous pouvons l'être ! Les raisons ne manquent pas...

     

    La mer a pour mauvaise habitude d'escamoter, quand bon lui semble, n'importe quel engin qui passe à sa portée. Ainsi, à sa surface, les disparitions de navires et d'avions sont très nombreuses. Il y a des accidents naturels, certes, mais il y a aussi bien d'autres cas que la raison ne peut expliquer et pour lesquels on ne peut constater que l'évanouissement pur et simple d'une chose qui pourtant existait bien quelques heures plus tôt. Nous en venons à parler du « Triangle des Bermudes » qui attire l'attention du monde entier depuis plus d'un siècle. Rien que depuis 1945, plus de cent bateaux et avions s'y sont littéralement volatilisés, entraînant avec eux plus de mille marins, pilotes et passagers.

    Parmi tous les évènements qui eurent cet endroit pour cadre, nous pouvons citer quelques cas caractéristiques. Ainsi, en 1880, la frégate-école britannique Atlanta qui, partie des Bermudes pour rallier l'Angleterre, disparut sans laisser la moindre trace avec 209 cadets à son bord. En 1918, le ravitailleur Cyclops, de la Marine de guerre américaine, parti de La Barbade avec 309 personnes, se perdit corps et biens. Le 5 décembre 1945, cinq bombardiers de type « T.B.M. Avengers » qui avaient décollé de Fort Lauderdale en Floride pour un vol d'entraînement disparurent tout bonnement. Leur dernier message fut : « Tout est de travers... étrange. Nous ne sommes sûrs d'aucune direction. Même l'océan ne paraît pas comme il devrait être... Il semble... » Et tout fut terminé. Un gros hydravion Martin-Mariner fut envoyé à leur recherche avec 13 hommes à bord. Il y eut perte de contact radio et on ne le revit jamais non plus. Pour éclaircir la chose, on dépêcha alors un porte-avions, une vingtaine de bateaux et de très nombreux avions qui quadrillèrent la zone des mystérieuses disparitions... Ils ne retrouvèrent aucune trace, aucune épave... rien.


    Le 28 décembre 1948, c'est un D.C. 3 parti de San Juan vers la Floride avec 32 passagers qui disparut à 80 km de Miami, alors qu'il survolait l'océan et se préparait à atterrir. En décembre 1967, le Revonog, un yacht de course de 14 m, disparut en vue de la terre. Et ce ne sont que de simples aperçus... Le sujet est traité à fond dans deux ouvrages que je vous conseille vivement de lire : « Le mystère du triangle des Bermudes » (Belfond, 1975) de Richard Winer qui avant d'écrire son livre, a traversé, pendant quatre ans, des centaines de fois ce fameux triangle ; soit à bord de son voilier, soit à bord de son avion de tourisme. Et « Le triangle des Bermudes » (Flammarion, 1975) par Charles Berlitz qui est expert en plongée sous-marine. Il est certain que cet étrange « triangle du diable » détient un fort pourcentage de pertes inexpliquées de navires et d'avions, mais il ne faut pas se leurrer et croire qu'ailleurs tout est calme et tranquille... La mer kidnappe qui elle veut, où elle veut... Et c'est cela qui est le plus angoissant.

    Ainsi, loin des Bermudes, entre 1945 et 1954, neuf navires disparurent sur la route maritime entre le Japon et l'île de Wake. En 1967, en un mois, deux cargos ne donnèrent soudainement plus de nouvelles dans la mer des Philippines. L'année suivante, trois chalutiers : le Saint-Romanus, le Où vas-tu ?, le Kingston Peridot et un autre bateau nommé le Heidrun II disparurent, par temps calme, au large de l'Islande. Il ne faudrait pas penser que seules de petites embarcations se perdent de cette façon incompréhensible. D'immenses navires s'évanouissent tout aussi facilement et viennent s'ajouter à la longue série des mystères de la mer. Le 26 juillet 1909, le Waratah, un navire de 16.800 tonnes part de Durban en Afrique du Sud pour se diriger vers Cape Town. Il disparaît avec ses 200 passagers. Le 16 mars 1928, un bâtiment de 10.000 tonnes Le Prince Asiatique quitte Los Angeles pour Yokohama. Il passe au large d'Hawaii... on ne le retrouvera jamais. Le Copenhague disparaît au début de 1929 dans le Pacifique, à la latitude de l'île de Pâques... C'était le plus grand voilier du monde. La liste pourrait encore s'allonger : - en 1954, le Général San Martin de 9589 tonnes - en 1965, le Nordic star de 7124 tonnes - en 1967, le Denny Rose de 6656 tonnes et le Santa-fé de 8338 tonnes - en 1971, l'Illiganbay de 5203 tonnes - en 1973, le Anita de 20.000 tonnes... et combien d'autres encore...

    De toutes ces tonnes, il ne reste rien... pas la moindre tache d'huile, pas le moindre petit bout d'épave. Alors, que penser ? Qu'est-il arrivé ? L'énigme est vraiment de taille. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car la mer se permet quelques variations et décide quelquefois de ne garder que l'équipage du bateau qu'elle laisse partir à la dérive. Le cas le plus célèbre est certainement celui de la Marie-Céleste qui fit couler beaucoup d'encre. Ce brigantin britannique fut découvert en 1872 alors qu'il errait, toutes voiles dehors, dans les eaux des Açores. Dans les cabines, des tasses de thé tiède étaient disposées, prêtes à être bues. Il ne manquait aucune chaloupe... mais l'équipage avait entièrement disparu. Le bateau mystérieusement désert fut sérieusement étudié et on y découvrit des traces d'abordage par « quelque chose ». Il y avait, en effet, des rainures faites par un instrument tranchant, de chaque côté du bateau, et cela à une cinquantaine de centimètre au-dessus de la ligne de flottaison.

    Ces traces furent déclarées « très récentes et non dues à l'action du temps ». Le mystère resta entier et rappela à l'époque, l'aventure de la Rosalie qui fut retrouvée en 1840 sans personne à bord. C'était un grand navire français qui faisait route vers La Havane. Les voiles étaient hissées et la cargaison était intacte ce qui écartait l'éventualité d'une attaque par des pillards. Plus proche de nous, le cargo Zebrine fut, lui, découvert au large de Cherbourg en octobre 1967 entre Flamouth et Saint-Brieuc. Il était totalement désert et à bord rien n'était déplacé, tout respirait le calme et la tranquillité... du linge séchait encore sur le pont. Le 7 février 1953 un bateau à moteur, le Holchu fut retrouvé entre les îles Nicobar et Andaman. L'équipage était absent. Un repas avait été préparé, aucun désordre ne régnait et la radio fonctionnait. Voilà... le mystère est à son comble.

    On constate, on s'interroge et on n'y comprend décidément rien. Les constructions navales sont très au point et le matériel radio est à toute épreuve... Alors, comment se fait-il qu'en plein XXe siècle les équipages de certains navires continuent de s'évanouir sans lancer le moindre appel... ? Peut-être n'en n'ont-ils même pas le temps... Quelle est donc cette chose qui aspire les bâtiments et les avale littéralement ? Je laisserai la conclusion à Patrice Gaston qui est l'auteur de « Disparitions mystérieuses » (énigmes de l'univers, Robert Laffont 1973) et qui déclare : « Nous n'éprouvons aucune crainte à exposer, ni à débattre de thèmes trop longtemps considérés comme inaccessibles aux profanes car nous n'apportons que des faits précisément accessibles à tous. Notre force réside d'ailleurs dans leur accumulation. Il n'est pas nécessaire d'entrer dans des considérations abstraites pour s'ouvrir l'esprit aux mystères de notre planète, et même du cosmos, car c'est une simple question d'information. »


    EXISTE-T-IL UNE ZONE MAUDITE AU LARGE DE PALERME ?

     

    Que se passe-t-il dans la mer Tyrrhénienne ? Sommes-nous en présence d'une de ces zones troubles du globe, de ces aires où règne l'angoisse, de ce que l'on a surnommé les « cimetières du diable » à l'instar du célèbre triangle des Bermudes et autres ovales du Diable ? Les faits sont là.

    Depuis 1978, on a relevé de nombreuses disparitions inexpliquées d'avions survolant cette partie de la Méditerranée comprise entre la Sardaigne, le golfe de Naples et la Sicile, qui ont fait cent quatre-vingt-dix-huit victimes. Bien entendu, à chaque fois, les commissions d'enquêtes, qu'elles soient le fait des autorités militaires et civiles ou des compagnies privées concernées, n'ont pu conclure. Leurs dossiers se terminent toujours par une interrogation qui en dit long. Et comme, dans ces cas-là, on répugne à envisager une cause irrationnelle ou dépassant notre entendement, on se contente de « noyer le poisson », comme on dit vulgairement. Les pêcheurs qui ont l'habitude de relever leurs filets dans cette zone, les caboteurs qui relâchent à Palerme savent très bien que depuis des temps immémoriaux il s'y passe des choses dont on ne parle qu'à voix basse dans les tavernes des ports entre deux verres de marsala. Et qui ne connaît pas ce proverbe : « tomber de Charybde en Scylla », hérité des temps lointains où, sur leurs galères et autres trirèmes, les nautes de l'époque, s'ils réussissaient à éviter le terrible tourbillon de Charybde, dans le détroit de Messine, séparant la Calabre de la Sicile, s'écrasaient, poussés par les courants, sur les récifs de l'îlot de Scylla ?

    Pour en revenir à notre époque, à ce dossier angoissant que les pilotes des compagnies italiennes n'osent pas évoquer en public, remarquons que les tragédies les plus récentes ont commencé en 1978 ; le 22 février de cette année, un jet privé s'est écrasé dans le golfe Terrasini. L'enquête conclut : « cause indéterminée ». Dans ces mêmes eaux, plusieurs chalutiers ont sombré corps et biens avant d'avoir pu émettre le moindre appel. Et à chaque fois, les météorologistes affirment que le temps était au beau fixe. A la fin de la même année, le 23 décembre, un DC-9 s'échoue dans la mer alors qu'il se préparait à atterrir sur l'aéroport de Palerme. Le bilan de cette catastrophe est lourd : cent huit victimes ! Presque un an jour pour jour après cet accident, c'est le tour d'un appareil de l'U.S. Air Force, un avion radar de type Prowler qui disparaît. Le 27 février 1980, un DC-9 d'Itavia explose en vol à la latitude de l'île d'Ustica, faisant quatre-vingt et une victime. Passons sur les autres accidents dont l'énumération serait fastidieuse. Passons également sur les appareils qui ont réussi in extremis à échapper à des perturbations inexplicables. Le 16 juin 1980, alarmé par ces séries noires, le syndicat autonome des pilotes de ligne a publié un communiqué faisant état de cinquante-huit collisions évitées de justesse. Le 15 mai 1982, le pilote d'un DC-9 de l'A.T.I. effectuant le trajet Milan-Palerme a réussi par miracle à redresser son appareil, violemment secoué par le passage d'un engin non identifié. De là à parler d'un OVNI, il n'y a qu'un pas qu'il faudrait pourtant bien se garder de franchir. Par « non identifié », nous ne signifions pas forcément qu'il s'agit d'un vaisseau piloté par des voyageurs de l'espace.

    Le problème n'est pas là. Le problème, vital pour les milliers de touristes qui vont survoler cette région dans l'avenir, c'est qu'il s'y passe quelque chose de mystérieux. Disons même de « déroutant » si le qualificatif de mystérieux résonne désagréablement aux oreilles des responsables, un peu trop rationalistes, de notre sécurité.

    *

    Source- archives et recherches personnelles- Mars 2009

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  • Commentaires

    1
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    Jeudi 9 Avril 2009 à 14:59
    Peut-?e que les disparitions de bateaux sur la mer Tyrrh?enne ne sont pas ?ettre en relation avec les crashs d'avions qui on eu lieu dans la m? r?on. Il peut s'agir de deux ph?m?s diff?nts.
    2
    ines
    Mardi 21 Juillet 2009 à 21:21
    merci c est g?al!
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