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    Les Bolas, plus connues sous l’appellation de sphères parfaites ou autres œufs de pierre sont des curiosités très présentes dans le Delta du Diquis, au sud du Costa Rica. Le mystère entourant leurs fabrications et leurs fonctions fait naître de nombreuses interrogations… Comment les Bolas ont-elles été taillées ? Retour sur un phénomène étrange.

     

    ORIGINES ET MIGRATION

    Il existe deux natures de pierre : la grande majorité est constituée de granodiorite, une roche magmatique plutonique issue de la coulée volcanique dans la cordillère de Talamanca et plus précisément près de la rivière Térraba et quelques rares spécimens sont composés de coquina (calcaire). Les Bolas ont été découvertes, dans la région de Palmar, à 80 km de leur lieu d’origine. Une question se pose : comment ont-elles été déplacées ? Les précolombiens ont probablement utilisé des techniques éprouvées par les civilisations passées : dans les passages marécageux ou d’accès difficile, endroits où les sphères de pierres ne pouvaient pas être poussées, ils ont pu utiliser des systèmes de levier ou encore créer un passage dans la jungle pour amener les Bolas jusqu’à leur destination finale. Autre possibilité évoquée : la jungle n’en était peut-être pas encore une, ce qui expliquerait que l’on retrouve des Bolas à une telle distance de leur « carrière »…

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    Il est impossible de dater de manière formelle les Bolas. La seule possibilité réside dans l’analyse de l’environnement des sphères et des éléments archéologiques qui s’y trouvent. Quelques poteries ou autres objets retrouvés à proximité des pierres rondes donnent une datation possible entre -200 et -800 avant notre ère. Sans certitude, car la grande majorité des sphères de pierre ont été déplacées et donc éloignées de toutes traces archéologiques datables… D’après Yvon Leclerc, il existe un moyen de datation possible : il suffirait de dater le travail sur la pierre en identifiant et en relevant les traces laissées par les différents outils et les comparer à celles laissées sur des objets façonnés par l’homme comme les poteries… A ce jour aucun essai de datation avec cette méthode n’a encore été réalisé.

    HYPOTHESES DE TAILLE

    Le premier mystère des Bolas résident dans la technique de taille. Comment des artisans précolombiens ont-ils pu sculpter cette roche avec les outils rustiques de l’époque ? Par quel moyen ont-ils réussi à former des sphères presque parfaite ? Certains chercheurs avancent la thèse que les sculpteurs auraient utilisé de simples gabarits de bois pour tailler la pierre en une sphère grossière, sphère qu’ils auraient poli avec du sable ou un autre abrasif à leur disposition. Yvon Leclerc, directeur de la société scientifique parallèle et chercheur à l’Institut international du Paléozoïque, propose une technique légèrement différente. D’après ses observations sur une boule de 3pi (0,9144 cm), le chercheur pense que la pierre a effectivement été travaillée avec un gabarit et qu’un outil de 5cm de largeur a été utilisé pour les finitions. Toujours selon les frottis réalisés sur la boule, l’artisan aurait taillé en suivant des bandes verticales, toujours en vérifiant avec le gabarit pour garder l’aspect sphérique.

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    La boule était ensuite roulée d’un quart de tour. Le sculpteur aurait ensuite taillé de manière en bandes horizontales de manière à réaliser de petits carrés de repère. D’après Yvon Leclerc, les artisans auraient achevé les finitions de la sphère avec des ciseaux de taille et non un abrasif, ce qui expliquerait la marge d’erreur de 2 mm sur une sphère de 2 m, vérifiée sur une boule de 2 m de diamètre. Une hypothèse qui pourrait être vérifiée avec une pierre peu endommagée…

    LE SECRET DANS LA ROCHE

    D’après les mesures de Samuel Lothrop effectuées dans les années 40 au Costa Rica, les sphères présentent une irrégularité de diamètre de 2,5 à 5 cm de diamètre. Les plus contestataires proposeront l’argument suivant quant à l’aspect parfait et la méthode de taille des Bolas : les pierres ont subi de nombreux dommages, elles ont subi les intempéries, les actes de vandalisme et été déplacées de leur lieu d’origine ce qui a eu pour conséquence soit de les détériorer, soit de les voir polir et de les rendre plus « parfaites ». Difficile de savoir si c’est un argument de poids en tout cas, il paraît valable.

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    Ifigenia Quintanilla (photo dessus en 1999), archéologue, propose une thèse qui va en ce sens. Elle a découvert, dans le lit de la rivière Térraba, dans le delta du Diquis, des pierres semi taillées qui ont donné naissance à une nouvelle hypothèse sur la taille des Bolas. D’après les archéologues, la granodiorite est une roche relativement friable qui supporte mal les écarts de température. Elle se craquelle et s’émiette facilement en surface. Placée à proximité d’un feu puis aspergée d’eau froide, la surface de la pierre se craquelle et peut alors être taillée plus facilement, sans effort surhumain. L’expérience a d’ailleurs été réalisée avec succès par un artisan costaricain qui a réussi à tailler une pierre semi-ronde et à la transformer en véritable Bolas sans l’aide de la technologie ! Pour certains, les Bolas n’ont rien d’artificiels et ne sont pas issues du travail de l’homme. Leurs réflexions est basée sur la forme brute et la nature de la roche qui font de cette pierre un objet naturellement sphérique… Selon cette thèse, les déplacements naturels (intempéries, glissements…) et artificiels (dû à l’activité humaine) auraient contribué à effriter la surface de la pierre et à l’user pour lui donner cette forme sphérique si caractéristique…

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    LA VERITABLE ENIGME

    A quoi servaient les Bolas ? La réponse est toute trouvée pour ceux qui pensent qu’elles sont le fruit de l’érosion : ces sphères ne servent à rien, elles sont naturellement là comme le sont les autres roches. D’autres hypothèses circulent, sans toutefois avoir été confirmées ou infirmées : Marqueraient-elles l’emplacement de tombes ? Etaient-elles un point de repère, symbolisaient-elles un territoire ? Ou une simple monnaie d’échange ? Etaient-elles de simples éléments de décorations comme elles le sont aujourd’hui  pour les Costaricains ? Etaient-elles, comme les Moai de l’île de Pâques, dédiées aux Ancêtres ? Les Bolas sont la source de 1001 hypothèses, toutes possibles et crédibles. Seule l’archéologie pourra trouver la clé de ce mystère…

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    aura animé edito
     
    Source- Le Monde de l’Inconnu n° 334 d’octobre-novembre 2008
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  • LONDRES (Reuters) - Des archéologues pensent avoir mis au jour le cimetière de gladiateurs le mieux conservé au monde après avoir relevé des traces de morsures d'animaux et de lutte sur des squelettes humains exhumés dans le nord de l'Angleterre.

     
     
    "A présent, notre principale théorie est qu'une grande partie de ces squelettes sont ceux de gladiateurs romains", a déclaré Kurt Hunter-Mann, du York Archaeological Trust qui a mené les exhumations dans la ville de York. Michael Wysocki, anthropologue à l'université du Lancashire-Centre et expert auprès des tribunaux, qui a examiné les restes de quelques 80 squelettes, a estimé qu'il s'agissait d'une découverte considérable. "Nous n'avons pas d'autre cimetières de gladiateurs avec un tel degré de conservation dans le monde", a-t-il dit. Des experts ont essayé de faire parler les ossements depuis l'exhumation d'un premier groupe de squelettes en 2003 à l'ouest du centre de York. De nouvelles fouilles de grande ampleur conduites près du site ont mis au jour de nouveaux restes. Plusieurs hypothèses ont été avancées, dont celle suggérant une purge politique romaine.
     
     
    Mais des recherches médico-légales poussées ont dévoilé des marques de morsures et des blessures propres aux combats de gladiateurs. "L'une des traces les plus évidentes est une grosse trace de morsure, probablement infligée par un lion, un tigre ou un ours, une blessure qui a dû être reçue dans une arène", a déclaré Hunter-Mann. La majorité des squelettes sont ceux d'hommes jeunes et vigoureux, appuyant la thèse de l'arène.Selon Wysocki, c'est la première fois que des marques de morsures sont identifiées sur des squelettes romains.
    "Il semble peu plausible que cet individu ait été attaqué par un tigre alors qu'il rentrait du pub à York, il y a 2.000 ans." 
     
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    Une pyramide de 60 mètres de haut découverte au large des Açores
     
     
     
    Source (Graham Hancock-Facebook)
     
     
    Une construction apparemment artificielle, ressemblant à une pyramide, et orientée selon les points cardinaux, a été repérée par sonar à une profondeur d’environ 40 mètres (130 pieds) au large des Açores. Elle ferait 60 mètres de haut (moitié moins grande environ que la pyramide de Khéops). La pyramide serait située entre Sao Miguel et Terceira (la plus grande île des Açores) et se trouverait aussi à côté du volcan sous-marin Dom Joao de Castro.
     
    Merci beaucoup à Pedro Branco, Eduardo Costa, Viviana Lopes, Daniel Mendes, Jo Anne Taisbin et aux autres qui m’ont fait part de cette découverte. Le découvreur, que l’on voit dans la vidéo, s’appelle Diocleciano Silva. Je ne sais pas pour l’instant de quand date la découverte — elle pourrait avoir été faite il y a quelques mois — mais je serais heureux d’avoir des informations complémentaires. Eduardo Costa et Daniel Mendes m’ont envoyé un lien vers un court article sur le sujet en anglais.
     
    « Ces deux dernières années, les archéologues de l’Association portugaise de recherche archéologique (APIA) ont trouvé des preuves archéologiques sur l’archipel des Açores qui témoignent de la possibilité d’une occupation humaine il y a des milliers d’années, avant l’arrivée des portugais, et peut-être même d’une civilisation carthaginoise ou atlante ! »
     
    Le découvreur, Diocleciano Silva, qui a dit au journal local « Diário Insular » que la pyramide était parfaitement formée.
     
    On dirait que je dois reprendre ma combinaison de plongée ! Je n’avais pas prévu de replonger pour la suite de Fingerprints of the Gods mais si la découverte est concluante, c’est parti !
     
     
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    Source- lien 
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  • Machu-Picchu
     
    MACHU PICCHU- Découverte d'une porte secrète !
     

    Depuis plus de quinze ans, Thierry Jamin, archéologue et aventurier français, explore les jungles du sud du Pérou dans toutes les directions. Il cherche des indices d'une présence permanente des Incas en forêt amazonienne, et la légendaire cité perdue de Païtiti.

    Après la découverte d'une trentaine d'incroyables sites archéologiques, situés dans le nord du département de Cuzco, entre 2009 et 2011, qui comprennent plusieurs forteresses, des centres cérémoniels et funéraires et des petites villes incas composées de centaines de bâtiments, de rues, de nombreux passages et places ..., Thierry Jamin s'est lancé dans un voyage incroyable au Machu Picchu.

    Il y a quelques mois, lui et son équipe pensent avoir réalisé une découverte archéologique extraordinaire dans la cité inca trouvée par Hiram Bingham en 1911.


    Analyse du sous-sol à sur le site de Machu Picchu


    Cette découverte a été rendue possible grâce au témoignage d'un ingénieur français qui vit à Barcelone, en Espagne, David Crespy. En 2010, alors qu'il visitait la cité perdue, il avait remarqué la présence d'un étrange «refuge» situé au coeur de la cité, au pied de l'un des bâtiments principaux. Pour lui, il n'y avait pas de doute à ce sujet, il y voyait une "porte", une entrée scellée par les Incas.

    En Août 2011, David Crespy tombe par hasard sur un article sur Thierry Jamin et son travail dans le Figaro magazine (L'Eldorado et la cité perdue des Incas). Immédiatement, il décide de contacter le chercheur français.

    Thierry Jamin, qui a enquêté sur plusieurs lieux de sépulture au nord de Cuzco, a écouté attentivement l'histoire de David Crespy. Rapidement, il veut confirmer les faits à l'origine de l'histoire. Accompagné par des archéologues de l'Office régional de la Culture de Cusco, il a pu visiter le site à plusieurs reprises.

    Ses résultats préliminaires sont sans équivoques: il s'agit bien d'une entrée, bloquée par les Incas à un moment indéterminé de l'Histoire. Elle est étrangement similaire à celle d'un site funéraire, tels que ceux que Thierry Jamin et ses compagnons trouvent souvent dans les vallées de Lacco et Chunchusmayo.

    Afin de confirmer l'existence de cavités dans le sous-sol de l'édifice, en Décembre 2011. Thierry et son équipe soumettent une demande officielle au Ministère de la Culture à Lima, afin d'effectuer un relevé géophysique à l'aide d'instruments à ondes électromagnétiques. Cette licence a été accordée quelques mois plus tard.

    Réalisée entre le 9 et 12 Avril 2012, l'étude électromagnétique confirme la présence de plusieurs salles souterraines ! Juste derrière cette fameuse entrée, un escalier a également été découvert. Les deux voies principales semblent conduire à des chambres spécifiques.

    Les différentes techniques utilisées par les chercheurs ont permis de mettre en évidence la présence de matériel archéologique important, y compris des dépôts de métal et une grande quantité d'or et d'argent !

    Thierry Jamin est en train de préparer la prochaine étape: l'ouverture de l'entrée scellée par les Incas il y a plus de cinq siècles.

    Le 22 mai 2012, il a officiellement déposé une demande d'autorisation auprès des autorités péruviennes qui permettrait à son équipe de procéder à l'ouverture des chambres funéraires.

    Ce projet, "Machu Picchu 2012", est maintenant étendu à une période de six mois. A la clé, un trésor archéologique extraordinaire et quelques nouvelles révélations sur l'histoire oubliée de l'empire Inca.

    Bientôt, vous verrez le Machu Picchu avec un autre regard...

     

    Aura2

     

    Source:

    Heritage Daily: "A French-Peruvian-Spanish Team Discovers a Chamber in Machu Picchu"
    Source française: Découvertes archéologiques

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    D'étranges disques ont été découverts lors d'une fouille archéologique au nord-ouest de l'Alaska. Les experts sont perplexes.
     
    Il s'agit de quatre artefacts, à base  d'argile, ronds et gravés de marques indéchiffrables.
     
    A l'origine de cette découverte, des chercheurs de l'Université de l'Alaska qui semblent dubitatifs et ignorent ce qu'ils ont vraiment exhumer.. Ayant découvert quatre disques similaires dans une zone relativement petite, l'équipe pense avoir trouvé quelque chose qui provient de la fin de l'ère préhistorique.
     
    Selon les chercheurs, ces objets ont clairement une signification particulière .Ces disques pourraient être des pièces d'un jeu  inconnu, des décorations utilisées pour l'ornementation de temples ou lors de cérémonies, comme les perles ou les amulettes.
     
    Sur certains sites documentés en Alaska, des pétroglyphes semblent imiter les gravures trouvées sur ces disques d'argile.
     
    Cet hiver, l'équipe effectuera des recherches plus approfondies sur les disques afin  d'obtenir une meilleure estimation de leur âge et de percer leur signification.
     
     
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