• Le paquebot maudit

     

    Commencée en 1937 aux Pays-Bas, la construction du navire a été interrompue en 1941, en raison de l'’invasion allemande. Finalement achevé en 1946, on l’a baptisé Ardjoena, puis Willem Ruys. Mais changer le nom d’'un bateau porte la poisse ! En 1966, l’'armateur italien, Achille Lauro, se portait acquéreur et lui donnait son nom. En 1971, une collision avec un bateau napolitain devait faire un mort.

     

    Le paquebot maudit

     

    En 1972, à Gênes, un incendie criminel se déclarait ; en 1975, dans les Dardanelles, il heurtait un cargo libanais : 4 morts ; en 1981, aux Canaries, un incendie à bord augmentait le « score » de deux morts. Au cours de l’été 1985, des terroristes palestiniens le détournaient : un touriste américain handicapé était jeté à la mer avec son fauteuil roulant ; le 30 novembre 1994, au large de l’Afrique, un nouvel incendie faisait deux nouveaux morts et huit blessés ; il a finalement sombré deux jours plus tard, le 2 décembre.

     

    Comme quoi un malheur n’'arrive jamais seul… !

     

     

     

     

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  • La malédiction d' Otzi...

    Découvert en 1991 dans un glacier des Dolomites italiennes à Hauslabjoch , Otzi est un représentant de l'espèce Homo Sapiens. La momie a été retrouvée à 3213 m d'altitude...


    Pris sous la neige immédiatement après sa mort, il a "bénéficié" d'un processus de momification naturelle. C'est actuellement la momie la plus ancienne connue : plusieurs laboratoires ont confirmé sa datation à 5300 ans.Un éclat de flèche retrouvé dans son épaule, près du poumon gauche, laisse penser que l'Homme de Similaun est décédé de façon brutale. Le docteur Eduard Egarter Vigl (médecin légiste à Bolzano) a déclaré que le projectile avait sans doute sectionné une artère et entrainé un infection bactérienne. Par ailleurs la main d'Otzi présentait des blessures et son poignet une fracture. Une rixe ou un combat pourraient donc être à l'origine de son décès.

    La malédiction d' Otzi...

    Depuis Décembre 2005, les médias invoquent une " malédiction " devant le nombre élevé de décès dans l'entourage direct d'Otzi. Et il est vrai que les circonstances sont bien étranges : le touriste allemand de 67 ans à l'origine de la découverte est mort au cours d'une randonnée dans la même région, le 1er archéologue à examiner la momie a succombé à 55 ans d'une sclérose en plaque, le chef de la mission scientifique meurt dans un accident de voiture... alors qu'il se rendait à une conférence pour parler d'Otzi, tandis que son guide de montagne décédait dans une avalanche.

    La malédiction d' Otzi...

    Quand au caméraman qui a filmé les seules images d'Otzi lors de son évacuation hors du glacier est décédé à 47 ans d'une tumeur au cerveau. La dernière victime en date ( 11/05 ) est l'archéologue Tom Loy, découvert mort à son domicile alors qu'il finissait de rédiger les dernières pages de son livre...consacré à Otzi ! Alors, faut-il s'en méfier de cette momie ?
    Pour plus d'info, passez voir ce site :

     

    http://www.hominides.com/html/ancetres/otzi.htm

     

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    Des hommes et des femmes en arrivent à ressentir dans leur propre chair les blessures et les souffrances du Christ pendant sa Passion. Les stigmates sont-ils une manifestation extrême de la mystique chrétienne ? Depuis des siècles, le phénomène des stigmates corporels défie la science.

     

    Un vendredi, au mois de mars 1901, une jeune fille italienne priait devant un grand crucifix quand elle « tomba » dans une extase qui allait changer sa vie. Elle se nommait Gemma Galgani, elle était orpheline et âgée de 23 ans. Elle désirait devenir religieuse passionniste, mais avait été rejetée à cause de sa maladie, une tuberculose de la moelle épinière. Cette simple, tranquille et dévote jeune fille devint alors domestique dans le couvent local. Mais son extase la transporta hors de l’'ordinaire, puisqu'’elle lui fit ressentir les souffrances de Jésus-Christ, son agonie et sa respiration, qui correspondait à chaque coup de fouet reçu !

    Quand Gemma fut retrouvée par sa mère adoptive, ses bras et son dos étaient couverts de blessures comparables à des marques de fouet. Ses vêtements étaient tachés de sang. A partir de ce moment et jusqu’'à ce qu’'elle meure, c'’est-à-dire deux ans plus tard, ces stigmates apparurent avec une régularité étonnante tous les jeudis et disparaissaient le lendemain. Son biographe, le père Germano Di Stanislao, a décrit comment ses blessures se développaient, sans douleur, comment, lentement, elles devenaient rouges, sur les paumes et sur le dessus des deux mains.

     

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    Sous l'’épiderme, une déchirure dans la chair s'’ouvrait au fur et à mesure de l’'extase. Peu de temps après, la peau éclatait et, sur les mains innocentes, apparaissaient les marques de blessures faites dans la chair. Elles étaient très profondes et pleines de sang à demi coagulé. Le vendredi, les blessures se fermaient rapidement, laissant uniquement une marque blanche jusqu’'au dimanche. Selon le père Germano, l’'endroit où se situaient les marques variait de semaine en semaine : elles apparaissaient quelquefois sur les mains ou sur les pieds, quelquefois elles saignaient à travers la peau demeurée intacte.

     

    D’'autres fois, des clous munis de grosses têtes pouvaient être aperçus dans les blessures (...…), à l’'extérieur de boursouflures de chair et de sang coagulé. En dépit du scepticisme de certains, il n’'était pas possible de douter de la réalité du phénomène de ces stigmates : cela faisait plusieurs fois qu’il apparaissait sous l’'observation médicale. Bien que les preuves les plus importantes de l’'évidence du phénomène soient entre les mains de l’'Eglise catholique et inaccessibles, nous avons suffisamment de témoignages pour établir leur réalité.

     

     

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    Le mot « stigmate » s’'applique aux blessures infligées à Jésus-Christ au cours de son arrestation, de sa Passion et de sa mort, telles qu’elles sont reproduites sur le corps du stigmatisé. Ces blessures correspondent traditionnellement à celles faites par les clous dans les mains et les pieds du Christ, et par la lance sur le côté de la poitrine. Il y a aussi des stigmates supplémentaires : marques de flagellation sur le corps, trous sur le front, comme ceux faits par la couronne d’'épines, épaule déformée par le poids de la croix portée par Jésus-Christ ou, plus bizarrement, de curieux symboles imprimés sur le coeœur et sur d'’autres organes. Les stigmates véritables ont des caractéristiques physiologiques très intéressantes, qui les différencient des blessures ordinaires. Le sang qui s’'en échappe est un sang artériel clair.

     

    Les blessures restent ouvertes durant longtemps, quelquefois des années, avec une entière inhibition du procédé de cicatrisation normal, sans être touchées par une quelconque inflammation ou infection. D’'une façon qui demeure peu compréhensible, ces blessures peuvent s’'ouvrir et guérir spontanément, mais elles sont habituellement associées à un état de transe par lequel le stigmatisé revit les souffrances de la Passion du Christ, qui fournit le « modèle » de ce que subit le corps des stigmatisés. Contrairement à toutes les autres sortes de blessures, la plupart des stigmates réapparaissent de façon régulière, certains durant le Carême et Pâques, d’'autres lors de journées consacrées aux fêtes de l’'Eglise, d’'autres, enfin, tous les vendredis, surtout le Vendredi saint.

     

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    En février 1981, Marthe Robin, 78 ans, mourut à Valence : elle avait supporté ses stigmates durant cinquante-trois années, au cours desquelles ils saignaient tous les Vendredis saints. …Bien que saint Paul ait écrit : « Aucun homme ne me trouble, car je supporte en mon corps les marques du seigneur Jésus », nous n’avons aucune preuve de l’'existence des stigmates jusqu’'en l’'année 1224 : François d’'Assise fut alors stigmatisé pendant une retraite spirituelle sur le mont Alvernia, dans les apennins. En priant à l’'extérieur de son antre, il vit un séraphins ailé dans le ciel et s’'évanouit.

     

    Les supplices de la passion

     

    saint François d'Assise

     

    Son biographe, Thomas Celano, décrivit ces blessures uniques, trois années après la mort du saint, en 1226 : « Ses mains et ses pieds semblaient percés au milieu par des clous, la tête des clous apparaissant dans la partie intérieure des mains et sur le côté supérieur des pieds…. Son côté droit, tout comme s’'il avait été percé par une lance, était recouvert d’'une cicatrice qui saignait souvent, à tel point que sa tunique et son caleçon étaient tachés de sang. »

     

    Il est intéressant de noter que son biographe ne décrit pas seulement une blessure, mais une sorte de clous et une sorte de masse textile logés dans la blessure. Les clous de ses pieds « ressortaient » tellement que François ne pouvait marcher. Cet événement dramatique causa alors une vive et profonde émotion sur l’'imagination médiévale. Bientôt d'’autres cas furent rapportés, des stigmatisations véritables et spontanées, observées par des témoins et bien répertoriées, se sont reproduites jusqu’'à nos jours. Il est vrai qu’elles peuvent être plus fréquentes aujourd’'hui que par le passé.

     

    Le Dr Imbert Goubeyre tenta de dresser une liste des stigmatisés en 1894, et il recensa 321 cas. Une étude menée dans les années 1950 par une autorité reconnue compétente en la matière, le père Herbert Thurston, a estimé ce chiffre trop faible : beaucoup de cas ne sont pas mentionnés par le Dr Goubeyre, pour différentes raisons. Ensuite, un grand nombre de stigmatisés, pieux et dévoués, ont sans doute préféré garder leur secret comme un « cadeau », celui-ci étant seulement connu des proches et des confesseurs.

     

     

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    Le seul autre cas connu de stigmatisé complet (hormis François d’'Assise) est celui du capucin Pio Forgione, dont l’'humble vie se déroula au monastère de San Giovanni, à Foggia, en Italie. Il est mort en 1968. En 1915, âgé de vingt-huit ans, il sortit d’'une longue méditation avec une forte douleur dans les mains. Trois années plus tard, il se trouvait, seul, dans le chœoeur de l’'église, célébrant la fête de la stigmatisation de François d’'Assise, quand son cri fit accourir ses frères. Ils le trouvèrent inconscient, saignant abondamment des cinq endroits traditionnel, ceux des blessures du Christ. Il pria ses frères de garder le secret. En vain ! 

     

    L'’adulation publique fut si ardente qu’il fut constamment observé ; ses blessures consistaient en de grandes dépressions circulaires dans les paumes de sa main, semblant quelquefois transpercer celles-ci. Le révérend Charles Carty fut appelé par le supérieur qui avait examiné les blessures peu après leur apparition. Carty jura qu’il avait vu clairement à travers les trous. La blessure au côté gauche de Pio était formée de deux marques en forme de croix, peu profondes mais couvertes d’une croûte et très douloureuses. Elle saignait en abondance, au point de remplir même une tasse certains jours !

     

     

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    Aujourd’'hui l’'Eglise reste réservée, la question se pose : ces stigmates sont-ils dus en fait à Dieu, au Diable, ou à des supercheries ?

     

    Et que pense la science ? Plusieurs scientifiques ont tenté d'’expliquer l’'origine des stigmates, des psychiatres notamment, convaincus qu’'il fallait voir là l’'expression physique d’'un désir refoulé. Officiant à la Salpêtrière en 1890, le Dr Charcot fut l’'un des premiers à reconnaître que l’'hystérie (mystique où non) pouvait déclencher des lésions cutanées ou des troubles de la circulation ( oedèmes, hémorragies, ulcérations ). Ainsi, chez certains sujets, des traumatismes ou des émotions vives suffiraient à provoquer des altérations de différents types : ecchymoses ( rupture des parois vasculaires ).

     

    Le Neurologue J. Tinel estime également qu’'une émotion intense peut avoir des effets physiques ( somatisation ), rendre douloureuse des parties du corps visées par la concentration mentale, avec libération d'’histamine, substance chimique dilatant les vaisseaux et susceptible d'’amener des hémorragies. Mais ces explications restent hypothétiques : aucune tentative sérieuse de reproduction par suggestion ou hypnose n’a provoqué l’'apparition de stigmates. Bien qu'’étudié, le mécanisme des stigmates continue d’'échapper à la science et, à travers lui, l’'Esprit échappe, encore parfois, à la Raison….

     

    Voici quelques noms de stigmatisés

     

    *** Saint François d'Assise/ Elizabeth de Spalbeek/ Sainte Catherine de Sienne/ Anne-Catherine Emmerich/ Sainte Thérèse d'Avila/ Padre Pio Forgione/ Gemma Galgani/ Cloretta Robertson/ Marthe Robin/ Louise Lateau/ Theresa Neumann/ Edith Chapman/ Giorgio Bongiovani ***

     

     

    La taverne de l’'étrange- 3 février 2006 (mis à jour le 24/11/2012)

     

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  • Prémonition : des cas troublants…

     

     

    description ...sentiment inopiné plus où moins vague, qui annonce un évènement en dehors de toute déduction rationnelle..."

     

    Le naufrage du Titanic, l’'assassinat des frères Kennedy, le drame de la ville minière d’'Aberfan au pays de Galles : toutes ces catastrophes avaient été annoncées. Certains rêves prémonitoires stupéfient les hommes de science.

     

     

    David Booth est un employé de bureau de Cincinnati, dans l’'Ohio ; c’'est un américain modèle. Pourtant, lorsque le mois de mai 1979 se termine, sa vie est complètement perturbée : il ne peut plus s'’endormir sans faire un horrible cauchemar, toujours le même, si « vrai » qu'’il se réveille en tremblant et qu'’il a peur de se recoucher. Depuis le milieu du mois, toutes les nuits, il assiste, impuissant mais comme « en direct », à la même tragédie : son rêve l’'emporte près d’'un grand aéroport, non loin des pistes. Là, il admire les avions qui décollent. En voici un gros, aux couleurs américaines ; ses réacteurs hurlent, on dirait qu'’il a du mal à s’'arracher à la piste.

     

     

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    Dans son rêve, D. Booth entend le déchirement des moteurs poussés à fond et voit le gros porteur hésiter à prendre son envol, se cabrer et… retomber en s’'écrasant sur le sol. Le feu prend aussitôt : une immense gerbe de flammes lumineuses, couronnées d'’une épaisse fumée noire. L’'employé de bureau croit même sentir sur ses bras nus et sur son visage la chaleur dégagée par l'’incendie qu'’alimentent les réservoirs crevés. Et c’'est toujours à ce moment-là qu'’il se réveille…. Les premiers jours, David a gardé son cauchemar pour lui, puis il a consulté son psychiatre, qui s'’est montré intéressé. Il a même téléphoné aux autorités aériennes de l’'aéroport de Cincinnati, où son rêve a été suffisamment pris au sérieux pour que, aussitôt, une équipe tente de deviner, d’'après les détails fournis par la « vision », de quel aéroport il peut bien être question. La compagnie Américan Airlines renforce même ses mesures de sécurité. Que faire, sinon attendre ? Plus les jours passent et plus le cauchemar devient précis. « Ce n’'était pas comme dans un rêve, a expliqué David, j’'avais le sentiment d’'être là, entrain de regarder la scène comme si je regardais la télévision. » Le 26 mai, la nouvelle tombe brutalement sur les télescripteurs du monde entier : un DC-10 de l’'Américan Airlines vient de s’'écraser au sol, en décollant de l'’aéroport international de Chicago. Deux cent soixante-treize personnes ont péri carbonisées dans ce qui devient le plus terrible désastre aérien de l’'histoire américaine. En apprenant la nouvelle, les autorités de l’'aéroport de Cincinnati ont du mal à admettre l'’incroyable exactitude avec laquelle le drame de Chicago a reproduit le rêve de David. Il le faudra pourtant car le « rêveur » de mauvaise augure, son cauchemar a disparu le soir même. Cet exemple de prémonition, incontestable parce que noté et vérifié point par point par plusieurs témoins dignes de confiance, nous introduit dans le monde déroutant de ceux qui peuvent « dire » le futur. En 1979 toujours, à Philadelphie, Helen X est tirée d’un profond sommeil par des coups frappés contre sa porte, c’'est sa mère, qui habite à un pâté de maisons de là. Sans laisser le temps à sa fille de placer une parole, Mme X mère lui demande pourquoi elle a tenu à la réveiller, en venant frapper chez elle quelques minutes auparavant…. Surprise mutuelle ; chacune déclare à l’'autre qu’elle est sûre de ce qu’elle avance. La fille n'’a pas bougé depuis la veille ; la mère affirme avoir parlé à sa fille. Au même moment, une violente explosion secoue la rue, les deux femmes se précipitent à la fenêtre et constate qu'’à la place de l'’immeuble où habitait sa mère, il ne reste qu’'une façade béante !

     

     

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    L'’appartement de sa mère s’'est volatilisé. « Si elle avait été dans son lit à ce moment là, elle ne serait plus parmi nous ». constate un des pompiers. Helen, la fille, était-elle somnambule ? A-t-elle pressenti le danger qui menaçait sa mère ? Ou, au contraire, la mère a-t-elle « prévu » ce danger et s’'est-elle inconsciemment réfugiée chez sa fille ? Personne ne peut donner d’'explications satisfaisantes. Devant les innombrables preuves de prémonitions, la science officielle piétine. En 1979, cette fois en Espagne : un hôtelier fait un rêve pendant lequel une voix lui assure qu'’il ne verra pas la naissance de l’'enfant que sa femme attend dans quelques mois. Impressionné, mais réaliste, J. Castel décide de contracter une assurance sur la vie, très chère, mais qui laissera de quoi vivre à sa famille en cas de malheur. Quelques temps plus tard, une voiture lancée à toute allure percute le véhicule de l’'hôtelier, de manière complètement fortuite. Il meurt sur le coup et l’'assurance est obligée de payer la somme souscrite par J. Castel : pas moins de 50 millions de centimes. Les agents de l'’assureur ont beau retourner le problème sous toute ses faces, ils ne trouvent rien à redire. Ordinairement, une mort aussi rapide après une souscription cache une manoeœuvre frauduleuse. Là, rien, sinon la malchance et une terrible prémonition… Un autre cas de prémonition subie par la victime : celle d' Eryl Mai Jones, une petite Galloise de neuf ans. Le 20 Octobre 1966, en se réveillant, elle raconte à sa mère un rêve bizarre : elle était allée à l’'école, mais il n’y avait plus d’'école ! La scène se passe à Aberfan, une petite ville minière de l’'Est britannique. Le lendemain, un demi-million de tonnes de poussières de charbon dévalait sur la cité, engloutissant Eryl, son école et 139 de ses petits camarades…

     

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    Après ce désastre, le docteur John Barker, un psychiatre londonien, est frappé par le nombre de personnes qui prétendent avoir eu une prémonition de la catastrophe. Après enquête, il retiendra le témoignage de soixante d’'entre elles et fondera le Bureau anglais des prémonitions, dont il faut bien dire qu'’il n’'a guère eu l’occasion, jusqu’'à présent, de prouver son utilité. Sur la côte ouest des Etats-Unis, en Californie, un Bureau identique est déjà opérationnel. Son but : tenter de prévoir, en recueillant tous les rêves prémonitoires des Californiens, le tremblements de terre gigantesques que les scientifiques prédisent aux Californiens. L'’hypothèse de départ est simple : on espère que, dans les jours qui précèderont le drame, les sujets les plus sensibles verront leurs rêves perturbés. Le seul vrai problème est que l’'on ne saura si ça marche… qu'’après ! Le plus magnifique exemple de prémonition reste pourtant l’'aventure littéraire de Morgan Robertson,

     

     

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    Un écrivain sans grand génie mais tout à fait digne de passer à la postérité. En 1890, il publie un petit roman qui met en scène « le plus grand paquebot jamais construit par l’'homme ». C’'est le Titan, 70.000 tonnes, 2500 passagers et à peine 24 chaloupes de sauvetage, ce qui provoquera un drame puisque, dans ce roman, le géant des mers percute un iceberg en plein Atlantique et coule en emportant la plupart de ses passagers.

     

     

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    Le Titan faisait sa première traversée. Le 14 avril 1912, les 66.000 tonnes du Titanic, le plus grand paquebot de l'époque, s’'engloutissent au large de Terre-Neuve à environ 500 km de Brest en Bretagne. Un iceberg vient d'’éventrer la coque, il n’'y a qu’'une vingtaine de chaloupes à bord : sur les 2300 passagers, à peine 800 s'’en tireront. Le Titanic effectuait sa première liaison transatlantique…

     

     

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    morgan robertson

     

    Ironie du sort : on comptait parmi les victimes le fameux journaliste W.T Stead, qui avait conclu un article sur le livre de Robertson par ces mots : « C’'est exactement ce qui pourrait se passer si les grandes compagnies de paquebots persistent à ne pas prévoir assez de chaloupes pour tout le monde ! » Bien entendu, les sceptiques doutent des prémonitions en opposant celles qui se réalisent aux milliers d’'autres qui sont dépourvues de tout intérêt. En 1979, la Mind Science Foundation de San Antonio, dans le Texas, a entrepris de tester les capacités prémonitoires du public. C’'était à l‘'époque où la capsule Skylab venait d’'échapper au contrôle de la NASA et s’'apprêtait à retomber sur la Terre. Il s’'agissait de deviner où et quand elle pénètrerait à l'’intérieur de l’'atmosphère. Les résultats ont été plutôt décevants. Autre mauvais exemple de prémonitions : les prophéties historiques. Celles de Nostradamus sont célèbres.

     

    Esotériques à souhait, elles peuvent convenir à plusieurs épisodes de l’'histoire, sans se déjuger. En fait, elles ne sont valables qu'’après l’'événement. Avant, elles ne signifient rien ; ainsi, la célèbre tirade « Près d’'un port et de deux villes  se produisent des fléaux qui n’'auront jamais été vus auparavant  » s'’est successivement appliquée à plusieurs drames avant d’'être accolée à Hiroshima et Nagasaki. Une bonne prémonition doit être explicite avant ce qu’'elle annonce ? En 1952, alors qu’'elle priait à la cathédrale St Matthew de Washington, Jeanne Dixon est soudain victime d’une sorte d’hallucination.

     

     

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    jeanne dixon

     

    Devant ses yeux, une vue de la Maison-Blanche et quatre chiffres en surimpression : 1-9-6-0. Elle « voit » un jeune homme aux yeux bleus ; une voix lui dit qu'’il est démocrate, qu'’il sera président en 1960 et qu'’il mourra assassiné. C'’était John F. Kennedy ! De la même manière, en 1968, au cours d’'une Convention tenue à l'hôtel Ambassador de Los Angeles, elle annonce, en réponse à une question, que Robert Kennedy ne sera jamais président des Etats-Unis. « En entendant le nom de Robert Kennedy, a-t-elle racontée, j’'ai vu comme un rideau noir tomber entre la salle et moi. » Elle va jusqu'’à préciser qu'’il lui arrivera quelque chose, dans ce même hôtel. Une semaine plus tard, le frère du président assassiné était à son tour abattu à coups de revolver dans le hall de l’'hôtel. Même pour Jeanne Dixon, la plus célèbre voyante des Etats-Unis, les prémonitions ne sont pas toujours aussi spectaculairement vérifiées. On estime à 70% au grand maximum leur taux de réussite. Les sceptiques font d'’ailleurs remarquer que le flou artistique de la plupart des prédictions favorise, par la simple absence de précisions, ce taux élevé. On pourrait ainsi accumuler des milliers d'anecdotes. Sans répondre à la vraie question : est-il possible de voyager ainsi dans le futur, du moins par la pensée ? La science se borne à constater ces impossibles incursions hors des règles communément admises de l’'espace-temps. Elle ne les explique pas. Effet subtil, la prémonition échappe aux vérifications en laboratoire, ce qui empêche souvent de la prendre au sérieux. Et pourtant…. Derrière ces interrogations se cache peut-être un nouveau mode d’'appréhension des rapports de l’'homme avec son monde.

    *

     

    Aura2

     

    La taverne de l’'étrange- 20 Janvier 2006 (mise à jour 22/11/2012)

        

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  • Poltergeist, le film maudit...

     

    Poltergeist, le film maudit

     

     

    1982, aux Etats-Unis, une incroyable histoire de fantômes sort sur les écrans, Poltergeist, le film qui raconte la vie d’une famille confronté à des esprits frappeurs, et dont le tournage fut marqué et suivi par d’étranges phénomènes… Le public s’est toujours rué en masse dans les salles obscures pour éprouver les sensations de l’effroi, pour goûter quelques instants de frayeur sans réels dangers… puisque, après tout, ce n’est que du cinéma ! Pourtant, cette fois-ci, alors qu’on se préparait à quitter la salle pour retrouver la sortie, une surprise nous attendait : un petit texte inséré dans le générique de fin signale que l’histoire qui vient de nous être racontée a été vécue, est fondée sur des faits réels !

     

    Le producteur, responsable de cet émoi général, c’est Steven Spielberg, il a chargé Tobe Hooper de réaliser ce film, basé sur des faits réels, le résultats à l’écran est réellement impressionnant.

     

    Le mot «  poltergeist » vient de l’allemand et signifie esprit frappeur, un sondage de l’institut métapsychique de Londres a effectué une enquête sur le phénomène : lorsqu’elles sont seules, ou sont sur le point de s’endormir, certaines personnes ont l’impression d’être surveillées, de ressentir une réelle présence physique dans leur chambre à coucher. Les chercheurs appellent cela le symptôme du « bedroom invader » soit envahisseur de chambre, or, il paraît que cela concerne 27 %  de la population… une enquête similaire a été faite sur des centaines de femmes veuves par des psychiatres anglais et 65 % d’entres elles ressentent physiquement la présence de leur mari après son décès. Passons maintenant au film, … une famille typique s’installe dans une maison, les ennuis commencent lorsque d’étranges phénomènes bouleversent la tranquillité d’une vie bien réglée : les meubles dansent, les objets bougent, les appareils électriques fonctionnent seuls… Jusqu’au jour où la petite héroïne est proprement enlevée par des entités de l’au-delà, finalement, ils découvriront que leur maison a été construite par un promoteur peu scrupuleux, sur… un ancien cimetière.

    Le succès planétaire de Poltergeist a été tel qu’il a eu droit à deux autres suites. Pourtant, pour les producteurs, la conclusion de cette aventure qui a duré 7 ans prendra une allure dramatique :

     

    Poltergeist, le film maudit...

     

     quelques semaines après la sortie du 1er film de la trilogie, la jeune actrice Dominique Dunne, qui interprétait le rôle de l’aînée de la famille, est étranglée en pleine rue par son fiancé. En 1985, peu après la fin du tournage du 2ème volet, Julian Beck, le pasteur diabolique, meut d’un cancer. Avant que ne commence le tournage du 3ème volet, Will Sampson, un authentique sorcier indien ( qu’on a pu voir dans «  vol au dessus d’un nid de coucou  », meurt des suites d’une opération. Enfin, en 1988, juste après la production du 3ème volet, Heather O’Rourke, l’héroïne du film, ce petit ange blond que tous les Américains adoraient, meurt d’un malformation intestinale qui n’avait jamais été décelée. En peu de temps, quatre acteurs de ce film ont donc trouvé la mort, à la MGM, malgré les rumeurs, les producteurs ne veulent pas parler d’une « malédiction », mais ils ont quand même fait descendre toutes les archives et les dossiers du film dans l’entrepôt du 7ème sous-sol, qu’on appelle làs-bas «  les catacombes »…

     

     

    La taverne de l’étrange – 24/10/2005

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