• Bonjour toutes et tous !

    Nous avons beaucoup évoqué cette magnifique et mystèrieuse forêt d'Orient située dans l'Aube dans ces colonnes. Mais pour la plupart d'entre nous personne ne l'avait jamais vue. Claude Burkel a donc joint le directeur des Archives départementale de l'Aube afin d'avoir une photo de cette fontaine aujourd'hui sous les eaux du lac artificiel de cette forêt. Celle-ci est paru dans le numéro "La vie en Champagne" n°302 paru en septembre 1980. Voici la fontaine :

     

    Fontaine aux Oiseaux 1
     
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  • LA TRIBU DES DROPAS

    UNE RACE EXTRATERRESTRE SUR TERRE ?

    Un texte d’Arthur North

     

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    Depuis plus d’un demi-siècle des chercheurs se passionnent pour une mystérieuse peuplade troglodyte qui vit discrètement dans les zones escarpée de la cordillère de Bayan Har, une chaîne de montagnes située dans la partie centre-sud de la province de Qinghai et dans le nord-ouest de la province du Sichuan en République populaire de Chine. D’après les ufologues ayant enquêté sur le terrain, la tribu Dropa serait d’origine extraterrestre ; condamnés à vivre sur Terre après le crash de leur vaisseau spatial voilà plus de 10 000 ans, les Dropas seraient donc des entités venues d’une autre galaxie, vivant sur notre planète dans un anonymat presque total… Enquête sur un dossier troublant, que certains spécialistes ont baptisé « le Roswell chinois ».

     

    UNE EXPEDITION DECOUVRE LA TRIBU DROPA

     

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    Si le peuple Dropa (certaines revues spécialisées utilisent également le terme « Dzopa ») est installé sur Terre depuis des milliers d’années, ce n’est que très récemment, dans la première partie du 20ème siècle, que des chercheurs ont découvert cette tribu vivant dans une zone géographique peu accessible au commun des mortels, à la frontière entre la Chine et le Tibet. Plus précisément, c’est à l’occasion d’une expédition menée en 1937 par l’archéologue chinois Chi Pu Tei qu’une série de grottes interconnectées- dont certaines semblent faire office de grottes funéraires- sont révélées. Les scientifiques présents lors de cette expédition examinent les défunts qui reposent dans ces grottes, dont certaines sont artificielles et créées spécialement pour l’occasion : les corps ont une apparence humanoïde, cependant les chercheurs s’interrogent sur la petite taille des individus (entre 90 cm et 1,30 m) ainsi que sur les crânes qui présentent une excroissance démesurée par rapport à un être humain.

     

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    Mais la découverte la plus étrange est encore à venir : poursuivant l’exploration de la galerie de grottes, les membres de l’expédition mettent la main sur plusieurs dizaines de disques de pierres, sur lesquels on peut distinguer une sorte de sillon tournant en spirale autour de la face, à l’image des disques vinyles. Quelques spécialistes évoquent d’ailleurs des « 33 tours préhistoriques ». Certaines sources affirment également que les discrètes cavernes découvertes par les explorateurs étaient parsemées de dessins mettant en scène des étoiles et des systèmes planétaires reliés entre eux par des réseaux de lignes ; les parois des grottes artificielles auraient en outre été lissées et vitrifiées, les parois de la montagne ayant été proprement découpées par un outil inconnu dégageant une chaleur extrême…

    En charge de cette expédition visant à mieux connaître cette région de Chine encore inexplorée, l’archéologue chinois Chi Pu Tei ne perçoit pas immédiatement l’importance de cette découverte. Il estime que les corps retrouvés dans les grottes de Bayan Har sont des squelettes de grands singes, déposés ici par une tribu primitive qui aurait voué un culte funéraire particulier à ces animaux. Il faudra attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour que des chercheurs s’intéressent d’un peu plus près à la tribu des Dropas et à leurs étranges disques de pierre gravés…

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    LA LEGENDE DU PEUPLE VENU DES ETOILES

     

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    Photo censée être le portrait du roi et de la reine Dropa lors de l’expédition du Dr R. Evans en 1947

    C’est en effet en 1947 que le Docteur Robin-Evans, alerté par des collègues polonais de l’existence de curieux artefacts dans des grottes chinoises, décide de monter sa propre expédition au cœur de la cordillère de Bayan Har ; assumer une telle opération dans une zone reculée était alors une entreprise délicate et périlleuse pour un européen, d’autant que les guides locaux étaient très réticents à s’engouffrer dans cette chaîne de montagnes maudites selon les légendes autochtones. A force de persévérance, Robin-Evans parvient tout de même à se rendre sur place et séjourne plusieurs mois avec des indigènes qui lui apprennent la langue des Dropas. Progressivement, l’explorateur s’imprègne des mythes relatifs à cette tribu qui viendrait des étoiles : il apprend ainsi que les Dropas se seraient installés sur notre planète à la suite du crash de leur vaisseau spatial il y a environ 12 000 ans ; certaines légendes affirment que c’est une sonde spatiale qui s’est écrasée sur Terre, ce qui signifierait que la tribu Dropa réfugiée sur notre planète appartenait à un équipage dont la mission était d’explorer le cosmos, sans doute en quête de nouvelles planètes habitables.

    L’engin intergalactique s’avérant irréparable- faute de trouver sur Terre les matériaux adéquats- les membres extraterrestres de l’équipage se sont alors vu contraints de s’adapter à ce nouvel environnement. De génération en génération, les Dropas se seraient finalement acclimatés à leur existence terrienne, l’inaccessibilité de la zone géographique où ils avaient élu résidence leur garantissant un relatif anonymat. Les récits locaux indiquent par ailleurs que ces êtres de petite taille à la boîte crânienne prédominante seraient originaires d’une des planètes de l’étoile Sirius.

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    PREMIERES ANALYSES SCIENTIFIQUES DES PIERRES DROPAS

     

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    Au début des années 60, quelques chercheurs vont tenter de mieux comprendre la culture de la tribu Dropa en examinant les fameux disques de pierre spiralés retrouvés dans les grottes de Chine. En 1962, intrigué par la présence d’étranges inscriptions ressemblant à des hiéroglyphes sur certains des artefacts, le professeur Tsum Um Nui entreprend la traduction des disques ; pour le scientifique, aucun doute que sur les objets antiques sont gravées des inscriptions dans une langue inconnue, probablement d’origine extraterrestre. Après de long mois d’études et de recherches, le professeur Tsum Um Nui affirme avoir enfin réussi à percer le code de cette écriture non identifiée : selon le chercheur, les disques compilent les récits des Dropas depuis leur arrivée forcée sur notre planète voilà plus de 10 000 ans !

    Une sorte de carnet de bord en somme, qui archive l’histoire secrète de ces entités exotiques venues d’un autre système solaire. La traduction de Tsum Um Nui nous apprend que les Dropas, suite au crash de leur vaisseau spatial dans cette chaîne montagneuse, ont été contraints de s’adapter à leur nouvel environnement. Les premiers temps, ils furent traqués et pourchassés par les tribus autochtones, certaines extrêmement irritées de cette intrusion intempestive sur leur territoire, d’autres plutôt terrifiées par l’apparition de ces petits êtres au teint jaunâtres et au crâne immense. C’est pour survivre à ces attaques que les Dropas se seraient réfugiés dans les grottes avoisinantes, subsistant discrètement pendant des millénaires et sympathisant même avec quelques peuplades indigènes désormais habituées à leur présence pacifique.

     

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    Des extraits de traductions des disques sont parfois reprises par certains amateurs du dossier, celle-ci étant la plus fréquentes :

    « Les Dropas descendirent des nuages avec leurs machines volantes. Par dix fois les hommes, femmes et enfants des Ham se cachèrent dans les grottes jusqu’à l’aube. Par la suite ils comprirent les signes et virent que les Dropas venaient avec des intentions pacifiques ».

    De nouvelles analyses des disques de pierre sont ensuite pratiquées au cours de l’année 1968 par W. Saitsew, un scientifique russe alerté par l’énigme de la tribu Dropa. Après une expertise minutieuse, le chercheur déclare que ces pierres, essentiellement composées de cobalt ainsi que d’autres substances métalliques inconnues, étaient autrefois chargées électriquement… Mais pourquoi ? L’électrification des pierres dropas étaient-elles nécessaires pour graver les curieuses inscriptions à sa surface ? Ou servaient-elles alors à tout autre chose ? Une théorie spécule sur les formidables propriétés des disques dropas : selon certains chercheurs, ces disques spiralés étaient autrefois assemblés tous ensemble et faisaient partie à l’origine de la même structure, constituant un gigantesque réseau électrique fonctionnant sur une source d’énergie vibratoire inconnue par la technologie humaine.

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    UNE ENQUÊTE DIFFICILE ET CONTRARIEE

     

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    Depuis les années 70, la communauté scientifique évite soigneusement de se pencher sur le dérangeant problème posé par la tribu troglodyte des Dropas. De rares expéditions archéologiques indépendantes organisées dans les montagnes de Bayan Har auraient seulement permis de collecter de nouvelles légendes locales décrivant des hommes de petite taille à l’aspect repoussant, qui étaient descendus des nuages il y a très longtemps. Quelques photographies intéressantes et inédites des présumés disques dropas émergent tout de même en 1974, sur l’initiative de l’ingénieur allemand Ernest Wegerer, qui aurait pu examiner de près deux artefacts lors de sa visite au musée Banpo de Xi’an, dans la province de Shaanxi en Chine. Les disques, classés dans la catégorie « objets de culte » par le musée chinois, contiennent un trou au centre conformément aux descriptions antérieures, et l’ingénieur affirme avoir pu percevoir quelques-uns des fameux « hiéroglyphes extraterrestres » et les étranges sillons spiralés, malgré le mauvais état général de conservation des objets supposés extraterrestres.

    Wegerer fut autorisé à tenir l’un des 2 disques, ce qui lui permit d’estimer son poids à environ 1 kg. Il faut attendre ensuite 1994 pour que d’autres chercheurs- Hartwig Hausdorf et Peter Krassa- repartent en quête des disques dropas conservés au musée Banpo. Mais lorsque les deux hommes se présentent aux archives du musée, le professeur Wang Zhijunle, le nouveau responsable du service, les informe que les artefacts ont été déplacés et que leur trace à finalement été perdue avec les années…La visite des deux chercheurs est ainsi résumée par Hausdorf ; des propos retranscris dans un article de Philip Coppens publié dans le magazine « Nexus » :

    « A Xian, nous avons visité le musée Banpo, à la recherche des disques photographiés par Wegerer deux décennies plus tôt. Notre optimisme, cependant, ne fut pas récompensé, car nous n’en trouvâmes aucune trace. Wegerer avait-il vraiment inventé toute cette histoire ? Cela semblait peu probable. Nous interrogeâmes nos guides ainsi que le professeur Wang Zhijun, le directeur du musée. Ils nièrent d’abord l’existence même des disques ! Nous leur montrâmes alors les photographies. Une heure plus tard, Zhijun admit que l’une de ses prédécesseurs avait en effet autorisé Wegerer à photographier les disques, que les disques existaient en effet, ou qu’ils avaient du moins existé. Seulement peu après avoir donné à Wegerer la permission de prendre ces clichés, cette directrice avait reçu l’ordre de démissionner. Nous apprîmes que personne, depuis, n’avait retrouvé la moindre trace de cette personne (…) Ayant compris que nous ne repartirions pas sans savoir tout ce qu’il y avait à savoir, le professeur Zhijun nous montra un livre d’archéologie qui comportait des photographies des disques. Il nous conduisit ensuite à un centre tout proche, où les objets du musée étaient nettoyés et catalogués. Sur une chaise se trouvait une copie agrandie d’un disque de pierre. Il laissa entendre que ses supérieurs, quelques années auparavant, avaient donné l’ordre qu’il fasse disparaître toutes les traces de l’existence des disques, et qu’il déclare dorénavant officiellement que tout n’était qu’un tissu de mensonges. Ces mesures visaient évidemment à décourager ceux qui auraient cherché à connaître la vérité ».

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    DROPAS, LE MYSTERE SUBSISTE…

     

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    L’année suivante, en 1995, un article de presse passé presque inaperçu mentionne la découverte, dans la même région chinoise, d’une petite peuplade d’une centaine de personnes encore jamais recensées par les autorités. Des individus dont les origines ethnologiques sont inconnues et dotées de caractéristiques similaires aux descriptions faites des Dropas : petite taille, teint jaunâtre, grands yeux bleus et boîte crânienne hyper-développée… Aurait-on retrouvé la trace des Dropas, ces êtres extraterrestres si discrets qui vivent dans le plus parfait anonymat sur notre planète depuis 12 000 ans ? Difficile de conclure sur ce délicat dossier, qui souffre de nombreuses lacunes et dont certaines informations sont clairement erronées et contradictoires. Les fameux disques circulaires censés receler des informations majeures sur l’histoire de la civilisation extraterrestre des Dropas sont tout particulièrement sujets à caution.

    Pour quelques ufologues, les propriétés électriques des disques dropas étaient utilisés dans les temps anciens pour accomplir des rituels dont nous ne connaîtrons sans doute jamais la signification. D’autres chercheurs mettent au contraire en doute l’authenticité de ces artefacts, rappelant d’ailleurs avec justesse que les disques chinois circulaires font partie intégrante d’une tradition millénaire et que plusieurs objets présentés comme appartenant à la culture dropa n’ont aucunement une origine extraterrestre. Plusieurs experts mettent également en avant le fait que la plupart des documents et photographies relatifs aux Dropas ont été détruits lors de la grande révolution culturelle prolétarienne lors de la période 1966-1968 ; d’autres sources conspirationnistes affirment pour leur part que le gouvernement chinois fait tout ce qui est en son pouvoir pour passer sous silence le dossier Dropa, tout comme il censure les autres phénomènes OVNI enregistrés sur son territoire. Rappelons que la Chine est le pays où les observations OVNI sont les plus fréquentes au monde !

    Depuis quelques années, seules quelques informations lacunaires nous proviennent de la chaîne montagneuse de cette région reculée de Chine où les premières expéditions révélèrent la présence d’une curieuse peuplade aux caractéristiques physiologiques troublantes. On ne peut que déplorer que trop peu d’études concernant cette ethnie extraterrestre ne soient disponibles à l’heure actuelle. Une mauvaise nouvelle pour les passionnés d’ufologie, mais une bonne nouvelle pour la tribu Dropa, retombée dans un anonymat qui garantit leur tranquillité sur Terre…

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    Source- Revue Mondes Etranges n°14 de janvier 2012

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    info du 16/5/2017

    LA TRIBU DES DROPAS

    Cette histoire a été inventée de toute pièce par David Gamon plus d'infos dessous :

    ici toute l'histoire !

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  • stonehenge-409933
     
    SEULS DES ASTRONOMES DE GENIE ONT PU CONSTRUIRE STONEHENGE  VOILA 4000 ANS

     

    Le 23 Septembre de chaque année sera la fin de l’été. A cette date la durée du jour sera exactement égale à celle de la nuit, ce qu’en terme scientifique on appelle l’équinoxe d’automne, et qui marque l’une des quatre étapes importantes du calendrier astronomique.

     

    Lorsque nous regardons le Soleil, nous sommes victimes d’une illusion d’optique nous faisant croire qu’il tourne autour de notre globe, alors que c’est la Terre qui décrit un cercle autour de lui en plus de sa rotation journalière sur elle-même. Si l’on dessine sur une sphère ce mouvement apparent du Soleil, on obtient un cercle, appelé écliptique qui est légèrement penché sur l’équateur et le coupe donc en deux points. L’un, le point vernal, marque l’équinoxe de printemps du 21 mars, l’autre correspond à l’équinoxe d’automne.

     

    Le jour de l’équinoxe de printemps, le Soleil de l’hémisphère sud à l’hémisphère nord, coupant l’équateur. C’est ce qui explique l’inversion des saisons aux antipodes et le fait qu’on y célèbre Noël sous un soleil de plomb. Comme lors de l’équinoxe d’automne, jours et nuits sont d’égale durée. Puis les jours gagnent en longueur. Le 21 juin a lieu le solstice d’été et la durée des jours atteint sa valeur maximum, le Soleil semblant de s’arrêter. Le mot solstice vient d’ailleurs du latin « sol stat » le soleil s’arrête. Les jours diminuent ensuite et le Soleil recoupe l’écliptique au moment de l’équinoxe d’automne. Continuant à décroître, les jours atteignent leur durée minimum au solstice d’hiver du 21 décembre. Un cycle s’achève, un autre commence.

    Il existe un moyen très simple de connaître la date des solstices, c’est de planter un bâton verticalement dans le sol. Quand son ombre est la plus courte, au moment où le Soleil est au zénith, nous sommes au solstice d’été ; quand l’ombre est la plus longue nous sommes au solstice d’hiver. Nous n’avons pas la preuve que nos lointains ancêtres ont connu ce moyen, mais tout porte à le croire. Les hommes du néolithique n’avaient pas besoin d’autres connaissances pour édifier des sanctuaires solaires orientés selon les solstices et les équinoxes. Car, il n’y a maintenant plus de doute, le culte solaire était pratiqué dans presque toutes les régions avant la période historique et les nombreux monuments mégalithiques qui subsistent en sont la preuve (on en compte quelque 50000 en Europe).

     

    L’un des plus célèbres de ces monuments mégalithiques est celui de STONEHENGE. Situé entre la Cornouaille et le Pays de Galles, près de Salisbury, Stonehenge à la forme générale d’un cromlech, c'est-à-dire de pierres levées disposées en cercle. Il est formé de deux cercles concentriques, l’un constitué de groupes de trois pierres disposées en portiques, l’autre d’une double rangée de menhirs. A l’entrée du monument se dresse la « pierre du sacrifice », au centre la « dalle d’autel » et à l’extérieur, mais dans l’axe du chemin d’accès, la « heel stone ». Le rôle de cette dernière est très important car c’est elle qui donne la clé de Stonehenge. En effet, lorsqu’en se tenant devant la pierre d’autel on voit le Soleil se lever à la vertical de la « heel stone », c’est le jour du solstice d’été. A partir de ce point, à droite et à gauche, des menhirs permettent de connaître le jour des deux équinoxes.

     

    Un ouvrage scientifique qui vient d’être publié en Grande-Bretagne remet en cause tout ce que l’on croyait au sujet de la société contemporaine de Stonehenge, la civilisation mégalithique, comme on l’appelle généralement. Son auteur, le docteur Euan Mackie, conservateur de l’Hunterian Museum de Glasgow, soutient qu’il y a quatre mille ans les îles britanniques connaissaient une civilisation plus brillante qu’on ne le croyait, avec une structure théocratique, le pouvoir étant détenu par des collègues de prêtres astronomes et mathématiciens, constituant une véritable aristocratie spirituelle et temporelle. Le point de départ de la théorie de Mackie vient d’une hypothèse soulevée il y a bien des années par le professeur Alexander Thom, de l’Université d’Oxford. Ce savant, mathématicien de formation, mais s’intéressant aussi à l’astronomie, a étudié sur des bases statistiques plusieurs centaines de mégalithes, y compris Stonehenge, bien entendu. Selon ses conclusions, ces monuments auraient été des sanctuaires solaires, comme on le présumait, mais ils auraient été beaucoup plus des témoignages de la science des prêtres régnant que des assemblages de pierres destinés à prévoir solstices, équinoxes et éclipses. En somme, ce serait des monuments d’orgueil, les prêtres affirmant en les érigeant : « voici ce que nous savons faire », comparables, toutes proportions gardées, aux chefs-d’œuvre que devaient réaliser les compagnons pour être admis à la maîtrise.

    En étudiant les vestiges trouvés au cours de fouilles archéologiques, aussi bien autour de Stonehenge qu’à Silbury Hill, dans le Vessex, à Durrington Walls ou dans la région d’Orkney et dans bien d’autres sites où l’on rencontre des mégalithes, le docteur Mackie a recensé une multitude de morceaux de vaisselle de terre  cuite richement ornée qui fait défaut dans la zones ordinaires de peuplement.

    Par ailleurs, en examinant les ossements d’animaux mis à jour dans ce que furent les « cuisines » et les « salles à manger » préhistoriques, il a constaté que les occupants des monuments mégalithiques avaient une nourriture plus recherchée que les peuplades des villages ordinaires. C’est ainsi que les ossements de cochons domestiques sont plus grand nombre à proximité des mégalithes que dans les hameaux. De là à conclure l’existence d’une caste aristocratique entretenue sur un grand pied par la caste inférieure de paysans éleveurs, il n’y avait qu’un pas, aisément franchi par Mackie, lequel s’appuie en outre sur une somme de présomptions qu’il serait fastidieux de passer en revue dans le cadre de cet article. Mackie n’hésite pas à comparer la structure sociale de cette époque à celle qui présidait  à la civilisation maya de l’Amérique précolombienne, elle aussi régie par une caste de prêtres possesseurs  dune science perdue.

    Cette civilisation mégalithique de l’Angleterre ancienne, basée sur le savoir et non pas sur une technologie en développement constant, fut balayée par l’intrusion soudaine d’une nouvelle race de guerriers, appelée par les archéologues la race du gobelet en raison du nombre élevé de cet ustensile découvert dans les fouilles pratiquées sur leurs campements. Jusqu’à présent, on avait cru que les grands mégalithes comme ceux de Stonehenge ou de la région d’Orkney dataient de deux à trois millénaires. Ils étaient donc postérieurs à l’époque où les Grecs archaïques de Mycènes construisaient leurs fameuses murailles en bloc rectangulaires sans pierres de remplissage, comme par exemple la porte des Lions un des plus vieux monuments connus. C’est de Grèce, pensait-on, que cette technique de construction s’était répandue à travers l’Europe du Nord et de l’Ouest.

    Or les rectifications apportées récemment à la méthode de datation par le carbone 14 ont prouvé que les mégalithes de Grande-Bretagne dataient au moins de quatre millénaires. Ils ne doivent donc rien à la civilisation qui a fleuri sur les rivages méditerranéens. Il s’agit bien, conclut Mackie, d’une civilisation typiquement européenne qui a disparu sous la poussée de l’histoire et dont on avait perdu la trace.

    Certains réussirent portant à survivre en prenant le maquis, si l’on peut dire. Ils vivaient cachés dans la forêt et transmettaient leurs connaissances à de rares disciples : les premiers druides.

    STONEHENGE DECODE

    Pendant longtemps, Stonehenge a constitué une énigme impénétrable. On a commencé à comprendre son rôle dans le sanctuaire solaire en 1901, lorsque l’astronome britannique Norman Lockyer mit en évidence les similitudes existant entre l’orientation des pierres et les grandes directions astronomiques. Cependant, un grand nombre de points demeurait obscur. Une bombe éclata dans le milieu de la science mégalithique en 1963, quand Gerald Hawkins se décida à publier le résultat de ses recherches.

    Cet astronome américain, professeur d’astronomie à l’Université de Boston, avait été détaché quelques temps en Grande-Bretagne à la base d’essais en vol des missiles de Larkill, non loin de Salisbury. Ne sachant comment occuper ses loisirs, il visita à plusieurs reprises le site de Stonehenge et, intriqué par ce qu’il croyait être de simples coïncidences, se mit à étudier sérieusement le problème. A l’aide d’un ordinateur de l’époque (IBM 7090) baptisé Oscar, il calcula les mouvements du Soleil et de la Lune à l’époque ou le mégalithe avait été construit, reporta les écarts angulaires obtenus sur un calque qu’il superposa sur un plan de Stonehenge. La concordance était évidente, chaque pierre avait une signification astronomique bien précise.

    D’autres recherches ont permis de découvrir le rôle de 56 trous mystérieusement creusées dans le périmètre du cromlech : si l’on plaçait des pierres dans certains trous et que l’on avance chaque année d’une pierre d’un trou dans le sens des aiguilles d’une montre, on pouvait être prévenu par un artifice très simple qu’une éclipse allait se produire. Cette constatation a incité un célèbre astronome, le professeur Hoyle, à comparer Stonehenge à un rapporteur céleste, concluant qu’un Einstein préhistorique avait existé deux millénaires avant l’ère chrétienne, alors que l’humanité sortait à peine de la période de la préhistoire.

     

    Peut-être un être venu d’un lointain univers ?


    Source- Claude Burkel pour la taverne de l'étrange- Avril 2007

    claude burkel avatar

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