• Aux frontières de la science (37)

    Ici divers sujets passionnants tels les malédictions, les prémonitions, les réincarnations et les stigmatisations, l'embaumement, dédoublements, l'alchimie.

    Aux frontières de la science

  • Dernier opus de cette trilogie consacrée aux photos postmortem.

    Certaines photos sont impressionnantes et peuvent heurter la sensibilité de personnes non averties. La mort est-elle une fin ?

     

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  • L'incroyable histoire de James Leininger, l'enfant réincarné

     

    James est un garçon américain pas comme les autres. Dès 2 ans, son comportement étonne et dérange. Après des années d’interrogations et de recherches, ses parents arrivent à cette conclusion : il est la réincarnation d’un pilote de chasse de la Seconde Guerre mondiale…

     

    « Avion en feu ! Avion en feu ! » Les hurlements du petit James réveillent ses parents, une fois de plus. Bruce et Andrea commencent à regretter d’être allés visiter ce musée de la Seconde Guerre mondiale avec leur bébé âgé d’à peine 2 ans. Certes, il faisait déjà des cauchemars, comme cela arrive chez les enfants, mais, depuis que son langage s’élabore, ses rêves portent des mots terrifiants : « Avion en feu ! » ; « L’avion s’écrase ! » ; « Le petit homme ne peut pas sortir ! »

     

    La famille Leininger mène pourtant une vie tranquille à Lafayette, petite ville du sud de la Louisiane, et les parents ne s’expliquent pas ces cris, cette façon qu’a leur fils de se débattre dans son lit comme s’il voulait s’extraire d’une bulle invisible et oppressante. Tout comme ils ne comprennent pas son brusque intérêt pour les avions. Une véritable obsession qu’ils préfèrent accompagner plutôt que brider. Bien que les cauchemars soient de plus en plus fréquents et violents au fil des mois. Avec toujours les mêmes mots, la même attitude.

    Un comportement étonnant

    Leur médecin est perplexe. Les cauchemars et terreurs nocturnes sont normaux chez les enfants, surtout à partir de 4 ans, car ils font partie de leur évolution et leur permettent de mieux canaliser angoisses et pulsions. Mais James a commencé très tôt, et le contenu de ses rêves est terriblement répétitif. Il leur conseille de ne pas paniquer et, en cas de crise, de le prendre dans leurs bras, de lui parler doucement pour le rassurer et de lui faire décrire les images de ses rêves, voire de les lui faire dessiner. Pour le médecin, il est possible que la « visite au musée, dans cet immense hangar rempli d’avions, ait déclenché ses terreurs nocturnes, même s’il n’a pu y voir aucune image violente et aucune projection de film de guerre. D’ailleurs, quelle autre cause ? Hormis la violence de ces épisodes nocturnes, James mène la vie d’un petit garçon épanoui et équilibré. Andrea remarque toutefois que son fils a des réflexions et un comportement étonnants pour un enfant de son âge. Un jour, devant un magasin de jouets, elle lui fait remarquer qu’un avion porte une bombe attachée sous la carlingue. « Ce n’est pas une bombe, c’est un réservoir secondaire », rétorque- t-il avec aplomb. Un autre jour, dans un aéroport, James se met à inspecter un avion avec la même attitude, les mêmes gestes et aux mêmes endroits qu’un pilote professionnel. « Superdoué, mon fils ! » s’exclame Bruce avec la fierté d’un père. Andrea trouve quand même ce « don » très curieux. D’où tient-il tout cela ?

     

    Le problème prend une tournure plus étrange lors d’une nuit où la crise de panique de James se révèle alarmante. Dans les bras de ses parents, l’enfant se calme lorsque sa mère, suivant les conseils du médecin, lui demande : « Qui est le petit homme qui ne peut pas sortir ? » James s’écrie : « Moi ! » « Et qu’est-il arrivé à ton avion ? » « Il s’est écrasé en feu. » « Et pourquoi s’est-il écrasé ? » « J’ai été abattu. » « Ah bon ? reprend Bruce. Qui t’a abattu ? » L’enfant prend un air interloqué et répond comme une évidence « les Japonais ! », tout en donnant une description assez détaillée des avions de chasse nippons des années 1940.

    Qu’arrive-t-il à James ? Sa grand-mère maternelle est la première à oser une réponse : il s’agit peut-être d’un problème de réincarnation. Andrea n’y croit pas. Bruce non plus. Il se met en colère : dans une famille chrétienne, il n’y a pas de place pour cette « pure superstition ». L’idée même des vies antérieures est une injure à l’intelligence, ajoute-t-il.

    Pour ce responsable des relations humaines dans une compagnie pétrolière, il doit forcément y avoir une explication rationnelle. En bon sceptique autant que bon père, il va s’atteler à la trouver. En commençant par poser des questions plus précises à son fils. « Te souviens-tu du type d’avion que le petit homme pilotait ? » « Un Corsair », répond James sans hésiter. « Te souviens-tu de l’endroit d’où l’avion a décollé ? » « D’un bateau, le Natoma. » Curieux mot dans la bouche d’un enfant si jeune. Bruce vérifie : un porte-avions américain, l’USS Natoma Bay, transportait des Corsair pendant la guerre.

    Les détails racontés sont exacts

    Intrigué par l’exactitude de ces détails, il poursuit le dialogue avec son fils. À chaque réponse, une vérification. Bruce se lance dans un travail d’enquêteur, allant jusqu’à assister à une réunion des vétérans de l’USS Natoma Bay, sous prétexte d’écrire un livre. Il découvre que les détails racontés par James sont exacts. Depuis le lieu de la dernière bataille, en 1945, reconnu sur une photo par le garçon, jusqu’aux éléments techniques des vols, en passant par les surnoms des avions de guerre. Andrea est désormais convaincue que leur fils est la réincarnation d’un pilote de chasse. Bruce, toujours pas : il cherche la preuve ultime qui, à défaut d’expliquer ce qui arrive à James, lui permettra de démontrer que la réincarnation n’existe pas. « Connais-tu le nom d’un camarade du petit homme ? » lui demande-t-il. « Jack Larsen », répond l’enfant. Ce jour-là, il dessine un avion en flammes, et signe sa feuille « James 3 »…

    L'incroyable histoire de James Leininger, l'enfant réincarné

    Voilà la preuve : Jack Larsen n’existe pas. Et même si un pilote de chasse portait ce nom, il confirmerait que tout ce que raconte James n’est que le produit de son imagination. C’est le contraire qui se produit : Bruce retrouve la trace de Jack Larsen et part le rencontrer avec une liste de questions. Le vétéran confirme tout. Le monde s’effondre sous les pieds du jeune père. Il ne parvient pas à s’imaginer son enfant abritant l’âme d’un pilote de chasse mort pendant la guerre. Bouleversée, Andrea reprend les choses en main et contacte Carol Bowman, une psychothérapeute célèbre aux États-Unis pour son bestseller sur la réincarnation chez les enfants (Children's Past Lives, How Past Life Memories Affect Your Child, Bantam Books, 1998), qui travaille dans la lignée de celui qui fut le spécialiste international des « enfants réincarnés », Ian Stevenson.

     

    Comme son prédécesseur, elle a enquêté sur des dizaines de cas et travaille surtout avec des enfants perturbés par des souvenirs de vies antérieures. La thérapeute explique à Bruce et à Andrea que leur fils n’est pas un cas isolé et que ce phénomène se produit essentiellement après des morts violentes. L’âme, en se réincarnant, précise-t-elle, est si imprégnée du traumatisme qu’elle ne peut l’« oublier » lors du passage dans l’au-delà. La psychothérapeute leur conseille de rassurer leur enfant en parlant affectueusement au pilote qui survit en lui et, surtout, en lui demandant de raconter ses rêves comme s’il s’agissait de souvenirs, et non d’images oniriques. Les cauchemars devraient diminuer. Et, en effet, les réveils en pleurs sont plus rares. Jusqu’au jour où Bruce découvre, dans la liste des pilotes abattus le 3 mars 1945, un nom : James Houston Junior, ou « James 2 ». Le petit garçon est donc logiquement « James 3 ».

    Nous sommes en 2004, James Leininger a 6 ans, et son histoire fait la une de la presse. Les Américains, médusés, découvrent, dans un documentaire diffusé en prime time sur la chaîne ABC, ce petit garçon plein de vie, expert en avions de chasse, qui se comporte tel un pilote chevronné. Avec un témoignage inattendu : celui d’Anne Baron, la soeur du pilote. La dame âgée a reçu la famille, s’est entretenue avec l’enfant et, les larmes aux yeux, déclare qu’il lui a raconté des choses qu’elle seule pouvait savoir… « Comment voulez-vous qu’après cela je ne croie pas en un monde spirituel ? » ajoute-t-elle.

     

    Un roman familial ?

    Les « Skepticals » (Committee for Skeptical Inquiry), membres d’une association luttant corps et âme contre le paranormal, réagissent en déclarant que les Leininger ont construit, plus ou moins consciemment, un « roman familial » pour se déculpabiliser des cauchemars liés à la visite d’un musée de la guerre et, par la même occasion, se valoriser. Réponse de Carol Bowman : il en va avec les souvenirs de vies antérieures comme avec ceux de la vie présente ; un événement, un lieu, un objet peuvent déclencher l’émergence d’images ou de sensations du passé. Chez les bouddhistes, le contact avec des objets familiers fait même partie du cérémonial qui permet de reconnaître les lamas réincarnés. Quant au « roman familial » construit autour de coïncidences, la psychothérapeute précise qu’il ne s’agit pas ici de deux ou trois mots exprimés par l’enfant au hasard, mais de près d’une centaine d’informations qui, après enquête, se sont révélées exactes.

    L'incroyable histoire de James Leininger, l'enfant réincarné

    James, aujourd’hui 16 ans, mène la vie d’un adolescent équilibré, même s’il jouit d’une certaine célébrité depuis la parution du best-seller écrit par ses parents (Soul Survivor, the Reincarnation of a World War II Fighter Pilot, D'Andrea et Bruce Leininger) et la circulation « virale » sur Internet du documentaire d’ABC. Il ne fait plus de cauchemars depuis longtemps. Et plus aucun souvenir de vie antérieure ne lui revient. Tout s’est arrêté le jour où, avec sa famille, il est allé dire adieu au pilote de chasse en priant et en jetant une gerbe de fleurs à Iwo Jima, au large du Japon. À l’endroit même où l’avion de James Houston était tombé en flammes. La plus vieille croyance du monde

    Dans les années 1990, un quart des Français croyaient déjà en la réincarnation. Depuis, ce chiffre aurait plus que doublé… Pourquoi cet intérêt soudain ? L’implantation, récente, du bouddhisme en Occident ? Certainement. Un besoin de retrouver du sens dans une société de plus en plus morcelée ? Probablement.

    Le concept de réincarnation est ancré dans l’inconscient collectif car il s’agit de l’une des plus anciennes croyances de l’histoire humaine : ses premières traces remontent à la préhistoire de l’hindouisme, il y a environ cinq mille ans. L’idée qu’une âme puisse se séparer d’un corps au moment de la mort pour vivre une existence nouvelle dans une autre enveloppe a fait son chemin au cours des millénaires.

     

    On en retrouve des éléments en Chine, en Égypte ancienne, chez les Grecs et les Romains de l’Antiquité ou dans le judaïsme. Bien que ce concept revête différentes formes selon les civilisations, c’est la « version » du bouddhisme tibétain – avec la possibilité de se réincarner dans plusieurs corps à la fois – qui est désormais la plus connue en Occident, popularisée par le film Little Buddha de Bernardo Bertolucci (1993). Il met en scène les rituels permettant aux moines de reconnaître l’enfant dans lequel un grand lama se réincarne. Ainsi, en 1936, trois ans après la mort du treizième dalaï-lama, un groupe de moines s’est rendu dans une province perdue du Tibet sur les indications fournies par les augures. Ils y ont rencontré un garçon de 2 ans qui les a immédiatement reconnus et s’est mis à parler leur langue alors que, dans le village, personne ne l’utilisait. Ils l’ont soumis à une cérémonie qui consiste à distinguer des objets – rosaire, tambourin, cloche… – ayant appartenu au précédent dalaï-lama, mélangés avec d’autres objets identiques. Après avoir réussi ce test avec succès, le petit Tenzin Gyatso a été reconnu comme le quatorzième dalaï-lama.

    En Occident, Ian Stevenson, professeur de psychiatrie à l’université de Virginie, spécialiste international de la réincarnation, notamment des « enfants réincarnés », avait recensé quatorze mille cas plus curieux les uns que les autres. Puis publié des rapports d’enquête sur quelques centaines d’entre eux, dont nombre d’enfants occidentaux. « Certains sont stupéfiants, décrivait-il. Je pense par exemple à un petit garçon de 4 ans qui habitait dans un village près de Beyrouth. Il avait réussi à donner, entre autres, le nom de sa famille précédente, une liste de soixante-dix détails exacts la concernant et les derniers mots du défunt ! » Preuve de la réincarnation ? « Pas forcément, avait répondu Stevenson. Pour moi, même un cas aussi fort n’est pas parfait. C’est pourquoi je préfère dire que mon travail suggère l’existence des vies antérieures plutôt qu’il ne le prouve. »

     

    Si la science ne peut pas prouver la réalité de la réincarnation, la psychologie transpersonnelle l’intègre de façon naturelle à sa vision de la psyché humaine, et certaines techniques thérapeutiques sont même fondées sur le pouvoir guérisseur des « régressions » dans les vies antérieures. Aux États-Unis, la « karmathérapie » est passée au troisième rang des thérapies alternatives, après les traitements antitabac et les cures d’amaigrissement…

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  • Un moine bouddhiste embaumé il y a un siècle...

    Le moine bouddhiste bouriate Dachi-Dorjo Itigilov est officiellement décédé il y a 90 ans. Il a rejoint le Nirvana après avoir exigé que son corps soit exhumé 30 ans plus tard. Mais voilà qu’un phénomène pour le moins étrange semble s’être emparé de sa dépouille.

    Il y a 90 ans, le lama Dachi-Dorjo Itigilov s’est assis en position du lotus, a réuni ses disciples, les a invités à prier pour lui, est entré en état de méditation, et a rejoint le Nirvana. « Venez et observez mon corps dans 30 ans, et dans 75 ans sortez-le de terre »,  avait-il demandé juste avant.

    C’est donc dans cette même position que le lama a été placé dans une boîte de pin et recouvert de sel, comme il l’avait réclamé. La dernière expertise du corps d’Itigilov a été effectuée en 2005, après quoi les moines ont catégoriquement interdit toute analyse ou photographie.

    Cela fait presque un siècle que son corps change constamment de poids, parfois il en perd, parfois il en gagne, qu’il dégage de l’humidité et surtout, qu’il ne se décompose pas.

     

    Qui était le plus célèbre des bouddhistes russes?

    Dachi-Dorjo Itigilov est né en 1852, sur le territoire de l’actuelle Bouriatie (la République de Bouriatie se trouve dans le Sud de la Sibérie, à l’est du lac Baïkal) dans la localité d’Oulzy Dobo. Qui étaient ses parents ? L’histoire ne nous le dit pas. La seule chose d’avérée est qu’il est devenu orphelin très jeune. Avec le temps, cela a d’ailleurs grandement participé à créer parmi les moines une légende sur sa potentielle origine divine : le Bouriate serait soi-disant venu au monde à l’âge de cinq ans, miracle dont seules les créatures divines – bouddha et les bodhisattvas (bouddhas en devenir) – sont capables.

    Itigilov a ensuite travaillé comme berger et a, selon les dires des moines,  rapidement ressenti une attirance pour les monuments funéraires et les objets de rites. Le jeune garçon amenait même son bétail dans les cimetières et y jouaient avec les défunts, nettoyant leur cheveux et répétant : « Voilà, s’ils m’avaient écouté, ils ne seraient pas ici, morts ». À noter qu’à cette époque, les peuples bouriates n’utilisaient pas de cercueil et n’enterraient pas leurs proches directement dans la terre, ils les plaçaient sur des sortes d’estrades entre les arbres ou les montagnes. Un beau jour Itigilov en est revenu muni d’un bâton avec un crâne humain planté au bout. « Ce garçon deviendra un grand enseignant, il est destiné à tromper la mort », aurait alors déclaré un lama qui le connaissait bien.

    Un moine bouddhiste embaumé il y a un siècle...

    Palais de Hambo Lama Itigilov

    Les légendes racontent de nombreux faits incroyables à son sujet (notamment que l’eau se serait écartée devant lui, comme devant Moïse). Mais ce que l’on sait de source sûre est qu’à 15 ans, Itigilov est arrivé dans un monastère bouddhiste à 300 km de chez lui et a alors entamé 23 années d’apprentissage. Il a ensuite enseigné, dirigé le monastère, a obtenu une entrevue privée avec l’Empereur Nicolas II et est devenu le chef des bouddhistes de Sibérie orientale, mais seulement jusqu’à la Première Guerre mondiale.

    Avec l’arrivée du pouvoir soviétique prônant l’athéisme, Itigilov, prévoyant des arrestations de masse, a vivement recommandé aux lamas de quitter le pays. Mais il a lui-même décidé de ne pas fuir, affirmant qu’on ne réussirait pas à le prendre. Selon les documents, il est décédé en 1927, à l’âge de 75 ans.

     

    «Tous pensaient que c’était une blague des bouddhistes bouriates»

    Son corps a été exhumé 28 ans après sa mort, et non 30 comme il l’avait exigé. Cette année-là en Bouriatie il y a eu un puissant ouragan et on a alors décidé d’implorer son aide en lui adressant des prières. On a donc ouvert la boîte où reposait son corps et quelle n’a pas été la surprise des moines quand ils ont constaté que ses articulations paraissaient mobiles, sa peau élastique, et qu’une chaleur semblait se dégager de sa poitrine. On lui a alors changé ses vêtements et on l’a enterré à nouveau. Le même processus a ensuite été répété en 1973.

    En 2002, soit 75 ans après sa mort, Itigilov a une fois de plus été retiré de la terre et transféré au datsan d'Ivolguinsk (un monastère bouddhiste non-loin de Oulan-Oude, la capitale bouriate). La boîte a cependant été laissée fermée la première nuit, les moines se contentant de prier et d’allumer des feux rituels. Le matin suivant, un expert médico-légal est arrivé et on a alors dévoilé la dépouille. Le sel arrivait au niveau de ses épaules, mais sa tête semblait, selon les témoins, semblable à celle d’une personne vivante. « Au début, tous pensaient que ce n’était qu’une blague des bouddhistes bouriates. Mais maintenant on ne le pense plus. Ses organes intérieurs sont normaux. Ses yeux sont normaux. Un expert est venu récemment et a dit qu’il avait le corps d’une personne décédée il y a seulement quelques heures », confie Yanjima Vassilieva, directrice de l’Institut Pandito Khambo-lama Itigilov.

    Ceci-dit, personne n’a apposé de stéthoscope sur la poitrine d’Itigilov. Les moines ont néanmoins accepté d’envoyer à l’expertise 2 milligrammes d’échantillons : des cheveux, un bout de peau et des bouts de deux ongles. « La spectrophotométrie infrarouge a montré que ses fractions albumines (type de protéines) possèdent des caractéristiques que l’on retrouve chez les personnes en vie. Pour comparer, nous avons prélevé des échantillons sur nos collègues. Il n’y a eu d’odeur cadavérique ni à l’ouverture du sarcophage, ni maintenant », a alors conclu Viktor Zvyaguine, qui était à l’époque directeur du département d’identification du Centre russe d’expertise médico-légale.

    Un moine bouddhiste embaumé il y a un siècle...

    Cela ne permet toutefois pas de déclarer le lama vivant. L’analyse de la peau a révélé une teneur en brome 40 fois supérieure à la normale, tandis que la température du corps est inférieure à 20 degrés, ce qui est un signe absolu de mort.

    Bien évidemment les moines, tout comme les milliers de croyants qui partent en pèlerinage vers la dépouille d’Itigilov, affirment le contraire (à l’exception du Dalaï-lama, qui préfère ne pas se prononcer). D’autant plus que son corps a, depuis sa sortie de la boîte, pris jusqu’à 2 kilos par an, voyant ainsi sa masse augmenter d’environ 10 kilos en 6 ans. Parfois, on constate également que de l’humidité s’en dégage, rappelant alors de la sueur.

    À ce phénomène, les scientifiques ont cependant trouvé une explication. Une haute concentration de brome est observable chez les légumineuses, or cet élément chimique est un antioxydant capable de supprimer la sensibilité de l’organisme, de limiter l’impact des stimuli extérieurs tout en n’ayant aucune influence sur le fonctionnement de la partie du cerveau contrôlant la respiration et la circulation sanguine.

    L’hypothèse a donc été émise qu’au cours de sa vie Dachi-Dorjo Itigilov aurait consommé d’importantes quantités de légumineuses et qu’ensuite, en ayant recours à l’autohypnose, aurait finalement désactivé les fonctions vitales de son organisme. Autrement dit, il se serait plongé dans une profonde méditation et serait alors entré en anabiose, après quoi la mort serait survenue. Le sel et les tissus secs auraient quant à eux absorbé l’humidité, ce qui expliquerait donc le changement de poids de ce mystérieux moine une fois sorti à l’air libre.

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  • Les taches de naissance sont-elles connectées à une mort violente dans une vie passée?

    Un garçon en Thaïlande a une tâche de naissance sur son cou qui correspond à une marque faite sur le cou de sa grand-mère avant sa mort, peu de temps avant sa naissance. (Capture d'écran / YouTube)

    L’univers est rempli de mystères qui remettent en question notre savoir actuel. Dans la série «Au-delà de la science», Epoch Times rassemble des récits à propos de ces phénomènes étranges pour stimuler notre imagination et nous amener à découvrir des horizons insoupçonnés. Sont-ils vrais ? À vous de décider.

     

    Une vieille femme est morte en Thaïlande avec le souhait de se réincarner en tant que garçon. Sa fille avait trempé un doigt dans la pâte blanche et marqué l’arrière du cou de la vieille femme. Peu de temps après sa mort, sa fille a donné naissance à un fils avec une marque blanche à l’arrière du cou correspondant à la même marque faite avec la pâte blanche sur le cou de sa grand-mère. Quand le garçon est devenu assez grand pour pouvoir parler, il a revendiqué la possession de choses qui appartenaient à sa grand-mère comme si elles avaient toujours été siennes.

    Ceci est un des nombreux cas relatés par le Dr Jim Tucker de l’Université de Virginie pour qui les tâches de naissance semblent se rapporter à des vies passées.

    Le regretté Dr Ian Stevenson, dont le travail est poursuivi par Jim Tucker, avait enquêté sur 210 cas d’enfants atteints de taches de naissance ou de défauts physiques ayant trait à des souvenirs qu’ils ont retenu des vies passées.

    Les taches de naissance sont-elles connectées à une mort violente dans une vie passée?

    Un garçon en Afrique né avec une marque dit-on laissée par sa mort violente dans une vie antérieure. (Capture d’écran / YouTube).

    Un garçon né en Inde sans les doigts de sa main droite s’est rappelé que dans une autre vie il avait eu les doigts amputés après les avoir coincé dans une machine à découper le fourrage.

    Un garçon en Turquie avec une oreille droite malformée se souvenait d’avoir été abattu à bout portant de ce côté de sa tête.

    Un garçon nommé Maha Ram en Inde s’est souvenu avoir été tué dans une vie antérieure avec un fusil de chasse tirée à bout portant. Il se souvenait de suffisamment de détails sur sa vie passée que Ian Stevenson a pu trouver le rapport d’autopsie de l’homme prétendument réincarné en Ram. Les tâches de naissance sur la poitrine de Ram correspondaient aux blessures par balle de l’homme autopsié.

     

    Certains récits anecdotiques de tâches de naissance venant des vies passées maos qui n’ont pas été vérifiées se retrouvent sur des blogs de partage d’expérience de vies passées.

    Karen Kubicko a posté des photos d’elle à l’école secondaire avec une tache de naissance sur son cou et une photo d’elle-même plus tard sans sa tache de naissance. Elle a dit qu’elle s’est rappelée en 2011 que dans une vie précédente, elle était une femme nommée Helen qui avait été touchée par une balle perdue dans le cou et était morte en 1927. La marque de naissance était l’endroit où la balle l’avait frappée dans sa vision. Après qu’elle se soit souvenue de cela, la marque a progressivement disparu.

    Une autre personne a partagé qu’elle avait une tâche de naissance à l’arrière de sa jambe. Elle se souvenait d’une vie passée dans laquelle un serpent l’a mordue. Quelques années plus tard, elle a réalisé que la marque avait disparu. Elle a dit que l’arrière de sa jambe n’avait pas été souvent exposée, donc l’exposition à la lumière ou à d’autres éléments extérieurs n’étaient pas à l’origine de sa disparition.

    Ian Stevenson a obtenu un rapport post-mortem pour 49 des cas. Les plaies mortelles et les taches de naissance étaient à moins de 10 centimètres les uns des autres pour 43% des cas, dont beaucoup très proches du même emplacement.

     

     

    Dans certaines cultures, les gens marquent en effet le défunt de suie ou avec une pâte blanche pour les reconnaître quand ils renaissent. Voici quelques exemples de taches de naissance liées à des souvenirs de vies passées étudiés par Ian Stevenson.

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  • La police de Munich résout un meurtre vieux de 5.300 ans

    La police de Munich prétend avoir résolu un meurtre vieux de 5.300 ans en reconstituant les dernières heures de la vie «l'homme des glaces», plus connu sous le nom d'Ötzi. 

     

    Souvenez-vous. Son corps, prisonnier des glaces, avait été retrouvé intact par des randonneurs dans les Alpes en 1991. Et depuis, les hypothèses les plus farfelues sur sa mort à la préhistoire ont été formulées. Des recherches scientifiques et policières auraient finalement permis d'élucider les circonstances de sa tragique disparition.

     

    Depuis l'examen aux rayons X effectué dans les années 1990 on savait que le malheureux avait probablement été tué par une flèche en silex. On avait également obtenu de précieuses informations sur son alimentation, puisque son estomac était presque intact. Mais on n'en savait guère plus. Grâce aux avancées technologiques et au bon état de conservation de la momie, la police de Munich a pu mener une enquête comme s'il s'agissait d'un meurtre du XXIe siècle.

    La police de Munich résout un meurtre vieux de 5.300 ans    La police de Munich résout un meurtre vieux de 5.300 ans

     

     

    Tué dans le dos

    Elle a déduit que Ötzi vivait vers 3.300 avant notre ère, qu'il mesurait environ 1,65 mètre pour cinquante kilos, avait environ 45 ans, les yeux marron et les cheveux bruns. Mieux, les détectives sont parvenus à reconstituer les dernières heures de sa vie, vraisemblablement à la fin du printemps ou au début de l'été, puisque les scientifiques ont trouvé du pollen dans sons système digestif.

     

    Ötzi serait «sorti vainqueur d'une violente altercation dans son village, un ou deux jours avant sa mort», indique le New York Times. Une circonstance déduite de la constatation d'une blessure profonde dans sa main droite.  Ötzi aurait ensuite quitté la vallée et installé un campement en altitude. Là, un tueur lui aurait décoché une flèche dans le dos à une distance d'environ trente mètres. L'arme du crime est venu se loger juste sous son épaule.

     

    La police pense que le tueur est le rival battu quelques jours plus tôt. Ötzi a en effet été retrouvé avec sa hâche en cuivre, un outil très précieux et son équipement de montagne. «Ce n'est pas un vol qui a mal tourné», a indiqué l'inspecteur Alexander Horn au New York Times. «Son but était clairement de le tuer.» «Environ une demi-heure avant sa mort, il prenait un vrai repas cuit. Si vous êtes dans l'urgence et que vous essayer de fuir quelqu'un qui essaie de vous tuer, ce n'est pas la première chose que vous faites», a poursuivi l'inspecteur. Ötzi ne se doutait donc vraiment de rien.

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    Voir un autre sujet sur la "malédiction d'Otzï"  ICI (mars 2006)

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