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2ème partie- Le secret des templiers
2-LE SECRET DES TEMPLIERS
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Que na-t-on pas écrit sur le temple ! La bibliographie consacrée à cet ordre si mystérieux est tellement fournie que lon se perd dans les différentes versions, souvent contradictoires, qui ont été données. Si lon ajoute à cela la fin tragique des templiers, sauvagement torturés et condamnés au bûcher pour assouvir la vengeance de Philippe le Bel, ainsi que la légende du trésor fabuleux qui aurait été caché, on comprend que lénigme de lordre du Temple ait enflammé limagination.<o:p></o:p>
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Jusquà présent, tous les ouvrages qui lui ont été consacrés abordaient le problème soit sous langle historique, soit en essayant de déchiffrer le contenu ésotérique de linitiation templière.<o:p></o:p>
Dans le premier cas, en sappuyant sur les archives, il est possible de retracer les grandes lignes de la naissance dun ordre religieux et militaire qui, après ses début en Terre Sainte, se replie en Occident à la fin des croisades où il deviendra une puissance, un Etat dans lEtat avec lequel les souverains devront compter, jusquà sa triste fin. Mais cette histoire apparente est une structure bien vide qui ne prend pas compte de la réalité du Temple.<o:p></o:p>
Sa richesse, provenant du commerce des produits venus dOrient et de la gestion des finances des croisés, puis des biens fonciers constitués par les commanderies et les activités bancaires dont les templiers furent les précurseurs, nexplique pas la crainte quils inspiraient, la haine dont on les entourait et surtout les accusations dhérésie quils ont subies. Ces dernières, en particulier, provenaient de ce quon savait de linitiation à laquelle étaient astreints les aspirants chevaliers. Or, sil y avait initiation, cela impliquait quil y avait message ésotérique et le fait que les templiers possédaient des secrets connus deux seuls pouvait suffire à motiver les attaques menées contre eux, sous ordre occulte du Pape.<o:p></o:p>
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ABRAHAM, MELCHISEDECH, LE GRAAL ET LE BAPHOMET
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Mais là où lon nage dans linconnu, cest sur la nature de ces secrets. Les ouvrages dordre occulte qui ont été écrits sur le temple sont, bien sûr, de par leur nature même, des spéculations faites à partir de trop rares documents, en tout cas officiels. Lordre des Pauvres Chevaliers de la milice du Christ et du temple de Salomon avait bien été crée pour protéger les pèlerins en Terre sainte, mais plus profondément, cétait un ordre initiatique voué à la quête de la véritable connaissance de lunivers. Etudiant la tradition, avec Abraham et Melchisédech, le Graal, le Baphomet, etc. analysant les symboles des chapelles templières, interprétant les graffitis de Chinon et de Domme, Jacques Maurin met en lumière le grand courant ésotérique qui animait le Temple et sa haute valeur spirituelle. Passons brièvement sur la partie historique du Temple. En lan 1118, neuf chevaliers français ( le nom exact de cinq dentre eux est connu. Il sagit outre Hugues de Payns, des Flamands Godefroy de Saint-Omer, Payen de Montdidier, Archambaud de Saint-Amand et de loncle du futur saint Bernard, abbé de Clairvaux, André de Montbard, lui aussi apparenté aux comtes de Bourgogne. Des quatre autres, Gondemare, Rosa , Godefroy et Geoffroy Bisol, on ne connaît que les prénoms, à lexclusion des noms patronymiques. La qualité des cinq nobles connus infirme totalement la version historique selon laquelle il se serait agi de « pauvres chevaliers ». Dautant plus que le premier à les rejoindre en 1225 ne fut autre quun des grands seigneurs de France, Hugues, comte Champagne) conduits par Hugues de Payns, de la maison des comtes de Champagne, débarquent en Palestine et présentent au roi Baudouin II de Jérusalem, lui disant quils avaient formé le dessein de fonder une communauté pour « protéger les pèlerins des larrons et des meurtriers et garder les routes publiques ». Baudouin II accéda au désir de ces « Pauvres Chevaliers de la milice du Christ », ainsi quils se nommèrent tout dabord, et leur affecta comme logis une aile de la mosquée Al-Aqsa où il résidait lui-même, construite sur lancien temple de Salomon, doù le nom de chevaliers du Temple quils prirent par la suite. Aussitôt après, ils prononcèrent entre les mains du patriarche de Jérusalem les trois vux de chasteté, dobéissance et de non-possession personnelle. Cela est lhistoire réelle. Mais, dès le début, on se trouve confronté à certaines singularités. Cest ainsi quil existait déjà en Terre sainte lordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, chargé daccueillir et de défendre les pèlerins. Dans ces conditions, on peut se demander pourquoi le roi Baudouin II et le patriarche nont pas incité Hugues de Payns et ses compagnons à entrer dans cet ordre (ces singularisés ont été pertinemment analysées par Louis Charpentier, dans les Mystères de la Cathédrale de Chartres et les Mystères Templiers, publiés tous deux chez Laffont).<o:p></o:p>
Ensuite, malgré leurs vux, les neuf chevaliers resteront laïcs pendant dix ans, ils refuseront daccueillir qui que ce soit dans leurs rangs. Mais plus bizarre encore est le comportement. Alors quils ont pour mission dassurer la sécurité des routes, ils ne sortiront pratiquement pas des ruines du Temple de Salomon, comme si cétait là en ce lieu précis que se trouvait ce quils étaient venus chercher (voir mon article Le destin de lArche dAlliance). Tout porte à croire que largument avancé par les neuf chevaliers était bien fallacieux. Le fait que Baudouin II et le patriarche aient accédé sans regimber à leurs désirs laisse entendre quils leur étaient chaudement recommandés. Et que, peut-être quils agissaient pour le compte dune autre autorité, éventuellement, labbé de Clairvaux, haut lieu, à cette époque, de la chrétienté (Pour quelques historiens, en effet, le vu dobéissance prononcé devant le patriarche ne pouvait sappliquer à Hugues de Payns. Alors toujours laïc. Par ailleurs, ils nont jamais obéi au patriarche et, sil sétait agi de Baudouin, le serment aurait été dallégeance et non dobéissance. On peut donc en conclure quil avait au dessus deux un grand maître secret. Le maître général de lordre de Citeau, dont labbaye de Clairvaux était le fleuron, le problème demeure). Sans doute les buts du Temple furent nombreux. Bien des fraternités avaient des contacts secrets au plus haut niveau, mais leurs membres respectifs se connaissaient mal. Sur le plan strictement profane, que savait-on en France de lOrient et de sa civilisation, par exemple ? Il est propable que ce fut là un aspect positif des croisades, tant en Palestine, en Espagne, quailleurs. Les documents mystiques nous apprennent que cest par lintermédiaire de la « fraternité des frères dOrient » et des « corporations byzantines » que sopéra la rencontre entre les initiés dOrient et dOccident.<o:p></o:p>
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UN PONT ENTRE DEUX GRANDES TRADITIONS
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Cest donc la recherche de cette réunification, de ce pont entre deux grandes traditions que fut avant tout la mission des templiers. Quand le concile de Troyes eut reconnu officiellement la mission des Templiers, lordre reçut une règle écrite sous la direction de saint Bernard.<o:p></o:p>
Les Templiers entendaient la messe trois fois par semaine et communiaient trois fois par an.
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Ils portaient un vêtement blanc avec une croix rouge.
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Leur étendard, nommé BAUCEANT ? était mi-parti de blanc et de noir. Les principales dignités, établies par les statuts, étaient celles de grand maître, qui avait rang de prince, de grand prieur ou percepteur et de commandeur. Cette structure, mi-chevalière, mi-monastique, peut fort bien correspondre à des degrés initiatiques. Toutefois, tous les templiers nétaient certainement pas des initiés. Nous comprenons aisément que le nombre des templiers initiés ne pouvait être que relativement important, la prudence et la discrétion requises devant être très sérieusement respectées. Il est également probable que ladmission même devait être assortie dun examen très attentif de la sincérité de limpétrant. Il serait illusoire de croire que tout templier était un initié. De même, tous nétaient pas au même, degré davancement.<o:p></o:p>
Cest la méconnaissance de cette échelle initiatique qui a certainement faussé les interrogations auxquels furent soumis les templiers lorsque commencèrent les persécutions. On voulut en effet faire dire à des profanes ce quils ignoraient. Et, sous la torture, ils avouèrent nimporte quoi. Ce qui ajouta à la confusion des historiens. En passant au crible de lhistoire ce quon pu être les sources de lésotérisme des templiers, en cherchant à les rattacher à un ésotérisme biblique qui sétait dévoyé lors de la séparation des courants religieux qui en étaient issus, je peux dire quil y a des grands secrets qui ne sont pas encore connus, je vais donc un prochain article vous les exposer.
la taverne de l'étrange- 4 décembre 2007
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Commentaires
1visiteur_TopMardi 4 Décembre 2007 à 17:34Article interressant. Sur les Templiers, ont peut en faire des 10zaines il y a tellement de mati? ?reuser.Répondre2FabrosLundi 7 Septembre 2009 à 19:06Un site r?nt sur Les Templiers ?onsulter de toute urgence http://www.pauvreschevaliersduchrist.com3noblesseSamedi 13 Février 2010 à 19:24Bonjour, voir "ma vérité sur les graffiti de chinon", le graal la quête d'un secret bien gardé, et le mystère de la grotte sacrée sur le blog noblesse jean marc
ou rentrer sur le forum de templarii, je vous invite à découvrir une authentique histoire et découverte en rapport avec les graffiti de chinon situés dans la tour de Coudray
Cordialement
JM NoblesseSuivre le flux RSS des commentaires
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