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     la médiumnité éveilleuse d'âme

     L'écriture automatique :

     

    La médiumnité éveilleuse d'âme...


     

    La médiumnité comme une histoire à lire, un conte pour adulte en mal d'idéal et pourquoi pas la médiumnité comme un outil de vie. Etre capable de communiquer avec nos défunts, sentir leur présence proche de nous. Savoir qu'ils nous acccompagnent sur notre chemin de vie comme des témoins de nos difficultés, comme des lumières qui nous guident, dans nos nuits. Pouvoir découvrir en soi cette aptitude d'être a leur écoute, sans technique mais simplement avec ce que nous sommes sur cette terre. Alors un conte, je ne crois pas, une histoire non plus. C'est bien plutôt un chemin a découvrir et à vivre. Un parcours où tout est possible, ou chacun de nous existe la possibilité d'éveiller son âme sous la caresse bien veillante du monde spirituel. Le travail de médium est un outil d'ouverture qui vous guide vers les autres. Ces personnes qui viennent vous trouver pour entendre les paroles d'apaisement de leur peine. Ces mots de réconforts provenant de celui que la mort a rappellé à elles. Ces messages auxquels les proches aspirent et qui contiennent les mots qui vont soulager leurs larmes. Ils sont attentes, attente de cette rencontre par médium interposé. Etre le messager de cette tendresse, responsabilité effrayante, mais combien merveilleuse... La médiumnité c'est être l'intermédiaire entre le monde des vivants et celui des esprits. La médiumnité c'est la faculté d'être le canal de communication pour retransmettre les messages des défunts et des guides.

     Les messages :

    Quand un esprit vient il va être très attentif aux souvenirs qu'il va transmettre, car ses témoignages vont permettrent au médium d'amener la preuve de la survivance de l'âme. Ils sont aussi souvent en lien avec le message que la personne vivante a besoin d'entendre. Une consultation de médiumnité, d'écriture ou de transcommunication n 'est pas seulement une communications entre les défunts et le consultant au travers du médium, c'est bien plus que celà, car nos guides et nos anges font partie de la conversation.

     Le lien avec la terre :

    La première force d'un médium est sa capacité à être ici maintenant, il est juste l'instrument de traduction entre ces deux mondes. Si aujourd'hui nous sommes sur terre, c'est pour expérimenter le monde matériel et nôtre première tache est de vivre avec les vivants et non pas avec les morts, sans ça nous serions de purs esprits. Plus on travaille dans la médiumnité et plus on devient lucide face à ce besoin dêtre enraciné, de vivre tout simplement. Chaque personne qui désire communiquer doit en être consciente.

    Les âmes :

    Très souvent les gens demandent lors des consultations son on ne dérange pas les morts. Souvenez-vous qu' en tant que médium nous n 'avons pas la faculté de les appeller. Qu'elle aptitude extraordinaire faudrait-il avoir pour être capable de faire de nos défunts ce que l'on veut ? Qui sommes-nous en tant qu 'êtres humains vivant dans un monde matériel pour avoir la capacité d'intervenir dans le monde spirituel ? Je pense que tels que nous sommes ici bas, ce sont bien nos proches disparus qui, d'un regard bienveillant nous influencent. Comme nous avons le libre arbitre, eux l'ont aussi.

     Les messages :

    Lors des consultations, le monde spirituel travaille en fonction du consultant. Moi je suis là simplement comme traducteur... La médiumnité n'est pas un jeu, cela implique la rigueur de transmettre ce que nous recevons sans jugement. Bien souvent ce que nous redonnons à nos consultants de fait pas partie de nos croyances. La raison essentielle pour cela est notre capacité à êtres neutres. Ne pas prendre parti, car la vie de l'autre lui appartient, à aucun moment nous ne sommes là pour lui dire quoi faire ou quoi penser. Tous les messages délivrés au consultant viennent du monde spirituel, nous sommes juste les traducteurs. Nous n'allons pas forcément amener le futur de la personne. Le monde spirituel va parler en fonction de ce que vit le consultant. Il peut y avoir des mises en lumière du passé, toujours un éclairage sur le présent et parfois des clefs pour le futur. Quant on livre les messages, il faut garder à l'esprit que nous sommes juste là pour les transmettre sans y ajouter notre façon de penser ou tout simplement notre croyance. Pour celà il est essentiel de garder le lien avec celui qui vient de parler. La première règle est de savoir que c'est le défunt qui va diriger la séance et pas le médium. Il faut laisser de côté notre envie d'aider l'autre. Ainsi il sera plus aisé de rester neutre. Les messages du monde spirituel induisent une notion de responsabilité. Ce n'est pas à prendre à la légère.

     Conclusion

     Le destin m'a guidée vers la médiumnité, au fil du temps cet outil m'a permis d'intégrer plus intensément mon statut d'être humain. Quand je regarde toutes ces années d'apprentissage de la médiumnité, je réalise que la première chose que j'ai apprise a été d'entrer en relation avec l'autre mais aussi qu'en développant ma communication avec les esprits, j'ai tout simplement appris à parler à l'autre. La médiumnité m 'a aussi guidée à travers des méandres de la communications inter-humaine et ainsi en apprenant à communiquer avec le monde des esprits, j'ai tout simplement appris à parler à l'autre.

    Quelle expérience merveilleuse que celle de faire voyager les gens vers leur âme.

     

    Je vous souhaite d'en faire l'expérience car la route est belle.

     Texte de Marie-Hélène- Les Landes (40)

    Taverne de l'étrange- 1 février 2008

     

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    Cher tyron, j'ai reçu il y a quelques jours un appel daté du 1/01/1970. Apparemment cela ressemble à une réinitialisation de portable mais il n'en est rien car mon téléphone n'a pas été débrancher et il indique la bonne heure et la bonne date ! c'est donc le portable de l'autre personne dont le numéro ne s'affiche pas qui m'a renvoyer cette date là sauf que dans le cas ou son numéro n'apparait pas; aucune autre indication de son portable ne peut me parvenir ?!? si il a décidé de m'appeler et masquer le message sur répondeur c'est inaudible... Ceci m'est parvenu alors que j'arrivais à Nanterre chez ma soeur. En 1970 j'avais que 4 ans et ma soeur me dit que notre défunt père a été démobiliser officiellement à cette même date ! C'est tout le lien que l'on peut faire avec cette affaire... notre père a peut-être essayer de nous parler car en ce moment nous rencontrons des difficultés a propos d'un héritage familial qu'un notaire peu scrupuleux nous séquestre injustement... Pour info cet appel reste en haut de la pile des messages alors qui devrait descendre et s'effacer naturellement. Je reçois des applications Wap qui m'empêche de l'effacer ?!? C'est donc peut-être un appel de l'au-delà ! Qu'en pensez-vous ? Avez vous déjà reçu ce genre d'appel ? Si oui laissez votre témoignage à tyron. Bonne journée à vous !

    Marie

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    Des ordinateurs possédés ?

    En décembre 1984, dans le Cheshire en Angleterre, Ken Webster et sa petite amie Debbie Oakes découvrirent un message d’origine inconnue sur l’écran du microordinateur BBC qu’ils avaient emprunté à l’école où Ken enseignait. Le texte en question était en vieil anglais, signé « Thomas Harden », et allait être le premier de… trois cents messages ! Harden disait avoir vécu quelque quatre cents ans auparavant dans le cottage qu’habitait à présent Kent. Et Ken reçut ses messages sur des douzaines d’ordinateurs différents qu’il emprunta par la suite. On élimina rapidement la possibilité qu’il s’agisse d’une blague. Harden répondait rapidement aux questions qu’on lui posait, et surtout, des scientifiques, armés de leur propre matériel, mirent leurs ordinateurs personnels dans une pièce scellée du cottage en question, et reçurent les mêmes messages. Le linguiste Peter Trinder étudia les textes et affirma qu’ils étaient bien dans le style de l’époque. Mais il remarqua que sur les 2877 mots différents utilisés, 121 étaient inconnus. Trinder doute qu’un petit plaisantin ait pu aussi rapidement écrire dans une langue parfaitement cohérente : « La somme de travail que cela représenterait est inimaginable. »

    Cette histoire n’est pas unique en son genre. A tel point qu’une organisation sise à New York s’est spécialisée dans l’étude des ordinateurs « possédés ». Ces cas sont intéressants car, les ordinateurs n’ayant pas de subconscient, nous pouvons écarter d’office les explications paranormales comme la cryptomnésie. On sait que certaines personnes peuvent influer sur le courant électrique, mais de là à composer tout un texte sur un écran par le simple pouvoir de la pensée, il y a loin ! Peut-être, dans ces « affaires » informatiques, un esprit venu de l’au-delà est-il bien en train de nous parler… Ce qui signifie que Socrate aurait été un petit malin qui avait tout compris !

    Source- Aux frontières du réel par Jane Goldman- Edition l’Archipel/ 1997

     

     

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    "La TRANSCOMMUNICATION"où TCI

     

    On a tous une fois entendu parler de spiritisme et de ses différentes méthodes de contacts, le verre, le oui-ja ( tablette avec des lettres…) et le fameux guéridon. Depuis quelques années, on entend parler de plus en plus de nouvelles techniques pour rentrer en contact avec nos proches disparus, et oui, le monde évolue, « la TCI où Transcommunication Instrumentale », TCI, un nom, un sigle barbares à la mode pour désigner ce qui constitue peut-être l’une des plus formidables découvertes de tous les temps : un contact objectif avec les Invisibles, nos défunts par exemples, par le biais de la technologie moderne. Un poste de radio convenablement réglé, un magnétophone, un téléviseur, un ordinateur individuel peuvent-ils capter des messages venus de l’autre côté de la Mort ? Des témoignages troublants, des expériences ahurissantes... Et si c’était vrai ?

     

     

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    1/ "LA TCI AUDIO" 

     

    *** Au commencement ***

     

     « Chers amis, vous entendez des voix : à vous d’en faire ce que vous jugez nécessaire ».

     

    Au Luxembourg, le Cercle des Etudes sur la Transcommunication a capté ce message audiophonique de Constantin Raudive, décédé en 1974, expérimentateur pionnier dans le domaine des voix posthumes. Des milliers de voix ont été enregistrées. Entre 1964 et 1974, le Dr. Raudive, un psychologue letton, en a captées plus de 70.000, assisté d’un physicien suisse. Il publia un livre intitulé « L’inaudible devient audible ». La première fois, il a enregistré la voix de sa mère décédée qui l’appelait : « Kosti... Kosti... ». Un précédent historique : le 12 juin 1959, Friedrich Jürgenson ( 1903-1987 ), producteur de cinéma suédois, avait branché un magnétophone près de sa maison, à Stockholm, pour enregistrer des chants d’oiseaux pour la bande son d’un de ses films. Imaginez un instant sa surprise lorsqu’en réécoutant la bande il s’aperçut qu’outre le gazouillis des oiseaux, elle contenait également des chuchotements et des sons qu’il n’avait absolument pas entendus. Jürgenson était non seulement un réalisateur réputé et un chanteur célèbre, mais aussi un puissant médium habitué à ce genre d’épisodes inexplicables. Il perçut aussi une voix humaine lui parlant en norvégien du cri des rapaces nocturnes. Une émission de radio ? Non, un ornithologue défunt. Peu après, poursuivant ses enregistrements, il entend sa propre mère dont il était orphelin. Peu de temps avant, en 1957, lors d’un enregistrement avec un pianiste, il avait déjà constaté une série d’incompréhensibles baisses de volume sur une bande qui n’avait pourtant subi aucune coupure et s’avérait sans le moindre défaut.

     

    Après cette curieuse expérience, il ne laissa pas échapper l’occasion de se livrer à de nouvelles expériences : la bande commença à révéler d’étranges voix qui affirmaient appartenir à des êtres humains décédés. L’une d’elles, qui se détachait nettement des autres, se définit comme l’esprit-guide de Jürgenson lui-même, et lui donna quelques conseils à propos de sa vie privée et de la poursuite de ses expérimentations. Il convient de préciser que les voix enregistrées parlaient en différentes langues et s’avéraient identiques à celles de personnages célèbres et de défunts connus du chercheur. A Montpellier, en 1979, Monique Simonet a identifié, imprimée sur la bande de son magnétophone, la voix de son père. Depuis cet enregistrement, elle n’a cessé de capter des voix de l’au-delà. En 14 ans, 13.000 défunts lui ont fait entendre leur voix. Monique le fait à la demande de personnes qui ne se consolent pas d’un décès.

     

    *

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    « ... Tandis que je faisais la vaisselle, dans la cuisine, en écoutant la radio, j’ai entendu très nettement au milieu du programme musical, venant du haut-parleur, les mots : « Homes, enregistrer ». Ces mots ont été répétés plusieurs fois. J’ai alors abandonné la vaisselle pour aller chercher mon magnétophone avec le micro. Je les ai installés sur le fauteuil, devant mon poste de radio qui était posé sur l’appui de la fenêtre. Ce n’était plus de la musique mais des paroles. Moi-même, je ne disais rien. Tout d’un coup, j’entendis les mots : « Ici Doc Mueller ». Sur le moment, je ne savais pas comment je devais réagir... Je ne savais pas non plus à qui j’avais affaire... »
     

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    Adolf Homes enregistre alors, avec un inconnu qui se trouve lui-même dans... l’Inconnu, un étrange dialogue de 4 minutes et 25 secondes. Le professeur Rémy Chauvin, aujourd’hui disparu, et le père François Brune, qui rapportent cette anecdote, se portent garants de la parfaite honnêteté de M. Homes et de son équilibre mental. Pourtant, ce 13 octobre 1992, l’homme a capté dans son récepteur radio puis sur son magnétophone la voix d’un mort.
     
     
    De telles histoires, Brune et Chauvin en content par dizaines dans leur ouvrage « En direct de l’Au-delà ». Ainsi l’étrange aventure survenue à un certain Francisco Padro, un soir qu’il regarde le plus tranquillement du monde la télévision dans son salon en présence de sa famille.

     

     

    Des voix de l'au-delà en direct ?

     
    Soudain la projection du film en cours s’interrompt brusquement. L’écran s’obscurcit puis se rallume. Un visage apparaît. C’est un homme aux cheveux blancs comme neige, en pied. Il semble grand. Il « regarde d’abord ma femme », témoigne Padro, « puis tourne ses yeux vers moi et me regarde fixement d’un air extatique ». L’image est bien réelle, vivante, sans le moindre rapport avec le film qui était en train de passer. Le lendemain, Toujours stupéfait, vérifie auprès de la chaîne de TV. On lui répond qu’il n’y a pas eu d’interruption technique dans l’émission, que tout s’est déroulé normalement. Et pourtant, chez lui, devant sa femme et ses enfants, un être s’est manifesté. Cela a duré quelques secondes puis la transmission normale a repris... S’agissait-il d’un défunt ? Dans le cas de Padro, rien ne le laisse supposer plus particulièrement. L’apparition a gardé le silence. Des manifestations de l’Au-delà par le canal de la radio ou d’un appareillage approchant existent antérieurement. Il faut savoir que, dès les années 30, les Scandinaves captèrent des messages en morse dont l’origine demeure toujours inexpliquée. En 1947, un savant, Von Szalay, enregistra sur vinyle des murmures et des voix incompréhensibles. De nombreux radioamateurs reçurent dans les années 40-50 des signaux en langues diverses dont ils ne parvinrent jamais à cerner la provenance. Aucun n’émit officiellement l’hypothèse que ces messages pouvaient provenir de défunts. Certains reconnurent cependant des voix familières de personnes disparues. Ils ne l’avouèrent que très longtemps après, craignant le ridicule ou pire... Le grand Marconi lui-même, lors des premiers essais radio, reçut d’inexplicables interférences. Il ne s’agissait pas de parasites, de son propre aveu, mais bel et bien de bribes de conversations paraissant se dérouler nulle part.
     

     

    *** La technique ***

     

    En aucun cas vous ne devez pratiquer vos enregistrements pendant la journée, sinon vous vous rendrez indisponible pour la vie du monde. Nous habitons la terre et devons remplir nos devoirs et résoudre nos problèmes terrestres. Une ou deux séances hebdomadaires suffisent amplement. Outre le fait que l’esprit se laisse facilement absorber par ce phénomène, il est pratiquement impossible de concilier un nombre trop important d’enregistrements. Tant sur le plan physique que psychique, on risquerait d’en subir les conséquences. L’Au-delà n’est pas un office de renseignements. Ne posez que les questions qui sont très importantes pour vous, qui vous tiennent à cœur. Il faut en outre savoir que les messages obtenus correspondent au niveau de connaissance des êtres de l’Au-delà. Les communications ne peuvent, par ailleurs, sortir du cadre de ce qui est autorisé. Le contenu d’un message dépend donc à la fois de celui qui pose la question et de celui qui y répond.  A propos de technique, n’imaginez pas que vous allez nécessairement obtenir de bons enregistrements sous prétexte que vous utilisez les mêmes appareils qu’un expérimentateur ayant eu d’excellents résultats. De même, ne croyez pas que seuls les instruments les plus sophistiqués et les plus chers permettent d’espérer le succès. La technique est certes un élément essentiel de la recherche transcommunicationnelle, mais en aucun cas elle ne la résume tout entière.

     

     

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    Friedrich Jürgenson capté en TCI vidéo
     
    Selon une intéressante citation en provenance de l’Au-delà : « la technique ne remplace pas le pouvoir de la pensée ». Pour réaliser ces enregistrements, il faut remplir quelques conditions : Il faut être patient, recueilli lors des essais, c’est à dire penser à la personne que vous voulez « entendre », car ce n’est pas un jeu de société, il faut un magnétophone adapté comme le Philips D6350, mais ce n’est pas indispensable, il faut aussi un micro externe omnidirectionnel « qui capte toute les direction » et faut créer un bruit de fond où support, nécessaire pour obtenir un bon résultat. Si l’on souhaite entreprendre des recherches dans le domaine de la transcommunication, il est indispensable de commencer par lire des ouvrages sur le sujet, car de nombreuses interrogations s’en trouvent résolues d’emblée. Il faut de bonnes bases de connaissances générales en parapsychologie. Il est conseillé de ne pas se contenter de consulter les ouvrages relatifs aux enregistrements de voix, mais de s’intéresser aussi à ceux qui traitent de la vie après la mort et des contacts avec les êtres de l’au-delà. Est-il possible d’établir un lien entre la recherche transcommunicationnelle et la religion ? La réponse est aisée, car les contacts avec l’Au-delà ne se dressent en aucune façon contre la religion ou les religions ; ils offrent, au contraire, un fondement à la thèse, commune à toutes les religions, d’une survie après la mort. Les êtres de l’Au-delà aspirent au contact avec nous. Ils nous demandent d’établir la communication afin de pouvoir convaincre tous les hommes de la réalité de la vie post mortem. Ils ne cessent de nous affirmer qu’ils travaillent à jeter un pont entre ici-bas et l’Au-delà. On a interprété complètement à contresens le précepte qui dit : « Tu n’interrogeras pas les morts. » Car les morts dont parle la Bible ne sont pas les morts « physiques », mais les morts « spirituels », ceux qui se sont séparés de Dieu. La relation avec l’Au-delà peut-elle être dangereuse ? On est bien obligé de répondre par l’affirmative- mais pour quelques cas seulement. On sait que tous les domaines, y compris la religion, ont leurs fanatiques. On ne va pas pour autant interdire globalement les religions. Il y a effectivement des personnes auxquelles la relation avec l’Au-delà fait courir un danger physique. Ce sont les sujets instables, dépressifs, souffrant déjà de troubles psychiques latents ; ou encore d’individus n’ayant pas respecté les précautions qui s’imposent dans le cadre de la recherche en transcommunication. Alors pourquoi transcommuniquer ? Mis à part quelques motifs personnels, il y a deux réponses précises : D’abord, pour démontrer qu’il existe une vie après la mort. Ensuite, pour apporter une consolation à ceux et celles qui se trouvent dans un état de désespoir et détresse psychique après avoir perdu un être cher. Ces deux réponses justifient tout ce qui a pu se dire sur la transcommunication.

     

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    Des voix de l'au-delà en direct ?

     

     

     Voici une méthode pratiquée par M. Simonet qui est la pionnière en France dans ce domaine à avoir obtenue des résultats encourageants.

     

     

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    Le choix du support est important, cela permet d’éviter des heures d’écoutes pénibles, le principe est simple, il faut créer un bruit, un son suffisamment audible pour qu’il soit utilisé, détourné de son sens originel par un esprit désincarné (qui n’est plus de la réalité).

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    Les principaux supports utilisés sont :

     

    L’eau qui coule d’un robinet, une émission radio dans une langue étrangère « pour ne pas confondre concret et subliminal  », l’eurosignal, son du poste radio arrivé au bout de la fréquence F.M, vous pouvez aussi créé le vôtre, musique, etc.

     

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     Maintenant nous pouvons commencer l’expérimentation : 

     

    Placez le micro à au moins 1m du magnétophone, priez où pensez au défunt que vous désirez entendre, avec sincérité prononcer son nom et demander lui de bien vouloir vous répondre, enregistrer durant un temps relativement court, quelques secondes, pas plus. Puis arrêtez le support et réécouter la portion de bande que vous avez enregistrer, soyez très attentif car les premiers messages sont bref comme l’éclair. En cas d’échec et, de succès, recommencez l’expérience, demander à l’invisible s’il vous entend, s’il y parvient, il vous répondra. Les enregistrements doivent s’effectuer dans un endroit tranquille. Il faut surtout éviter de les prolonger, car la phase d’écoute qui leur succède demande un effort et nécessite beaucoup de temps. Conservez soigneusement vos bandes magnétiques ou vos cassettes enregistrées, même si vous pensez n’avoir rien capté. Il arrive souvent que l’on y découvre les voix que beaucoup plus tard. N’écoutez pas toujours la bande dans le même sens, c’est-à-dire du début vers la fin. Ne repassez pas toujours les mêmes extraits.

     

    L’oreille se fatigue vite et on retombe invariablement dans les mêmes erreurs si l’on revient continuellement sur le même passage. Certains jours vous entendrez des réponses immédiates, d’autres, il vous faudra recommencer. Pour des raisons que nous ignorons, il y a des moments propices et d’autres nuls pour les contacts. N’oubliez pas que l’amour, la foi, la sincérité attire les esprits, les séances d’essais de doivent pas durer plus de 10mn, au delà, vous vous trouveriez vite épuisé, car de telles expériences coûtent énormément d’énergie, de même, il faut faire de la pédagogie avec l’au-delà, les esprits ne savent pas forcément comment procéder pour nous parler ; il faut donc leur expliquer qu’ils peuvent se servir du support pour « moduler » leurs voix , enfin, on ne le répètera jamais assez : ne vous découragez pas car il faut parfois du temps avant d’obtenir un 1er contact fructueux !

     

    07

     

     En toute logique, les désincarnés ne possèdent pas d’organes vocaux pour s’exprimer, il faut donc leur offrir un support sonore pour qu’ils puissent s’adresser à nous, et c’est en modulant ce « son » pour en transformer le sens et nous faire parvenir des messages compréhensibles à notre oreille. Il faut une oreille attentive, exercée pour entendre les messages faibles, bref comme l’éclair, exprimé à grande vitesse et ne pas confondre avec un simple bruit ambiant, car tant que l’ont obtient pas de « voix fortes », les erreurs d’interprétations sont courantes. Beaucoup de ceux qui ont tenté le contact ont réussi ! Quelle joie alors d’entendre la voix d’un être cher, trop tôt disparu, qui vous parle et qui vous adresse un court message. Les voix enregistrées sont d’origine inconnue. Nul ne sait comment elles se fixent sur la bande enregistreuse : en passant par la tête de lecture, par des ondes hertziennes ou par des champs magnétiques. En revanche, si l’on se fie à la foule de témoignages disponibles, elles peuvent être captées à tout moment, sur simple sollicitation de contact avec l’esprit d’un défunt.

     

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    Un dernier conseil :

     

     Ne transformez pas l’expérience en un jeu morbide, car il y a des gens qui passent chaque journée des heures, voir parfois la nuit entière, à parler avec leurs disparus ; une à trois heures/semaine sont largement suffisantes. Mettez vous à leurs places, dans le monde où ils évoluent, ils ont certainement autre chose à faire que « discuter » avec les vivants. Quelle tête feriez vous si votre frère établi à l’autre bout du monde, vous appelait au téléphone chaque jour des heures durant, sous prétexte que vous risquiez de ne jamais vous revoir ! La plus importante de toutes les qualités nécessaires pour se livrer à la recherche sur la transcommunication, c’est la patience, encore et toujours. Certaines personnes se plaignent de ne pas recueillir de résultats dès leurs premières tentatives. Elles ont déçues et découragées. Il s’ensuit même assez souvent une attitude de renoncement complet. Si l’on est pas capable de persévérance, mieux vaut s’abstenir. Rien ne dit cependant qu’il faille nécessairement attendre aussi longtemps avant que les êtres de l’au-delà se manifestent. Des débutants qui affirment ne pas capter des voix sur leurs bandes n’ont souvent qu’un problème d’écoute. Sur des cassettes parfois l’on remarque « les voix » que des semaines après, sur le moment la personne n’avait rien remarquer, rien entendu !

     

    Ces manifestations étaient passées alors inaperçues. Au début, l’oreille n’est pas formée à l’écoute, il faut un certain temps pour s’habituer à la spécificité des voix et se familiariser avec elles. Dernier point : Si l’on prend place devant son appareil d’enregistrement dans un état d’énervement et de stress, l’esprit encombré d’idées négatives, il ne faudra pas attendre de résultat. Il est tout aussi inefficace de vouloir forcer le contact ou se montrer impatient, si ça ne marche pas tout de suite. Il est préférable d’adopter une attitude intérieure calme et détendue et de ne pas cultiver l’obsession du résultat. Ce qui est important, c’est de toujours pratiquer les enregistrements au même moment, c’est-à-dire le même jour et si possible à la même heure. C’est comme si vous donniez rendez-vous à l’être cher que vous voulez contacter. Si vous entreprenez les enregistrements lorsque vous avez une minute de libre et rien de mieux à faire, il est inutile d’espérer que les habitants de l’Au-delà vous manifestent une grande bienveillance. En revanche, si l’on se montre fidèle à un rendez-vous bien déterminé à l’avance, les correspondants de l’Au-delà s’y conforment aussi et attendent leurs interlocuteurs à l’heure prévue.

     

     

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    Ne l’oubliez pas, il y a une vie avant la mort, alors profitez de la vôtre !

     

     

     Les techniques classiques 

     

    De tout temps, l’homme a cherché à communiquer avec l’Invisible. Avant que l’on découvre qu’il était possible d’entrer en contact avec d’autres entités à travers la technologie moderne ( magnétophone, radio, TV, ordinateur, etc. ), un certain nombre de techniques de communications ont été utilisées. Elles le sont encore parallèlement aux appareils récemment mis au point. Parmi les plus répondues, citons L’ECRITURE AUTOMATIQUE qui consiste à laisser courir un crayon ou un stylo sur une feuille de papier sous l’impulsion de « l’esprit ». Peinture ou musique automatique constituent des variantes de ce procédé. L’Invisible dicte des notes ou inspire le dessin, le tableau. La TABLE TOURNANTE, le GUERIDON ont été rendus célèbres par les spirites, disciples d’Allan Kardec. C’est une technique de groupe. On se réunit autour d’une table pour former une chaîne médiumnique qui « convoque » l’entité. Ce procédé est en fait très ancien.

     

    Les chamans de Sibérie, les Grecs de l’Antiquité et bien d’autres peuples utilisaient par exemple un TABOURET MAGIQUE pour faire parler les morts... Le OUI-JA est une planchette comportant des chiffres et des lettres qui autorisent la formation de mots et l’obtention de réponses à des questions posées sous influx médiumniques. Un simple verre peut-être utilisé dans le même but. Il se déplace sur une surface plane en direction de lettres et chiffres dessinés en cercle. Parmi les autres moyens de se brancher sur l’Invisible, l’un des plus répandus est le MIROIR MAGIQUE, toute surface réfléchissante étant susceptible d’ouvrir une porte sur d’autres dimensions. Curieusement, cette technique a toujours été considérée comme très dangereuse. On communique encore avec l’Au-delà par le REVE DIRIGE et en général toutes les méthodes dites chamaniques. Ces dernières utilisent fréquemment des substances hallucinogènes ou psychotropes pour obtenir des résultats.

     

    Des voix de l'au-delà en direct ?

     

     Le miroir du docteur Moody

     

    Célèbre dans le monde entier par ses recherches sur les NDE ( Etats de Mort Imminente ), le docteur Moody s’est intéressé aux phénomènes de transcommunication. Il a le mérite de l’avoir fait scientifiquement, créant un véritable « laboratoire de l’Au-delà » et se livrant à une analyse précise des visions, des témoignages et des sujets qui participent aux expériences. Moody a travaillé avec un système de miroir. Face à celui-ci, le sujet est installé dans un fauteuil de telle sorte qu’il ne voit pas son propre reflet. Un rideau de velours noir entourant le fauteuil créé sur toute la surface du miroir une grande zone d’ombre réfléchissante. Une lumière tamisée règne dans le box. Le sujet doit être psychologiquement équilibré, ne pas pratiquer l’occultisme, s’intéresser à la conscience humaine. Il fait l’objet d’une préparation spécifique : relaxation, régime alimentaire, etc. Si Moody utilise les états modifiés de conscience, il se refuse à tout recours aux techniques de transe nerveuse, artificielles et nécessairement violentes. La TCI est pour lui un facteur d’équilibre du sujet et non le contraire. Les résultats obtenus sont éloquents. Les témoins « voient » leurs défunts, leur parlent. Le savant a réuni un certain nombre de ces expériences dans un livre aux éditions Robert Laffont sous le titre « Rencontres ». On y trouvera une description précise du procédé utilisé, de la préparation psychologique ainsi que les témoignages eux-mêmes. A noter un phénomène d’importance. Certains défunts ne se sont pas contentés d’apparaître dans le miroir. Ils en sont littéralement sortis à la rencontre du témoin. A notre connaissance, hors certains procédés de magie noire, de telles manifestations sont extrêmement rares.

     

     L’expérience des uns éclaire les autres:

     

    Les revenants ne sont pas désirés. Ils perturbent ceux qui se trouvent sur leur passage, qui habitent leurs lieux de hantise. Les morts qui se manifestent le plus facilement ne sont pas ceux que l’on sollicite. Une chose est de croire en la présence des morts parmi nous, autre chose d’entrer en communication avec un proche disparu. Un sondage récent révèle que 37 % des Français sont enclins à croire qu’ils peuvent communiquer avec les esprits des morts. Dans un champ aussi insaisissable, il serait vain de prétendre aiguiller et conseiller les personnes qui gardent l’espoir secret de correspondre avec l’être dont ils n’acceptent pas la désintégration ni la sortie de l’orbite terrestre, sans transmettre l’expérience des uns et des autres. Avant tout, il est indispensable de se reconnaître dans l’une des nombreuses situations de départ.

     

    Des voix de l'au-delà en direct ?

    Photo de mon chien capté en TCI vidéo en 1996


    A chacun selon son deuil : 

     

    LA PRATIQUE- 1/  L’état de choc crée une réceptivité particulière, surtout dans ces cas d’arrachement où la douleur est vécue comme une amputation d’une part de soi-même, une perte d’équilibre :

     

    * disparition précoce d’un enfant,

    * accident imprévisible d’un adulte coupé dans son élan de vie,

    * séparation par la mort d’un couple très uni,

    * mort de son jumeau,

    * perte d’un père dans des conditions difficiles à accepter,

    * disparitions mystérieuses ( navigateurs, explorateurs... ) sans trace des corps,

    * destruction de l’intégrité physique par le feu, le souffle d’une explosion, d’un incendie, où d’un attentat à la bombe.

     

    2/ L’être cher se manifeste de lui-même :

     

    * les signes de reconnaissances sont captés,

    * ils ne le sont pas encore. Il y aura de nouvelles tentatives espacées dans le temps.

     

    3/ Celui qui porte le deuil prend l’initiative de la transcommunication :

     

     

    * seul,

     

    * en ayant recours à un médium.

     

    4/ Le deuil est récent :

     

    * le dialogue s’opère rarement dans l’état de choc, soit parce que la réaction est fusionnelle ( la mort n’est qu’un mauvais rêve, on refuse la séparation ), soit au contraire, parce que dans la douleur extrême, on croit la mort une rupture définitive. La transcommunication n’est possible que si l’on accepte la séparation corporelle. Un temps de silence est plus favorable.

     

    5/ Le deuil est ancien :

     

    * un proche se manifeste après un long silence,

    * un ancêtre établit le contact.

     

    La charge émotionnelle, le degré d’intimité, voire de symbiose, sont déterminants quant au mode de contact et de décryptage. Les couples vivant comme des êtres complémentaires, à fortiori vivant la possession, ont plus de réceptivité pour se rejoindre au-delà de la séparation fatidique. Lorsque la mort est inacceptable, la douleur de séparation intolérable, la probabilité d’établir une trans-relation suivie avec le défunt est plus forte. L’échange se développera et se répétera grâce à l’écriture informatique sans intermédiaire, sans témoin. L’enregistrement de la voix est particulièrement recherché quand on est tenu de faire son deuil d’un « porté disparu » ( sans laisser de trace ). La trans-vidéo sera indiquée à ceux qui veulent reconstituer l’image d’un être cher, victime d’une désintégration physique. Les séances de spiritisme s’adaptent bien à une recherche de groupe en cas de perte de contact initial. Le médium sera sollicité de préférence pour un deuil ancien ou pour une écoute d’appels et messages éventuels venus de l’au-delà ( pour capter la voix d’un ancêtre. Celui-ci prenant parfois un relais en réveillant un agent plus proche, par exemple un de vos ascendants à deux ou trois générations ).

     

     

    Quand le mort appelle... 

     

    Le choix de l’approche, l’entrée en contact, la réception, le mode d’échange écrit ( en lettres ), oral ( en clair ), sonore ( en langage codé ) ou visuel ( ombres et lumières ) est en général un choix « commun ». Ce n’est pas le survivant qui opte seul par convenance personnelle et préférence forcément arbitraire. Si vous êtes appelé d’au-delà, la méthode vous est proposée sinon imposée.

     

     Quand le survivant appelle... 

     

    A l’opposé, c’est vous qui cherchez le contact. Vous saisirez peut-être par « feeling » la bonne longueur d’ondes. Sinon, vous essaierez d’autres modes d’approches. Quoi qu’il en soit, il vous sera utile de connaître la gamme des techniques.

     

    Message d’une fille décédée dans un accident de la route à son père :

     

     

    « Dis-leur que nous sommes vivants. »

     

    Des voix de l'au-delà en direct ?

     
    2/ "LA TCI VIDEO" 
     

     L’enregistrement vidéo : télévision & caméras 

     

    L’enregistrement d’images est la plus spectaculaire « preuve » que présentent les pratiquants de la transcommunication. En effet, elle ajoute au son une dimension supplémentaire, dans notre société où la télévision règne en maîtresse absolue. On fera d’abord une remarque de simple bon sens : à l’instar des émissions ou des journaux télévisés, le risque de manipulation volontaire ou involontaire peut exister. On ne peut donc, comme pour tout appareil de transcommunication, que recommander la plus grande prudence quant à l’interprétation des images « vues à la télé » ou même enregistrées par un magnétoscope. Les faits n’en restent pas moins troublants.

     

     1985, l’année cruciale en France

    Tout commence en septembre 1985 à Aix-la-Chapelle où Klaus Schreiber capte sur écran des portraits de personnes disparues, des paysages, et même une vue de centre de transcommunication que les défunts utiliseraient pour contacter les vivants ! La mode de l’enregistrement vidéo va se répandre comme une traînée de poudre. Depuis, plusieurs groupes de chercheurs l’ont, à leur tour, réalisé. Notamment Hans Otto König, qui a beaucoup travaillé avec K. Schreiber. Lors d’un congrès international à Milan, en juin 1986, devant 2200 participants, König présenta toute une série de diapositives à partir des travaux de K. Schreiber. Parmi ces photos, beaucoup de trépassés de la famille de K. Schreiber, naturellement, mais aussi l’actrice Romy Schneider, l’acteur Curd Jürgens, beaucoup d’inconnus, ainsi que deux photos d’enfants que leurs mères, présentes dans la salle, avec l’émotion que l’on devine, reconnurent parfaitement. Beaucoup ont tôt fait d’interpréter les maisons ou les sites naturels entrevus comme une vision de ce qui nous attend dans l’au-delà. Pour l’instant, rien n’est sûr. Ces interprétations sont encore l’objet d’une vive controverse. Le principe de l’enregistrement vidéo, ici aussi, est d’une extrême simplicité.

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    La technique 

     Placer un caméscope ou une caméra via un magnétoscope face à un téléviseur. La connexion se fait par prise péritel et non par la fiche antenne, ce qui évite le passage par le tuner et donc annule tout éventuel brouillage par des émissions télé. Mettre le téléviseur en mode AV et diriger la caméra vers l'écran, ce qui donne un effet nuage. Ce dernier doit être mouvant, si ce n’est pas le cas il faut chercher la distance idéale. Ne pas travailler dans l'obscurité, au contraire une lumière ambiante apportera l'effet recherché. Réduire la luminosité de la télé à = 20%, le contraste = 100%, couleur = 30%.Vous pouvez coucher la caméra a 90° ce qui dans certains cas forme un X. Mettre aussi l'objectif à 45° et à une distance de de l'écran, et ce en fonction de la taille de ce dernier. Il est conseillé de ne pas filmer au début plus de 1 minute car il faut lire la bande image par image soit 1 seconde de film égale à 24 images/seconde, ce qui est très long. Avec un peu d'expérience et quelques essais vous trouverez des formes ou des visages. En aucun cas ces méthodes ne doivent servir de divertissement. Nous rentrons là dans un domaine complexe, qui n’est pas un amusement bien au contraire.

    On essaye parfois, poussé par un grand désespoir suite à un décès de vouloir par n'importe quel moyen, communiquer avec des personnes chères disparues. C'est comme cela que l'on s'improvise spirite, ou que l'on rejoint un groupe de spiritisme. Pourtant le danger est bien présent quand les choses ne sont pas faites dans les règles de l'art. De plus ce n'est pas à nous de déranger les esprits, mais à eux de se manifester, s'ils le désirent par n'importe quel moyen. A nous de décoder, ou de capter ces messages subtils venant de l'au-delà. Des liens peuvent ainsi être renoués avec ces personnes dont leur présence terrestre nous manque. La transcommunication peut faire revivre et ressurgir des sensations perdues par l'un de nos sens le plus prisé: la vue, mais aussi l'ouïe. Notre psychisme a besoin de choses concrètes pour comprendre, assimiler, et surtout reconnaître par un timbre de voix, ou un visage la personne décédée.

    *** Les premières découvertes... ***

    Dès le début du siècle, des pionniers d’horizons divers allaient s’employer à utiliser la technique pour étayer leurs convictions ou leurs études expérimentales. Il faut donc remonter bien loin dans le temps pour trouver la trace des premières tentatives de contacts avec le monde des esprits au moyen de procédés technologiques sophistiqués. L’étude historique du phénomène montre très clairement qu’en transcommunication, le paranormal suit la technique de très près.

    C’est en effet au tout début de notre siècle, entre 1901 et 1902 pour être plus précis, qu’un ethnologue, Waldemar Borogas, effectua le premier enregistrement connu. C’est lors d’une expédition en Sibérie, chez les chamans Tchouktches, qu’à l’aide de son phonographe, il enregistra des voix paranormales pendant un rituel d’invocation d’esprits. Voici le rapport que fit l’ethnologue sur cette étrange expérience :

    « Je disposai mon appareil de façon à ce qu’il puisse fonctionner sans aucune lumière. Le chaman était assis dans le coin le plus reculé de la pièce, à vingt pieds de moi. Quand la lumière fut éteinte, les esprits entrèrent après quelques hésitations « gênées » et, se rendant à la requête du chaman, ils se mirent à parler dans le pavillon du phonographe. Les enregistrements montrèrent une différence très nette entre la voix du chaman lui-même, qui résonnait dans le lointain, et les voix des « esprits » qui semblaient parler directement dans le pavillon. Pendant ce temps, le chaman tambourinait sans interruption pour montrer qu’il était toujours à la même place, exerçant sa fonction ordinaire de battre le tambour sans répit. » Dans les années vingt, des esprits éclairés pressentaient que les progrès scientifiques permettraient aux deux humanités de correspondre.

    Thomas Edison ( 1847-1931 ), sir Arthur Conan Doyle, entre autres, espéraient pouvoir y parvenir grâce à la T.S.F. Edison, inventeur de l’ampoule électrique, génie aux dons universellement reconnus, tenta de mettre au point une machine pour converser avec les morts. Voici comment il la présenta à un journaliste l’interrogeant sur le sujet : « (...) Je ne prétends pas que notre personnalité passe après la mort dans une autre sphère, pour la bonne raison que nous n’en savons rien du tout. Mais j’espère réussir à construire un appareil dont la sensibilité sera telle que, si les essaims d’entités supérieures dont je vous ai parlé survivent, ils auront avec cet appareil un moyen de manifester leur présence qui sera beaucoup plus sûr que les tables et les coups dans les murs ! Je ne puis à présent dire qu’une chose de mon appareil, c’est qu’il permettra de multiplier un nombre énorme de fois l’effort infinitésimal que vous puissiez concevoir. Il est comparable au tableau d’une chambre des machines où l’effort d’une main humaine suffit à mettre en mouvement une turbine à vapeur de 50.000 chevaux. Un de mes plus intimes collaborateurs est mort il y a quelques semaines. Il savait l’objet exact de mes travaux. Si sa personnalité survit à la mort physique, il devrait être le premier à manifester la survivance de son moi. On a publié des dessins me représentant en train de communiquer, par une sorte de téléphone sans fil, avec les esprits des morts. Rien n’est plus absurde. Encore une fois, je ne prétends pas « causer » avec l’ombre de Cléopâtre ou de Napoléon... Je cherche simplement à donner aux spécialistes en recherches psychiques un appareil qui leur rende les mêmes services que ceux que le microscope a rendus aux biologistes. Si donc les entités supérieures des morts, et surtout de ceux qui ont été au cours de leur existence familiarisés avec le domaine de l’électricité, ne peuvent pas influencer mon nouvel appareil, j’aurai perdu tout espoir dans la survivance de notre personnalité. » Rapporté dans Le Soir de Bruxelles du 26/12/1920.

     Des célébrités s’annoncent chez K. Schreiber...

     

    Des voix de l'au-delà en direct ?

    L’acteur Curd Jürgens semble bien s’être manifesté à la fois sur K7 audio et en vidéo. Une voix masculine formula, entre autres : « Je suis le général du diable ». Quelques jours plus tard, une tête d’homme, qui ressemblait à celle de l’acteur tel qu’on l’avait vu dans le film « Le général du diable », se montra sur la bande vidéo. D’autres images de l’Au-delà furent perçues par les participants à un séminaire et identifiées comme celles de Konstantin Raudive. Schreiber s’adressa à lui par bande magnétique, et obtint la voix : « Je suis sur vidéo », et « Appelle-moi Kosta ». C’était le surnom amical que lui donnaient seulement ses intimes. Un jour, K. Schreiber entendit, parmi d’autres voix sur cassette : « Je suis Romy. Je suis déjà là. Je viens vers vous... Je m’annoncerai par vidéo chez toi. » Les images qu’il reçut de Romy Schneider étaient les plus impressionnantes qu’il eût jamais captées de la part de décédés. La tête de cette actrice célèbre se forma à partir d’une gerbe de lumière. Ces images étonnamment précises furent diffusées dans l’émission télévisée R.T.L. PLUS, et les hebdomadaires en publièrent les photos. Le grand public, lui, ignora cet évènement paranormal. La manière dont se forma la tête de Romy Schneider à partir d’un nœud de lumière diffuse, que la succession des images fait parfaitement apparaître, n’est pas sans rapport avec le phénomène des silhouettes qui se matérialisent à partir de la masse vaporeuse d’un ectoplasme. La parapsychologie nous a rendu cela familier depuis longtemps. Les deux phénomènes- qu’en savons nous ?- sont peut-être identiques ! L’un se joue dans notre monde physique l’autre dans le monde de une matière « fine », mais de façon à pouvoir être capté par des appareillages techniques terrestres. On peut voir concevoir cette possibilité pour la construction des images chez Schreiber, mais pas à l’égard des images immédiatement « terminées » du Groupe au Luxembourg.

    Ici des vidéos TCI audio et vidéos faites par K. Schreiber !!!

     
     
    Conclusion 

    Serait-il donc possible que, grâce à la technologie moderne, les morts enfin nous parlent ? Qu’un simple magnétophone à cassettes ait enfin permis de percer le secret de l’une des plus grandes énigmes de l’histoire humaine, la Vie au-delà de la Mort ? Certes on n’a pas encore de certitudes absolues. En peut-on jamais avoir en pareil domaine ? Mais les faits sont là, indéniables. Quelqu’un s’exprime par le truchement de nos appareils de tous les jours. De qui s’agit-il ? C’est désormais à la science de répondre. Ces voix que l’on capte sur radio ou magnétophone, ces images qui apparaissent sur les écrans TV, d’où proviennent-elles ? Messages de défunts ? Contacts avec le monde de l’après vie ? Avant de se prononcer, il faut examiner toutes les hypothèses possibles. Eliminons d’emblée la fraude. Certes elle existe. Des escrocs peuvent profiter de la douleur et du désespoir de ceux qui ont perdu un être cher. Il est facile de tromper quelqu’un qui souffre et il n’est pas nécessaire d’être un électronicien de haut vol pour bidouiller un quelconque trucage. Cela arrive malheureusement. Lorsque l’on désire se livrer à des expériences de TCI, il faut donc s’adresser à des chercheurs sérieux, qui ont fait leurs preuves. Peut-il s’agir d’illusion, d’hallucination ? On veut entendre un défunt avec un tel désir, une telle force que... on finit par prendre son désir justement pour la réalité.

    Difficile de parler cependant d’illusion ou d’hallucination quand on a la « preuve » enregistrée qu’il se passe authentiquement quelque chose. Lorsque la voix est claire, le message évident, cette hypothèse s’élimine d’elle-même. Qu’en est-il des interférences qui peuvent se produire sur un appareil ? A notre époque, notre atmosphère est littéralement saturée d’ondes de toutes sortes. L’appareil peut donc aléatoirement, par le plus grand des hasards, capter des choses qui viennent non pas de l’Au-delà ou d’une dimension différente mais d’ici même, de cette terre. Les spécialistes de a TCI savent traquer et filtrer de telles interférences. Ils disposent aujourd’hui, après une quarantaine d’années de recherches dans ce domaine, de moyens techniques sûrs. Et quand il y a doute, il est toujours possible de réitérer l’enregistrement, de poser les questions qui s’imposent, etc. Les voix ou images ne pourraient-elles pas être produites par les participants eux-mêmes à la séance ?

    Nous savons que la projection de pensée peut produire, par effet psychocinétique ( action de l’esprit sur la matière ), de tels effets. Cette hypothèse ne doit jamais être négligée. Seul un spécialiste en TCI est en mesure de savoir s’il s’agit ou non d’une TCI en provenance d’ailleurs. Autre hypothèse : et s’il s’agissait d’ondes dites « rémanentes » ? La science avancée en est aujourd’hui pratiquement certaine. Il reste quelque part une trace ondulatoire de tout ce qui s’est dit ou produit dans le passé. Voilà qui expliquerait certaines visions ou hantises. Nous ne sommes pas en mesure de capter ces « messages » mais ils existent et « se promènent » autour de nous, nous traversent, vont, viennent, sans jamais se perdre. Les appareils de TCI seraient-ils les récepteurs de ces ondes d’hier et de jamais ? Pourquoi pas ? Certains messages semblent provenir non pas de l’Au-delà ou d’une autre dimension mais de... l’espace ! Il est d’ailleurs souvent question d’extraterrestres dans les messages reçus. « On » confirme qu’ils existent. « On » donne parfois mille et un détails sur eux, leur planète, leurs idéaux. Une hypothèse de plus donc. Les spécialistes de la TCI enregistreraient des voix et des images de civilisations éloignées de la nôtre mais existant sur le même mode de réalité... Toutes ces possibilités éliminées, reste celle d’un contact effectif entre nous, les vivants, et nos disparus. Dans de nombreux cas, les voix, les images, les messages sont d’une telle précision qu’il n’est pratiquement pas possible de douter. Ou alors c’est que nous avons affaire à des interlocuteurs qui nous mentent, ce n’est pas impossible. Mais même dans ce cas, ces interlocuteurs existent.

    L’énigme, donc, demeure entière et reste un mystère...

    Des voix de l'au-delà en direct ?

     

    Bibliographie :

     

    Revue Parasciences & TCI N°48- 2002 

    Contact avec l’au-delà de Jean Michel Grandsire

    Images et messages de l’au-delà de Monique Simonet

    Les morts nous parlent du Père François Brune

    La pratique de l’au-delà de André Coutin

    Cours pratique de spiritisme de L. Pavesi

    Théorie et pratique de la transcommunication de Hildegarde Schäfer

     

     

    *

    Livres pour votre information :

     

    A l’écoute de l’invisible de Monique Simonet

    Images & messages de l’Au-delà de Monique Simonet

    Porte ouverte sur l’éternité de Monique Simonet

    Isabelle, une lumière dans la nuit de A. M. Lionnet

    Livres de l’Au-delà, messages d’Isabelle de A. M. Lionnet

    L’amie invisible. Lettres de l’Au-delà de A. M. Lionnet

    La mort est un réveil de Jeanne Morrannier

    Messages d’espérances de Paola Giovetti

    Les morts nous parlent de François Brune

    En direct de l’Au-delà de R. Chauvin & F. Brune

    Les mystères de la vie après la mort de Scott Rogo

    La mort est un nouveau soleil de E. Kubler-Ross

    La vie après la vie de Raymond Moody

    La lumière de l’Au-delà de Raymond Moody

    Indices et preuves de l’existence de l’Au-delà de Lino Sardos Albertini

    L’Au-delà existe de Lino Sardos Albertini

    Dialogues avec les morts de Corinne Kisacanin

    Le clair visage de la mort de Claudette Combes

    Perles d’éternité de Claudette Combes

     

     

    Aura2 
     

    http://perso.orange.fr/mondesinfinis/m2.html

    http://perso.club-internet.fr/pjouini

    http://www.parasciences.net

    http://www.karine-tci.com/methodetci.htm

    http://www.transcommunication.org/fr/

    http://www.centrelauviah.com/transcom.htm

    http://perso.orange.fr/casar/VOIX.htm

    http://www.xs4all.nl/~wichm/voixdir.html

    http://www.electronic-voice-phenomena.net/index.php

    http://transcovox.com/

     

     

     

    La taverne de l’étrange- 23 juin 2007

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    Les appels téléphoniques de l’'Au-delà

     

     

    Les appels téléphoniques de l’'Au-delà sont fréquemment invoqués lorsqu’'il s’'agit de transcommunication ( TCI ). Cet article du chercheur américain Scott Rogo fait le point sur cet étrange sujet.

     

    L’épouse de Ronald Beard était décédée au mois de mars dans les années soixante. Beard, écrivain de profession, avait fui à Rome pour essayer de se remettre du choc émotionnel que lui avait causé cette perte. Or, quoique le corps de sa femme fût bien en terre dans un cimetière anglais, il n’avait, à proprement parler, pas fini d’entendre parler d’elle. Les faits se produisirent un matin, alors qu’il était encore endormi dans son hôtel à Rome. Alors qu’il n’attendait aucun appel, le téléphone se mit à sonner : se saisissant à tâtons du combiné, il eut la stupéfaction d’entendre l’opérateur lui annoncer qu’il le mettait en ligne avec sa femme ! Quelques secondes plus tard, une voix fantôme commença à parler. Il s’agissait bien de la voix de son épouse qui récitait un des poèmes qu’il avait écrit. La voix s’éteignit progressivement, jusqu’à ce qu’il ne pût entendre que le silence dans le récepteur. Ce petit scénario occupe une place centrale dans le roman d’Anthony Burgess publié en 1976, Beard’s Roman Women. Mieux connu pour Orange mécanique et les Puissances des ténèbres, l’écrivain anglais structure son roman autour du dilemme du personnage central, confronté à une série de coups de téléphones émanant de son épouse défunte. Ce livre est vivant et pittoresque, mais il s’agit néanmoins d’un roman… ou peut-être pas. Quand j’entendis parler pour la première fois du roman de Burgess, je fus intrigué. En effet, ayant mis un terme à plusieurs années de recherches sur la controverse des « voix d’esprits enregistrées », Raymond Bayless et moi-même ( D. Scott Rogo ) commencions à prendre plus au sérieux tous les récits dont nous avions entendu parler ( ou dont nous n’avions pas voulu entendre parler ), qui émanaient de personnes croyant fermement avoir reçu des appels téléphoniques de l'’Au-Delà.

     

    Naturellement, ce roman me poussa à me demander si les expériences de « Ronald Beard » étaient entièrement fictives ou si l’auteur avait pris pour modèle un événement dont il avait entendu parler. Et pourquoi ne seraient-ils pas issus d’une expérience personnelle ? Je décidai donc d’écrire à Burgess. Plusieurs semaines s’écoulèrent avant que, par quelques lignes postées de son domicile monégasque, il ne confirmât mes soupçons : il avouait avoir eu des appels téléphoniques métapsychiques correspondant exactement à ceux qu’il rapportait dans les romans. En fait, cet ouvrage était en quelque sorte une autobiographie camouflée. Il faisait également référence à cette série d’appels comme une « foutue plaie », faisant preuve ainsi de la même sorte d’ambivalence vis-à-vis des contacts métapsychiques que « Beard » dans le roman. Malgré l’attitude plutôt cynique que Burgess affichait envers ces appels de sa femme défunte, la plupart des personnes ayant reçu des « appels téléphoniques de l’Au-delà » font état de réactions allant de l’effroi mêlé de respect à l’horreur. Il s’agit probablement là de la raison pour laquelle peu de gens racontent ces faits aux parapsychologues. Je fus donc plutôt étonné de découvrir, au fur et à mesure que je rassemblais de plus en plus de cas similaires, combien ils pouvaient être courants et variés.

     

    *** L'’étude des appels venant de l’'Au-delà ***

     

    J’entendis parler pour la première fois de ces appels fantômes voici de nombreuses années, en 1967 pour être précis, lorsque je commençai à m’intéresser à la parapsychologie. Une de mes connaissances me parla de l’expérience vécue par une de ses amies, qui avait reçu un appel extrêmement mystérieux. En effet, cette femme prétendait que son correspondant parlait exactement avec la voix de son fils mort dans un accident de moto quelques mois auparavant. La voix s’était contentée de prononcer le nom de sa mère, puis avait conclu par le sien avant que la communication ne fût coupée. A cette époque, je ne pris pas cette petite histoire trop au sérieux, car elle ne me paraissait pas très différente des dizaines de contes à dormir debout qui circulaient. Cependant, dans les dix années qui suivirent, je rencontrai un nombre croissant de récits du même ordre, et me trouvai dans l’impossibilité de les expliquer, ou de les écarter totalement. Ainsi, en avril 1977 mon ami et collègue Raymond Bayless reçut un appel émanant d’un certain docteur John Medved, médecin très en vue à Los Angeles. A l’époque où il nous appela, il avait pris contact avec plusieurs parapsychologues dans l’espoir que ceux-ci pourraient l’aider à comprendre l’étrange drame auquel il avait participé. Raymond assura le docteur Medved que nous avions bien entendu parler de personnes ayant reçu des appels téléphoniques de l’Au-delà, si bien que, peut-être mis à l’aise par la franchise de cet aveu, il nous relata en détail ce qu’il avait vécu.

     

     *** Un appel étrange ***

     

    Ces faits se produisirent en juillet 1974, dans les quelques jours qui suivirent le décès de sa mère. Elle avait toujours désiré être mise en terre dans la ville de l’Idaho d’où la famille était originaire, de sorte que Medved s’y était rendu pour s’occuper des détails de la cérémonie. Le lendemain de son retour à la maison, elle l’appela à six heures et demie du matin : « Il était exactement six heures trente, ce qui m’a fait penser que ce n’était pas là une heure pour que le central m’appelle ». Il sortit du lit à toute vitesse et se précipita vers l’appareil situé dans l’entrée, auprès duquel se trouvaient toujours un crayon et du papier. « Lorsque j’ai dit « Allô ! », la voix s’est contentée de répondre « Johnny ». Elle paraissait quelque peu étrange et j’ai pensé qu’il s’agissait de l’une de mes sœurs. Elle semblait consternée, comme si elle appelait pour me faire part d’un problème. » Notre témoin demanda à sa correspondante ce qui n’allait pas, mais la voix se borna à répéter son nom, traînant la voix d’une façon qui lui donna le frisson : « John-n-n-n-yy-y. » Voici ce que Medved nous rapporta ensuite : J’ai répété : « Que se passe-t-il ? Qui est-ce ? » Je ne sais pas si la voix a répété « Johnny », mais j’ai commencé à m’énerver. Puis la voix a dit : « Est-ce bien toi, mon cher Johnny ? » Dès lors, je ne savais plus si quelqu’un voulait me faire une blague, si bien que j’ai haussé vraiment la voix. « Qu’y-a-t-il ? Qui est-ce ? » Je ne cessais de répéter ces mots, et la voix a déclaré : « Ta mère. » Ayant achevé ce récit insolite, le docteur Medved nous expliqua que la voix parlait avec exactement le même timbre que celle de sa mère !

     

    Aucun doute n’était permis. Il nous donna également le nom d’un invité à qui il avait relaté cette expérience juste après l’appel. Nous retrouvâmes ce témoin, et il fut bien en mesure de nous confirmer que le docteur Medved lui avait narré cet étrange appel qui paraissait l’avoir vraiment bouleversé. Si vous êtes un sceptique invétéré, vous pourrez sans aucune difficulté écarter l’appel reçu par Medved comme étant un canular : il est possible que quelqu’un qui le connaissait et était au courant de la mort de sa mère eût imiter la voix de celle-ci au téléphone pour lui jouer un tour cruel et malsain. Mais comment pouvez-vous expliquer un appel fantôme pour lequel la voix ne se borne pas à parler avec les mêmes inflexions que le défunt, mais a aussi recours à des expressions ou délivre un message qui étaient caractéristiques de sa personne ?

     

    Un cas de cet ordre, pour lequel j’eus la possibilité d’avoir une longue conversation avec le témoin trois ans après les faits, me fut envoyé par une ménagère originaire de l’Oklahoma, Mary Meredith, qui m’avait vu intervenir à la télévision à propos d’incidents de ce type. Elle conservait une certaine appréhension lorsqu’il s’agissait de raconter son étrange histoire à qui que ce fût, mais elle finit par me faire parvenir un récit complet de ce qui lui était arrivé après avoir subi une intervention chirurgicale en 1977.

     

    *** Fantôme en ligne ***

     

    « J’ai été opérée le 22 août 1977. Je suis rentrée à la maison une semaine plus tard, et j’avais bien sûr plein de courrier qui m’attendait. Il y avait une lettre de ma mère qui vit dans le Kentucky : elle me faisait part du décès de ma cousine Shirley, qui vivait à Louisville, dans le même Etat. Le téléphone s’est mis à sonner alors que j’étais à la cuisine. J’ai décroché et j’ai entendu cette voix qui disait : « Salut Mary, c’est Shirley Jean ». J’ai demandé « Qui ? » et la voix a répété : « C’est Shirley Jean ». La voix ressemblait tellement à celle de ma cousine, avec son petit accent du Sud ! Et puis, bien sûr, je me suis effondrée. J’avais pensé que ce pouvait être elle tout d’abord, et à présent je savais que ce n’était pas possible. Alors j’ai répondu : « Mais qu’est-ce qui vous prend ? Vous êtes malade ? Comment peut-on s’amuser à jouer de tels tours à qui que ce soit ? » Et j’ai raccroché. J’étais tellement contrariée que je suis allée m’allonger. Mais le téléphone s’est remis à sonner. Je me suis ressaisie et j’ai répondu. J’ai entendu la même voix et j’ai dit : « Je veux savoir qui c’est. »<o:p>

    La voix a alors dit : « Mary, c’est Shirley Jean. Est-ce que ça va ? » J’ai essayé de garder mon sang-froid , et j’ai répondu : « D’accord. Comment sais-tu que j’ai été malade ? » Elle a répondu alors : « J’étais à l’hôpital avec toi. » Je lui ai déclaré que c’était impossible, mais elle a répondu que si. Pendant ces deux conversations, sa voix était parfois très forte et puis elle paraissait s’éloigner. Tout ceci m’avait vraiment démoralisée. Puis ma cousine m’a dit : « Je te rappellerai, Mary. » J’ai eu l’impression qu’il y avait des parasites sur la ligne et ça s’arrêta là : la voix s’est évanouie au loin. J’y ai repensé par la suite. Je savais que personne dans tout l’Etat de l’Oklahoma ne connaissait l’existence de ma cousine Shirley Jean ou d’aucun de mes cousins du Kentucky. Alors j’ai essayé de prendre ça comme une expérience bizarre. »

     

    *** Une coïncidence significative ***

     

    Mrs. Meredith ne repensa plus à cet incident avant de m’entendre parler à la télévision des travaux que nous avions entrepris avec Raymond. C’était un soulagement que de trouver quelqu’un à qui elle pouvait parler, de sorte qu’elle entra en contact avec moi. Lorsque je la rencontrai quelques mois plus tard, elle confirma que sa cousine et elle même avaient été très proches et qu’il était impossible qu’elle n’eût pas reconnu sa voix au téléphone. Elle admit également que ce coup de téléphone s’était produit, détail tout à fait révélateur, au moment même ou elle lisait la nouvelle de la mort de sa cousine. Cette « coïncidence » impressionnante et significative ne pouvait nullement être le fait du hasard : cela prouvait une conscience ou un dessein de la part de celle qui avait appelé.

     

    Un autre cas saisissant nous fut conté par une célèbre actrice de Hollywood, qui nous confia cette histoire en nous demandant de ne pas révéler son identité. Les faits s’étaient produits alors que Miss Adams ( comme nous l’appellerons dans ces pages ) avait huit ans et vivait au Texas. Le jour de la fête du Thanksgiving, sa famille et elle-même passaient le week-end chez une amie. Cet événement était pourtant quelque peu gâché par le décès de la fille de cette amie, survenu deux ans auparavant dans un accident de voiture alors qu’elle était à l’université. Or, elle ne manquait jamais de rentrer à la maison pour cette fête. Pourtant, tout paraissait bien se dérouler lorsque le téléphone sonna. Miss Adams prit l’appel.

     

    *** Un PCV de l’'Au-delà ***

     

    « J’ai… entendu l’opérateur me dire qu’il avait un appel en PCV, précisant le nom de l’amie de ma mère et le nom de sa fille. ( En d’autres termes l’appel était destiné à l’amie et l’opérateur dit à Miss Adams qu’il émanait de la fille défunte. ) Cela m’a un peu déroutée, même si j’étais très jeune, et j’ai répondu : « Une minute. » Je suis allée chercher l’amie de ma mère, qui est venue prendre l’appel. Je suis restée là à la regarder, parce que j’avais entendu le nom et que je pensais que quelqu’un se moquait peut-être de moi. Elle a écouté, est devenue livide et s’est évanouie. On a essayé de cacher toute cette histoire, mais j’ai appris plus tard qu’elle avait entendu sa fille, morte depuis deux ou trois ans, lui parler. Elle lui avait dit ce qu’elle lui disait toujours avant de rentrer à la maison : « Maman, c’est moi. J’ai besoin de vingt dollars pour rentrer. » Sa mère lui envoyait toujours un billet de vingt dollars pour lui porter chance. Elle a affirmé avoir reconnu la voix. Ils ont appelé la compagnie de téléphone, mais ils n’ont pu trouver trace d’aucun appel. Le fait que ce prétendu appel en PCV n’ait pas été facturé à la famille représente l’élément troublant de cette affaire. En effet, cela indique qu’il ne s’agit pas d’appels normaux, en ce sens qu’ils ne paraissent pas passer par un central téléphonique, comme c’est le cas pour toutes les conversations entre deux correspondants. Il semble plutôt que ces appels soient effectués par une manipulation de l’appareil même qui sert à recevoir le message.

     

    Ce phénomène est parfaitement illustré par un cas que nous avons recueilli auprès d’un homme d’une cinquantaine d’années, originaire de l’Ohio, qui avait été le témoin d’un de ces appels fantômes alors qu’il vivait, enfant, dans la petite ferme de sa grand-mère. Celle-ci avait fait couper la ligne, car beaucoup de gens du coin utilisaient son téléphone sans lui demander la permission. Néanmoins, le téléphone sonna le lendemain soir. Il s’agissait d’un appel émanant d’une amie de la famille vivant en Virginie de l’Ouest, qui déclara que tout irait bien, qu’elle s’en allait et que le témoin entendrait parler d’elle quelques jours plus tard. « Sa voix paraissait creuse, nous précisa notre témoin, comme si elle venait de très loin ». Naturellement, sa grand-mère fut décontenancée par cet appel, si bien qu’elle prit contact sur-le-champ avec la compagnie de téléphone pour se plaindre du fait que la ligne n’avait pas été coupée comme elle l’avait demandé. « L’ouvrier de ligne est venu le soir même, expliqua notre témoin. Il indiqua à ma grand-mère le nouveau câble blanc qui était entouré autour du poteau et n’était pas branché. Puis il alla à la maison et lui montra que ce câble-là n’était pas non plus branché. »

     

    Le dénouement de cette étrange histoire paraissant relever de l’impossible survint quelques jours plus tard lorsqu’une lettre annonça le décès de l’amie de la famille. Elle était morte au moment même où l’appel avait été effectué. Ce phénomène, par lequel l’appel se produit plus ou moins au moment de la mort de celui qui « appelle », a été mentionné dans plusieurs de nos cas… même dans ceux ne s’étant pas produits aux Etats-Unis. Cela indique que certains des scénarios que nous avons analysés sont universels.

     

    *** Récits d'’autres chercheurs…***

     

    Au début du mois d’octobre 1980, deux de nos collègues nous écrivirent pour nous entretenir de leurs recherches relatives aux expériences métapsychiques. Le docteur G. M. Rinaldi et son épouse, de Bolzano, avaient commencé à enquêter sur des cas d’appels téléphoniques tout à fait comparables à ceux que nous rassemblions aux Etats-Unis depuis 1977. Sa femme et lui avaient personnellement examiné le cas d’Emma Portocalshi, une habitante de Turin, qui avait reçu un appel fantôme le 18 août 1977. cette femme raconta aux enquêteurs que son époux était décédé à cette même date d’un cancer du pancréas. Sa mort était intervenue à quatre heures du matin, de sorte qu’elle était rentrée à la maison lorsque l’appel survint trois heures plus tard. Elle ne s’était pas encore mise au lit, si bien qu’elle était tout à fait bien éveillée lorsque le téléphone sonna. Elle entendit immédiatement la voix de son mari : « Emma, demandait-elle d’un ton embarrassé, pourquoi es-tu encore à la maison. Je t’attends. » La pauvre femme fut tellement horrifiée qu’elle raccrocha, mais ne put que regretter ultérieurement ce geste impulsif. L’importance de cet appel réside dans le fait qu’elle avait pris l’habitude de rendre visite à son mari et d’aider l’infirmière à sept heures tous les matins pendant la durée de son hospitalisation. Il faut également remarquer combien les messages reçus à l’occasion de ces appels, quelle que soit leur brièveté, sont éloquents, tant pour celui qui appelle que pour les personnes qui les reçoivent.

     

    Est-il possible que quelqu’un ait joué un tour cruel à Mme Portocalshi ? Cela semble peu probable. En effet, le docteur Rinaldi nous explique dans son rapport que le témoin « … a entendu une voix claire, s’exprimant normalement, et qu’il n’y a aucun doute qu’il s’agissait de son époux. Elle était seule à la maison, ce qui signifie que personne n’a pu la gêner pour entendre cet appel. » Il faut convenir que tous les appels fantômes cités jusqu’à présent sont plutôt banals. Les voix n’ont pas pu prononcer plus de quelques mots, et ce qu’elles ont dit n’a pas paru très révélateur. Pourtant, cette fragmentation ne représente pas un cas général. En effet, il arrive qu’une vraie conversation ait lieu, que le témoin qualifiera de normale. En outre, ces appels peuvent durer plus d’une demi-heure. Ils sont néanmoins bien plus rares que ceux qui ont été rapportés ci-dessus, même s’ils représentent un aspect crucial du mystère des appels fantômes, de sorte qu’il est impossible de les passer sous silence. Notre meilleur exemple fut à l’origine publié par Susy Smith dans son livre The Power of the mind ( Le Pouvoir de l’esprit ). Miss Smith, célèbre écrivain, auteur de plusieurs ouvrages sur le paranormal, interrogea personnellement les deux témoins qui parlèrent à la voix fantôme.

     

     

    Ces derniers, Bonnie et C.E. MacConnell de Tucson, dans l’Arizona, allèrent jusqu’à lui fournir une déclaration certifiée devant notaire relative à l’incident. Ils sont décédés depuis. Nous allons voir que ce cas est quelque peu compliqué.

     

    *** Un appel d'’Enid ***

     

    Les MacConnell avaient une amie de longue date du nom d’Enid Johlson, écrivain et philanthrope. Malheureusement, alors qu’elle était parvenue à un grand âge, sa générosité avait réduit le volume de ses ressources : elle avait donné tellement d’argent qu’elle se trouvait à présent dans l’impossibilité de régler les frais médicaux que lui occasionnaient ses problèmes de santé. Les conséquences de cette situation fâcheuse furent celles auxquelles on peut s’attendre : elle finit par passer d’un hôpital à l’autre. Son seul espoir était de réussir à écrire un autre livre, idée que les MacConnell approuvaient de tout cœur. Cet ouvrage ne fut malheureusement jamais écrit et le couple finit par la perdre de vue.

     

    Plusieurs mois plus tard, un dimanche soir de 1971, les MacConnell entendirent une nouvelle fois parler d’Enid lorsqu’ils reçurent un appel de sa part. Ils étaient étonnés d’avoir de ses nouvelles, de même qui l’étaient du fait que sa voix leur semblait jeune et fringante, comme elle l’avait été vingt ans auparavant. Enid expliqua qu’elle avait été transférée à la maison de retraite juive Handmaker à Tucson. Mrs. MacConnell se souvint, au cours de la conversation, que l’anniversaire de l’auteur était proche. Aussi lui proposa-t-elle de lui apporter une bouteille de vin pour l’occasion. « Je n’en ai plus besoin maintenant, » répondit la voix. Enid poursuivit et parla de la qualité des soins qu’elle recevait, du livre qu’elle n’avait pas terminé, et avoua enfin qu’elle n’« avait jamais été aussi heureuse ». Toute cette conversation, à laquelle les deux époux MacConnell prirent part, dura bien une demi-heure. Le vendredi, Mrs. MacConnell décida de rappeler Enid, de sorte qu’elle composa le numéro de la maison de retraite. C’est à ce moment-là que vint le choc : la standardiste lui expliqua qu’Enid Johlson était morte le dimanche précédent, à dix heures et demie. C’était plusieurs heures avant que ne leur parvînt son appel. Aucun doute n’était possible quant à l’heure du décès, et l’heure de cet appel mystérieux était tout aussi certaine. Lorsque nous avons commencé à rencontrer des cas similaires d’appels fantômes de longue durée, nous fûmes tout d’abord perplexes. Pourquoi, en effet, étaient-ils si peu fréquents ?

     

    Celui des MacConnell est un exemple parmi la vingtaine que nous avons réussi à recueillir. Nous nous posions également la question de savoir pourquoi les « auteurs fantômes » de ces appels ne faisaient jamais mention de leur propre mort. Ces entités semblent souvent laisser croire à leurs interlocuteurs qu’ils sont des personnes bien en vie. Une nouvelle fois, le cas des MacConnell est un exemple typique de ce problème. En effet, « Enid » n’avoua pas être morte, et pourtant elle fit comprendre à Mrs. MacConnell que venir la voir pour son anniversaire n’était pas une bonne idée.

     

    *** La nature des appels ***

     

    La réponse à ces questions ne vint que plusieurs mois après que nous ayons commencé à recueillir des témoignages sur ces cas d’appels fantômes. Le couple ne savait pas qu’Enid Johlson était morte lorsqu’ils reçurent l’appel. Ce cas se démarque singulièrement des récits du docteur Medved et de Patricia Adams, puisque les témoins savaient pertinemment qu’ils venaient d’entrer en contact avec l’Au-delà. Gardant cet indice à l’esprit, nous commençâmes à réexaminer tous les cas dans nos dossiers ( plus de 50 à l’époque ), pour découvrir un schéma relativement constant qui distinguait les appels fragmentés de ceux d’une plus longue durée. Si le témoin sait qu’il parle à une entité défunte, les appels seront immanquablement courts et infructueux, tandis que, s’il ne sait pas qu’il reçoit un appel fantôme, la conversation peut atteindre une demi-heure. Le récit de Mary Meredith nous déconcerta quelque peu. Il nous parvint après que nous eûmes terminé notre analyse, mais il ne semblait pas se conformer au type d’échanges brefs que nous avions mis en évidence lorsque le témoin sait que celui qui l’appelle est décédé- bien qu’il ne s’agisse pas non plus d’un appel long. Il se peut qu’il se soit prolongé du fait que Mary Meredith refusa pratiquement jusqu’au bout de reconnaître que l’appel venait de l’Au-delà.

     

    *** Des schémas types ***

     

    Le schéma que nous découvrîmes quant à la longueur de ces appels peut aisément expliquer la raison pour laquelle, en cas de conversation prolongée, ces voix fantômes ne révèlent rien sur leur mort. En effet, il semble raisonnable de penser que ce phénomène se produit uniquement lorsque plusieurs facteurs métapsychiques se combinent dans l’esprit de celui qui appelle et celui de son interlocuteur. Tous les témoins dont nous avons cité le cas étaient dans un état d’esprit passif ( endormis, se réveillant, se relaxant à la maison le soir, etc. ) lorsque l’appel leur parvint. En d’autres termes, ils étaient détendus tant mentalement que physiquement, ce qui a peut-être contribué à établir le contact métapsychique. En effet, les parapsychologues savent depuis fort longtemps que les états d’esprit caractérisés par la relaxation et l’absence de préoccupation sont idéaux pour la perception extrasensorielle. Il se peut que cela doive aussi être le cas pour qu’un appel de l’Au-delà puisse avoir lieu. La raison pour laquelle tant de ces appels sont si brefs peut dériver du fait que les témoins sont dans tous leurs états lorsqu’ils réalisent ce qui est en train de se produire.

     

    Or, cet état n’a pas lieu d’être lorsque les témoins ne savent pas que la personne est décédée, d’où la possibilité que la conversation se prolonge. Il se peut donc fort bien que les entités fantômes taisent délibérément le fait de leur disparition afin de pouvoir faire durer leur contact métapsychique. De fait, dans un de nos cas, l’appel prit fin au moment même où le témoin tenta d’obtenir l’aveu que la personne était morte. Je recueillis le récit du cas suivant de la bouche même des témoins, M. et Mrs. Joe Bonneau, très peu de temps après qu’il se fût produit. Les faits étaient encore tout frais dans leur esprit lorsqu’ils me les ont rapportés. Un dimanche après-midi, le 18 novembre 1979, à leur domicile de Portland, dans l’Oregon, Mrs. Bonneau préparait le grand repas de Thanksgiving dans sa cuisine, tandis que M. Bonneau, qui prit l’appel, était dans la salle à manger à passer des coups de fil. La première indication que quelque chose d’inhabituel était sur le point de se produire fut la petite sonnerie bizarre du téléphone. L’appareil cessa de sonner, mais M. Bonneau prit tout de même le combiné, sans savoir pourquoi, après avoir attendu quelques secondes. Ce qu’il entendit alors l’impressionna grandement : c’était la voix de sa sœur défunte qui le demandait.

     

    Avant même de pouvoir recouvrer ses esprits, il demanda à sa sœur comment elle allait. S’ensuivit cette brève conversation : « Ca va. C’est toi, Joe ? », répondit la voix. « Oui, c’est bien Joe. Qui êtes-vous ? », répondit avec surprise M. Bonneau. La voix répondit en donnant son prénom : « C’est Mary. » A ce moment-là, il se rendit compte de ce qui était en train de se passer. « Oh, mon Dieu, dit-il, c’est bon d’entendre ta voix. Où es-tu ? Qu’est-ce que tu fais ? » Mais à ce moment précis, des parasites brouillèrent la ligne. Le témoin expliqua à la voix qu’il ne pouvait plus l’entendre, mais la voix se contenta de répondre : « Je sais. Je dois y aller, mais je veux vraiment te parler. » La voix s’évanouit, mais ne raccrocha pas. Quant à M. Bonneau, il ne reposa le combiné qu’une fois assuré qu’il n’y aurait plus de conversation. Il précisa par la suite que la voix était claire et nette, mais que, dès qu’il avait essayé de lui faire dire d’où elle appelait et de lui donner des détails sur son identité, les parasites interrompirent la conversation. Il reste néanmoins absolument convaincu qu’il s’agissait de la voix de sa sœur, car il était aisé de la reconnaître.

     

    Pourtant, il ne cessait d’être intrigué par cette sonnerie inhabituelle du téléphone… et sur les raisons qui le poussèrent à se saisir du combiné alors qu’elle ne retentissait plus. Notre théorie selon laquelle ces appels sont interrompus du fait de l’émotion croissante du témoin est, nous en convenons, une simple hypothèse, formulée a posteriori de surcroît. Mais elle permet d’expliquer pourquoi il semble y avoir deux types d’appels téléphoniques de l’Au-delà, et pourquoi les plus longs se produisent uniquement lorsque les témoins ignorent leur nature. En effet, si Mrs. MacConnell n’avait pas appelé la maison de retraite quelques jours plus tard, elle aurait parfaitement pu ne pas savoir qu’elle avait pris part à une remarquable manifestation métapsychique.

     

    *** Le problème des preuves ***

     

    Comment pouvons-nous être certains que ces appels proviennent bien de l’Au-delà et non d’une autre source inconnue ? Cela peut paraître une question singulière, mais elle est d’importance. En fait, il existe deux possibilités pour expliquer ces appels fantômes. La première est simplement que les morts peuvent parfois entrer en contact avec les vivants en manipulant les appareils électromagnétiques. Or il existe une autre possibilité d’explication : se pourrait-il que, grâce aux pouvoirs de notre cerveau, nous soyons nous-mêmes à l’origine de ces appels ?

     

    *** Les facultés psychocinétiques du cerveau ***

     

    Nous savons que le cerveau possède de remarquables facultés psychocinétiques. En effet, il peut déplacer des objets, soulever des tables, guérir les malades, et selon des découvertes récentes, produire des attaques d’esprits frappeurs. Il arrive également que nous utilisions ces facultés inconsciemment. Ainsi, un esprit frappeur semble se manifester lorsque quelqu’un, dans une famille, se met à recourir inconsciemment à la télékinésie pour produire un certain nombre de perturbations « spectrales » : les meubles se mettent à bouger tout seuls, des claquements se produisent, les apparaissent et disparaissent mystérieusement dans la maison. Si cet « agent » est soustrait à la famille ou s’endort, les phénomènes cessent. Cependant, il est rare que cette personne se rende compte qu’elle en est la source, puisque les esprits frappeurs sont contrôlés par une partie de l’esprit enfouie au fin fond de l’inconscient. A la lumière du fait que nous possédons des facultés psychocinétiques, la possibilité que nos cerveaux soient à même de manipuler électromécaniquement et métapsychiquement le système téléphonique et produire les appels fantômes est bien envisageable. Il est fort possible que cette idée paraisse exagérée, et pourtant il existe des preuves que nous, les vivants, pouvons parfois être à l’origine de ce phénomène.

     

    Je peux me porter garant de ce fait, puisque j’en ai une expérience de première main. Ceci se produisit en 1975 : il était quatre heures de l’après-midi, un mardi au temps splendide. J’étais allongé sur le divan de mon salon et pensais à un coup de fil que je devais passer à un psychologue que je connaissais à l’Institut de Neuropsychiatrie de l’université de Californie à Los Angeles. Alors que j’avais l’intention de l’appeler, je ne le fis jamais. Néanmoins, vers six heures, j’eus le choc de ma vie lorsque je reçus un appel de l’Institut, plus précisément du bureau de ce psychologue que j’avais pensé appeler. Il s’agissait de son assistant, qui me déclara qu’il « répondait à mon message ». Lorsque je lui demandai de quoi il pouvait bien parler, il me répondit qu’ils avaient reçu un appel de ma part vers quatre heures. Celui qui avait demandé à ce que l’on rappelle ! C’était un bénévole qui avait pris l’appel et qui l’avait noté. En 1975, je ne savais pas quoi penser de cette expérience, car elle s’était produite quelque temps avant que je ne m’intéresse sérieusement au mystère des appels fantômes. Or, lorsque je commençai à étudier les « appels téléphoniques de l’Au-delà », je rencontrai assez rapidement plusieurs cas semblables au mien.

     

    Jérôme Clark, directeur adjoint de la revue Fate, et ami de longue date, me rapporta les faits suivants : Ces évènements se sont produits un samedi après-midi, en juin 1975. Un ami, le docteur Benton Jamison, et moi-même, étions en train de parler dans mon appartement à Moorhead, dans le Minnesota. Le téléphone s’est mis à sonner. J’ai répondu. La personne à l’autre bout du fil, dont j’ai tout de suite reconnu la voix, s’est présentée comme étant Mary, une amie de Penny, ma femme- cette dernière gardait de temps à autre les deux fils de Mary. Mon interlocutrice a demandé si ce serait possible pour ce soir-là, car elle voulait sortir. Je lui ai expliqué que Penny n’était pas là, qu’elle était partie rendre visite à ses parents, et ne serait de retour que le lendemain. Mary a dit qu’elle était déçue, et nous en sommes restés là.

     

    *** Les « cas par intention » ***

     

    Lorsque l’épouse de Jerry rentra à la maison, il la mit au courant de cet appel, de sorte qu’elle rappela Mary sur le champ. « Mary était estomaquée, raconta Jerry, et nia avoir jamais appelé ». Cependant, elle dit qu’elle avait pensé le faire tout l’après-midi, mais qu’elle y avait renoncé. Quand Penny lui expliqua que cette « Mary » avait fait part de sa déception, la vraie Mary affirma qu’elle n’aurait jamais rien fait de tel. Je suis d’accord avec elle. Au moment de notre conversation téléphonique, j’avais été légèrement surpris par sa réaction. Le docteur Jamison a corroboré tous ces faits. A la lumière de ces « cas par intention », comme nous en sommes venus à les appeler, nous ne pouvons pas prendre automatiquement les appels téléphoniques de l’Au-delà pour argent comptant. Si une personne vivante peut produire sur un réseau téléphonique une voix fantôme qui ressemble à la sienne propre, alors il paraît théoriquement possible que nous puissions également reproduire la voix des défunts dans nos téléphones.

     

    Quand Raymond Bayless et moi-même entamâmes notre étude des « appels téléphoniques de l’Au-delà », nous ne pensions vraiment pas que nous pourrions résoudre ce problème. Néanmoins, à mesure que nous recueillions un nombre croissant de récits, nous nous rendîmes compte qu’ils fournissaient des indications quant à la nature de ces appels, qui dénotaient qu’ils émanent bien des morts, et non pas de l’utilisation inconsciente de pouvoirs métapsychiques par les vivants.

     

    *** Les preuves de la survie ***

     

    En premier lieu, la majeure partie de ces appels fantômes sont destinés à des interlocuteurs qui savent que ceux qui les appellent sont décédés. Ainsi, 22 % de nos cas se sont produits après que six mois ou plus se soient écoulés. Il nous semble n’y avoir aucune raison psychologique pour laquelle une personne serait motivée inconsciemment pour produire de tels appels fantômes après un laps de temps. En revanche, d’autres cas étaient similaires à celui dont notre correspondant de l’Ohio nous avait fait part, dans lequel l’appel avait eu lieu au moment même où la personne était en train de mourir. Nous avions supposé que, dans ces exemples, le témoin avait inconsciemment reçu un message télépathique annonçant cette mort, et qu’il avait produit télécynétiquement un « appel de décès » pour transmettre cette information à sa conscience. Or cette théorie ne peut guère expliquer pourquoi une si grande partie des « appels téléphoniques de l’Au-delà » se produisent des mois après le décès, à un moment où seul le défunt aurait un motif d’établir ce type de contact.

     

    *** Dates à valeur émotionnelle ***

     

    Nous découvrîmes une autre indication relative à la source de ces appels lorsque nous nous rendîmes compte que les morts sont assez enclins à appeler les jours qui ont ( ou avaient ) une signification psychologique particulière pour eux-mêmes ou leurs amis et parents survivants. Dix pour cent de nos cas se sont ainsi produits à l’occasion de dates possédant une valeur émotionnelle. L’un de nos exemples les plus marquants de ce phénomène nous fut communiqué par Mary Cahill, une femme au foyer new-yorkaise qui avait reçu un appel de sa fille décédée le jour de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la F↑te">la Fête</st1:PersonName> des Mères en 1943. Mrs. Cahill avait précédemment rapporté ces évènements au magazine Fate, mais il nous fut possible d’obtenir un récit indépendant de ces faits. L’appel était survenu pendant la soirée, alors qu’elle se détendait en écoutant la radio. La voix, qu’elle reconnut immédiatement comme celle de sa fille disparue, ne réussit qu’à lâcher : « Allô, Maman ! Comment vas-tu ? Est-ce que tu m’entends ? Allô, Maman ! »

     

    Ensuite, la ligne fut encombrée par les marmonnements de plusieurs autres voix. Malgré les parasites, Mrs. Cahill entendait la voix de sa fille qui lui demandait si elle pouvait l’entendre, puis la ligne fut coupée. Ces « cas anniversaires » suggèrent qu’il est bien possible que ces appels ne soient pas le fruit du hasard, mais des communications soigneusement préparées et contrôlées par les entités qui les produisent. Ils révèlent également une conscience et une motivation manifestes, même si ce fait peut aussi bien s’appliquer aux deux interlocuteurs. Le récit de Mrs. Cahill est également intéressant dans la mesure où elle a entendu plusieurs voix parler sur la ligne lorsqu’elle reçut son appel fantôme, caractéristique qui se présente de temps à autre. Ce phénomène insolite peut également indiquer que ces appels émanent d’outre-tombe : il semble en effet plausible que si une voie de communication a été ouverte entre les vivants et les morts, nombre d’entités essayent de l’emprunter pour établir des contacts. Conjointement, il semble n’y avoir aucune raison susceptible d’expliquer pourquoi une personne vivante produisant un appel imaginaire le « polluerait » du fait des interférences d’autres voix fantômes. L’étude des « appels téléphoniques de l’Au-delà » en est encore à ses premiers pas. Il est évident que nous ne pouvons soutenir avoir résolu tous les mystères que ces contacts énigmatiques recèlent.

     

    Ainsi, nous ne savons pas exactement comment ces appels se produisent, qui est disposé à les recevoir et quand ils ont toutes les chances de se produire. Mais une chose est sûre : ces appels sont beaucoup plus fréquents qu’on ne le croit généralement. On a fait état de tels cas depuis les années vingt, et un nombre croissant de personnes sont disposées à rapporter ces expériences. Malheureusement, à ce jour, peu de parapsychologues sont prêts à étudier ce phénomène à proprement parler incroyable. En effet, il est possible qu’il leur apparaisse comme un tout petit peu trop bizarre, bien qu’il n’y ait là rien de plus étrange que n’importe quelle autre manifestation métapsychique.

     

    Cet article est extrait de la revue « Parasciences et transcommunication »

    Revue trimestrielle édité par JMG éditions

     

    Des appels téléphoniques de l'Au-delà !

    http://www.parasciences.net/

    http://www.anomalistbooks.com/rogo.html

    http://www.paranormal-fr.net/chat-et-forum/un-fantome-au-telephone-vt601.php

    http://www.metapsychique.org/Detectives-psi.html

     

    Bibliographie- Burgess, Anthony- Beard’s Roman Women, <st1:City w:st="on">London</st1:City>, <st1:City w:st="on"><st1:place w:st="on">Hutchinson</st1:place></st1:City>, 1976.<o:p></o:p>

    Smith, Suzy- The Power of the mind, Radnor, Chilton, 1976.<o:p></o:p>

     

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