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    Les artistes médiums

     

     

    Léonard de Vinci avait remarqué que, si l’'on fixait intensément un vieux mur décrépi, on voyait s’'y dessiner toutes sortes de configurations. Le mur fonctionne alors comme un test de Rorschach. Les tendances, motivations, préoccupations préconscientes ou inconscientes du sujet s’y trouvent exprimées, parce que la projection a pour effet de structurer une situation informelle, en pleine conformité, sous un angle théorique, avec les lois de la perception définies par la psychologie gestaltiste.

     

     

    *** Luiz Gasparetto ***

     

     

     

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    Le peintre médiumnique le plus rapide dans l’'exécution de tableaux est sans conteste Luiz Gasparetto. En mars 1978, le brésilien a exécuté, devant des millions de téléspectateurs, près de 21 tableaux en soixante-quinze minutes ! En état de transe, il travaillait sur plusieurs tableaux à la fois, parfois des deux mains et dans des styles aussi différents que ceux de Cézanne, de Renoir ou de Picasso. Encore plus curieux : ces tableaux étaient d'’une facture parfaite, mais ils étaient réalisés à l’'envers ! Ce qui a provoqué les plaintes de nombreux téléspectateurs, persuadés que la chaîne de télévision passait le film en accéléré et en inversant les bobines….

     

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    Revenu à un état de conscient, Luiz Gasparetto s’'est montré incapable de peindre quoi que ce soit, à plus forte raison d'’imiter plus de vingt styles différents. Son seul souci aura été de se concentrer sous l'’intense lumière des projecteurs de la télévision, lui qui était habitué à n’'entrer en transe que dans une semi-obscurité propice à l'’inspiration. Ce brésilien a fait des déclarations qui se rapprochent nettement de celles de Matthew Manning ( un autre médium ). Lui qui affirme pouvoir parler avec les artistes qui l'’inspirent, ou même les voir, a trouvé Pablo Picasso très violent. Il a expliqué par la suite : « Si quelqu’'un murmure à côté de moi, il est capable de jeter le dessin qu'’il est en train de me transmettre. » Gasparetto a fait de ces séances de peinture psychique une sorte d'’industrie : après chaque démonstration, les tableaux sont vendus aux enchères et le produit des ventes est remis, conformément à la règle des spirites brésiliens, à des oeœuvres charitables.

     

    *** Fernand Desmoulin ( 1823-1902 ) ***

     

    Il connut en son temps une certaine notoriété comme peintre et comme graveur. Il se prenait parfois, avec une espèce de fureur qu’'on observait n'a guère chez les tenants de la peinture gestuelle, à peindre ou à dessiner à l'’encontre des règles les plus élémentaires de l'’art. A vrai dire, il ne savait plus ce qu’'il faisait. Et ce qu'’il a raconté à ce propos vaut toutes les paraphrases et tous les commentaires. « Un soir, écrit-il, ma main armée d’'un fusain se mit à tracer des ovales enchevêtrés les uns dans les autres, des paraphes, des griffonnages sans nom, confus et inextricables. Lorsque ma main s’'arrêta au bout de vingt minutes, la feuille de papier était totalement noircie et rien ne pouvait y être distingué. Mais, en la retournant, je constatai que ce gribouillage que je croyais informe représentait un visage de femme que j’'avais tracé à l'’envers sans me rendre compte du travail accompli. Et, dans un coin, en guise de signature, on pouvait lire : ’’ Je suis l’'instituteur. ’’ »

     

    Il n’'est pas indifférent que ce soit à l’'envers que l'’inconscient farceur d’'un artiste par ailleurs trop attaché aux normes picturales de son époque arrive à se manifester… en déjouant, comme dans le rêve, le lapsus ou l’'acte manqué, les mécanismes de défense et la censure d’'un surmoi rigoureux… Mais cette remarque, de nature psychanalytique, laisse de grands pans d’'ombre sur l'’interprétation qu'’il resterait à faire de l’'énigmatique inscription et sur la signification de l’'ensemble… Quelle sorte de désir ou de menace le tout présentait pour la personnalité profonde du peintre ? Comme nous ne connaissons pas suffisamment bien l’'homme et l’œ'oeuvre, nous ne nous risquerons pas sur ce terrain trop peu sûr.

     

    Il n'’est pas jusqu'’au vautour que Freud lui-même trouva dans une toile célèbre du non moins illustre Léonard de Vinci qui n'’ait prêté à la contestation, et ce, de la part des psychanalystes mêmes. C’'est dans la mesure- notons-le tout de même- où Desmoulin s'’est mis dans la situation d’'oublier ce qu’'il savait de la peinture ou du dessin, qu’'alors l’'automatisme a pris la relève, et a conduit sa main avec d’'autant plus de sûreté et de rapidité dans l’'exécution, qu’'ont disparu chez lui inhibitions et sens critique. Mais comment expliquer d’'autres cas ? Qu’'en est-il des compositions, naïves certes, et marginales, de tant de dessinateurs et de peintres sans formations intellectuelles ni artistique décelables ?

     

    Relèvent-elles du paranormal, ou bien beaucoup plus banalement de la psychologie de la création ? L’'exemple d’'Augustin Lesage, longuement étudié par Eugène Osty en 1927, paraît assez significatif. 

     

    *** Augustin Lesage ( 1876-1954 ) ***

     

     

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    Né à Saint-Pierre-les Auchel en 1876, Augustin Lesage, à l’'école, n'’avait aucune disposition pour le dessin. Sa culture générale était celle d’'un ouvrier qui, après avoir passé ( avec succès ) le certificat d'’études primaires, avait pris comme la plupart de ses camarades prolétaires le chemin de la mine. Un jour qu'’il était au fond, dans une galerie isolée- c'’était en 1911, et il avait trente-cinq ans- , il entendit très distinctement une voix qui disait : « N’aie crainte, nous sommes près de toi… Un jour, tu seras peintre ! » Or, il n'’y avait personne d’'autre dans les parages. D'’où peut venir cette voix ? Le boyau de la galerie était désert. Lesage est à la fois stupéfait et effrayé. Et il ne dira rien à personne, pas même à sa femme ; il redoute qu'’on le prenne pour un fou. Quelques jours plus tard, alors qu'’il est encore seul dans son boyau, la même voix retentit lui annonçant encore qu'’il sera peintre. Cette fois, il est réellement épouvanté. De toute façon, être peintre ne l’'intéresse pas ; à l’'école primaire, il était mauvais en dessin ! Depuis l’'âge de quatorze ans où il entra comme galibot ( apprenti ) dans les mines de Fernay près de Béthune ( Pas-de-Calais ), les noirs labyrinthes des entrailles de la terre, le paysage sombre des terrils et l’'épaisse fumée des cheminées de la fosse constituent son seul univers. Sa voie est toute tracée : labeur et routine.

     

    *** APPRENTI MEDIUM ***

     

     

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    L’'engouement spirite qui avait saisi l’'Europe à la fin du 19e siècle ne s’'était pas encore calmé et Lesage découvre le spiritisme. Il découvre la possibilité de communiquer avec les esprits ; cette révélation le bouleverse. Et si les voix de la mine, c’'était cela ? Avec quelques amis, néophytes comme lui, il tente l’'expérience de l'’écriture automatique. Guéridon, obscurité propice.… Au bout d’'une dizaine de minutes, la table vacille, se dandine et finit par se diriger vers lui, le désignant comme médium. Son bras se met à trembler de façon incontrôlable. Un participant dispose alors du papier et un crayon, la main d’'Augustin s’'en empare, et trace le message suivant : « Les voix que tu as entendues sont une réalité. Un jour, tu seras peintre. Prends à la lettre ce que nous te dirons et un jour ta mission s’'accomplira. »

     

     

     

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    La médiumnité de Lesage stupéfie son entourage. Le premier « esprit » qui se manifeste, signant messages et dessins, est celui de sa sœur Marie, morte à trois ans. Lors d'’une séance, la dictée de l’'invisible s’interrompt. Son crayon reste immobile puis, à toute vitesse, écrit : « Aujourd’'hui il n’'est plus question de dessin mais de peinture et tes œoeuvres seront soumises à la science. C’'est nous qui tracerons par ta main. Ne cherche pas à comprendre. Surtout suis bien nos conseils. Tout d’'abord, nous allons te donner par l’'écriture les noms des pinceaux et des couleurs que tu iras chercher. » Il reçut ainsi les instructions nécessaires quant au matériel à employer : toiles de telle qualité et de tel format, pinceaux et brosses de telle sorte, couleurs de telle ou telle marque. A charge pour lui de se laisser guider par les « esprits » lorsqu'’il serait à pied d’œ'oeuvre.

     

    *** LES PREMIERS COUPS DE PINCEAU ***

     

     

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    Très impressionné, Lesage attend devant la toile vierge. Rien. Puis le miracle s'’accomplit. Sa main s'’anime : sans tracer le moindre plan, elle commence à travailler dans un petit coin, minutieusement et, millimètre par millimètre, dans une lente progression de la gauche vers la droite, elle finira par couvrir tout le tableau. Un véritable travail de miniaturiste et il faudra à Lesage une année entière pour achever cette première oeœuvre dont le résultat final ne ressemble à rien de connu ! Rapidement, la peinture devient sa passion, sa joie. A peine rentré de la mine, exténué, il se jette sur ces pinceaux. Dès qu'’il se met à l’'ouvrage, sa fatigue s’'évanouit, il entre dans une sorte d’'extase. Il entend retentir « un carillon délicieux », qui s’'arrête dès qu’'un bruit extérieur vient frapper son oreille ( grincement de porte, conversation, etc.). D’'autres tableaux suivent. Lesage s’'en sent si peu l’'auteur qu'’au début il les signe Marie ( prénom de sa petite sœur décédée ) ou Léonard de Vinci. Et tout au long de sa vie, il répètera :

     

    « Mes mains n’'ont su servir que la pelle et le pic. Sans mes guides invisibles qui les ont utilisées comme instrument d’'un art pour lequel je n’'ai aucun don, elles n’'auraient connu que le rude travail de la mine. » Jamais, avant de peindre une toile, il n'’a la moindre idée de ce qu’elle représentera. Et lorsque, poussé par une force intérieure, il commence à travailler, il ignore comment s’'organiseront les motifs qu'’il exécute, ni ce que sa main va peindre. Le tableau se construit détail par détail. Ses guides lui ont dit de ne pas chercher à savoir ce qu'’il fait. Il s’'abandonne : « Quand je commence une toile, à aucun moment je ne sais ce qui va suivre. Et j’'ignore à quel endroit de la toile le tableau sera terminé. Des fois, d’'après ce qui reste de toile nue, je crois qu’'il y en a encore pour beaucoup de jours : mais ma main prend le crayon et trace une ligne. C’'est l’'endroit où il faut couper la toile. Le travail est fini. »

     

     

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     Et Lesage, qui ignore tout des suivants, des pigments, des mélanges, de la composition et du dessin, se met à peindre comme un forcené. Toutes les nuits, en rentrant de la mine, et tous les dimanches. Il se sent investi d'’une mission. Ses guides, écrit-il, veulent démontrer par sa main la survivance des esprits : « Ils me disent que je suis un missionnaire qui vient démontrer l’'art spirite devant l'Les expositions se succèdent et connaissent un succès fracassant grâce à ses thèmes obsessionnelles : l’'Egypte ( principalement ), le christianisme ( têtes de Christ, vierges, croix, saints, vitraux, tabernacles ), les anciennes civilisations orientales qu’'il réinterprète à sa manière, la magie, et bien sûr le thème de l’'au-delà.

     

    En 1927, il est invité à l’'Institut métapsychique international où, du 6 avril au 10 mai 1927, il réalise une toile de deux mètres sur un mètre cinquante en travaillant de sept heures à onze heures et de quatorze heures à dix-huit heures sous le contrôle constant du docteur Osty. Un procès-verbal est dressé et légalisé par le commissaire du 17e  arrondissement. La méthode de travail de Lesage est plus que déconcertante. Ses toiles, bien que très élaborées et construites géométriquement, ne sont jamais précédées d’'une esquisse ou d’'un dessin. Les observateurs disent qu’'il peint « à une allure égale et folle, à la façon d’'une machine, avec précision, sans à-coups ».

     

    *** DES GALERIES AUX SALONS MONDAINS ***

     

     

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    Ses guides l’'assurent qu'’il est arrivé « à l’'apogée de son premier apostolat » et le font changer de manière. Ses motifs deviennent plus exubérants ; il enrichit ses œoeuvres d'’oiseaux et de personnages qui fixent le spectateur. Devenu le héraut de la cause spirite et la coqueluche de la presse, Lesage propage la bonne parole auprès de prestigieux interlocuteurs. Il rencontre ainsi l’'écrivain Arthur Conan Doyle, la comtesse de Noailles et le célèbre médium Pascal Forthuny. Les salons lui font fête. Mais le succès des expositions, les réceptions chez les notables n’'affectent pas la modestie de Lesage. Il va répétant qu'’il ne mérite pas tant d’'honneurs et refuse de monnayer ses œoeuvres : il les donne à ceux qu’'il juge dignes de les recevoir ou alors il les facture de façon à rembourser seulement ses fournitures et son temps d'’exécution calculé d’'après le salaire… d’'un mineur !

     

    En 1928, il devient sociétaire du prestigieux Salon des artistes français : « Mes guides m’'avaient fait atteindre le rang le plus élevé auquel un peintre peut accéder, moi, le mineur qui n’'avait rien appris. » Sous l'’influence spirite, il intègre à ses compositions de plus en plus de personnages- Bouddha, Confucius, Lindbergh et l’'impératrice Elizabeth d’Autriche- même si c'’est l’'Egypte ancienne qui demeure sa principale source d’'inspiration. En 1922, la découverte du tombeau de Toutankhamon avait enflammé les esprits. L’'égyptomanie se répandait. Lesage la vécut de façon intense. Adepte de la théorie de la réincarnation, il croit avoir été, dans l’'une de ses existences antérieures, un ouvrier des pyramides… dans lesquelles il se rend en dédoublement et où il se sent chez lui. Du reste, une de ses plus célèbres toiles représente, à la manière bien égyptienne, une scène de moisson.

     

    *** EGYPTOMANIE ***

     

     

     

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    Quand, en 1939, Lesage se rend enfin en Egypte, il vivra une étrange aventure dans la Vallée des Reines. Deux ans auparavant, les archéologues avaient mis au jour un tombeau contenant divers sarcophages ainsi que la tombe personnelle d'’un des scribes de Thoutmosis IV, un certain Mennah. Augustin Lesage demande à visiter ce tombeau. Le choc de sa vie l’'y attend. Sur le mur, au milieu d’'une grande fresque, s’'étale « sa » scène de la moisson, telle qu'’il l’a peinte. Il est convaincu d’'avoir été le scribe Mennah et d’'avoir peint cette fresque il y a quelque trois mille quatre cents ans, sous la 18e  dynastie : « Une émotion puissante et complexe s’'empara de moi. Il s’'établit entre la peinture et moi une indéfinissable correspondance comme si je ne pouvais plus discerner si je venais de la peindre ou seulement de la retrouver… Et la joie, une joie immense m’'envahissait, la joie d’un exilé qui retrouve son village… »

     

     

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    Détail important, la fresque peinte pour le tombeau de Mennah n'’ayant jamais été reproduite, Lesage ne pouvait donc s'’en être inspiré. Cette anecdote illustre le rôle que le peintre médiumnique pensait devoir tenir : prouver aux sceptiques et aux hommes de science que les esprits peuvent communiquer avec nous, en nous inspirant des œoeuvres. Aujourd’'hui, l’œ'oeuvre de Lesage nous pousse à réfléchir sur les racines de notre inconscient. Pas étonnant que l'’écrivain surréaliste André Breton ou le défenseur de l’'art brut Jean Dubuffet se soit passionné pour ces étranges tableaux à la beauté venue d'’ailleurs… C’'est ainsi que Lesage se trouva être l’'auteur de grandes compositions décoratives ( certaines atteignant trois mètres de côté ) ayant pour caractéristiques principales la profusion des détails, la répétition de motifs identiques, et une construction rigoureusement symétrique.

     

    Ces tableaux suggéreraient une inspiration égyptienne ou orientale. Imprégnation peu explicable chez quelqu'’un qui n'’avait jamais voyagé et, du moins apparemment, ne s'’était jamais soucié d’'art…. C’'est seulement à partir de 1923 qu'’il se vouera tout entier à la peinture, c'’est-à-dire à l’'âge de quarante-sept ans ; mais, comme il mourut en 1954, il eut le temps d’'accomplir une oeœuvre assez abondante. Cependant, si l'’Institut métapsychique international, en la personne d’'Eugène Osty, s’'est intéressé au cas Lesage, c’'est moins parce que ses tableaux sont assez remarquables, moins parce que sa « vocation » se manifeste sur le tard et se réalise plus tardivement encore que parce qu’'y interfèrent les ingrédients les plus classiques du spiritisme… Sans quoi Lesage eût tout bonnement été considéré comme un « peintre du dimanche » parmi tant d’autres.

     

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    « Oui, un mineur est ici, à la Sorbonne, au milieu de toutes ces célébrités scientifiques du monde entier », écrivait Augustin Lesage à son fils en octobre 1927, lui joignant une photo où on le voyait entouré d’'un aréopage de célébrités. L’'irrésistible ascension de ce peintre médiumnique qui laissa quelque huit cents toiles hors des sentiers battus de la création artistique commençait. Qui aurait imaginé qu'’un homme condamné à travailler à plusieurs centaines de mètres sous terre, qu'’un simple mineur de fond, étranger aux problèmes de l’'art et de la spiritualité, allait créer une profusion de toiles dont la beauté, l’'étrangeté et l’'inspiration mystique éblouiraient critiques, artistes, spécialistes de la métapsychique, psychiatres et médecins ?

     

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    Aura2

     

    http://www.metapsychique.org/Un-Schmurz-dans-le-monde-de-l-art.html

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Channelling

     

    http://www.astrotheme.fr/portraits/JAWCPMnGf37W.htm

     

    http://parasciences.dyndns.org/parasciences/article.php3?id_article=13

     

    http://perso.orange.fr/resonancespirituelle/Lesage.html

     

    http://spirite.free.fr/sujetdumois/sujet2.htm

     

    http://www.articite.com/fiches-lz/351.htm

     

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    - Bibliographie

     

    René Louis « Dictionnaire du Mystère » 1994

    Revue « Facteur X »- Fascicule N° 50- 1996- Editions Marshall Cavendish

     

    La taverne de l’'étrange- 7 avril 2007 (mise à jour :19/11/2012)

     


     

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  • La planchette OUIJA

    La seconde moitié du XIXe siècle fut témoin d'un développement très important  du spiritisme en Angleterre. Apparitions et tables tournantes devinrent rapidement une des distractions favorites de la bonne société victorienne. La planche Ouija ( qui tire son nom des mots français et allemand pour dire " oui " ) devint un passe-temps très apprécié lorsque les médiums compétents n'étaient pas disponibles. Sur une planche de bois, allongée étaient gravés les mots oui, non, pourquoi, stop et un alphabet imprimé selon une disposition circulaire ou semi-circulaire. Après avoir baissé les lumières, les participants posaient leurs doigts sur une planchette trouée équipée de roulettes miniatures qui se déplaçaient sur la planche, et formulaient des questions adressées aux esprits. Les utilisateurs de planches Ouija ont témoigné de l'extraordinaire rapidité et de la force avec laquelle la planchette se déplaçait de lettre en lettre pour construire des phrases. Il semble impossible de déceler l'origine des réponses qui reste, aujourd'hui encore, un mystère. Ces messages émanent-ils simplement de l'inconscient ou les consultants sont-ils réellement en contact avec quelque chose qui dépasse notre expérience quotidienne tangible ?

     

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    Découvrez quelques fantômes qui apparurent dans la vie de certains acteurs de cinéma ou de théâtre. Les fantômes sont souvent considérés comme un présage de malheur, sauf, sans doute, dans l’industrie du cinéma.

     

     

    Ecrivez un script incluant un ou deux fantômes et faites-en un film truffé d’effets spéciaux : le succès est assuré. S.O.S fantômes et Beetlejuice constituent deux bons exemples, parmi bien d’autres, de succès obtenus au box-office grâce à cette formule. Mais on connaît moins les fantômes qui hantent les stars, apparaissant sur le tournage de feuilletons, à l’écran ou se matérialisant en étranges silhouette irréelles.

     

    *** UN CONDUCTEUR FANTÔME ? ***

     

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    Ainsi, la vedette de cinéma et de télévision Telly Savalas vécut une expérience à faire dresser les cheveux sur la tête. Un matin, vers la fin des années cinquante, bien avant qu’il ne devienne le célèbre détective Kojak, Savalas roulait à proximité de Long Island, lorsque sa voiture tomba en panne d’essence. Il décida alors de marcher jusqu’à la station-service la plus proche. Soudain, une Cadillac noire s’arrêta à sa hauteur et le conducteur lui proposa de l’emmener. Arrivés à la station-service, l’étranger lui prêta de l’argent pour qu’il puisse acheter son bidon d’essence. Puis, sur la demande de l’acteur qui souhaitait pouvoir le rembourser, il inscrivit son nom sur un morceau de papier ( Harry Agannis ), ainsi que son adresse et son numéro de téléphone.

     

    Peu après, Telly Savalas téléphona au numéro que l’étranger lui avait donné. Il tomba sur Mme Agannis qui, après un bref silence, répondit : « Harry est mort depuis trois ans. » Stupéfait, Savalas décida de lui rendre visite pour tenter d’éclaircir le mystère. Il découvrit que l’écriture du mystérieux conducteur était identique à celle d’Harry Agannis. De plus, le conducteur de la Cadillac portait le même costume que celui dans lequel M. Agannis avait été enterré. Incapable de porter un jugement définitif sur ce qui lui était arrivé, Telly Savalas avoua : « Jamais je ne pourrai oublier cet incident, même si je doute de pouvoir l’expliquer un jour… »

     

    *** LE SPECTRE DE DALLAS ***

     

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    Tout aussi inoubliable sont les fantômes qui hantent parfois les scènes de tournage, comme celles du feuilleton Dallas. Alors que sa popularité était au zénith, les producteurs furent obligés de supprimer du script le rôle de Jock Ewing, car l’acteur qui l’incarnait, Jim Davis mourut subitement. Personne ne savait que son esprit reviendrait bientôt hanter les studios ! Le premier qui aperçut son fantôme fut un photographe de plateau. Jim Davis se trouvait près de la piscine du tournage et semblait observer ce qui se passait autour de lui avec un plaisir évident. Peu après, l’apparition de l’acteur reprit certains des gestes les plus familiers du personnage de Jock Ewing.

     

    Ensuite, ce fut au tour de Miss Ellie, jouée par Barbara Bel Geddes, de voir le fantôme. Elle était tombée malade après la mort de l’acteur et projetait de quitter le tournage du feuilleton, lorsque Davis lui apparut. Tout d’abord, elle crut que le fantôme de l’acteur n’était qu’un reflet du portrait de Jock Ewing dans la vitre. Elle se retourna, ne vit rien, mais entendit la voix de Davis, qui lui demandait de poursuivre le tournage, car « les petits avaient besoin d’elle ! » Absolument certaine d’avoir été en contact avec l’esprit de l’acteur, elle décida de continuer à jouer dans Dallas, comme il le lui avait conseillé, pour la joie de millions de téléspectateurs. Les sceptiques attribuèrent les fantômes de Dallas à une habile stratégie publicitaire. Quoi qu’il en soit, ils eurent autant de retentissement que la fameuse question : « Qui a tué J.R ? »

     

     

    *** REEL OU IMAGINAIRE ? ***

     

     Ces fantômes peuvent-ils être uniquement le produit de l’imagination ? Jenny Randles, spécialiste des phénomènes paranormaux, a réuni des centaines d’anecdotes sur ce thème, concernant des acteurs de télévision et de cinéma du monde entier. Selon elle, la sensibilité spécifique qui aide les acteurs et les actrices à incarner leurs personnages les rend aussi beaucoup plus réceptifs aux évènements mystérieux. Comme preuve de sa théorie, Jenny Randles raconte l’étonnante expérience vécue par l’actrice Dorothy Tutin lors des répétitions du film Les Diables. L’histoire reprenait les évènements qui s’étaient déroulés à Loudun au XVIIème siècle, notamment l’exorcisme d’un groupe de nonnes possédées par les démons. On répéta une des scènes devant un groupe de vraies religieuses. « C’est alors que quelque chose d’extraordinaire se produisit, raconta l’actrice. Les nonnes furent brusquement prises d’une hystérie similaire à celle décrite dans l’histoire. »

     

    *** LA MAISON HANTEE ***

     

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    Susannah York, une autre actrice anglaise, vécut, elle aussi, une bien étrange expérience. Alors qu’elle recherchait une maison, elle emmena son époux visiter dans l’Essex une spectaculaire demeure du XVIème siècle comportant douves et pont-levis. Ils en tombèrent immédiatement amoureux et demandèrent à l’agent immobilier la permission d’y passer la nuit. Mais lorsque l’obscurité tomba, l’actrice se sentit oppressée par une impression affreuse qui la laissa sans souffle et elle finit par s’évanouir. Ne voulant pas abandonner, le couple revint le week-end suivant ; mais Susannah York éprouva les mêmes sensations horribles. Cette fois, elle fut prise d’une peur panique de rester prisonnière dans cette demeure si le pont-levis ne fonctionnait pas. Du coup, elle décida de ne pas acheter cette étrange maison.

     

    L’agent immobilier ne fut guère surpris : avant elle, de nombreux acquéreurs potentiels avaient déjà éprouvé les mêmes sensations, dues, semble t-il, à la présence du fantôme d’une femme jadis morte noyée après avoir sauté dans les douves alors que le pont-levis refusait de s’abaisser ! Mais heureusement, tous les fantômes n’annoncent pas un malheur.

     

    L’acteur Bob Hoskins, qui devint célèbre avec Mona Lisa et, surtout, Qui veut la peau de Roger Rabbit ? affirme que l’apparition d’un fantôme bouleversa favorablement sa vie. Cet événement se produisit alors qu’il n’était pas encore connu, un jour qu’il travaillait sur le marché du Covent Garden à Londres. Soudain, il eut la vision d’une religieuse du Moyen-Age. « Mes camarades de travail m’expliquèrent que des fantômes de nonnes hantaient les caves et que lorsque vous en aperceviez un, la chance vous souriait par la suite », expliqua plus tard l’acteur. C’est ce qui se produisit. Bob Hopkins connaît maintenant une réussite professionnelle, financière et privée.

    L’apparition de fantômes n’est donc pas nécessairement synonyme de malchance !

     

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    Aura2

     

    La taverne de l’étrange- 26 décembre 2006 


     


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    nde1

    Les N.D.E

     

    De l’'anglais near death experience, ou en français E.M.I (expérience de mort imminente).

     

    Après avoir éprouvé l’'impression de mourir, ce qui est corroboré par le fait qu'’il entend distinctement tout ce qu’'on dit autour de lui, le rescapé pénètre dans une sorte de tunnel tout d’abord obscur. Il voit son double ( extracorporéité ) tel que l’'observerait un tiers. Il rencontre souvent sur son chemin l'’un de ses chers disparus, comme si ce dernier voulait jouer un rôle de passeur. Il entend une voix, de la musique ou des chants, et perçoit un être de lumière ( qui peut être le Christ s'’il est chrétien ). En une fraction infime de seconde, il voit sa vie se dérouler devant lui, soit à l'’endroit, soit à l'’envers- chronologiquement. Il a la sensation de se heurter à une barrière, mais il ne désire pas pour autant revenir vers la vie. Puis c’'est l’'entrée dans un bain de lumière. Bien que le sujet soit attiré par la mort, il s’'y refuse eu égard aux personnes aimées ( enfants, conjoint…) qu'’il laisserait derrière lui. Cette décision de retour vers la conscience ordinaire modifie fondamentalement son comportement. Loin d'’être vécues dans la souffrance, ces manifestations remplissent les moribonds d’'un bonheur indicible : tunnel lumineux, musique « planante », expérience mystique. La culture religieuse du rescapé influe certes sur son imagerie mentale, mais le schéma demeure invariable. Par ailleurs, il est courant qu’'à l’'approche de la mort il y ait échanges télépathiques entre la personne sur le point de décéder et l’'un ou l’'autre de ses proches. Les témoignages, là non plus, ne manquent pas…

     

     

    Ils sont des centaines à vouloir témoigner…

    Comment un séjour dans l’'au-delà peut-il donner la capacité de prévoir l’'avenir ?

     

    *** Voici l'’histoire vécue par Dannion Brinkley ***

     

     

     

     nde2

    « Je suis mort deux fois ! Deux fois je suis parti dans l’'au-delà et deux fois j’'en suis revenu ! Mais avec d’'étranges révélations… »

     

    Revenu de ses deux allers-retours dans l’'Ailleurs avec d'’étranges détails sur ce qu'’il a vu et entendu de l’'autre côté de notre monde. Dannion Brinkley est revenu complètement transformé, différent, riche d'’enseignement et surtout de dons qui ne s'’étaient jamais manifestés auparavant. Il raconte ses voyages dans l'’au-delà dans un ouvrage intitulé Sauvé par les Anges, qui fut un best-seller aux USA.

     

    « J'’avais tout juste 25 ans. Nous étions le 17 septembre 1975, il y avait un violent orage, j’'étais en train de téléphoner et c'’est alors que la foudre tomba sur un arbre qui s'’écrasa sur le toit de la maison. Brutalement un éclair me traversa, mon corps fut secoué par des chocs électriques. Une secousse violente me projeta en l'’air. Je fus comme arraché de mes chaussures dont les semelles restèrent soudées au parquet. Subitement je sortis de mon corps et… entrai dans un autre monde ! Comme je planais en l’'air sous le plafond, je repérai mon corps, jeté en travers du lit. Mes chaussures fumaient encore et je tenais l’'écouteur fondu dans la main. L’'insoutenable douleur qui me tenaillait l’'instant d'’avant avait laissé place à une sensation de paix et de tranquillité. J’'éprouvais un bien-être comme je n’'en avais jamais connu, j’étais immergé dans la sérénité pure ! »

     

     

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    C'’était une classique sortie hors du corps qu'’avait vécue Dannion Brinkley.

    Il en a vécu toutes les étapes comme dans la plupart des cas de N.D.E, il a rencontré au sortir du tunnel « la lumière radieuse » près de laquelle un être se tenait. « Cet être semblait fait de lumière pure et je fus envahi par une sensation d’amour absolu. »

     

    « L'’aventure de Dannion Brinkley est le témoignage le plus extraordinaire qu'’il m'’ait été donné d’'entendre, affirme le célèbre docteur Raymond Moody, auteur de La vie après la vie, qui a étudié des milliers de cas de N.D.E.

     

    "Dannion a séjourné dans un monde spirituel habité par des êtres prévenants et puissants qui lui ont d'’abord permis de revoir tous les instants de son existence. Cette expérience lui a donné l'’occasion d’'évaluer les succès et les échecs de sa vie. Puis il s’'est retrouvé dans une magnifique cité de cristal et de lumière où il a eu accès au savoir universel en présence de treize êtres de lumière. Le plus hallucinant dans cette rencontre, c’'est le type de connaissance que ces êtres lui ont transmis à ce moment-là, puisqu’'ils lui ont donné un aperçu des évènements de notre futur."

     

    Cette possibilité de voir l’'avenir de la planète est un fait souvent rapporté par ceux qui ont accompli un voyage dans l’'au-delà. Certains ont affirmé qu'’ils ont su, par exemple, l’'imminence d’'un événement juste avant qu'’il n'’arrive. Ils semblaient le connaître auparavant, mais ce fait était occulté dans leur mémoire. Ainsi, le docteur Raymond Moody a cité un exemple vécu par l'’un de ses patients, John Richards, dentiste, s'’intéressant beaucoup aux sujets scientifiques, au moment de la catastrophe de la centrale atomique américaine de Three Miles Island, le 28 mars 1979 : « Three Miles Island, a-t-il dit, je savais que ça allait arriver… Je ne savais pourquoi, mais j'’en étais convaincu ! Ce nom me revenait en mémoire… Je savais que quelque chose de terrible allait arriver. Je l’'ai dit à ma femme. Après un accident de voiture, à l’'hôpital, j’'avais fait une N.D.E. C'’est alors que j’'ai connu le docteur Moody. Je lui ai dit aussi : « Ca va arriver, il faut faire quelque chose… » Et, vous voyez, deux jours plus tard « ça » a eu lieu ! »

     

     

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    Raymond Moody avait été averti des visions de John Richards qu’'il avait d’'abord considérées comme des absurdités. Pour lui, tout cela n’'était que le délire d’'un homme dont le cerveau avait subi un traumatisme. « John Richards me raconta, confie le docteur Moody, que l’'Union soviétique allait s'’effondrer en 1989 et que cet échec serait marqué par des émeutes provoquées par des menaces de famine. Il me dit aussi qu'’une guerre aurait lieu dans les déserts du Moyen-Orient et que ce conflit serait déclenché par l'’invasion d’'un petit pays par les forces armées d’'un pays voisin. Devant mon air sceptique, John insista en me disant que cela allait se passer en 1990. La guerre dont il parlait était, bien sûr, la guerre du Golfe. Je considérais ces prédictions comme des inepties. Il faut dire que, pendant des années, je m’'étais contenté d'’écouter des gens en prenant des notes. J’'étais convaincu d’'avoir en face de moi une malheureuse victime au cerveau dérangé. Lorsque je pus constater l’'exactitude des prédictions de Richards, je reçus un choc. Comment était-ce possible, me demandai-je. »

     

    Comment un séjour dans l’'au-delà peut-il donner à quelqu’'un la capacité de prévoir l’'avenir ? Le docteur Moody n'’a pas eu de réponse à cette question.

     

     

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    Depuis son électrocution et son voyage aux portes de la mort, Dannion Brinkley a constaté qu'’il possédait aussi la faculté de lire dans la pensée d’'autrui. Il peut décrire avec précision les pensées de gens qui lui sont totalement étrangers, leurs sentiments envers les autres, ce qui leur passe par la tête à tout instant. « Les personnes qui ont fait un séjour dans l'’au-delà ont beaucoup plus d’'aptitudes extrasensorielles que les sujets n'’ayant jamais vécu cette aventure spirituelle », constate le docteur Melvin Morse, autre grand spécialiste de l’'étude des N.D.E, qui a analysé des centaines de cas de gens revenus de l'’au-delà.

     

    L'’initiation spirituelle de Dannion semble s’'être passée dans un temple de cristal. Cet endroit ressemblait à une cathédrale, avec des flèches hautes et élancées, et les murs de verre semblaient bâtis pour défier l’'éternité. « Je suis resté médusé devant cette splendeur, raconte Dannion Brinkley. Je formulais la question mentalement : « Suis-je au ciel ? » Mon guide ne répondit pas. Il me précéda le long d'’une allée splendide, puis sous de somptueuses arches de cristal. A l’'intérieur, l’'atmosphère n'’était qu'’une lumière porteuse de messages d’'amour. Soudain, l’'espace derrière l’'estrade fut occupé par des êtres de lumière qui faisaient face à des bancs. J'’étais subjugué par l’'aura de bonté et de sagesse qui émanait de cette assemblée de maîtres spirituels. Je pressentais que j’'allais vivre l’'expérience la plus extraordinaire de mon voyage dans l’'au-delà. » C'’est à partir de cet instant que l'’expérience de Dannion est plus complète, plus ahurissante, plus spirituelle que d'’autres.

     

    « Je comptais treize êtres de lumière, reprend Dannion, et j’'eus conscience d’'un certain nombre de choses les concernant. Chacun d’eux représentait un état émotionnel ou un trait psychologique spécifique au comportement humain. Ces caractéristiques s’'approchaient de la signification la plus courante des différents signes du zodiaque, mais leurs intensités spirituelles et émotionnelles étaient bien au-delà d’'une telle considération astrale. J’'étais convaincu que j’'allais être imprégné de savoir comme je ne l'’avais jamais été auparavant. Ces êtres de lumière étaient différents de celui qui m'’avait accompagné au début. Ils avaient la même apparence bleu argenté, mais ils brillaient d’'un éclat qui semblait venir du plus profond d’eux-mêmes. Je n’'ai pas revu ces nuances de couleur par la suite et j'’en ai déduit que ces êtres devaient être parmi les plus puissants. »

     

     

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    Ces êtres de lumière demandèrent à Dannion Brinkley de créer des centres où les gens prendraient conscience de leur propre valeur, de leur spiritualité supérieure, et pourraient ainsi dispenser plus d'’amour à leur prochain. Il comprit que la vie sur terre lui semblerait bien limitée mais il n'’avait pas le choix. Il devait revenir pour accomplir sa mission. Son témoignage recoupe d'’autres descriptions de cités de lumière et d’'allées de cristal. Pourtant aucun de ces gens ne se connaissent et n’'ont pu comparer leurs découvertes. Après son expérience, Dannion acquit peu à peu de nombreux pouvoirs extraordinaires. Ainsi, il répondait aux questions avant qu'’on ne les lui pose de vive voix. Il les entendait dans sa tête dès que quelqu'’un les formulait dans son esprit. Il arrivait à comprendre des langues étrangères parlées devant lui sans les avoir jamais apprises. Evidemment, peu de gens parvenaient à admettre qu'’il puisse avoir de tels pouvoirs après son accident. Et pourtant, chacun devait se rendre à l’'évidence. Ces dons, il les avait et les utilisait !

     

     

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    « Il suffisait que je regarde quelqu’'un, avoue-t-il, pour voir subitement les épisodes de sa vie aussi clairement que si je suivais un film à la télévision. Parfois aussi, le contact avec un objet me projetait au milieu d'’une scène de la vie de son propriétaire. Ou alors, il suffisait que je touche quelque chose d’'ancien pour me mettre à suivre dans le temps son histoire. »

     

    D'’autres ont connu ce même genre de pouvoir. Le docteur Melvin Morse a analysé en détail plusieurs centaines de cas de ce type. Selon cette étude, ceux qui ont fait une expérience aux portes de la mort sont soumis à des évènements paranormaux quatre fois plus souvent que les autres. Tous ceux qui ont acquis ces pouvoirs se posent la question mais ne savent que répondre. Ils ne peuvent que constater des dons apparus à la suite de leur N.D.E qu'’ils ne possédaient certainement pas avant. « J’'ai rencontré Dannion Brinkley deux fois, explique le père Brune. J’'ai été frappé par cette espèce de joie extérieure extraordinaire qui est si caractéristique de ceux qui ont fait cette expérience aux portes de la mort et rencontré cet amour inconditionnel. Quand à l’'explosion de dons paranormaux, le phénomène était déjà connu, mais peu en France. Le témoignage de Dannion est particulièrement fort. Il dépasse la médiumnité, connue et reconnue par ailleurs. Je crois que Dannion est réellement allé dans ces mondes merveilleux. J’'ajouterais seulement que chacun rencontrera probablement dans l’'au-delà le monde qui lui convient, selon le niveau spirituel qu’il possède. »

     

     

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    Dans l’'expérience de Dannion, il est intéressant de comparer les deux expériences qu'’il fit à vingt années d'’intervalles. En effet, un jour, son coeœur, très abîmé par le choc de la foudre, dut être opéré d’'urgence. Il tomba dans un coma profond qui de nouveau le projeta hors de son corps, au seuil de l’'au-delà…

     

    « Le deuxième bilan de ma vie fut un moment fantastique. La première fois, j’'avais eu l’'amertume de voir se dérouler une existence pleine de confusion, agressive. Cette fois-ci, c'’était un festival de bonheur. Je serais resté avec plaisir. L'’être de lumière devait connaître mes pensées les plus intimes parce qu’'il anticipa mes désirs par une réponse télépathique : « Non, tu ne vas pas rester ici cette fois-ci. Tu dois retourner là-bas ! » Je n'’ai pas protesté. J'’ai seulement regardé autour de moi pour m’'imprégner une dernière fois de ce lieu merveilleux et, l'’instant d’'après, j’'étais de retour dans mon corps»

     

    Mais le choc fut vraiment brutal ! Pour l’'avoir expérimenté à deux reprises : il faut affirmer que le monde qui nous attend offre un riche avenir !

     

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    « Les expériences au seuil de la mort ne sont causées ni par l’'action de médicaments, ni par un manque d’'oxygène dans le cerveau, ni par les angoisses générées par la peur de mourir. Les recherches les plus récentes ont établi que ces expériences sont le fait d’un processus naturel et tout à fait normal. » Melvin Morse.

     

     

    « Ce type d’'expériences peut faire partie de l’'élévation de l'’état de conscience de l'’humanité entière. Il se peut qu’'elles préfigurent la naissance d'’une nouvelle conscience planétaire, la plupart des rescapés qui relatent des visions prophétiques affirment qu’elles leur ont été communiquées au cours de leur N.D.E, en association souvent avec la rencontre de guides ou d’'un être de lumière. La plupart de ceux qui m’'ont décrit leurs visions prophétiques m'’ont déclaré qu'’ils savent avoir reçu beaucoup plus d'’informations que ce dont ils se souviennent aujourd’'hui. » En effet, dans les récits de ceux qui sont revenus de l'’au-delà, on trouve souvent des références au fait qu'’ils ont été prévenus qu'’ils ne pourraient pas tout se rappeler à la fois, mais qu’'ils retrouveraient ces informations si c'’était nécessaire. Docteur Kenneth Ring ( professeur de psychologie à l'’université du Connecticut et président de l’'Association internationale pour les études de la N.D.E ).

     

    *

     

     

    Angel

     

    http://www.cbel.com/near_death_experiences/  ( page sur les N.D.E ) 

    Page sur Elizabeth-Kübler-Ross  (merci marie pour l'info ;o)

     

    *

     

     

    Aura2

     

     

    La taverne de l’'étrange- 1 décembre 2006 (mise à jour le 19/02/2012).

     


     

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  • L’écriture automatique

     

    Vrais messages de l'Au-Delà ?

     

    Partie à l’âge de 16 ans au-delà de notre monde, Isabelle envoie des messages à sa mère par écriture automatique…Qu’y a-t-il de « l’autre côté » ? La souffrance ici-bas sert-elle à quelque chose ?…Isabelle « parle »…

     

     

    Vrais messages de l'Au-Delà ?

    extrait d'une séance que j'ai réalisé en 1997

     

    Le 9 janvier 1983, Isabelle Lionnet meurt d’une leucémie. Elle a 16 ans… elle est fille unique… Révolte, désespoir, incompréhension…Et puis un beau jour, Isabelle « parle » à sa mère… Elle lui adresse des messages d’amour, d’espoir, de bonheur, de réconfort… par écriture intuitive, écriture automatique. Des messages personnels, mais aussi des messages pour nous tous qui sommes sur terre. Anne-Marie Lionnet a publié ces messages de l’Au-Delà dans un premier livre : Isabelle, une lumière dans la nuit ( Editions du Rocher ), pour aider ceux qui ont vécu la même épreuve, puis un second livre : Livre de l’Au-Delà, message d’Isabelle, toujours chez le même éditeur.

     

    Anne-Marie Lionnet raconte :

     

     

    Vrais messages de l'Au-Delà ?

    « Les premiers « gribouillis »… mes premiers essais maladroits… Le tout a commencé par des rencontres avec Marina, professeur « d’eutonie », qui m’initia à la relaxation profonde et me régénéra de l’intérieur. « Crois-tu à l’Au-Delà ?… ». Elle me prêta un livre de Jeanne Morrannier où l’auteur transmet les messages de son fils décédé, quelle capte par écriture « automatique ». Je ne sais que penser, rien en moi ne s’y oppose si ce n’est le carcan de mon conditionnement religieux. Un voile se lève, les messages de Georges, son fils, contiennent les réponses à toutes les questions que je me pose depuis des mois…

     

    Vrais messages de l'Au-Delà ?

     

    Un jour enfin, je me décide. Je m’installe devant une feuille de papier, une pointe Bic à la main. Et j’attends. Des mois durant je reste en attente. Et puis un soir, ma main est agitée de soubresauts… sans doute un tic nerveux ?… C’est curieux… Elle fait péniblement le tour de la feuille, comme tirée par les fils d’une marionnette… Le même phénomène se reproduit le lendemain, puis le mouvement se fait un peu plus précis. Je forme des boucles, des L maladroits dans tous les sens. Un jour je dessine une grande marguerite. Que penser ? je me garde bien de montrer cela à qui que ce soit : on s’inquiéterait sérieusement pour ma santé mentale. Et puis… quelques jours plus tard, je découvre que je viens d’écrire « Isabelle », puis « Alléluia !… » Je n’y comprends rien. Petit à petit, les mots se regroupent sur la feuille, formant ainsi une phrase. Il me faudra des semaines de disponibilité patiente pour parvenir à écrire un message cohérent. Mais, même alors, je suis en proie au doute le plus tenace. »

    Par la suite, il faudra bien se rendre à l’évidence, Isabelle est vivante, les messages deviendront de plus en plus précis, des révélations connues d’elle, de ses proches, seront faites dans les prochains messages reçus. Une porte sur l’Au-Delà s’est ouverte…

     

     Un site est dédié à Isabelle Lionnet, toutes les questions que vous vous posez s’y trouvent. Les messages d’Isabelle y sont classés par date chronologique, des infos, des sites, bref, une adresse a mettre dans vos favoris.

     

     

    Vrais messages de l'Au-Delà ?

     

     

    http://www.isabellelionnet.org/

     

     

    La taverne de l’étrange- 6 octobre 2006

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