• Découverte archéologique majeure...

     

    4.300 objets ainsi que des fragments d'os d'espèces aujourd'hui disparues ont été mis au jour sur le site. [CC / Wikicommons]

     

    Un Australien qui sillonnait le parc national des Flinders Ranges (sud de l’Australie) a découvert des vestiges aborigènes vieux de quarante-neuf mille ans alors qu’il cherchait un coin tranquille pour uriner.

     

    Alors qu’il s’éloignait de la route, Clifford Coulthard a en effet aperçu un étrange abri sous la roche au toit noirci. Sans le savoir, il a en réalité découvert le plus ancien campement aborigène Adnyamathaha d’Australie. «Un homme sort de sa voiture pour aller uriner, et ça le conduit à la découverte de l’un des sites les plus importants de la préhistoire australienne», résume avec humour à ABC l’archéologue Giles Hamm.

    4.300 objets mis au jour

    Des fouilles ont permis de récupérer 4.300 objets ainsi que 200 fragments d’os provenant de 16 mammifères différents. Un os de Diprotodon, une espèce de marsupial géant aujourd’hui disparue, ainsi que les œufs d’un ancien oiseau géant ont également été mis au jour.

    Une découverte archéologique incroyable à plus d’un titre. Selon les experts, les vestiges retrouvés sont vieux de quarante-neuf mille ans. Ce qui prouve que l’installation des premiers autochtones du pays est plus ancienne qu’on ne le pensait. Jusqu’à cette découverte, le plus ancien site connu était vieux de trente-huit mille ans, soit un écart de onze mille années.

    En outre, les objets et fragments prouvent que les humains interagissaient avec la mégafaune (terme utilisé pour définir les espèces animales de grandes tailles, aujourd’hui disparues). Les chercheurs vont encore plus loin affirmant que cette découverte constitue la preuve que les hommes ne sont pas responsables de l’extinction de cette mégafaune. Et d’émettre l’hypothèse selon laquelle l’extinction de ces espèces a été causée en réalité par le changement climatique.

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  • Un incroyable artefact en bois déterré au Fort romain de Vindolanda

     

    Localisé juste au sud du Mur d'Hadrien, au nord de la Grande-Bretagne, Vindolanda était autrefois un fort romain important. Pendant les 45 dernières années il a été soumis à une série continue de fouilles, qui ont permis de découvrir des milliers d'artefacts. 

     

    Ce qui rend ces objets ordinaires en objets extraordinaires c'est le fait qu'ils ont près de 2000 ans et pourtant tant d'eux semblent avoir été jetés ou perdus récemment. 

    Le professeur Andrew Birley, PDG et Directeur de Fouilles pour le Vindolanda Trust explique :

    "Nous connaissons très bien ce site et au début de chaque saison il y a des constructions et des artefacts que nous espérons découvrir. Il y a bien sûr des découvertes illusoires que vous voulez faire et que vous cherchez toujours, puis il y a les découvertes à faire dresser les cheveux sur la tête !"

     

    Un incroyable artefact en bois déterré au Fort romain de Vindolanda

    Le 16 juin une de ces découvertes a été faite dans les tranchées anaérobies profondes où les conditions sans oxygène permettent la conservation presque parfaite des restes antiques. Une barre de tonneau, datant d'environ 90 ap J.-C., complétée par une marque nette et des numéros a été déterrée. 

    La barre, faite de pin et très certainement importé d'Espagne porte la marque de fabricants encore non identifiés. Les chiffres MCC indiquent que le tonneau a contenu une quantité de 1200 (litres ?), mais ce qu'il contenait reste un mystère. 

    Le professeur Briley déclare :

    "La barre de tonneau a été jusqu'ici l'un des points culminants de la saison et nous espérons au cours des prochaines semaines que nous en saurons plus sur ALBIN - NORB, les images de la barre ont été envoyées aux spécialistes tant en Espagne qu'ici au Royaume-Uni pour une interprétation plus poussée. Cependant, nous pouvons supposer qu'ALBIN pourrait vouloir dire ALBINVS, le nom du fabricant du tonneau et que NORB est l'endroit d'origine."

    Un incroyable artefact en bois déterré au Fort romain de Vindolanda

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  • Manipulator-modificaputis
     
    Un insecte préhistorique de 100 millions d’années aurait récemment été découvert en Birmanie, parfaitement conservé dans un morceau d’ambre…
     
     
    Il y a quelques années, le film «Jurassic Park» explorait l’idée d’extraire de l’ADN de dinosaure d’un moustique fossilisé piégé dans de l’ambre, un exploit qui a ensuite permis aux scientifiques de cloner ces animaux préhistoriques pour les exposer dans un parc safari qui, devons-nous le rappeler, s’est voué à la catastrophe.
     
    Manipulator modificaputis, un insecte à mi chemin entre la mante religieuse et la blatte.
    Cependant, bien qu’aucune trace d’ADN de dinosaure n’ait été découverte dans ce nouveau spécimen préhistorique. Officiellement appelé « Manipulator modificaputis », il en a néanmoins fourni aux scientifiques une occasion unique d’examiner dans les moindres détails les restes de cet insecte, très différent de tous ceux actuellement encore en vie. A mi chemin entre la mante religieuse et la blatte de notre époque, cette espèce préhistorique de plus de 100 millions d’années aurait été un prédateur nocturne qui pourchassait ses proies agilement, ainsi que d’autres insectes.
     
    «Le long cou et les pattes de Manipulator modificaputis vient nous suggérer que cette espèce était très agile et s’activait la nuit à la poursuite de proies à manger», a écrit les chercheurs Peter Vršanský et Günter Bechly dans un rapport décrivant la découverte qui, pour les bilingues, peut être consulté ici :
     

     
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  • oeufs dinosaures en chine
     
    La ville chinoise de Heyuan, qui détenait déjà le record du monde du plus grand nombre d'oeufs de dinosaures retrouvés sur son territoire, a encore agrandi sa collection après la découverte de dizaines d'autres oeufs sur un chantier, a rapporté mercredi l'agence de presse officielle Xinhua.
     
    Sur les 43 oeufs de dinosaures retrouvés dimanche dans le nid, 19 sont intacts, a indiqué Du Yanli, le conservateur du musée de Heyuan, commune située dans la province de Guangdong (sud), qui ne sait toutefois pas de quelle espèce ces oeufs sont issus.
     
    "Ces oeufs sont gros, l'un d'eux avait même un diamètre de 13 centimètres", a expliqué M. Du à l'agence Xinhua lundi dernier.
     
    Tous les oeufs ont été envoyés au musée pour les préserver et les examiner.
     
    Près de 17.000 oeufs de dinosaures ont déjà été retrouvés sur la commune de Heyuan depuis 1996. Un groupe d'enfants qui jouaient sur un chantier étaient devenus les premiers à découvrir de tels fossiles dans cette ville, selon Xinhua.
     
    Le musée a été reconnu par le Livre Guinness des records comme celui détenant, avec 10.0008 exemplaires, la plus grosse collection d'oeufs de dinosaures au monde.
     
    Tous les oeufs détenus par le musée datent de la fin du Crétacé (il y a 89 à 65 millions d'années), selon le site du Guinness. Ils comprennent des oeufs de la famille des oviraptoridés et des hadrosauridés ("dinosaures à becs de canards").
     
    23/04/2015 12:22:15 - Pékin (AFP) - © 2015 AFP
     

     
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  • 13376830-le-mysterieux-disque-de-phaistos-enfin-dechiffre
     
    Un chercheur de l'Institut d'Enseignement Technologique de Crète affirme avoir percé les secrets de la signification du disque de Phaistos, une mystérieuse tablette d'argile cuite circulaire datant du second millénaire avant notre ère. 
     
    Des milliers d'années avant l'avènement du CD-ROM, l'homme utilisait déjà des disques pour stocker des informations. C'est du moins ce qu'on suppose en voyant le disque de Phaistos. Cette mystérieuse tablette d'argile cuite circulaire de 15 centimètres de diamètre est remplie sur ses deux faces de hiéroglyphes en spirale.    Le disque a été découvert en Crête en 1908 sur le site archéologique du palais minoen de Phaistos. L'objet étant exempt de matière organique, les analyses de datation au carbone 14 ont été rendues impossibles. Les paléontologues estiment toutefois que celui-ci remonte au second millénaire avant notre ère, dans la deuxième partie de l'âge de bronze minoen.   
     
    Signification mystérieuse 
     
      disque_phaistos  
     
    Depuis sa mise au jour, le disque de Phaistos ne cesse d'interroger les experts quant à sa signification et son utilité. Des observations ont permis de conclure que la face B avait été gravée après la face A, suggérant que la fin de l'éventuel message se trouverait donc sur la face B. Toutefois, même le sens de lectures des symboles reste sujet à débat.    De nombreux spécialistes ont tenté durant un siècle de décoder la signification cachée derrière l'ensemble de symboles. Gareth Owens, chercheur à l'Institut d'Enseignement Technologique de Crète fait partie de ceux là. Or, le scientifique aurait aujourd'hui franchi un pas majeur. Dans un communiqué, il affirme être parvenu en quelque sorte à "cracker" le CD-ROM antique en identifiant certains mots clés et le message général véhiculé.    Selon lui, la séquence imprimée à l'aide de poinçons sur les deux faces, contiendrait une prière à la déesse mère de la religion minoenne. 
     
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    Une prière à la déesse mère    Pour en arriver à une telle conclusion, Gareth Owens a passé six ans à étudier et déchiffrer le sens de lecture des 241 signes de la séquence dont 45 différents. Il explique au journal Archaeology News Network : "Le mot et valeur la plus stable est « mère », et en particulier la déesse mère de l'ère minoenne".   
     
     
     
    En identifiant des groupes de symboles spécifiques, le chercheur aurait réussi à déchiffrer la dénomination "grande dame d'importance" sur une partie du disque et "femme enceinte" sur l'autre. Ainsi, un côté serait dédié à la femme enceinte et l'autre à la femme qui accouche. Selon Gareth Owens, environ 90% d'une face du disque pourrait désormais être déchiffré.      Si la découverte reste à confirmer, elle ferait partie des hypothèses les plus convaincantes au sujet de la signification du message gravé. Elle confirme notamment que le disque a bien été utilisé pour véhiculer un message comme les spécialistes le pensaient. Néanmoins, le disque garde encore bien des secrets que ces derniers comptent bien percer. 
     
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