•  OVNI

    DES BASES SECRETES… AU CENTRE DE LA TERRE

     

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    par Elisabeth Torrès

     

    Plusieurs courants ufologistes modernes affirment que des entités extraterrestres vivent en toute clandestinité sur Terre, dans des bases souterraines indétectables à l’abri des regards indiscrets… Ces localisations secrètes au cœur même de la planète expliqueraient la plupart des observations d’objets volants non identifiés signalés de manière récurrente depuis plusieurs décennies, et leur existence serait même parfaitement connue par quelques dirigeants haut placés travaillant en étroite collaboration avec les intelligences non terrestres. Le point sur une menace qui vient de l’intérieur ! 

    TERRE CREUSE : DES OVNI AU CŒUR DE LA PLANETE ?

    Depuis des millénaires, une croyance très puissante suggère que sous l’écorce terrestre existeraient d’immenses zones habitables dans lesquelles des espèces inconnues évolueraient loin du regard des hommes. Une croyance renforcée par les légendes du monde entier, qui envisagent de manière quasiment unanime l’existence de « royaumes souterrains » peuplés pas d’étranges créatures… Dès l’Antiquité, les premiers récits évoquant des créatures humanoïdes vivant discrètement au centre de la Terre voient le jour. Elles sont développées de plus belle au cours du Moyen-âge, avant d’être définitivement intégrées dans la culture populaire au 18ème siècle. C’est en effet à cette époque que des scientifiques de renom s’intéressent officiellement à la théorie de la Terre Creuse. Edmund Halley est l’un des premiers savants à se pencher sur la structure interne de la planète ; en 1692, il affirme que la Terre est composée d’une coquille creuse d’environ 800 km d’épaisseur, puis de deux coquilles concentriques intérieures et d’un noyau central 

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    Les coquilles seraient séparées par une atmosphère lumineuse (qui en s’échappant vers l’extérieur provoquerait les aurores boréales), et un soleil intérieur permettrait à la vie de s’épanouir. L’idée fait son chemin- relayée par les travaux de l’ingénieur Henri Gautier qui envisage la Terre comme un globe totalement creux simplement séparé de l’extérieur par une fine croûte terrestre- et se propage rapidement dans les cercles spécialisés. Au 19ème siècle, John Cleves Symmes reprend l’hypothèse d’Halley ; en 1818 il présente le schéma d’une terre constituée d’une coquille d’environ 1300 km d’épaisseur, avec des ouvertures d’environ 2300 km au niveau des deux pôles, et de quatre coquilles intérieures. Il envoie aux membres du Congrès américain, à des recteurs d’Université et à quelques grands savants, une lettre en ces termes :

    « Au monde entier, je déclare que la Terre est creuse et habitable intérieurement. Elle contient plusieurs sphères solides, concentriques, placées l’une dans l’autre, et elle est ouverte au pôle de 12° à 16°. Je m’engage à démontrer la réalité de ce que j’avance et je suis prêt à explorer l’intérieur de la Terre si le monde accepte de m’aider dans mon entreprise ».

    Mais Symmes meurt avant d’avoir pu entreprendre son voyage. Cependant, ses recherches provoquent un formidable engouement populaire et c’est le début des premières expéditions vers les pôles Nord et Sud, où l’on espère trouver de gigantesques ouvertures conduisant à des royaumes souterrains et habités. Si les premiers explorateurs échouent à localiser les points d’entrées polaires menant au monde intérieur, des auteurs célèbres entretiennent l’intérêt pour la théorie de la Terre creuse, qu’ils soient ésotéristes convaincus comme Helena Blavatsky (1831-1891), fondatrice de la Société Théosophiques, ou romanciers de génie, tel Jules Verne (1828-1905). Son ouvrage « Voyage au centre de la Terre » suscite une forte fascination chez le grand public, qui n’hésite plus à imaginer le cœur de la planète comme un lieu habitable.

     

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    Depuis la seconde moitié du 20ème siècle, le mouvement ufologique- qui étudie le phénomène OVNI- a donné naissance à des hypothèses inédites sur la Terre creuse. De nouvelles recherches contemporaines suggèrent en effet que les créatures supposées vivre discrètement dans les profondeurs sont des entités venues d’une autre planète, des extraterrestres qui ont su utiliser la surface interne de la Terre pour s’installer sous nos pieds dans le plus grand secret. D’après les études de plusieurs ufologues, une technologie extrêmement sophistiquée permettrait aux OVNI de se « dématérialiser » pour franchir la croûte terrestre avant  de se « re-matérialiser » une fois arrivé dans une base souterraines indétectable à plusieurs dizaines de kilomètres sous la Terre.

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    DES BASES SOUTERRAINES INDETECTABLES

    En toute logique, les progrès dans nos connaissances géodésiques et géologiques auraient du progressivement faire disparaître la croyance en un monde intérieur habité. Les scientifiques l’affirment avec force depuis plus d’un demi-siècle : la structure interne de la Terre est essentiellement composée de matière solide, de gaz et de roches magmatiques en fusion réparties en couches successives, avec en son centre un noyau ferreux où la température dépasse allègrement les 4000 degrés Celsius. Le développement de la vie souterraine pour des créatures intelligentes paraît donc bien difficile compte-tenu de ces facteurs environnementaux. Mais les partisans de l’existence de bases secrètes souterraines occupées par des êtres non-humains ont plusieurs solides arguments à faire valoir. Tout d’abord, ils arguent que la géographie intraterrestre de la planète bleue ne serait pas aussi uniforme que l’on veut bien nous le faire croire. Il existerait ainsi d’immenses cavités permettant à des créatures disposant de capacités spécifiques- résistance aux fortes températures et à l’absence de lumière naturelle- d’évoluer à plusieurs dizaines, voire centaines, de kilomètres de profondeur !

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    Les flèches montrent les spéléologues (cerclés) de la grotte de Sarawak !

    Les spécialistes du dossier font souvent référence à la grotte de Sarawak, découverte dans la jungle de l’île de Bornéo par une équipe de chercheurs anglais en 1981. De rapides calculs ont montré que la « Chambre de Sarawak » était tellement vaste qu’elle pouvait contenir plusieurs dizaines de jumbo jets, les avions les plus imposants du monde ! Elle est d’ailleurs considérée, avec ses sept cent mètres de long pour quatre cent mètres de large et soixante-dix mètres de hauteur, comme la grotte la plus spacieuse du monde avec des mensurations trois fois plus grandes que la pourtant titanesque grotte de Carlsbad en Nouveau-Mexique… La preuve, selon certains observateurs, que plusieurs cavités souterraines peuvent offrir un abri sûr et discret, surtout si les entités intelligentes qui y habitent ont condamné les entrées et les sorties de la grotte pour vivre en autarcie totale au cœur de la Terre !

    D’autres poches souterraines potentiellement habitées par des extraterrestres sont régulièrement évoquées dans la communauté ufologique ; citons notamment certaines chaînes montagneuses comme la Cordillère des Andes, quelques sous-sols désertiques comme celui du désert de Mopini, et diverses grottes aux entrées secrètes en Islande, en Norvège ou encore en Inde, en Russie et en Chine. Les revues spécialisées s’intéressent régulièrement à la présence hypothétique d’intraterrestres, à l’image de cet article paru dans l’India Daily qui suggère que des objets volants non identifiés sont dissimulés dans des bases souterraines sous la chaîne des montagnes himalayennes :

    « Récemment, des pèlerins hindous en route vers le Mont Kailash arrivant par l’ouest ont vu d’étranges lumières dans le ciel. Des guides locaux, sur le territoire chinois, leur ont dit qu’il s’agissait d’un phénomène normal dans la région du col de Kongka. Des vaisseaux éclairés, silencieux, de forme triangulaire, sortent du sol et s’élèvent en l’air, presque à la verticale. Certains pèlerins voulurent visiter le site en question, mais ils se virent refuser l’entrée du côté chinois, et lorsqu’ils essayèrent d’approcher du site côté indien, les gardes –frontières les refoulèrent également, en dépit de leur permis de voyager entre les deux pays. Selon les pèlerins, les membres du personnel de sécurité leur déclarèrent qu’ils avaient l’ordre de n’autoriser personne à s’approcher de la zone en questions, et qu’il était exact que d’étranges objets sortaient du sol avec de brillantes lumières clignotantes ».

     

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    Le mont Kailash (voir lien en bas d’article).

    Ce genre d’article est particulièrement intéressant puisque, outre le fait qu’il renforce les preuves de l’existence d’une race inconnue, supérieurement évoluée d’un point de vue technologique et dissimulée sous la Terre, il implique que des responsables politiques des gouvernements chinois et indiens sont au courant de la situation et maintiennent délibérément le secret. Une partie du monde ufologique est en effet convaincue que la présence de bases souterraines d’origine extraterrestre est bien connue des grands de ce monde…

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    LES GOUVERNEMENTS COMPLICES ?

    Une frange de la communauté ufologique, notamment dans la littérature américaine, met en avant la possibilité d’une collaboration des agences secrètes gouvernementales, qui cacheraient sciemment au grand public l’existence de ces bases secrètes souterraines abritant des créatures extraterrestres. Impossible de ne pas évoquer les deux bases secrètes américaines qui suscitent le plus de rumeurs à ce sujet : la Zone 51 et la base de Dulce. Située dans le désert du Nevada, la Zone 51 est devenue un véritable symbole, regroupant en un même lieu mythique tous les secrets les plus inavouables de l’armée américaine. C’est dans cette base militaire que serait conservée la soucoupe volante endommagée après le crash de Roswell, ainsi que tout le matériel extraterrestre récupéré par les services secrets. Certains corps d’entités venus de l’espace seraient également étudiés sur place, d’autres étant maintenues en vie pour diverses expériences biologiques et génétiques se tenant dans des laboratoires prudemment construits dans les entrailles de la Terre. Des appareils expérimentaux utilisant la technologie des OVNI sont d’ailleurs fréquemment mentionnés par les passionnés, qui campent parfois des semaines entières à proximité de la base dans l’espoir d’apercevoir ces fameux prototypes décoller de la Zone 51.

     

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    Photo extraite de la série « Taken » de S. Spielberg

    Quant à la base de Dulce, censée être située dans l’Etat du Nouveau-Mexique et habilement camouflée sous une réserve indienne Apaches, elle est soupçonnée de dissimuler dans son immense complexe souterrain plusieurs niveaux accueillant des races extraterrestres. Des dizaines de sortie secrètes menant vers l’extérieur permettraient par ailleurs à ces occupants venus de l’espace de faire décoller et atterrir en toute impunité des OVNI, objets volants lumineux de forme circulaire ou triangulaire d’après une majorité de témoins. Plus d’infos sur le lien ici :

    http://tyron29.kazeo.com/ovnis-les-bases-aliens/une-base-extraterrestre-a-dulce,a369268.html

    La collaboration supposée entre agences secrètes gouvernementales et extraterrestres est génératrice d’une multitude de récits plus ou moins inquiétants ; selon certaines sources, la communauté extraterrestre ayant conclu un pacte avec les principaux dirigeants du monde est plutôt pacifique, se contentant d’étudier la planète et son écosystème tout en faisant profiter les hommes de leurs connaissances technologiques. Mais d’autres versions, plus sombres, estiment que ces mystérieux Intraterrestres sont dotés d’intentions beaucoup moins sympathiques, pratiquant des enlèvements humains et d’étranges expériences d’hybridation génétique… « Selon le courant conspirationniste de l’ufologie américaine, le gouvernement américain ainsi que l’ONU et les gouvernements européens, dont français, auraient fait alliance avec des extraterrestres dans le but d’asservir la Terre et de fournir des cobayes humains. De fait, il existerait selon eux un gouvernement fantôme, extraterrestre, dirigeant les gouvernements nationaux. (…) L’Etat fédéral aurait conclu un accord en 1947, à la suite de l’affaire Roswell, avec des entités biologiques extraterrestres en échange d’un transfert de technologie. Il aurait ainsi fourni des bases souterraines et donné le droit d’enlever des citoyens américains pour leurs expériences » peut-on lire dans la revue Politica Hermetica (Melchisédec N°19, 2005), qui revient sur la mise en place de la conspiration pratiquée en collaboration avec des créatures non-terrestres :

     

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    « Les transferts de technologie auraient commencé en 1954 dans les domaines de l’information, de la biologie (le génome, le clonage…). En 1957, des fonds auraient été débloqués pour aménager les bases. A partir de cette date, les gouvernements s’assurent l’aide de scientifiques, dont les astronomes, pour nier l’existence des OVNI. (…) Des bases souterraines sont alors implantées en Union Soviétique ainsi qu’en France et en Australie ». Le gouvernement américain, qui reconnait l’existence de la Zone 51- bien qu’elle n’apparaisse sur aucune carte officielle- mais se refuse à donner d’avantage d’informations sur les activités et les missions qui s’y déroulent, a adopté une attitude pour le moins ambiguë : alors que les responsables politiques s’échinent à nier la véracité de l’existence de créatures non-terrestres dans ces bases secrètes, le gouvernement de l’Etat du Nevada n’a pas pour autant hésité dans le même temps à rebaptiser la section de la route 375 qui mène à la Zone 51 « Extraterrestrial highway », ce qui signifie littéralement… l’autoroute des extraterrestres !

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    SOUS LA GLACE, DES BASES SOUS-MARINES

    Collaboration gouvernementale ou pas, l’existence d’entrées secrètes menant vers le centre de la Terre où réside une civilisation stellaire demeure une théorie répandue dans de nombreux cercles ésotériques, dont certains mentionnent la présence d’extraterrestres sous les sols gelés d’Arctique et d’Antarctique. L’hypothèse d’un « vortex d’énergie » aux pôles Nord et Sud est régulièrement relancée : c’est par ces entrées symboliques que de mystérieux objets volants venus des confins de l’espace pénétreraient à l’intérieur du globe terrestre sans être détectés. Les vastes étendues souterraines, encore largement inexplorées, des terres arctiques et antarctiques, constitueraient alors un repère idéal pour une race extraterrestre dont la physiologie ne redouterait ni les conditions thermiques ni l’obscurité permanente. Quelques partisans des bases souterraines indiquent que plusieurs carottages effectués dans les glaces du Groenland se sont mystérieusement bloqués à des profondeurs d’environ trois kilomètres sous l’écorce terrestre, comme si des sortes de bunkers ultra-résistants empêchaient de sonder plus profondément…

     

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    Régulièrement d’ailleurs, des expéditions organisées par des chercheurs indépendants s’élancent vers les pôles Nord et Sud avec l’espoir de trouver enfin ces portes secrètes menant à un royaume souterrain extraterrestre. En vain jusqu’à présent. Mentionnons également les hypothèses émises par John Wheeler, un physicien décédé en 2008 qui fut l’un des collaborateurs d’Einstein et participa au projet Manhattan sur la création de la bombe atomique. D’après Wheeler, la Terre a pu se former à partir d’un objet physique étrange, le Géon, sur lequel se serait déposée au fil du temps de la poussière cosmique, engendrant après plusieurs millions d’années la croûte terrestre que nous connaissons. Le Géon serait une région de l’espace a courbure intense qui pourrait contenir en son sein un véritable univers, et qui permettrait de communiquer avec d’autres univers !

    Des experts du dossier sur la Terre creuse se sont alors demandés si les extraterrestres n’utilisaient pas ce Géon pour être directement transporté au cœur de la planète Terre : selon les défenseurs de cette thèse digne d’un scénario de science-fiction, les OVNI aurait la capacité de se dissimuler ainsi dans des grottes, des cavités ou des bases artificielles à plusieurs kilomètres dans les entrailles de la planète. Enfin, il semble important de ne pas négliger la théorie des bases sous-marines extraterrestres, une idée selon laquelle des entités venues d’autres galaxies ont réussi à s’implanter en toute discrétion dans les profondeurs de nos mers et de nos océans, qui représentent un territoire immense (les 2/3 de la Terre sont recouverts par les eaux) et largement inexploré. Le long des côtes d’Amérique du Sud comme près des rives de la Méditerranée, quantité de témoignages font ainsi mention d’engins volants submersibles, capables de plonger sous l’eau après avoir effectué des manœuvres aériennes. L’hypothèse de l’existence de bases sous-marines occupées par des intelligences non-terrestres a été notamment relayée par Ivan T. Sanderson, un naturaliste américain renommé, qui fut l’un des pionniers de la cryptozoologie, une discipline s’intéressant à l’étude des espèces inconnues ou supposées éteintes.

     

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    Photographie d'un OVNI sortant de l'eau dans le golfe San Matias à Porto-Rico.

    Dans l’un de ses ouvrages spécialisés sur le sujet, il relate une affaire datée de 1963 et qui fait désormais souvent office de preuve irréfutable dans les milieux ufologique: l’armée américaine aurait détecté- un appareil sous-marin de type inconnu se déplaçant à plus de trois cent kilomètres par heure, une vitesse bien supérieure à celle des sous-marins de fabrication humaine ! Repéré sur le sonar de la Navy pendant plusieurs jours, l’étrange objet submersible aurait finalement disparut des écrans en plongeant à une profondeur de plus de huit mille mètres, zone où la pression interdit normalement tout déplacement…

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    BASES SECRETES : UNE MENACE INVISIBLE

    La présence supposée d’extraterrestres au centre de la Terre possède plusieurs avantages du point de vue des ufologues. Elle permet tout d’abord d’expliquer les observations d’objets volants non identifiés, toujours plus fréquentes, que l’on ne peut guère justifier par une multitude de voyages interstellaires compte-tenu des distances immenses séparant notre système solaire de galaxies potentiellement habitées par des êtres intelligents. Il est plus raisonnable en effet de penser que la plupart des OVNI sont « stockés » dans des bases souterraines ou sous-marines, étant de la sorte immédiatement opérationnels pour des sorties aériennes dans l’atmosphère terrestre. Par Ailleurs, elle abonde dans le sens des hypothèses avancées par des chercheurs contemporains pour expliquer le déplacement et les performances des OVNI, qui supposent que le système de propulsion des « soucoupes volantes » ne peut fonctionner que dans un milieu fluide –air et eau-, et serait donc totalement inopérant dans le vide interstellaire. S’ils ont été étudiés pour évoluer uniquement dans un milieu fluide, cela signifie sans doute que les OVNI ont été fabriqués sur Terre…

    La littérature ufologique et ésotérique continue de s’intéresser de près aux dossiers des bases secrètes habitées par des créatures exotiques, à l’image du dernier ouvrage de l’auteur américain Mac Tonnies, publié à titre posthume en 2010. Intitulé « Les Cryptoterrestres », le livre diffuse l’idée que des créatures humanoïdes habitant la Terre depuis toujours et disposant d’une technologie de pointe vivent discrètement sous nos pieds, s’aventurant parfois à l’extérieur à bord des fameux OVNI. Entrée et sorties secrètes, tunnels et galeries artificielles menant au centre de la Terre, race humanoïde hautement évoluée se dissimulant au regard des hommes… Quelle est la part de vérité et la part de fantasme dans cette ténébreuse hypothèse ?

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    3 BASES SOUTERRAINES EXTRATERRESTRES A L’ETUDE

    La littérature ufologique est abondante lorsqu’il s’agit de signaler des zones géographiques censées abriter sous la terre des entités extraterrestres. Il serait vain de tenter d’en établir ici une liste exhaustive ; nous nous contenterons de mentionner ici les 3 plus célèbres :

    Le Mont Shasta

    Californie- Stratovolcan culminant à 4317 mètres d’altitude, le mont Shasta a engendré de nombreuses légendes depuis des siècles. Les Amérindien de la tribu Iore, premiers habitants de la région, pensaient par exemple que le mont Shasta était habité par l’esprit du chef Skell. De nombreux autres cultes ont été influencés par le ont Shasta depuis, et la littérature contemporaine s’en est également inspirée, à l’instar de l’auteur de science-fiction américain Robert Heinslein, qui dans une nouvelle baptisée « Lost Legacy », désigne cette montagne imposante comme l’habitation secrète d’un groupe d’hommes disposant de pouvoirs psychiques. Pour certains chercheurs, c’est plutôt une civilisation extraterrestre qui se cacheraient dans les entrailles du volcan.

    Le Pic de Bugarach

    Pyrénées- Situé dans l’Aude en région Languedoc-Roussillon, le Pic de Bugarach est considéré comme un repère pour de mystérieux engins spatiaux. L’ufologue Ghislain Sanchez affirme ainsi que le massif rocheux « est soupçonné d’abriter en son sous-sol un lac gigantesque qui serait le refuge d’une base extraterrestre ». Attirés par le folklore, touristes et passionnés arpentent régulièrement le site, certains clamant avoir déjà observé des lumières étranges survolant le Bugarach, tandis que des perturbations magnétiques inconnues sont accusés de brouiller les téléphones portables et d’endommager irrémédiablement appareils photos et enregistreurs ! Une manifestation ufologique majeure est d’ailleurs censée se produire le 21 décembre 2012, date supposée de la fameuse « fin du monde » prophétisée par le calendrier des Mayas !

    2 cratères dans la jungle amazonienne

    Immense étendue couvrant une vaste partie de l’Amérique du Sud, la jungle amazonienne comporte des zones entières encore difficilement explorables. Quelques ufologues rapportent des observations réalisées dans deux cratères localisés entre la Sierra Maigualida et le fleuve Orénoque. Ils font référence à une équipe de chercheurs (dont l’idée n’est jamais révélée) qui aurait découvert en 1974 dans l’un des deux cratères, profond de 300 mètres pour un diamètre de 400 mètres, des échantillons de plantes et des os d’animaux d’espèces inconnues ou éteintes depuis l’ère secondaire ; Ils auraient également mis à jour un souterrain artificiel long de 1500 mètres reliant les deux cratères. Les légendes autochtones indiquent par ailleurs qu’un réseau de tunnels s’enfonce profondément sous les deux cratères et qu’une race d’être de grande taille à la peau ivoire et aux cheveux de différentes couleurs vivent dans les profondeurs.

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    -Source-

    Magazine HS N°4 « Mondes Etranges » de juin 2012

     

    http://www.explos.info/tag/borneo/

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Kailash

     

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    28 novembre 2012
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    8 commentaires
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    DES OVNI SUR DES PEINTURES RELIGIEUSES ET DANS L'ARTS RUPESTRES
     
    Les arts anciens regorgent de faits énigmatiques et d’étranges phénomènes qui devraient sans doute attirer davantage l’attention, nous semble-t-il, que les vagues considérations esthético-nébuleuses dont nous avons l’habitude de nous contenter. L’art en soi, n’est-il pas d’ailleurs, avec cet étrange instinct religieux caractéristique de l’Homo-Sapiens, le plus immense des mystères ?
     
     
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    Quelles sont les origines, les motivations vraiment fondamentales de cette notion exclusive du Beau qui habite l’être humain, de cette recherche à la fois sensitive et raisonnable de l’essence profonde des choses et des manifestations de la vie ? Des intuitions d’une gigantesque portée se sont inscrites au cours des âges dans la pierre, sur la toile, dans des notes ou des mots. Tout semblerait indiquer que l’homme fut jadis nanti d’un mode de connaissance fantastique pour appréhender l’harmonie essentielle de l’univers, qu’elle soit sonore, colorée ou volumétrique. On peut se demander quel dieu, nous dota, à notre conception, d’une faculté prodigieuse de communion immédiate avec la nature véritable du réel et dans quel but il le fit… Il est fort probable que la réponse à cette immense question tant supputée par les philosophes serait la clef de tout le mystère que nous constituons.
     
    « A l’origine, prétendaient les vieux sages du Japon, nous étions tous des artistes. Nous n’avions nul besoin d’apprendre l’art des sons, la beauté des lignes et la musique des couleurs. Nous communiquions directement avec l’âme des choses. Nous ressentions intimement tous les effluves du grand souffle universel qui roulait librement en nos âmes. Puis les dieux nous retirèrent cet état de suprême savoir car ils estimèrent que nous n’en étions plus dignes… »
     
    Cette conception divine de la nature de l’artiste que partageait tout homme à l’aube des temps, est universellement répandue. L’être humain disposait, lors de sa « création », d’un fantastique pouvoir qui lui permettait d’imposer, nous disent les anciens mythes, une volonté sans limite à son environnement et peut-être au cosmos tout entier. Ce pouvoir était d’origine sonore, vibratoire, si l’on en croit les vieilles légendes d’Orphée, d’Amphion ou des dieux initiaux de l’Inde du Sud par exemple. Il faut cependant remarquer que les Anciens n’avaient pas une conception aussi différenciées que la nôtre des différentes disciplines artistiques. Le graphiste des dessins rupestres devait être aussi le danseur incantatoire qui ensorcelait ses futures victimes. Le constructeur des pyramides avait d’immenses connaissances d’acoustique et n’ignorait sans doute rien des autres arts. Et d’ailleurs dans la Grèce de Platon, ne dénommait-on pas Musique l’ensemble des manifestations esthétiques accessibles aux humains ? Ici encore, ce pouvoir de l’humanité du temps que l’Art n’était pas seulement un plaisir, mais une puissance, disparut. Des dieux mystérieux le lui ôtèrent pour des raisons mal définies. Certains textes prétendent qu’ils regagnèrent les cieux et qu’ils en reviendront un jour. D’autres qu’ils se battirent entre eux. D’autres encore que l’homme pécha à leur endroit et qu’ils le punirent en retirant les bienfaits qu’ils lui avaient accordés. Toujours est-il que ce don inimaginable de communiquer intimement avec la réalité cosmique, d’interagir sur elle par le biais de l’Art, ne subsista que chez quelques privilégiés que sont les grands architectes, les peintres de génie ou les musiciens fous ! Il n’est pas nécessaire de s’étendre sur les multiples énigmes que posent les monuments cyclopéens des antiques civilisations. Les architectes qui les ont élaborés et construits possédaient à un tel degré la science des visiteurs célestes de notre monde que même nos modernes maîtres d’œuvre ne sont pas capables d’expliquer et de répéter leurs réalisations !
     
    Nous ignorons totalement quelle était alors la vocation véritable de l’Art. Il ne s’agissait pas d’architecture purement utilitaire mais pas non plus, pensent la majorité des archéologues, d’édifices voués aux seules manifestations de la religion. Qu’elle s’élève au Yucatan, en Egypte ou en Mésopotamie, la pyramide avait un rôle à jouer dans le maintien d’un équilibre harmonieux de la société, et peut-être du cosmos tout entier. Sans doute constitue-t-elle une somme, un grand livre des connaissances et des certitudes perdues. Nous n’en sommes pas encore à décrypter tous les mystères qu’elle enferme. Mais sa pérennité, la résistance qu’elle oppose aux sévices du temps, prouve que ceux qui l’ont construite l’ont fait pour qu’elle dure suffisamment. Quand nous serons en mesure d’en extraire tous les secrets d’enseignements, il y a fort à parier qu’elle sera encore là… Les manifestations graphiques de ces antiques civilisations proposent bien des énigmes à la perspicacité de leurs interprètes.
     
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     Quel est cet homme mystérieux et casqué qu’un artiste des temps révolus a représenté dans la grotte du Tassili en Tunisie ? Il ressemble à nos modernes cosmonautes ainsi que ces autres personnages à tête étrange que l’on a retrouvés dans des représentations rupestres du Japon. Un sarcophage découvert dans la pyramide mexicaine de Palenque représente en tout point un humanoïde aux commandes d’un navire spatial. Des experts de la NASA l’ont comparé à des photographies modernes prises dans des capsules. Ils sont formels. Une grande partie des mystérieux graphiques qui entourent ce pilote protohistorique représentent les appareils que doivent manipuler les astronautes du XXe siècle dans leurs missions ! Il en va de même des représentations du dieu Homoyoca dont le mythe prétend qu’il descendit du ciel, qu’il le parcourait en navire volant. Il est toujours dépeint juché sur d’étonnants et mystérieux véhicules… Des savants soviétiques comme Zaïtsev ou Kazantsiev se sont penchés sur les nombreux mystères des peintures religieuses du monde slave. On y voit fréquemment, au-dessus des saints ou des personnages évangéliques qui y figurent, des boules de feu, des étoiles habitées par des hommes qui paraissent les piloter vers une destination stellaire. Ces historiens sont absolument persuadés qu’il s’agit là de peintures représentant des OVNI ! 
     
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    Citons la plus significative d’entre elles, une fresque du monastère de Visoki Decani, en Yougoslavie. Les critiques classiques n’ont voulu reconnaître dans les deux astres mystérieux qui évoluent au-dessus de la crucifixion que des représentations du Soleil et de la Lune. Or, en premier lieu, on ne distingue très nettement qu’un être humain où pour le moins humanoïde est installé à l’intérieur des sphères rayonnantes. Le seul fait de faire débarquer des hommes sur la Lune ou dans le Soleil n’est-il pas en soi déjà particulièrement énigmatique ? De plus, quand les peintres religieux du monde slave représentent notre satellite ou le Soleil, c’est toujours avec des rayons éclairant vers le bas et ils font évoluer les deux astres d’est en ouest. Or ici, les deux objets étranges émettent des rayons horizontaux et se déplacent avec leurs pilotes d’ouest en est…
     
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    A droite peinture rupestre aborigène à Kimberley, Australie et à gauche l’astronaute de Madhya, Pradesh, Inde
     
    On sait que Michel-Ange dessina un objet volant non identifié qu’il observa au-dessus de Rome et que le croquis a mystérieusement disparu d’abord dans les rayons infernaux de la bibliothèque vaticane, puis dans la collection secrète d’un étrange collectionneur. Les ufologues sérieux font remarquer que beaucoup de peintres religieux donnent à leurs nuages des formes particulières de soucoupes, de disques… Il s’agit toujours d’une représentation d’une scène de la vie du Christ au cours de laquelle l’évangile nous précise que le ciel s’entrouvrit et que son Père ou l’esprit-Saint en descendit. Nous citerons en particulier deux œuvres de Piero della Francesca qu’a étudiées l’historien russe Zaïtsev, le Baptême du Christ et l’Exaltation de la Croix. Comment ces peintres ont-ils eu l’étrange intuition qu’à l’occasion d’évènements qui allaient profondément marquer l’histoire humaine, une sorte de surveillance s’exerçait depuis des engins venus du ciel ? Il faudrait longuement étudier l’énigmatique symbolique des peintures de l’Egypte ancienne, des sculptures de l’Inde ou d’Amérique latine qui représentent par exemple des constellations que ces peuples ne pouvaient connaître en leur temps, si l’on en croit, bien entendu, les archéologues classiques. Nos cathédrales, dans leurs conceptions architecturales autant que dans les bas-reliefs et les frises qu’elles enferment, sont d’étranges livres que les ésotéristes feuillettent avec prudence et sagacité. Quels secrets multi-millénaires dorment dans ces œuvres d’arts hiératiques dont nous ne pouvons souvent pénétrer le sens et la destination véritables ?
     
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    En 1496, dans "L'Annonciation" conservé à la Galerie Nationale de Londres, Carlo Crivelli (1430-1496) a remplacé l'Archange Gabriel par un "OVNI" qui lance un rayon lumineux sur le "chakra" de la couronne de la Vierge.
     
    Les traditions des artistes médiévaux prétendaient qu’ils étaient les héritiers de techniques et surtout de connaissances perdues pour le profane. Leur vocation était de les transmettre par l’œuvre d’art. Là encore, il faudra étudier profondément ce symbolisme obscur qui préside à cette manifestation de la foi d’un Moyen Âge qui fut peut-être grandiose mais certainement pas toujours orthodoxe. L’attitude de l’Eglise catholique, le secret dont elle a recouvert certaines œuvres d’art, certaines techniques et certains enseignements esthético- philosophiques, n’est pas sans laisser préjuger que derrière la plus religieuse des manifestations artistiques, se cache parfois le plus prodigieux des messages. Quelle énigme indécryptable recouvre l’existence de l’un des plus grands esprits de notre occident, Léonard de Vinci ? Il fut à la fois peintre, médecin, ingénieur, chimiste… Son œuvre est à ce point mystérieuse de génie et d’intuition prophétique que des scientifiques très sérieux ont proposé de baptiser « effet Léonard de Vinci » la précognition naturelle de l’avenir, sa perception immédiate et fulgurante que l’on rencontre parfois, mais trop souvent sans lendemain, chez certains médiums. Or l’œuvre entière de Léonard de Vinci paraît baigner dans cette maîtrise du mystérieux pouvoir dont il use sans discontinuer. Il a décrit ou peint une multitude d’inventions qu’il disait « secrètes » et que notre temps est peu à peu parvenu à réaliser : le parachute, l’aéroplane, des canons et d’autres armes d’un étonnant modernisme. Il a inventé le sous-marin, le bathyscaphe… On parle souvent, dans ses biographies, de travaux, dessins, textes ou peintures, qu’il aurait détruits parce qu’il les jugeait trop dangereux, non seulement pour son époque, mais pour notre monde en général sans discrimination de temps… Tout ceux qui l’ont étudié sont d’accord pour reconnaître qu’une vie entière n’aurait pas suffit pour acquérir seulement la moitié des connaissances qui étaient les siennes ! A propos de ses inventions, les plans qu’il réalisa et surtout la fantastique carrière de peintre qu’il mena à bien, on peut se demander quand il trouva le temps d’exercer toutes ces activités en plus de ces études personnelles. Dans son ouvrage, Les Maîtres secrets du Temps, Jacques Bergier prétendait fort justement que l’on est loin encore d’avoir découvert tous les secrets prophétiques contenus dans les travaux de Léonard.  Selon lui, le grand peintre serait un voyageur du temps qui aurait profité d’autres existences pour parvenir à de semblables acquisitions.
     
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    Des mystères se cacheraient donc encore dans cet œuvre immense et insondable. On ne peut s’empêcher de songer à plusieurs ésotéristes qui ont prétendu, entre autres, que la peinture de Léonard de Vinci, dont on est loin d’avoir découvert tous les secrets qui ne sont pas seulement techniques, aurait des pouvoirs hypnotiques. Ne serait-ce pas une étonnante explication des énigmatiques sourires de la Joconde ou du Jean-Baptiste ?
     

    Ovnis dans des peintures religieuses et arts rupestres

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    SEPT FAITS INEXPLICABLES

    Il ne se passe guère de jour que l’étrange, le fantastique, l’insolite, l’incompréhensible ne se manifestent, d’une force ou d’une autre dans le monde. Des faits sont là, se produisent devant des témoins dignes de foi, bouleversant toutes les données connues, et aucune explication scientifique ne peut leur être donnée. Récent ou déjà anciens, quelques faits divers ou événements mystérieux constituent d’indéchiffrables énigmes.

     

     

    OÙ EST ALLEE PENDANT 3 ANS L’EMISSION DE TELEVISION DE HOUSTON, CAPTEE EN 1953 EN ANGLETERRE ?

     

    Un soir de septembre 1953 ? La B.B.C. à Londres, reçut une centaine d’appels téléphoniques de téléspectateurs qui voulaient savoir pourquoi on venait de leur présenter une mire inconnue portant l’indicatif KLEE. Houston ? L’image, d’une netteté parfaite, resta assez longtemps pour que plusieurs téléspectateurs aient pu  la photographier. Les ingénieurs de la répondirent tout d’abord qu’il s’agissait sans doute d’un de ces étranges phénomènes de transmission, comme il en arrive parfois ; on sait, en effet, que parfois certains téléspectateurs reçoivent pendant un temps plus ou moins long les images de stations aussi lointaines que Moscou et même, une fois, Melbourne. C’est dû à certaines conditions de la haute stratosphère, qui renvoie tout simplement, comme font les satellites de communications, l’onde sur autre partie du monde. La mire en question était celle d’une était celle d’une station de télévision de Houston, au Texas.

    Quelques jours plus tard, les ingénieurs de la B.B.C. ne surent plus que dire et que penser ; ils venaient d’apprendre que cet émetteur local de Houston ne fonctionnait plus depuis trois ans ! On leur confirma que la mire n’avait jamais été utilisée depuis la cessation des émissions de cette station.

    Donc, pendant  trois années, une émission d’image télévisée s’était promenée dans l’espace avant d’être finalement captée en Angleterre ! Pourquoi ? Comment ? A-t-elle fait un long voyage dans l’espace, un voyage de dix-huit mois, avant d’être réfléchie et renvoyée vers la terre, qu’elle a touchée de nouveau dix-huit mois plus tard, soit trois années après  son émission ? S’est-elle simplement promenée autour du globe pendant trois années, en rebondissant de la terre à la stratosphère. A-t-elle été captée par des extra-terrestres qui nous l’ont gentiment renvoyée ? S’est-elle perdue dans l’espace-temps pour se retrouver dans un instantané vieux de trois années. Peut-être vaut-il mieux ne pas laisser votre poste allumé, ce soir, après les émissions.

     

    IL ETAIT MATERIELLEMENT IMPOSSIBLE A LA JUMENT D’ENTRER DANS LA CUISINE. ET POURTANT, ELLE Y ETAIT !

     

    Un collaborateur m’a raconté cette fantastique histoire : voilà une trentaine d’années je suis allée au Etats-Unis et j’en ai profité pour rendre visite à une vieille cousine de mon père qui avait émigré, au début du siècle, à Saginaw, une petite ville sur les rives du lac Huron. Quand je suis arrivé, des maçons finissaient de reconstruire le mur de la cuisine de son bungalow.

    Nous avons eu un accident idiot, explique ma cousine. Beanie, notre jument, est entrée dans la cuisine un matin, alors que j’étais dans le jardin, devant. Elle est bien trop grosse pour passer dans le couloir et encore plus pour tourner et entrer par la porte. Quand à sauter par la fenêtre, il faudrait qu’elle soit capable de battre tous les records connus. En effet, la maison était montée sur une cave en rez-de-chaussée ? Appelé le premier, le vétérinaire ouvrit de grands yeux. Tour à tours, la police, le boucher, les pompiers, personne ne put expliquer comment la jument avait fait pour arriver là, d’autant plus qu’il n’y avait nulle part trace  de son passage ! Il fallut, en fin de compte, faire appel au maçon, qui démolit un des murs de la cuisine, pour libérer la jument qui, malheureusement, ne parlait pas et ne put ainsi fournir aucune explication.

     

    CRUELLEMENT MORDUE SOUS L’ŒIL DES POLICIERS PAR UN MONTRE INVISIBLE !

     

    Le 10 mai 1951, à Manille, une jeune fille de dix-huit ans, Clarita Villaneuve, entra en courant dans la poste de police où elle déclara être poursuivie par un être mystérieux qui la mordait. A la vue des morsures sur les bras et ses jambes, les policiers appelèrent un médecin qui haussa les épaules en leur expliquant que ce n’était la peine de le déranger ainsi en pleine nuit pour une pauvre épileptique. Et alors… c’est elle qui se mord ? demanda un policier, car, à Manille aussi, les policiers posent toujours des tas de questions. Bien sûr !

    Elle fait cela pendant ses crises, c’est simple. Oui, Docteur, vous savez mieux que moi, mais, s’il vous plait, une autre toute petite question ? Alors, comment fait-elle pour se mordre derrière le cou ? A ce moment, Clarita se mit à hurler que le monstre était là et qu’il l’attaquait. Eberlués le médecin et les policiers ne purent que tenir Clarita qui se démenait comme une folle tandis qu’apparaissaient sur sa joue, sur son épaule, des marques de morsures, des marques mouillées de salive.

    Du coup, le médecin appela un confrère, tandis que les policiers alertaient le maire de Manille, Arsenia Lacson. Pendant plusieurs heurs, les séances de morsures continuèrent. Le pauvre Clarita qui, seule, voyait son assaillant expliqua qu’il ressemblait à un petit homme, qu’il avait de gros yeux et portait une sorte de cape, enfin que, par moments, il flottait à quelques centimètres su sol. Le maire fit appel à l’archevêque qui se dérangea en personne, et tout le monde partit en procession derrière l’ambulance qui conduisait la pauvre Clarita à l’hôpital, ambulance dans laquelle elle continuait de crier et les morsures d’apparaître. Une fois arrivée à l’hôpital, les attaques cessèrent, mais il fallut plusieurs semaines pour soigner et guérir les morsures de Clarita, dont certaines s’étaient infectées.

     

    Le Docteur Mariana Lara, qui avait assisté aux attaques du monstre invisible et qui soigna ensuite la jeune fille, fit prendre des empreintes des morsures. Divers dentistes affirmèrent qu’il s’agissait de dents humaines. Le docteur Lara est persuadé qu’il n’y a qu’une explication possible : celle de la jeune fille, un monstre invisible ?

     

    LE CANON TONNE SANS ARRET À BARISAL (BENGALE) OU IL N’Y A JAMAIS EU DE CANONS.

     

    Depuis des siècles, on entend souvent, à Brarisal et dans les marais alentours, des bruits de détonations exactement semblables à ceux de canons de fort calibre. On est certain d’une chose ; il n’y a pas de canons à Brarisal.

    Si ce mot de Brarisal vous dit quelque chose encore, c’est parce que l’on en parle beaucoup depuis des années.

    Barisal est une petite ville, à une centaine de kilomètres de Dacca, dans le delta du Gange, où des centaines de milliers de personnes ont périrent au cours d’un monstrueux cyclone. Le colonel H.S. Olcott, de l’armée des Indes, écrivait, à la fin du siècle dernier, que, le soir, on entendait parfaitement le bruit du canon à plus de trois cents kilomètres de distance, mais qu’à Barisal, il avait souvent eu l’impression que le coup venait d’être tiré d’une pièce située à moins de cent mètres, tellement la détonation était forte. Les habitants y étaient si bien habitués qu’ils ne sursautaient même plus.

     

    CHRONOMETREURS ET SAVANTS STUPEFAITS : 2 SONS LUTTENT DE VITESSE ET LE PREMIER PARTI ARRIVE APRES LE SECOND !

     

    Dans mon dossier « artilleries », je trouve cet autre étrange fait divers.

    Tout le monde sait, et les artilleurs mieux que quiconque, que lorsqu’un canon tire à vue, par exemple, à deux ou trois kilomètres, on voit le coup de feu, le panache, et, un certain temps après, on entend le son du coup de départ.

    Cela s’explique puisque la vue voyage à la vitesse de la lumière et que le son, lui ne voyage que beaucoup plus lentement.

    Ce ne fut pas cependant tout à fait le cas au cours d’une expérience scientifique faite par le commandant de marine William E. Parry, au cours d’une expédition polaire, en 1882. Le commandant Parry assistait un astronome réputé, le Dr Georges Fischer, qui cherchait à savoir si une très basse température pouvait influencer sur la vitesse de propagation des sons. Ils se trouvaient pris dans les glaces, à proximité de Winter Island, tout au nord de la baie d’Hudson.

    L’expérience, ou plutôt la série d’expériences (il y eut huit séances, en tout, entre le 29 décembre 1821 et le 18 juin 1822), consistait à installer un petit canon à un peu plus d’un mile de distance du bateau, puis, à l’aide de plusieurs chronomètres déclenchés à vue le coup, puis stoppé au son, à mesurer la vitesse de propagation du son.

    Ces expériences se déroulèrent par beau temps et vent nul et par des températures variant de + 10 à – 40° centigrades. Le Dr Fischer obtint ainsi confirmation des suppositions selon lesquelles la vitesse du son diminue très légèrement au fur et à mesure que baisse la température. Le 9 février 1822, les officiers et le savant furent stupéfaits par un inexplicable changement. Dans l’atmosphère calme du Grand Nord, ils avaient pour habitude de voir l’éclair du feu, puis entendre distinctement l’ordre « Fire ! » que clamait l’officier artilleur et, presque aussitôt, le coup de canon. Ce jour là, ils virent l’éclair et entendirent le coup de canon avant l’ordre « Fire ! » comme la vitesse de propagation des sons est uniforme, ils conclurent à une erreur des artilleurs qui avaient sans doute tiré une fraction de seconde avant l’ordre.

    Ils détachèrent deux officiers pour aller voir à la batterie et recommencèrent l’expérience. Elle fut recommencée quinze fois ce jour-là. Chaque fois, le bruit du canon arrivait nettement détaché, près d’une seconde avant l’ordre : « Fire ! ». Toutes les possibilités furent soigneusement étudiées. Il n’y avait aucun écho possible et le temps était au beau, par une température de -34°,

    Le Dr Fisher et les officiers de marine qui l’assistaient durent se rendre à l’évidence :

    Pour des raisons incompréhensibles, le bruit du canon rattrapait et dépassait l’ordre « Fire ! » pour arriver avant lui à un mile du point de départ du son !

    Le lendemain tout était redevenu normal, mais par deux fois encore, le phénomène se manifesta ? Le tout fut soigneusement signé, contresigné sur 19  pages du rapport général du Dr Fisher de plus de 1000 pages. Cela fut discuté une fois à l’institut scientifique, et ce fut oublié. L’expérience n’a jamais été renouvelée et l’on ne sait toujours pas pourquoi le bruit du canon alla plus vite que celui de la voix humaine.

     

    FRAPPEE DE 7 COUPS DE POIGNARD…. DONT SES VETEMENTS NE PORTAIENT AUCUNE TRACE...

     

    Deux policiers de Birmingham, en Angleterre, entendirent, un soir, une femme appeler au secours. Ils se mirent à courir, arrivèrent au bout d’une rue et, en tournant au coin, trouvèrent une femme qui venait d’être attaquée par de voyous.

    Elle essaya de parler et s’évanouit. Une ambulance fut appelée et la jeune femme fut transportée à l’hôpital.

    Là on la déshabilla et le médecin de service constata qu’elle avait reçu sept coup de poignard : trois dans le dos et quatre en pleine poitrine.

    Elle mourut, quelques instants après son admission à l’hôpital.

    Le côté vraiment étrange de cette affaire, presque banale autrement ? Les infirmières qui l’avaient déshabillée s’aperçurent que ses vêtements, qui se composaient d’un tailleur deux pièces, d’un corsage, d’une combinaison et d’un soutien-gorge, n’avaient pas été percés et ne portaient aucune trace de sang !

    Les policiers pensèrent qu’elle avait dû être poignardée, puis rhabillée et conduite là où les policiers l’avaient trouvée.

    Les médecins qui pratiquèrent l’autopsie furent formels.

    Trois des blessures étaient mortelles et ne pouvaient avoir précédé la mort de plus d’une dizaine de minutes ?

     

    BRULEE VIVE DANS SON FAUTEUIL, COMME DANS UN FOUR A 2000°. MAIS LE TAPIS ETAIT INTACT !

     

    Au soir du 1 Juillet 1951, le Dr Richard Reeser, médecin de la petite ville de Saint-Petersburg, en Floride, monta dire bonsoir à Mme Reeser, sa mère, qui venait de fêter son soixante huitième anniversaire et qui fumait sa dernière cigarette.

    Le lendemain matin, Mme Carpenter, sa gouvernante, monta pour lui annoncer que le breakfast, était prêt. Ne voulant pas réveiller Mme Reeser si elle dormait encore, elle posa doucement sa main sur le bouton de cuivre de la porte et la retira en criant, car elle s’était brulée. Mme Carpentier sortit en courant et appela des ouvriers qui travaillaient sur un chantier voisin. D’un coup d’épaule, un des garçons fit sauter la porte et ils se trouvèrent devant un mystère qui n’a jamais été élucidé.

    Près de la  fenêtre ouverte se trouvait les restes fumants du grand fauteuil et, dedans, les restes également fumants de Mme Reeser. Police et pompiers arrivèrent presque aussitôt. Pour les pompiers stupéfaits, il n’y avait plus rien à faire ; pour les policiers, l’enquête commençait. Elle fut longue et méticuleusement menée et révéla quantité de détails étranges et inexplicables.

    Mme Reeser, qui pesait 80 Kilos, se trouvait réduite à 5 ou  6 kilos de cendres.

    Seul son pied gauche, son crâne curieusement ratatiné par le feu et quelques vertèbres n’avaient pas été entièrement consumés.

    De son grand fauteuil écroulé il ne restait que les ressorts d’acier. Les murs de la pièce étaient encore brûlants et, à partir d’un mètre du sol et jusqu’au plafond, semblaient couverts de suie.

    La chaleur avait fait éclater un miroir à trois mètres du fauteuil ; sur la commode, deux bougies avaient fondu.

    Partout on trouvait trace d’une intense chaleur à partir d’un mètre du sol ; au-dessus tout semblait intact. Les experts relevèrent, cependant, deux petites exceptions pour le moins étranges. Sous le fauteuil, le tapis, autrement intact, portait une petite marque circulaire de brûlure et, le long du mur le plus proche une prise de courant avait fondu, causant un court-circuit, qui avait fait sauter les plombs de la pièce et arrêté net ka pendule électrique, qui marquait 4 h 20.

    On pensa naturellement que Mme Reeser avait peut-être branché un appareil électrique quelconque, mais l’enquête démontra qu’elle n’en possédait aucun et, de toute façon, il en serait resté des traces, or il n’y en avait aucune.

    M. Edwward Davies, expert auprès du syndicat des assureurs, mena sa propre enquête et dut admettre que tout ce qu’il pouvait affirmer avec certitude était que la victime était morte brûlée vive.

    Le médecin  légiste, le professeur Wilton Forgman, de l’université de Pennsylvanie, n’avait jamais vu un crâne si réduit par le feu, ni hors d’un four crématoire, un corps si complètement carbonisé.

    A la fin de son rapport, il mit une phrase encore jamais vue dans un rapport de médecin légiste : « C’est la chose la plus extraordinaire que j’aie jamais vue »

    Après de nombreuses expériences de laboratoire, les experts déclarèrent qu’il avait fallu une chaleur d’au moins 2000° centigrades pour obtenir un tel résultat.

    Quant à la source d’une telle chaleur hors d’un four, ils avouèrent non seulement leur ignorance, mais reconnurent, aussi, qu’ils auraient été tout à fait incapable de produire une telle chaleur dans les conditions où elle s’était produite sans, immédiatement, mettre le feu à toute la maison.

     

     

    claude burkel avatar

     

    Référence : Extrait du monde insolite Novembre 1970

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  • Au Trocadéro a lieu pour la première fois le tirage de la Loterie nationale. Le premier gagnant est un coiffeur de Tarascon, M.Bonhoure, qui empoche les 5 millions de francs du gros lot.



    C'est le 31 mai 1933 qu'une loi de finance autorise la Loterie nationale pour une durée de 1 an, dont le produit sera affecté aux retraites des combattants, moins 100 millions destinés à la caisse de solidarité contre les calamités agricoles.

    12 à 15 millions de joueurs achètent chaque année leur billets de loterie d'1 ou 2 "dixième".

    Mais à partir de 1952 la Loterie nationale doit faire face à la concurrence du PMU.

    En 1970 l'activité n'est plus rentable et de nombreux émetteurs cessent leur activité. En 1976 est créé le Loto National et en 1984 le Tac O Tac (chaque semaine 7 millions de billets sont vendus).

    Le 13 décembre 1990 a lieu le dernier tirage de la Loterie nationale victime du succès du Loto.

    En 1995 les français ont joué pour plus de 33 milliards de francs aux différents jeux de la Française des jeux et plus de 32 milliards de francs au PMU.

    En France, la première loterie fut organisée par François 1er. Louis XVI relance la Loterie royale en 1776, la Révolution la supprime et Napoléon la rétablit en 1804. Abolies en 1836, les loteries locales réapparaissent en 1930 au profit des équipements anti-incendie des communes.

     

    Aura2
     
     
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  • LA MAISON AUX VISAGES

    Un texte de Vincent Willaime

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    Parmi toutes les histoires plus ou moins « incroyables » ou paranormales qui circulent de par le monde, celle connue ous le nom « la maison aux visages » est sans doute une des plus énigmatiques. Le phénomène, qui dura une trentaine d’années, a pu être observé par des centaines de témoins divers, a connu un fort écho dans les médias, et a pu être étudié et confirmé par des scientifiques appartenant a des spécialités diverses, sans pour autant que l’on ait obtenu des explications satisfaisantes.

     

    APPARITIONS DE VISAGES DANS LE CIMENT D’UNE MAISON

    L’affaire commence en 1971 dans le petit village andalou de Belmez de la Moraleda. Très exactement, au numéro 5 de la rue Rodriguez Acosta, une petite maison ancienne et modeste où vit la famille Pereira. Le 23 août au matin, Maria Gomez Pereira vaque à ses occupations ménagères, lorsqu’elle voit des traces au sol de sa cuisine, qu’elle pense être des taches. En y regardant de plus près, elle découvre avec stupéfaction qu’elles représentent le dessin d’un visage humain, qui se forme progressivement pour apparaître de plus en plus distinctement. Elle appelle immédiatement son mari et son fils. Ils confirment distinguer également une forme humaine et qu’elle n’est pas victime d’hallucinations. Plutôt inquiète, la famille quitte les lieux et va se réfugier chez des voisins, qui d’ailleurs pourront témoigner plus tard du phénomène.

     

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    Le 1er visage apparu (dimension : 40 cm x 60 cm).

    Quelques jours plus tard, remise de ses émotions, la famille revient dans sa maison et décide d’abord d’effacer simplement cet étrange dessin, et de tenter de reprendre une vie paisible comme si rien ne s’était produit. Mais comme les divers détergents utilisés n’y font rien, ils prennent alors la décision de démolir la dalle de ciment et d’en couler une autre. Plus rien ne se produit pendant un certain laps de temps, mais le 8 septembre, le même visage réapparaît au même endroit, sur la nouvelle dalle de béton… Cette fois-ci, les Pereira commencent à être vraiment inquiets, et ne sachant pas comment se débarrasser de cette « chose », ils contactent les services de la mairie. L’histoire commençait inévitablement à faire parler d’elle dans le village, aussi la municipalité décide de récupérer le bloc de ciment en question, et ordonne des investigations, pour tenter de comprendre cet étrange phénomène, ou bien pour mettre à la lumière une éventuelle supercherie. Les autorités de Belmez font sortir les habitants et fermer la maison.

     

    CONSTRUITE SUR UN CIMETIERE

    En poursuivant leurs recherches, les services de la mairie creusent le sous-sol de la cuisine, sur une profondeur de trois mètres. Ils pensaient y trouver des photos enterrées, qui auraient pu être la cause de l’apparition des images par une sorte de phénomène d’émulsion. Mais en guise de photos, ils mettent à jour des ossements humains. La maison, qui a été bâtie au 19ème siècle, est située sur un très ancien cimetière, ainsi que celle d’à côté et une partie de l’église. Ce cimetière a été d’abord romain, puis musulman, et enfin chrétien. Plusieurs corps, dont deux sans tête, ont été découverts. Bien que la vieille ville date du 15ème siècle, la datation au carbone 14 a relevé que certains ossements dataient du 13ème siècle. Pensant avoir définitivement identifié la cause du problème, les corps furent inhumés dans un autre cimetière, et convaincus que les « esprits » seront dorénavant apaisés, une nouvelle dalle de ciment est coulée dans la cuisine, et la famille est autorisée à rentrer chez elle.

     

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    Peine perdue, de nouveaux dessins apparaissent peu de temps après, mais cette fois, à plusieurs endroits de la cuisine et même dans d’autres pièces de la maison, des hommes, des femmes, des enfants, des visages parfois accompagnés de troncs ou de mains… Cette fois-ci, la terreur s’empare de la famille. Dans le village, où l’histoire est désormais dans tout les esprits, tout le monde veut savoir ce qui se passe. La curiosité se mélange aux craintes des habitants abasourdis par ce phénomène étranges et inquiétant, et une foule de visiteurs afflue sans cesse à la petite maison. Certains affirment que des visages se sont formés sous leurs yeux. Les dessins étaient effectivement changeants : il arrivait que certains visages apparaissent et disparaissent au cours de la même journée, et ils pouvaient même parfois changer d’expression. Bien souvent, il y a tellement de monde que Maria ne peut même plus accéder à sa cuisine, et la Guardia civile doit intervenir pour calmer l’excitation des badauds !

     

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    La presse s’empare du sujet et rapidement toute l’Espagne est informée. Dès l’année suivante, la maison, présentée au public comme « la casa de las caras », « la maison des visages », est même ouverte aux touristes. Le phénomène connait une amplification constante, et en tout, ce sont quelques trois mille visages différents qui ont été comptabilisés pendant trente cinq ans, le décompte précis ayant été établi par un notaire, Don Antonio Palacios Luque. Les visages présentent des grandes variétés stylistiques : certains ne sont que des taches à peine discernable alors que d’autres sont très nets. Des rumeurs prétendent que les visages semblent changer d’expressions au gré des humeurs de la maîtresse de maison, notamment lors d’un séjour à l’hôpital de celle-ci, pendant lequel les visages auraient affiché une expression de tristesse. On pense évidemment à un énorme canular, surtout que le fils des Pereira, Miguel, est un artiste…

     

    EXPERTISES SCIENTIFIQUE

    Après les journalistes et les touristes, ce sont des scientifiques convoqués par le gouverneur de la province qui s’intéressent à cette histoire, que certains n’hésitent plus à présenter désormais comme « le mystère du siècle ». Des spécialistes de plusieurs universités européennes er américaines ont tenté de trouver des matières chimiques (peinture, teinture, nitrates, chlorures, sels d’argent, etc.), mais sans succès. Tests de radioactivité, de rayons X, de détection de matières orgaaniques, photographies àl ‘ultra-violet, à l’infra-rouge, tous les tests possibles ont été effectués sur les visages, mais rien ne parvient à démontrer une quelconque supercherie ni à trouver une explication au phénomène, et le mystère reste entier. La pauvre Maria a même été soumise à un détecteur de mensonges, sans qu’on puisse en tirer quelque chose de probant.

     

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    Maria Pereira interviewée chez elle sur les faits.

    Pendant l’année 1972, les para-psychologues German de Argumosa et Hans Bender se rendent sur les lieux. Ils sont effectivement témoins des phénomènes d’apparition, de disparition, puis de réapparitions des visages. Ils recouvrent les visages d’une bâche en plastique et font sceller la cuisine pendant trois mois, pour vérifier une éventuelle supercherie. La salle est divisée en sections, pour mieux percevoir d’éventuels changements, et de nombreuses photos sont prises.

     

    DES VOIX…

     

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    Les trois mois passent, et lors de la réouverture, les para-psychologues constatent que plusieurs visages se sont déplacés et que de nouveaux sont apparus (17 pour être exact). Ils pensent finalement à effectuer des tests de transcommunication instrumentale (TCI) et ils installent des micros dans les pièces. A leur surprise, les appareils détectent des sons, qui étaient inaudibles à l’oreille humaine. Ce sont des voix d’hommes, de femmes, d’enfants, des plaintes, des gémissements, des pleurs, des cris… Parmi les nombreuses phrases qui ont pu être identifiées, notons celles-ci :

    Angela

    L’enfer commence ici

    Je continue, enterré

    Ils sont tous morts

    On souffre

    Maria, je veux partir

    Les voix prenaient même part aux conversations qui avaient lieu dans la pièce, même si elles n’étaient pas entendues sur le coup. Par exemple, lorsque l’enquêteur Pedro Fernandez a interviewé Isabel, la nièce du couple Pereira. Isabel a affirmé qu’elle croyait que les visages apparaissaient parce que les âmes sans repos des morts cherchaient « quelque chose ». Sur l’enregistrement, on entend une voix répondre « justice ». Sur un autre enregistrement, l’enquêteur Pedro Amoros, président de la Sociedad Espanola de Investigaciones Parapsichologicas (SEIP), suggère à Maria Pereira de s’adresser tout haut aux « forces » responsables des apparitions de visages dans sa maison. Maria s’exécute et demande : « pourquoi avez-vous choisi ma maison ? », et sur l’enregistrement, on peut entendre la réponse : « c’est un abus ».

    Les enquêteurs se sont demandés si leur propre subconscient pouvait être à l’origine des voix qui étaient entendues sur les enregistrements. Ils ont tenté une expérience : chacun devait répéter mentalement une phrase dépourvue de sens, soit : « je veux aller sur Vénus ». Le résultat fut des plus surprenants. Les voix enregistrées disaient : « nous devons aller sur Vénus ».

     

    AUTRES EVENEMENTS PARANORMAUX

     

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    La maison a été habitée par la même famille pendant plusieurs générations. C’est ainsi qu’en 1858, alors que les grands-parents maternels de Juan Pereira habitaient l’endroit avec leur fille de 9 ans, des cris et des pleurs furent entendus. Ils provenaient du grenier. Aucune explication logique ne fut trouvée pour expliquer ces bruits. Dans la maison voisine, située au numéro 3, des voix et des murmures ont été entendus au fil des années. On a aussi noté des évènements de type poltergeist, comme des cadres tombés ou des meubles qui changeaient de place. Il y eut aussi une époque où ces déplacements de meubles causaient de sérieux problèmes aux occupants car les objets déplacés bloquaient la porte qui donnait accès sur la rue. Le professeur Hans Bender lui-même a mentionné que lorsqu’il était dans la maison des Pereira, il lui est arrivé de sentir que quelqu’un lui touchait la nuque.

     

    SECONDE VAGUE D’APPARITIONS

     

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    En 2004, Maria Gomez Pereira décède à l’âge de 85 ans. Pedro Amoros entreprend une nouvelle campagne de recherche de visages à Belmez. Isabel met alors à jour de nouveaux visages dans la maison natale de sa tante défunte, située à 200 mètres de la maison de famille des Pereira, où les visages originaux étaient apparus en 1971. La SEIP affirme que les visages découverts sont bien authentiques. Cependant, ce dernier phénomène a été identifié et reconnu de façon quasiment unanime comme étant une vaste supercherie. La SEIP aurait œuvré en complicité avec la municipalité de Belmez. Cette dernière souhaitait ouvrir un musée consacré aux visages de Belmez, et à cet effet, elle voulait racheter la maison où les Pereira avaient vécu et où les phénomènes paranormaux s’étaient manifestés. Cependant, le prix de la maison était prohibitif, et l’objectif de ce canular était de faire apparaître des nouveaux visages dans une autre maison, dont le prix aurait été moins élevé, et d’y créer le fameux musée. La SEIP aurait réalisé les visages et les aurait authentifié par la suite pour le compte de la mairie, l’avis de la nièce de Maria Pereira servant de caution familiale à la découverte.

     

    TENTATIVES D’EXPLICATIONS

    L’affaire, qui reste connue sous le nom de « mystère du siècle », est loin de faire l’unanimité quant à l’authenticité de ses phénomènes. Les éléments recueillis par Argumosa et Bender ne permettent pas d’affirmer l’hypothèse paranormale mais ne démontrent pas non plus qu’il s’agit d’une supercherie. En outre, les deux parapsychologues ne publièrent aucun document officiel sur leurs observations, et Bender en parla à peine dans la publication de son institut, Zeitschrift für Parapsychologie. Pour quelles raisons ? Le mystère s’ajoute au mystère…

     

    L’HYPOTHESE DU CANULAR

     

    L’hypothèse d’une fraude est recoupée par plusieurs faits. La supercherie de la vague d’apparition de 2004 a été démontrée, ce qui a jeté le doute sur l’authenticité des visages apparus depuis 1971. Les visages créés par la SEIP ont été réalisés en humidifiant le béton, puis en recouvrant la tache d’une mince couche d’huile d’olive, de façon à ce que celle-ci s’estompe petit à petit au fil du temps. Quelques uns des visages originaux auraient pu avoir été réalisés à l’aide de cette technique, et dès les premières apparitions, le fils Pereira, Miguel, a été parfois accusé d’avoir monté toute l’affaire, dans un but de reconnaissance ou d’argent. Un peintre local a également été soupçonné d’être le possible auteur des visages, mais rien n’a pu être démontré en ce sens.

    Plusieurs études ont été menées sur les visages, en plus des premières observations vaines effectuées en 1971. En 1990, des analyses menées par le très respectable Institut de la Céramique et du Verre de Madrid (ICV) sur la composition chimique d’échantillons issus de deux visages n’a identifié aucune trace de peinture. Mais cette étude reste considérée comme discutable car elle n’indique pas sur quels visages les échantillons ont été prélevés. Un chercheur mexicain, Luis Ruiz-Noguez, affirmait par contre, dans un article édité en juillet 1993 dans le journal de la société pour la recherche psychique, que la présence de plomb, de chrome, et de zinc, était caractéristique d’un pigment. Une dernière étude, menée par un chercheur du Haut Conseil de Recherche Scientifique d’Espagne, se termine par une conclusion ambiguë, sans qu’on en apprenne davantage sur la nature des visages. Beaucoup de détracteur ont affirmé que le but de la famille Pereira était de se faire de l’argent en inventant de toutes pièces cette histoire, mais la seule chose que Maria ait vraiment obtenue est qu’une nouvelle cuisine lui soit construite, adjacente à la maison. Celle-ci, en vente depuis son décès en 2004, n’a d’ailleurs toujours pas trouvé d’acquéreur, mais elle est toujours habitée… par ses étranges visages !

     

    EXPLICATION NATURELLE

     

    09

    Apparition du diable sur un carrelage chez un particulier

    Des problèmes liés à l’humidité excessive de la maison ou au dépôt de certaines substances de cuisine sur le ciment brut (huiles, graisses) auraient provoqué l’apparition de taches sur le sol. Le phénomène de paréidolie aidant, les gens auraient cru y percevoir des visages. L’obsession de la famille Pereira pour ces visages aurait influencé les témoins du voisinage, qui auraient également fini par se persuader qu’il s’agissait bien de visages.

    L’expérience de Hans Bender, qui se félicitait d’avoir fait constater sous scellés que certains visages avaient changé d’aspect, peut être expliquée par le fait que les taches sur le ciment sont susceptibles de se modifier d’elles-mêmes, grâce aux changements de température ou d’hygrométrie. Cette explication n’est cependant valable que pour certains visages de Belmez, qui sont peu- voire à peine- discernable sur les photos et pourraient n’être qu’un simple effet lié à la disposition au hasard de taches d’humidité sur le béton. Mais les visages les plus complexes sont nettement reconnaissables et écartent l’hypothèse de la paréidolie. Quant aux voix enregistrées, elles pourraient en réalité être liées à la réception d’ondes radio parasites ou venir de l’extérieur en étant répercutées par la disposition des murs. Un autre argument en faveur de cette hypothèse est la présence d’eau souterraine, qui pourrait être à l’origine de l’humidité responsable de l’apparition des taches et provoquer des bruits semblables à des voix.

     

    L’HYPOTHESE DE LA TELEKINESIE

    Cette hypothèse est avancée par certains chercheurs. La télékinésie, ou psychokinésie, est la faculté de déplacer ou influencer des objets à distance, par la pensée. Elle peut se produire de façon inconsciente. Dans le cas des visages de Belmez, les enquêteurs notent que la combinaison de trois éléments particuliers permettent le phénomène :

    a-     Un taux élevé d’humidité

    b-    Le plancher en ciment

    c-     Un humain réceptif.

     

    Maria Pereira aurait donc été ce médium, ce qui semble renforcé par le fait que les visages changeaient d’expression selon son humeur. Elle aurait pu être elle-même à l’origine de ces visages, en les créant par la « force » de son esprit, de façon similaire aux phénomènes de type Poltergeist. C’est apparemment la thèse qu’ont privilégié Argumosa et Bender pour justifier ce lien mental entre l’habitante de la maison et les visages. Cette hypothèse a gagné en crédibilité depuis la mort de Maria, car le phénomène a alors brusquement cessé.

     

    EXPLICATION SPIRITE

     

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    Les visages de Belmez seraient ceux des défunts enfouis dans le cimetière de la ville. Les arguments les plus fréquemment avancés en faveur de cette hypothèse sont :

     

    -La présence du cimetière et de restes humains,

    -le fait que les images résistent à la destruction de leur support en ciment, leurs changements de lieux, et d’expressions,

    -les enregistrements réalisés par la méthode « TCI ».

     

    Des recoupements ont été faits avec les terribles évènements de la Guerre civile espagnole (1936-1939), une période sombre de haines politiques et sociales où de nombreux civils sont massacrés. Les squelettes retrouvés sous la maison Pereira seraient-ils ceux de personnes assassinées, torturées et même décapitées pour certaines ? Ces visages seraient-ils des témoins de l’histoire qui cherchent à attirer l’attention sur un drame qu’ils auraient vécu ? En Espagne, où le souvenir des horreurs de la guerre civile est encore vivace, certains le pensent, mais la plupart préfèrent l’ignorer. En creusant le sous-sol de la maison, les enquêteurs auraient effectivement retrouvé des photos de personnes assassinées durant cette période…

     

    Aura2

    Source- revue Monde  Etranges n°12 de juillet 2011 par V. Willaime

       

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