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Le maire Vasile Cepoi (g) est opposé à Vasile Cepoi (c) et Vasile Cepoi (d). © DR.
Les électeurs d'un petit village du nord de la Roumanie ont été confrontés à un choix difficile lors des élections locales dimanche, puisque trois des cinq candidats portaient le même nom, a-t-on appris auprès de la mairie.
Sur les bulletins de vote de Draguseni, village de 2.700 habitants, le nom de Vasile Cepoi s'affichait trois fois. Selon le décompte des voix, c'est le maire en fonction, Vasile Cepoi, qui l'a emporté avec 82% des suffrages. "Je suis sûr que les habitants ont voté en connaissance de cause, ma réélection n'a pas été le fruit du hasard", a déclaré le vainqueur à l'AFP.
M. Cepoi s'est dit "certain" que les deux autres candidats se sont inscrits dans la course en espérant profiter de cette identité de noms. Toutefois, esprit prévoyant, "quelques mois avant les élections j'ai fait rajouter sur ma carte d'identité le nom de +Lica+, pour aider les gens à faire la différence", a-t-il expliqué.
Maire depuis 2004, il assure que les habitants de Draguseni sont "contents" de lui, alors que ces dernières années il a mené à bien plusieurs projets - modernisation des routes locales, accès à l'eau courante pour tous les foyers et branchement au réseau de canalisation -, y compris en utilisant des fonds européens.
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À 13h45, ce 15 décembre 1944, sur une base aérienne anglaise, le célèbre trompettiste Glenn Miller, alors chef de la musique de l’armée de l’Air américaine, monte dans un petit avion Norseman. Sur ordre personnel d’Eisenhower, Miller est en route pour Paris où il doit organiser une série de concerts pour les soldats permissionnaires en Europe.
Miller n’est guère rassuré par l’épais brouillard et les températures avoisinants le zéro. Le Norseman n’a pas de système de dégivrage et, de plus, sera obligé de voler dangereusement près de la surface de la Manche pour éviter le brouillard.
« Où diable sont les parachutes ? », demande-t-il en grimpant dans l’avion. « Qu’y a-t-il, Miller ? réplique son compagnon, le colonel Don Baesell, vous voulez vivre éternellement ? » La porte se referme avec un bruit sec, et le Norseman roule sur la piste pour s’envoler dans la brume.
Ce sont les derniers instants connus de la vie du musicien. Le Norseman n’arrivera jamais.
Le 23 décembre, Miller est officiellement porté « disparu en vol ». Quarante ans durant, l’hypothèse admise sera que l’avion a sombré dans la Manche, ses gouvernes figées par la glace. Mais en 1984, l’ancien navigateur de la RAF Fred Shaw va proposer une autre version, aussi terrible que nouvelle, de ces événements.
Larguez les bombes
Ce jour de décembre où Miller disparaît, Shaw fait partie de l’équipage d’un bombardier en mission au-dessus de l’Allemagne. Vers 13 h 30, l’escadron est subitement rappelé à sa base, mais doit se délester de sa charge de bombes de 2 tonnes, sur un endroit précis de la Manche, avant d’atterrir.
Lorsque l’avion largue ses bombes, Shaw aperçoit un Norseman léger volant presque directement en-dessous. Il le voit toucher les vagues tandis que les bombes explosent tout à côté.
Shaw rapporte cette histoire à Johannesburg, où il vit maintenant, lors d’une réunion de la société sud-africaine à la mémoire de Glenn Miller. Les autres membres de l’équipage n’ont pas rapporté l’incident, dit-il, car ce Norseman n’était qu’un des milliers d’avions qu’ils avaient vu exploser ou s’abîmer en mer. La mort de Miller n’ayant été annoncée que quelques jours plus tard, personne, à l’époque, ne fit de rapport entre les deux événements. Ce n’est que bien des années plus tard, lorsque Shaw voit Ie film L’Histoire de Glenn Miller, qu’en consultant son journal de bord, il se rend compte que le musicien était peut-être à bord du Norseman.
Des mythes bizarres étaient nés après la disparition mystérieuse de Miller : celui-ci aurait été un agent secret et aurait simulé sa propre mort; Baesell aurait fait du marché noir et aurait tué Miller et le pilote avant de s’échapper de l’avion; Miller, affreusement mutilé, aurait survécu et vivrait incognito dans un sanatorium.
Seule la découverte de l’épave apporterait cette preuve ultime : des bombardiers anglais auraient accidentellement tué un des héros de l’Amérique.
Source:
Faits étranges et récits extraordinaires aux Éditions: Sélection du Reader’s Digest, 1989.
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La plupart de ses gardiens ont démissionné, certains y sont morts et d’autres sont devenus fous. La sombre histoire du phare de Tévennec, érigé sur un îlot rocheux au large du Finistère, n’a pas rebuté Marc Pointud. Le président de la Société nationale pour le patrimoine des phares et balises (SNPB) vient de revenir sur le continent après avoir vécu deux mois dans le phare.
« Le paradis sur mer »
« C’est un endroit extraordinaire, c’est difficile d’y aller et d’en revenir. Mais une fois qu’on y est, c’est le paradis sur mer. », a assuré Marc Pointud, cité par l’Obs. Enchanté de son séjour, cet ardent défenseur des phares a débarqué à Audierne le 5 mai au soir.
Par son action, l’homme de 64 ans souhaitait alerter sur l’urgence de la restauration de ces édifices empreints d’histoire. Défi accompli : son histoire a été largement relayée par les médias. « Le monde entier connaît Tévennec maintenant », a-t-il annoncé, fier de son expérience.
23 gardiens en 35 ans
L’unique maison-phare construite en pleine mer en France a une histoire particulière. L’édifice, qui se dresse à 17 mètres au dessus du niveau de la mer, n’était plus habité depuis 1910 lorsqu’il fut automatisé. Il avait été allumé en 1875 pour baliser le raz de Sein, une zone de violents courants marins parsemée d’îlots à fleur d’eau. De nombreux marins y ont perdu la vie, et 23 gardiens se sont succédé sur le phare en 35 ans.
Cet endroit est réputé hanté, selon la légende locale. « Je n'ai vu personne. Pas de fantômes, mais j'ai entendu des bruits trois-quatre nuits de suite», a raconté très sérieusement Marc Pointud, assurant que ces bruits avaient forcément une explication.
Un phare en mauvais état
« L'eau passe dans les murs, qui sont pleins d'eau. Il y a de l'humidité tout le temps. Donc les poutres ont commencé à pourrir, les planchers pourrissent petit à petit. Le bâtiment s'en va si on ne fait rien », a prévenu Marc Pointud.
Il affirme avoir été contacté par des mécènes potentiels pour réhabiliter le phare. Une convention d'occupation du phare de Tévennec a aussi signée en 2011 pour une durée de 10 ans entre l'Etat et la SNPB. L’ardent défenseur des phares rêve d’y installer une maison d’artistes.
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Agrandissement dessous (cliquez sur la photo pour la voir en taille normale)
La nature réserve parfois des formes insolites; ici l'endroit se trouve dans les Côtes-d'Armor (22) à Ploumanach. La photo a été prise le 29 juillet 2016 par un membre de l'équipe "Taverne" en vacance dans le coin. Un rocher a attiré particulièrement son attention : la flèche indique le fameux rocher.
Que voyez-vous ? A quelle forme vous fait-il penser ? J'attends vos réponses dans les commentaires dessous merci !
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