• Le Fantôme d’Heath Ledger

    Heath Ledger : des signes de l'Au-delà...


    Décédé à l’âge de 29 ans suite à une overdose de médicaments, Heath Ledger avait marqué les esprits par son étonnante prestation dans « Le secret de Brokeback Mountain ». Son ex compagne, séparée de l’acteur quatre mois avant sa mort, affirme avoir été visitée par son fantôme à deux reprises. Michelle Williams se dit terrorisée par ces expériences surnaturelles, et s’est confiée aux équipes de son nouveau film « Shutter Island ». Elle a ainsi raconté s’être réveillée dans la nuit par plusieurs bruits sourds en réalisant que des meubles se déplacaient comme par magie. Elle a également affirmé avoir aperçu une ombre fantomatique qu’elle associe au physique d’Heath Ledger. Batman the dark night le chevalier noir, son dernier film, l'avait propulsé en haut de l'affiche tant son rôle du "joker" avait ébahi les foules par sa prestation.

    Source : People premiere

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  • Bonjour à toutes et tous !

    J'ai reçu ce matin ces dessins d'une personne me disant les avoir obtenus par médiumnité. J'aimerai savoir si quelqu'un d'entre-vous à déjà vécu une expérience semblable. Aussi je serai ravi de pouvoir en publier d'autres ici dans cette rubrique. Voilà donc les quatre esquisses ci-dessous :


     
    Voir taille réelle

     

     
     
     

      
     

     
     

     
    Je les trouve magnifique et en y regardant de plus près certaines "formes ou visages" apparaissent, même en les retournant dans divers sens... Ceux-ci ont été donné en exclusivité par son auteur à la taverne de l'étrange. Si vous voulez en savoir plus sur l'auteur, faites le moi savoir !
     
    Tyron

     

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    un témoignage bouleversant, celui de Picu Aymaran...

     

    Les annales médicales nous apprennent qu’'il n’'est pas rare qu'’un malade, ayant été déclaré mort par la faculté, revienne à la vie pour une période plus ou moins longue.Ces résurrections sont particulièrement dramatiques lorsqu’'elles ont lieu au moment où la famille procède à la mise en terre du défunt. Ce genre d’événement est plus fréquent qu’'on ne le croit. Au cours de mes recherches, dans mes archives, il y a eu trois cas semblables, rien qu’en France.

     

    On a surtout parlé de celui d’'un paysan de la Nièvre qui ne dut son salut qu'’à un retard dans la cérémonie d'’inhumation. Après avoir été ramené d'’urgence à l’'hôpital, le vieillard regagna sa famille, pour la quitter, pour de bon cette fois, quelques semaines plus tard. Mais l’'aventure la plus extraordinaire qu'’il nous ait été donné de connaître est celle d’'une Bolivienne de 52 ans,  Picu Aymaran qui, restée « morte » pendant cinq longs jours, revint parmi les vivants auxquels elle a raconté sa fantastique visite au paradis.  – Je sais que j’'ai réellement été morte pendant tout ce temps, a-t-elle déclaré. Les expériences que j’'ai connues, les sensations que j’'ai éprouvées, les spectacles dont j’'ai été témoin ne peuvent s’'expliquer que d’'une seule façon :


    mon âme avait quitté mon corps et suivi le chemin qui mène au paradis.

     

    Et devant les quelques personnes incrédules qui l'’écoutent, Picu Aymaran fait le récit suivant :


    D’abord, je dois vous dire que ces jours ne m’'ont pas paru aussi longs. Ma notion du temps était bien différente. J’'ai eu l’impression qu'’il ne se déroulait que quelques heures entre le moment où j’'ai quitté mon corps pour m’'aventurer dans l’'astral, puis dans les plans supérieurs et celui où j’'ai enfin réintégré mon enveloppe charnelle. « Mort », puisqu'’il faut bien l’'appeler ainsi, n’'a pas à proprement parler été une expérience désagréable. J’'ai simplement eu la sensation de glisser dans un autre niveau de conscience. Je n'’ai vraiment ressenti de douleur qu’'au moment où je suis vraiment détachée de mon corps. Je sais que plusieurs heures avaient dû s’'écouler, puisque, étant restée dans la chambre, j’'avais pu voir les médecins s’'agiter autour de moi. Ensuite s’'agiter autour de moi. Ensuite, les infirmières avaient fait ma toilette et ma famille était venue : d’abord mon mari, puis mes filles, enfin mes parents éloignés. Je savais que cela avait duré davantage que quelques minutes.

     

    SUSPENDUE DANS L'’AIR

     

    Le plus curieux était de me retrouver suspendue dans l’'air et contempler, trois mètres plus bas, mon corps inerte, le mien. Et tous ces gens qui s'’agitaient autour de mon lit avec lesquels je ne pouvais plus communiquer. Je souffrais surtout de voir pleurer mon mari et mes filles. J’'avais envie de descendre vers eux, de leur crier. Mais non, je ne suis pas morte, je suis encore près de vous, je vous aime toujours, mais je savais que cela m’'était impossible. Enfin, le dernier lien se rompit et je sentis que je m'’élevais. Je planais quelques instants au-dessus de l'’hôpital, puis j’'entrai vraiment dans un autre plan astral. C’'était très étrange. Je me trouvais parmi de curieuses créatures immatérielles qui flottaient dans l’'éther autour de moi. A mesure que je montais, ces créatures se faisaient de plus en plus nombreuses. Je commençais aussi à percevoir des plaintes, des gémissements, semblables à ceux qu’on attribue aux fantômes. Dans le lointain, j’'entendais une musique indéfinissable. Enfin, j’'arrivai au pied d’un bel escalier dont l’'extrémité se perdait dans ce qui me sembla être des nuages. De chaque coté de l’'escalier, des êtres divinement beaux me regardaient monter. Je grimpai l’'escalier sans effort, irrésistiblement attirée vers le haut, comme si j’'avais pris place sur de ces « escalators ». En approchant de la dernière marche, j’'entendais de plus en plus distinctement les accents d’'une merveilleuse mélodie. Et soudain, devant moi, se présentèrent les Portes du Paradis. Des portes immenses, majestueuses et dorées qui s’'ouvrirent pour me laisser le passage. A l'’intérieur, tout n’'était que calme et beauté. Le paradis n'’est pas un endroit ennuyeux. Il y a des paysages inouïs, aux couleurs fantastiques, qui n’'existent pas sur terre. Il y a des rivières qui coulent, des montagnes qui s’'élancent à l’'horizon à l'’horizon, des prairies à l'’herbe tendre...

    Mais tout cela est mille fois plus beau que tout ce qui peut exister sur terre. Dans ce lieu, on n'’a aucun désir, sinon celui d’'y rester pour l’'éternité. Car c’'est la satisfaction de tous les sens (car ils subsistent, même après la perte du corps charnel). C’est la satisfaction totale, cet état que les philosophes appellent l’'extase. Dans l’'air, une musique d'’une grande douceur flotte en permanence. Je me souviens aussi d’'une odeur, d’'un parfum comme les terriens n'’en auront jamais tant il est exquis. J’'ai vu la Gloire du Seigneur et je me suis approchée de Lui, heureusement de passer dans cet endroit ma vie éternelle. C'’est à ce moment que j’'ai entendu une voix m’'enjoignant de retourner sur terre. J’'ai compris qu’'il fallait que j’'obéisse et, malgré mon regret, j’'ai dû refaire en sens inverse le chemin que j’'avais déjà suivi.

     

    DE RETOUR SUR TERRE

     

    Lorsque j’'ai été de retour sur terre, je me suis rendue compte que mon corps ne se trouvait plus sur le lit d’'hôpital où je l’'avais quitté. J’'ai du le chercher. Heureusement que, dans l’'état où j’'étais, les distances ne comptent pas. J’'ai finalement retrouvé mon enveloppe charnelle au cimetière, au moment où le prêtre aspergeait mon cercueil d’'eau bénite et où le fossoyeur s’'apprêtait à jeter dessus la première pelletée de terre. C'’est alors que j’'ai hurlée dans mon cercueil, ce fut la panique totale évidemment, je ne raconte pas la suite…


    Ce récit de Mme Picu Aymaran, qui reprit ses activités d'’institutrice dans la cité de Chaobomba, où elle réside, a suffisamment impressionné les autorités religieuses pour que celles-ci décident de faire une enquête sur son cas. Pendant plusieurs jours, plusieurs prêtres se sont entretenus longuement avec elle, lui posant des questions très précises, lui faisant reprendre certains passages de son histoire. Ils en ont noté soigneusement les réponses, les ont même enregistrées, et n’'ont négligé aucun détail. Il existe une possibilité, a confié un homme d’'église, pour que Mme Aymaran soit réellement montée jusqu’'au Paradis et en soit ensuite redescendue, il y a eu un miracle (Cela me semble trop facile à dire ?) Les autorités médicales sont plus circonspectes. Mais pour elles, il subsiste un grand mystère. Mme Aymaran était cliniquement morte au moment où elle a quitté l'’hôpital. Ce fait est attesté par deux médecins différents. Il n’'a pas été effectué d’'électro-encéphalogramme ? Mais le cœoeur ne battait plus et il aurait fallu un miracle pour le remettre en marche. Or, ce miracle s’'est bien produit, mais au bout de cinq jours. C’'est-à-dire longtemps après que toutes les fonctions vitales aient été normalement arrêtées. 

    UN ETAT D’'HIBERNATION

     C’'est pourquoi le cas de Mme Aymaran pose aujourd'’hui encore une grande énigme, aussi bien à la science qu'’à la théologie. Dieu, (ou un extraterrestre supérieur) lui a-t-il ordonné de revenir sur terre pour annoncer aux hommes de ne pas craindre la mort ? Et avoir gardé le corps en état par de moyen inconnus de notre civilisation. Ou bien s'’est-elle tout simplement trouvée, pendant cinq jours, dans une sorte d'’état d’'hibernation ressemblant à la mort (un état que certaines drogues peuvent produire) et pendant lequel elle à rêvé son étrange voyage ? Nous ne connaitrons la réponse à cette question, que lorsque nous mêmes auront franchi la dernière frontière.


    Sources : Recherches sur les mystères de la mort de Franck BROWN ; Collection  J’AI LU (1974)

    Aura2

     

    La taverne de l'étrange- 6 novembre 2008

     


     

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    Septembre 1954, Indianapolis (Etats-Unis). Lincoln Mackay, ingénieur en chef dans une fabrique de machines à calculer, s'apprête, en compagnie de sa famille, à suivre un programme à la télévision.

     

    « La famille est détendue, tout va bien, mais lorsqu'il allume son récepteur se forme lentement à l'écran une sorte de brouillard mouvant qui, insensiblement, devient de plus en plus net et précise ses contours : les yeux écarquillés, la famille Mackay distingue peu à peu les traits d'un homme âgé étendu sur un lit, les yeux clos et les mains jointes sur l'abdomen.

     

    Pétrifiés, Lincoln Mackay, son épouse et leurs deux filles, âgées de 21 et 22 ans, se demandent à quoi rime cette image insolite qui reste d'une fixité étonnante. Lincoln décide alors d'éteindre le poste, puis de le rallumer en changeant de chaîne. Déjà il va rejoindre son épouse sur le canapé quand la scène réapparaît, plus nette encore... mais toujours identique : celle d'un homme étendu sur son lit de mort. Choquée, l'épouse se lève brusquement, chancelle et s'évanouit : elle vient de reconnaître à l'écran son propre père, décédé six mois plus tôt. A leur tour, Lincoln et ses filles reconnaissent formellement la dépouille du défunt. La solide formation scientifique de Lincoln Mackay, son esprit rationnel et son sérieux son reconnus par tous ses proches. Il n'est pas l'un de ces plaisantins qui se seraient « amusés » à bidouiller des fils pour projeter en boucle l'image de son beau-père sur son lit de mort. L'équilibre physique et mental tant de sa femme que de ses deux filles permet également de repousser l'hypothèse d'une hallucination collective. Incontestablement, il s'agit bien de la dépouille mortelle de George Shuts, père de Mme Mackay. D'ailleurs, pour en attester, les Mackay ont la bonne idée de prendre de nombreux clichés de cette étrange manifestation.

     

    L'apparition de George Shuts sur l'écran du téléviseur se reproduira à trois reprises en l'espace d'une semaine. La première fois, elle restera visible pendant une heure et dix minutes, la deuxième près de cinquante minutes, et la dernière fois pendant trente-cinq minutes. Après en avoir longuement discuté entre eux, les Mackay décident d'alerter la police. Un inspecteur et deux policiers se présentent chez eux et, sidérés, ils doivent à leur tour constaster que l'image du cadavre se substitue inexplicablement aux programmes visibles sur les autres téléviseurs qui fonctionnent au même instant dans l'immeuble. Perturbés par cette vision, les policiers alertent un spécialiste de l'électronique qui non seulement assiste au phénomène, mais en plus, après examen de l'appareil, le déclare en parfait état de marche. A partir de cet instant, l'hypothèse d'un habile trucage est résolument exclue. Le lendemain, pourtant, même vision macabre ! Le surlendemain, cédant aux instances de sa femme, Lincoln ne touche pas au téléviseur, qui, pour l'occasion, est recouvert d'un voile noir. Quarante-huit heures plus tard, et malgré une appréhension fort compréhensible, Lincoln appuie enfin sur le bouton qui allume le téléviseur. Aussitôt, une nuée blanchâtre se forme et, progressivement, l'image du cadavre réapparaît, aussi nette que les autres fois, en présence des policiers et du techniciens qui, à leur tour, photographie le phénomène. »

     

     

    Source : J. Mazeau & Aurélien Le Blé, Le dictionnaire de l'étrange, le pré aux clercs, 2007

     

    La taverne de l'étrange- 26 juillet 2008

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    LES ESPRITS FRAPPEURS

    par Dane de l'équipe

     

     

    De tous les faits mystérieux se rapportant aux fantômes et aux esprits, ceux qui sont certainement les plus aisés à vérifier scientifiquement sont les activités des esprits frappeurs. Toutes les personnes qui y assistent peuvent entendre des bruits étranges et voir des objets voler dans les airs. Que sait-on de ces phénomènes récent, ou connu depuis longtemps ? Existe-t-il une explication scientifique du comportement troublant de ces "esprits bruyants", dont les coups et le tintamarre bouleversent soudain des foyers jusque-là normaux et sans histoires ? Il semble même que certains esprits frappeurs aient le sens de l'humour... 
         

    Shirley Hitchins avait toutes les apparences d'une adolescente normale. Elle vivait avec ses parents dans une des maisons toutes semblables qui bordent Wycliffe Road, rue d'un quartier ouvrier de Londres. Comme plusieurs de ses amies, elle avait abandonné assez tôt ses études pour travailler, et paraissait assez contente de la place de vendeuse qu'elle avait trouvée dans un grand magasin londonien. Et voilà qu'en 1956, peu après son 15 ème anniversaire, elle commença à ne plus être une jeune fille ordinaire. Cela commença un matin où, à son réveil, elle trouva une clef qui brillait sur sa courtepointe. Elle ne l'avait jamais vue, de même que ses parents, et cette clef n'ouvrait aucune des portes de la maison. Les nuits suivantes, sa chemise de nuit fut brutalement tirée pendant son sommeil, tandis que des coups violents étaient accompagnés de bruits légers et de grincements provenant d'autres endroits de la maison, et des meubles pesants se déplaçaient dans les pièces. Après quelques jours, épuisée par le manque de sommeil, la jeune fille alla passer une nuit chez une voisine, Mrs. Lily Love, afin d'essayer de se reposer. Mais "la chose" la suivit. Un réveille-matin et des objets en porcelaine furent déplacés sur une étagère de la maison de Mrs. Love par une main invisible, un tisonnier fut jeté à travers une pièce, et la montre-bracelet de Shirley fut enlevée de son poignet et jetée sur le plancher. 
     

    LES ESPRITS FRAPPEURS par Dane

    Shirley montrant une chaussure qui avait été le foyer de certaines activités de l'esprit frappeur au cours de la séance ; voir image suivante...

    Après quoi son père, conducteur d'autobus, décida de rester une nuit près de sa fille pour savoir ce qui se passait. Son père lui tenait compagnie. Shirley se coucha dans le lit de sa mère. Tout fut calme un certain temps; puis le lit commença à recevoir des coups sonores. Elle était encore réveillée, les mains posées sur les couvertures. Au bout d'un moment, elle appela son père et son oncle pour leur montrer les rideaux et s'aperçurent que ceux-ci étaient tirés avec une force considérable vers le pied du lit. Tandis qu'il luttaient contre cette force invisible, ils virent soudain la jeune fille devenir raide et, à leur stupéfaction, son corps se souleva en l'air de quinze centimètre, absolument privé de tout support. Surmontant leur peur, les frères Hitchins prirent le corps qui flottait et le tirèrent d'au-dessus du lit. Shirley semblait hébétée, elle dit par la suite avoir ressenti une pression terrible au creux du dos. La lévitation ne se produisit qu'une seule fois, et sembla être l'apogée de ces faits étranges, car le lendemain les manifestations reprirent la forme de bruits de coups. Ils suivaient la jeune fille partout, même dans l'autobus. Ses collègues du magasin lui conseillèrent de voir le médecin de l'établissement. Celui-ci, d'abord sceptique, fut bientôt persuadé "qu'il se passait quelque chose" quand les coups retentirent dans son cabinet médical. Ce qui rendit le mystère encore plus complet, c'est qu'un mois environ après la première manifestation, celle de la clef, tout cessa complètement comme magie.

     LES ESPRITS FRAPPEURS par Dane


     Une des diverses tentatives de libérer Shirley Hitchins de l'esprit frappeur qui la harcela pendant un mois fut un exorcisme fait par Harry Hanks, ami de la famille. Après être entré en transe, Mr. Hanks communiqua avec un esprit, et reçut alors l'assurance que le "poltergeist" n'importunerait plus Shirley ( à droite de la cheminée ).

    Aujourd'hui, quelques trente années plus tard, il est impossible de juger ces évènement avec une totale objectivité, car nous n'avons comme témoignages que les articles de presses et les interviews des intéressés. On peut cependant en conclure que Shirley Hitchins, ses parents, Mrs. Love, et le médecin qui examina la jeune fille, étaient des personnes raisonnables, très terre à terre, et dont aucune n'avait eu auparavant d'expérience de phénomène métapsychique.

     

    Les coups frappés à Hydesville

     

    Est-il possible que les esprits de certains morts tentent de communiquer avec les vivants ? Quelle était la cause de ces étranges coups frappés dans la maison de campagne des Fox et qui ont donné naissance au spiritisme moderne ? Pouvons-nous croire les dernières confessions des sœurs Fox ?

     

    Tel est l’'article que je vais vous dévoiler ici même…

     

    LES ESPRITS FRAPPEURS par Dane

     ( Le spiritisme moderne – croyance selon laquelle il est possible de communiquer avec les esprits des morts – eut pour origine les expériences effectuées par la famille Fox à Hydesville dans l’état de New York, après une série troublante de bruits et de coups frappés dans leur demeure. Les trois sœurs Fox, Kate au centre, Margaret à droite et Leah à gauche ).

     

    John était décidé à découvrir la cause des bruits étranges qui, pendant plusieurs nuits, avaient empêché sa famille de dormir. Dans la petite maison de campagne, il secoua une fenêtre, s’attendant à trouver du jeu dans le châssis. Comme pour lui répondre, un coup sec résonna en écho dans la pièce. « Fais comme moi ! » dit Kate, sa petite fille de sept ans, en tapant dans ses mains comme pour jouer. On entendit le même nombre de coups, comme s’ils provenaient de mains invisibles.

    « Non, fais seulement comme moi, compte un, deux, trois, quatre ! » ajouta Margaret qui, elle, avait dix ans, en entrant dans le jeu. Quand on eut entendu quatre coups, Margaret était trop effrayée pour poursuivre le jeu que les enfants avaient commencé. Ces coups mystérieux frappés en 1848, dans la petite maison d’Hydesville, dans l’état de New York, furent non seulement la cause de la brouille qui devait survenir dans la famille Fox, mais aussi l’annonce de la naissance du spiritisme. Les années qui suivirent l’incident de ces coups étranges vécu par la famille Fox virent le début et l’extension de ce nouveau mouvement controversable - que certains appellent religion - alors que, des deux côtés de l’Atlantique, les gens s’efforçaient d’entrer en contact avec les esprits des disparus.

    La famille Fox inventa une méthode simple pour communiquer avec l’invisible présence dans la maison de campagne. Elle lui posait des questions auxquelles la présence pouvait répondre simplement par « oui » ( un coup) ou par « non » ( deux coups ). En utilisant ce code, la présence se fit connaître comme l’esprit d’un colporteur assassiné, dont le corps avait été enterré sous la maison. La nouvelle de ces coups frappés se répandit rapidement dans la petite ville et bientôt les Fox invitèrent leur voisins à venir écouter leurs conversations avec l’esprit du colporteur. Lorsque John Fox proposa de creuser un trou dans la cave pour tenter de trouver la corps, il y eut une foule de volontaires. Toutefois, le travail dut être abandonné, les coups de pioche ayant fait apparaître une nappe d’eau.

     

     Dessin représentant la maison des Fox au moment émouvant où, pour jouer, les deux fillettes Kate et Margaret, demandèrent d’abord aux étranges bruits de claquettes et aux coups frappés de répéter les série de coups qu’elles frappaient elles-mêmes. A la surprise de la famille, ces séries furent très exactement répétées. Quelques mois plus tard, cependant, on recommença à creuser. A une profondeur d’un mètre cinquante, les terrassiers trouvèrent une planche et, sous la planche, ensevelis dans du charbon et de la chaux vive, des fragments d’os et des cheveux dont on pensa qu’ils appartenaient à un squelette humain.

     

    Le reste du squelette fut découvert cinquante-six ans plus tard, selon un article dans le Boston Journal du 23 novembre 1904. Celui-ci précisait qu’un mur crépi situé à un mètre de la cave s’était effondré. Au cours des fouilles entreprises pour le réparer, les ouvriers déterrèrent un squelette humain presque complet. Près des ossements se trouvait une boîte métallique de colporteur. Cette découverte conduisit à la théorie selon laquelle l’assassin – si crime il y avait eu – avait enterré d’abord le corps dans la cave de la maison, puis, craignant qu’il ne fût découvert, l’avait déterré pour l’enterrer à nouveau entre les deux murs.

    Les adeptes du spiritisme pensent que le colporteur était l’auteur des coups frappés et que ceux-ci étaient destinés à conduire son meurtrier devant la justice. Si tel était son but, il n’y parvint pas. Les Fox établirent qu’il s’appelait Charles B. Rosma, mais on ne trouva jamais aucune trace d’une personne de ce nom. Une domestique Lucrèce Pulver, qui avait travaillé quatre ans auparavant pour les locataires de la maison dans laquelle les Fox habitaient, intervint au moment où les étranges coups créaient un grand émoi. Elle parla de la venue d’un colporteur dans la maison à l’époque où celle-ci était habitée par ses maîtres, M. et Mme Bell. Le colporteur avait passé la nuit dans la maison, raconta Mlle Pulver, et elle avait alors été renvoyée chez ses parents. A son retour, on lui dit que le colporteur était parti.

     

    LES ESPRITS FRAPPEURS par Dane

    Carte postale de 1930 représentant la maison de campagne originale des Fox dans laquelle les mystérieux coups frappés furent entendus pour la première fois. La maison a été depuis détruite par un incendie et rebâtie exactement semblable et à la même place.

    Cette maison de campagne avait une étrange réputation, même avant que les Fox ne s’y installassent, et le précédent locataire avait déménagé à cause de bruits mystérieux. Mais il n’y avait rien de nouveau dans de tels coups frappés. L’histoire et les légendes sont pleines de récits de semblables évènements troublant. La seules personnes à avoir établi un dialogue avec les bruits. Le 31 mars 1848, jour où eut lieu la première communication, est considéré à présent comme la date de naissance du spiritisme.

    Cependant, le terrain avait été préparé pour le mouvement spirite. Le plus illustre de ses précurseurs fut Emmanuel Swedenborg, né en 1688, qui était à la fois philosophe et homme de science, possédait de multiples talents…

      

    …C’est ce que nous allons découvrir dans le prochain article…

      

    ( récits et photos tirés de documents personnels ) Dane

    *

     Une vision d'’un spirite en état de transe

     

    Swedenborg commença sérieusement à écrire sur le monde du spiritisme en 1744. Dans ses rêves au cours de son sommeil, dans ses visions en état de veille, il errait dans l’autre monde où, affirmait-il, il recevait des instructions de la part des esprits de rois, de papes, de saints, et de personnages bibliques. Ses récits soulevèrent un intérêt considérable pour l’au-delà et donnèrent naissance à une conception nouvelle de la nature de cet au-delà. Selon la croyance des chrétiens, à la mort d’une personne son âme s’en allait au Ciel ou en Enfer, ou, selon la foi catholique, au Purgatoire. Dans tous les cas, la vie future de l’âme était supposée totalement séparée du monde des vivants. A l’encontre de cette théorie, Swedenborg décrivait l’au-delà comme très semblable à la vie d’ici-bas et ses conversations avec les morts montraient – à ceux qui le croyaient – que la communication entre les deux mondes était possible.

     

    LES ESPRITS FRAPPEURS par Dane

     ( Emanuel Swedenborg ( 1688- 1772 ) fut considéré comme le précurseur du spiritisme. Bien qu’il ait eu certains pouvoirs médiumniques dans sa jeunesse, il n’acquit une connaissance plus profonde du monde spirite qu’à l’âge mûr, époque à laquelle, tout en étant éveillé et conscient, il errait dans le monde des esprits ).

     

    Environ soixante-quinze ans après sa mort, L’esprit de Swedenborg se manifesta dans l’aventure mystique d’un autre homme qui, lui aussi, était prédisposé aux visions. André Jackson Davis, que l’on appela le Voyant de Poughkeepsie, était un apprenti cordonnier de 18 ans.

    Un jour de 1844, il entra en état de semi-transe et erra hors de sa maison de Poughkeepsie, dans l’état de New York. Le matin suivant, il se retrouva à plus de 60 km de là, dans la montagne où, comme il le déclara plus tard, il s’entretint avec l’esprit de Swedenborg et avec celui d’un physicien grec du II e siècle, Claude Galen. Au cours de cette rencontre, il fut plongé dans un état d’illumination mental. Bien que Davis n’eût reçu aucune instruction, il se mit à enseigner et à écrire sur les pouvoirs surnaturelles du corps. Il appelait ces pouvoirs surnaturels le magnétisme et l’électricité du corps humain. En 1845, il commença à dicter en état de transe une œuvre impressionnante intitulée Les Principes de la Nature, ses Révélations Divines, et une Voix pour l’Humanité. Dans ce livre, dont la rédaction dura quinze mois et qu’il dicta à un pasteur, on trouve cette prédiction de Davis :

     

    « C’est la vérité que les esprits conversent entre eux alors que l’un est dans le corps et l’autre dans les hautes sphères et cela est aussi vrai quand la personne qui est dans le corps est inconsciente du flux reçu et ne peut donc être convaincue de ce fait. Et cette vérité se présentera avant longtemps sous la forme d’une démonstration vivante. Et le monde accueillera avec délices la venue de l’ère où s’ouvrira ce qui est au plus profond des Hommes et où s’établira la communication spirituelle… »

     

    Dans ses notes, datées du 31 mars 1848, figurent les mots suivants : « Au lever du jour, ce matin, un souffle chaud est passé sur mon visage et j’ai entendu une voix, à la fois tendre et puissante, me dire : “ Frère, l’œuvre de bien a commencé – regarde, une démonstration vivante est née. ” Et je suis demeuré là, à me demander ce que pouvait bien vouloir dire un tel message. » Ce que cette voix pouvait avoir voulu dire apparut bientôt clairement, car ce fut précisément ce jour-là que la famille Fox ( voir les premiers articles ) établit pour la première fois une communication avec l’invisible…

     

    ( note perso : n’oublions pas que d’autres civilisations connaissaient cette communication avec le monde de l’au-delà, Chamans de Sibérie, Chamans d’Amérique du nord etc.)

     

    …L’extraordinaire coïncidence de la révélation de Davis avec les coups frappés à Hydesville contribua à établir sa réputation de prophète du spiritisme.

     

    LES ESPRITS FRAPPEURS par Dane

     

    ( première pierre d’un sanctuaire du spiritisme dont la construction commença en 1955 et qui demeura inachevé. Ce monument est situé derrière la réplique de la maison de campagne des Fox.

    Traduction de l’inscription de la stèle :  «  le berceau et le sanctuaire du spiritisme moderne. Cette stèle a été érigée grâce à la participation généreuse des spiritistes et de leurs amis du monde entier, en l’honneur de tous les médiums doués depuis l’époque des sœurs Fox de 1848. A nos médiums spirites présents et futurs. Cette première pierre fut achevée et posée par le ministre de la science spirite et divine et ses amis, le 4 juillet 1955. »)

     

    article envoyé par Dane et mis en ligne le 12 juillet 2008

     

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