•    LE MYSTERE DU TRIANGLE DES GRANDS LACS

      epave

    l'épave du beechcraft d'Otis Reeding

     

    Une vieille légende des Indiens Chippewas, dont l’aire de peuplement se situait au bord des grands lacs séparant le Canada des Etats-Unis, soutient qu’il existe dans le lac Supérieur un esturgeon géant capable d’avaler un bateau d’un seul coup. Les légendes sont plus sérieuses qu’on ne le croit, elles ne font généralement que transmettre sous une forme mythique des phénomènes réels, mais incompréhensibles. Or, l’esturgeon des Chippewas aurait-il encore frappé ?

     

    Au cours de l’année 1977, en juillet, un yacht qui effectuait la traversée du lac Supérieur de Duluth à Michipicoten Harbour a disparu corps et biens, alors que les conditions de navigation étaient parfaites. Presque en même temps, plusieurs barques de pêche ne rentraient pas au port et un avion de tourisme dont le plan de vol prévoyait le survol du lac Huron ne donnait plus signe de vie. A chaque fois, on s’interrogea en vain sur les raisons de ces accidents. Aucune explication ne put être trouvée et l’on recommence dans cette région à parler du mystère du triangle des grands lacs. Cinq grands lacs, le lac Supérieur, le lac Michigan, le lac Huron, le lac Erie et le lac Ontario se trouvent dans cette zone comprise en gros entre les 41e et 49e degrés de latitude nord et les 76e et 92e degrés ouest de longitude. Or, depuis un siècle, plusieurs centaines de catastrophes inexpliquées s’y sont produites. Il y a là indubitablement un mystère qui ne le cède en rien à celui du triangle des Bermudes quant aux conditions entourant toutes les disparitions constatées. Plusieurs chercheurs ont d’ailleurs tenté de trouver une solution à cette énigme, sans succès jusqu’à présent. En 1977, Jay Gourley, ancien pilote devenu journaliste, a consacré au triangle des grands lacs un ouvrage minutieusement documenté qui ne fait qu’approfondir le problème.

    La fin dramatique d’Otis Redding, le célèbre chanteur de blues, est un exemple typique des disparitions inexpliquées qui surviennent si fréquemment dans cette zone. Pour effectuer ses tournées de ville en ville, Otis Redding disposait d’un avion personnel, un Beechcraft H-18 immatriculé à ses initiales, N 39-OR, piloté par Richard Fraser, un pilote confirmé, ancien moniteur de vol. Le 10 décembre 1967, au début de l’après-midi, Fraser dresse son plan de vol pour aller de Cleveland à Madison, traçant sa route au-dessus des lacs Erie et Michigan. A 14h 09, le N 39-OR reçoit de la tour de contrôle du centre de Milwaukee l’avertit d’avoir à se préparer à faire une approche sans visibilité aux instruments sur Madison, le plafond des nuages étant très bas. Il lui communique également les vecteurs radars à suivre. A 16h 22, Fraser reçoit l’autorisation de procéder aux manœuvres d’approche et, deux minutes plus tard, il entame sa procédure en liaison avec la tour de contrôle de Madison. Il rend compte de son passage à la verticale d’une balise signalant que la piste d’atterrissage se trouve à cinq miles de là. La tour de contrôle allume alors les phares de signalisation au sol. Et, soudain, c’est le silence. N 39-OR n’apparaît pas et reste désespérément sourd aux appels angoissants de la tour de contrôle.

    OTIS REDDING

    On retrouva l’épave de l’avion non loin de là, dans le lac Monona. Fraser, Otis Redding et tous ses musiciens et accompagnateurs avaient trouvé la mort dans l’accident, à l’exception de Ben Cauley qui en réchappa d’une manière incompréhensible. Cinq témoins qui se trouvaient sur les rives du lac déclarèrent avoir entendu les moteurs du Beechcraft s’arrêter brusquement et avoir vu l’appareil plonger d’une hauteur de quelque trois cents mètres. L’examen des débris corrobora leurs dires. Aucune trace d’explosion, aucune détérioration des dérives, sinon, celle due à la chute. Quant aux moteurs, ils paraissaient intacts, aucune raison ne pouvant être trouvée à leur arrêt soudain. S’il n’y avait pas eu explosion, le pilote aurait et tout le temps, la liaison radio étant assurée avec la tour de contrôle, d’envoyer un appel au secours.

    Cela prend de deux à trois secondes au maximum. Alors, pourquoi ce silence ? L’enquête administrative n’a pu que conclure : « Raison indéterminée ». Jay Gourley a cherché quelles pouvaient être les causes du brusque arrêt des moteurs. La seule explication plausible, il l’a trouvée dans les travaux de l’astronome Joseph Allen Hynek, le grand spécialiste des OVNI. Selon lui, il est souvent arrivé que des témoins d’apparitions d’OVNI aient constaté à l’approche de ces engins l’arrêt de moteurs d’automobiles et l’extinction des phares. « On pourrait croire, dit-il, que les passagers des OVNI considèrent les machines comme des créatures vivantes qu’il leur faut immobiliser pour les étudier de plus près. »

     

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    La star retrouvée encore attachée à son siège dans l'épave de l'avion
     
    Ce n’est qu’une hypothèse parmi d’autres, certes. Elle expliquerait pourtant non seulement l’accident d’Otis Redding, mais des dizaines d’autres, concernant aussi bien des avions que des bateaux, causés, semble t-il, par des défaillances mécaniques incompréhensibles et au cours desquelles les liaisons radio ont brusquement cessé. En tout cas, ces accidents ressemblent beaucoup à ceux qui surviennent dans le triangle des Bermudes. Depuis que Charles Berlitz a publié les résultats de son enquête, il a été couvert d’insultes par tous ceux que dérange l’existence de problèmes insolubles. On l’a accusé à plusieurs reprises de chercher uniquement à vendre ses livres en donnant de sérieux coups de pouce à la vérité pour présenter comme un mystère des disparitions qui relèveraient de la loi des séries constatée chaque fois que l’on étudie un grand nombre d’accidents. Rappelons sommairement les faits tragiques qui se sont déroulés le 5 décembre 1945 et qui ont attiré l’attention sur le triangle des Bermudes. Ce jour-là, les premières lueurs de l’aube éclairaient à peine les pistes d’envol de la base aéronavale de Fort Lauderdale, en Floride, quand le capitaine Fuzzball, qui assurait la permanence à la tour de contrôle, vit s’éloigner le dernier des cinq bombardiers du Flight 19.

     

    Un vol de routine, pensa-t-il en passant ses consignes aux opérateurs du radar. De la routine, en effet. Tous les pilotes de la base, vétérans de la guerre qui venait de s’achever, avaient acquis une solide expérience chèrement payée en Europe ou dans le Pacifique. Le squadron leader du Flight 19 lui-même avait plus de 2500 heures de vol à son actif. Les appareils sortaient de révision. Et, ce qui ne gâtait rien, la météo était parfaite ce matin-là. Et, pourtant, le drame était là, à l’affut. Deux heures plus tard, tout contact était rompu entre Fort Lauderdale et les appareils du Flight 19. Les radars ne captaient plus aucun écho et, aux appels angoissés de la radio, seul le grésillement des parasites apportait une réponse.

     

    Qu’un accident soit arrivé à un bombardier, que deux, trois appareils soient entrés en collision, passe encore. Mais ce silence était inexplicable. Aussitôt alerté, le commandant de la base fait prendre l’air à l’escadrille de recherche. Pendant des heures, les pilotes sillonnèrent en vain l’itinéraire du Flight 19. Il fallut bien se rendre à l’évidence : les cinq bombardiers avaient disparu simultanément puisqu’aucun d’eux n’avait eu le temps de lancer un signal de détresse. Or, tous les spécialistes de l’aviation sont formels : la disparition subite de ces appareils est absolument inexplicable. On eut beau étudier à fond tous les dossiers concernant des catastrophes aériennes d’origine inconnue, on ne trouva rien d’équivalent.

     

     

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    Quand Jay Gourley commença à s’intéresser au mystère des grands lacs, il découvrit qu’un expert du Bureau national de sécurité, Starke Jett, intrigué lui aussi par ces accidents, en avait fait une analyse statistique. Les résultats lui avaient appris que le nombre des disparitions sans causes apparentes dans cette zone dépassait celui du triangle des Bermudes. Mais Starke Jett, qui se targue d’être un esprit fort, éclata de rire quand Jay Gourley évoqua des raisons dépassant peut-être l’état de nos connaissances scientifiques. Poursuivant ses recherches pendant de longs mois, Gourley s’aperçut qu’à eux deux les triangles des Bermudes et des grands lacs étaient les zones de toute la terre où avaient eu lieu le plus grand nombre des disparitions mystérieuses d’avions et de bateaux.

     

     

    « Quand on regarde le spectacle du lac Erie des fenêtres de mon bureau, c’est difficile à croire », lui dit un jour le vice-amiral J.S. Grace, commandant le neuvième district des Gardes Côtes, mais il y a une plus grande concentration d’accidents maritimes dans les grands lacs que nulle part ailleurs dans le monde. La première des hypothèses a trait au magnétisme terrestre. Les navigateurs du XVe siècle, les premiers à utiliser la boussole, se sont aperçus que l’aiguille aimantée faisait un angle avec le méridien géographique, mais le nord magnétique. Les lignes joignant les points de la Terre ayant la même déclinaison constituent ce que l’on appelle les lignes isogones. Il existe une de ces lignes, ayant une déclinaison nulle, qui partage le monde en deux parties. Charles Berlitz, constatant que cette ligne traversait le triangle des Bermudes, s’est demandé si elle ne servait pas de repère à des voyageurs venus de l’espace pour pénétrer dans l’atmosphère terrestre. Or, si on la prolonge vers le nord, on voit qu’elle traverse aussi le triangle des grands lacs. Une autre hypothèse évoque l’existence d’une solution de continuité, un trou en quelque sorte dans l’espace-temps, dans lequel disparaîtraient avions et bateaux. Cette version difficilement compréhensible, mais plausible en fonction des théories de l’espace formulée par Einstein, expliquerait des phénomènes bizarres constatés seulement dans la région des grands lacs : la poursuite de liaisons radio après que l’avion portant le poste émetteur eut disparu des écrans radars.

     

    Lorsque s’est achevé l’ère des grandes explorations, nous avons cru bien connaître notre globe. L’existence de zones troubles comme « l’ovale du diable », dans le Pacifique, le triangle des Bermudes et maintenant le triangle des grands lacs prouve que d’autres mystères restent à découvrir. 

     

    LE MYSTERE DU TRIANGLE DES GRANDS LACS

    Source : données personnelles- octobre 2009


     

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  • L’ARGILE, MEMOIRE AUDITIVE DU PASSE

    PEUT-ON CAPTER LES VOIX DU PASSE ENREGISTREES DANS L’ARGILE ?

     

    Ah ! Si le magnétophone avait existé au temps des pharaons de la IVe dynastie, de Jésus-Christ ou de Confucius ! Combien de fois archéologues ou historiens n’ont-ils déploré de ne pas disposer des sons et des voix de ces civilisations mortes sur lesquelles ils se penchent ! 

     

    Au lieu de témoignages directs comme en auront de nous leurs lointains collègues des millénaires à venir, ils doivent se contenter de chroniques plus ou moins déformées. Et quand ils remontent très avant dans le passé, il leur faut tout reconstituer à partir d’objets disparates et en mauvais état exhumés lors de fouilles. Il ne sera peut-être pas nécessaire de découvrir le secret du voyage dans le temps pour écouter à nouveau la voix des hommes qui ont disparu depuis des siècles, nous assurent certains savants. Le magnétophone existait à l’époque de Kheops ou dans la Chine aussi bien que dans n’importe quelle partie du monde. Mais ce qu’il nous manque c’est… la tête de lecture en quelque sorte !

    Ce n’est pas un canular ou l’extrapolation d’un historien marginal assuré  que les plus vieux habitants de la planète disposaient d’une technologie plus avancée que nous ne l’imaginons. Ces chercheurs des années 70, tels le docteur Peter Lewin de Toronto (Canada) ou le professeur Sydney Vethaeghe de l’Université de Minneapolis, parlaient du magnétophone « naturel », à l’époque, et non d’un appareil issu d’une éventuelle technologie avancée. Ils sont l’un et l’autre persuadés, et avec eux des spécialistes allemands, que les sons et plus particulièrement les voix humaines ont pu être enregistrés dans l’argile qui servait à fabriquer les poteries en tout genre trouvées en abondance sur les lieux de fouilles. « Les argiles, plus précisément lorsqu’elles sont cuites, contiennent des composés de silicates qui, en théorie, auraient pu enregistrer certaines fréquences sonores produites à leur proximité, écrit le professeur Vethaeghe. Des expériences ont montré que ces corps s’imprègnent littéralement des vibrations environnantes. La silice, à l’instar d’autres cristaux, est d’ailleurs utilisée dans un certain nombre de technologie de pointe qui s’occupent de fixer les sons… »

    Nos deux chercheurs, chacun de leur côté, ont multipliés les expériences pour essayer de faire « parler » les vieux tessons de pots archéologiques. A vrai dire, ils posent pour l’instant le problème à l’envers. On choisit une poterie d’argile toute neuve dont on connaît particulièrement bien la composition. Un sujet, en l’occurrence un chien du laboratoire pour le professeur de Minneapolis, produit des sons à proximité. Tout est prévu pour que ce soient les seuls qui aient des chances d’être enregistrés par l’objet. On l’a manipulé d’un bout à l’autre dans le plus profond silence. C’est ce que nos chercheurs appellent la « stérilisation sonore » pour rappeler le milieu aseptique dans lequel s’effectuera par exemple une expérience de biologie. Des essais de « lecture » ont été faits. Autant dire qu’ils ne sont pas encore concluants mais il demeure de nombreux espoirs. On a utilisé aussi à l’époque le laser dont le rayon peut être infiniment modulé afin de traduire certaines fréquences bien précises telles que celles de la voix humaine ou animale. D’après Lewin, qui a travaillé avec des lasers proches de ceux qu’on utilise dans les procédés de vidéos-disque, l’ancêtre des DVD ; il faudra mettre au point un rayonnement qui coïncide très exactement avec le mode inconnu de stockage des informations dans l’argile. Car c’est au niveau de cette dernière que se situe tout le mystère. Malgré toutes les performances analytiques de la recherche actuelle, on connaît très mal cette substance naturelle. Il faut avouer que d’un site à l’autre, ce qu’on appelle du terme générique les argiles ne correspond pas à une description chimique fixe. Des composés argileux de différents pays ont été analysés et la teneur en alumine varie suivant les régions. Il s’agirait donc de déterminer quel est l’élément qui « capte et mémorise » pour cerner davantage les recherches. Sans doute y-a-t-il des poteries qui ont mieux conservé que d’autres les voix du passé parce qu’elles contiennent plus ou moins de la silice ou du sesquioxyde de fer.

    C’est l’avis des chercheurs allemands de Stuttgart qui ont travaillé sur le problème. Les Anglo-Saxons ont une autre théorie. Elle se fonde sur une observation aussi vieille que le monde qui concerne la médication par l’argile. Cette thérapeutique que l’on recommence seulement à découvrir était jadis en honneur dans pratiquement toutes les médecines de la terre. Or, le professeur Vethaeghe remarque un réflexe empirique qui a peut-être une grande importance pour ses travaux. Dès que l’on a utilisé de l’argile en cataplasmes par exemple, pour soigner une maladie, il ne faut surtout pas s’en servir à nouveau car elle est toxique, « chargée » en quelque sorte par les effluves pathologiques dont elle a débarrassé l’organisme malade. On a essayé de déterminer quel élément précis était responsable de cette fixation. Notre connaissance des cristaux, disent les chercheurs, nous porte à croire que c’est la silice, soit en combinaison soit libre, qui est responsable du phénomène. Aucun contre-test de laboratoire n’a cependant permis de le prouver. Il se peut donc que ce soit l’argile dans son ensemble qui agisse, l’un ou l’autre de ses composants servant de catalyseur dans tout un complexe de stockage et de mémorisation dont nous ne connaissons ni les caractéristiques ni évidemment les conditions de décodage. Une chose nous paraît intéressante à signaler que ni le docteur Lynch, ni le professeur Vethaeghe, ni les chercheurs de Stuttgart ne paraissent avoir remarquée. Il s’agit de vieilles techniques d’envoûtement et de psychométrie utilisées justement en Egypte ancienne aussi bien que dans les civilisations extrêmes- orientales. Le sorcier « remontait » littéralement la mémoire d’un objet, poterie ou statuette, pourvu qu’il soit moulé dans l’argile. On rapporte ainsi qu’un disciple de Lao-Tseu, un certain Nih-Ho-Tan, était capable de tout dire sur une personne à partir d’un quelconque vase à onguent ou même d’une cruche à eau. Il « entendait » l’argile dont ils étaient constitués. De même, le prêtre mage d’Egypte utilisait-il de préférence un support argileux pour véhiculer ses charmes. On demandait aux serviteurs du pharaon de toucher longuement la glaise à partir de laquelle on modèlerait leurs figurines pour accompagner le monarque dans son tombeau. Il fallait que leur personnalité les imprègne afin que, dans l’au-delà, elles s’animent et entrent au service de leur maître mort.

    Toutes ces traditions, thérapeutiques comprises, semblent bien montrer qu’un objet d’argile véhicule à travers les siècles des informations insoupçonnées. Un jour peut-être, grâce à des savants comme Lynch ou Vethaeghe, un roi de la vallée du Nil en personne viendra faire les cours d’égyptologie de la Sorbonne ! On peut rêver !

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    Aura2

    La taverne de l'étrange- octobre 2009

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  • D'un commun accord avec Claude Burkel, depuis quelques temps, nous pensons que le terme "OVNI" signifiant objet volant non identifié n'était plus adapté, voir un peu trop classique. Nous avons donc chercher ensemble un autre terme plus significatif. OVNI devenant Objet Visuel de Nature Inconnu. Qu'en pensez-vous ?

    PS: Voter sur le sondage sur l'édito du blog.

    Tyron & Claude

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    LA PIERRE-BELLE : rendez-vous étrange…

    Le monolithe de Bessines-sur-Gartempe dans le Limousin

     

    Bassin de Bessines sur Gartempe
    Photo de la Pierre Belle- auteur : Michel Giguet
     
    Jean Giraudoux a usé ses fonds de culotte sur les bancs de son école. Maurice Utrillo enfant jouait sur la place de son église ; depuis quelque temps, la plus importante usine d’uranium d’Europe s’est installée à ses portes et pourtant la commune de Bessines-sur-Gartempe, en plein cœur du Limousin, est célèbre pour une tout autre raison.

     

    C’est une vieille pierre de plusieurs siècles qui, qu’Utrillo ou Giraudoux, fait l’honneur du village et les frais de la conversation. Les paysans de la région l’appellent « La Pierre-Belle ». Le soir, autour de sa robe de granit, se joue un curieux ballet d’ombres où s’ébauchent les gestes furtifs et gracieux de l’amour. Cet énorme monolithe en forme de cuve, taillé dans la masse est animé d’un pouvoir étrange qui pousse les amoureux à venir lui rendre visite avant de se lancer sur le chemin du bonheur. Son histoire date des temps reculés où le christianisme étendait sur tout le pays ses cérémonies, sa doctrine et son faste. Ce bassin de pierre servait alors au baptême, par immersion, de tous ceux qui voulaient se laver du pêché originel.

    AUJOURD’HUI, SON POUVOIR A CHANGE. IL N’ATTIRE PLUS LES CATECHUMENES, MAIS LES ÊTRES ESSEULES A LA RECHERCHE DE L’AMOUR.

    Sur l’étroit sentier qui conduit à cette pierre miraculeuse, aux dimensions bien réelles (15 mètres de circonférence, 5 mètres de diamètre pour un poids de 35 tonnes), se trouve l’atelier du plus célèbre ébéniste de la région, Mr Gorby. Depuis qu’il est installé, il a vu des milliers de couples défiler devant son échoppe. Chaque nuit, la vasque de granit reçoit d’étranges visiteurs : des amoureux prêts à mettre à l’épreuve de la légende le lien qui les unit. Ils arrivent chacun de leur côté, puis se retrouvent face à face sur le large rebord de la cuve.

    ILS EN FONT SEPT FOIS LE TOUR ET TOUJOURS SELON LE RITE, ILS JETTENT UNE PIECE DE MONNAIE DANS L’EAU QUI FRISSONNE AU FOND DU BASSIN. LEUR GESTE UNE FOIS ACCOMPLI, ILS S’EMBRASSENT, HEUREUX, CAR ILS SONT SÛRS DE SE MARIER DANS L’ANNEE.

    Lorsque Christelle et Frédéric, deux jeunes d’une localité proche de Bessines eurent vent de cette légende, ils haussèrent les épaules. Pour eux, cette pierre n’était qu’une pierre qui ne pouvait entamer l’incrédulité de leurs vingt ans. « J’ai connu Frédéric dans un bal, il y a environ 4 ans, raconte Christelle. Deux danses dans ses bras et je l’aimais déjà. Hélas, tout s’opposait à notre union, nos familles surtout, qui ne voulaient pas en entendre parler. Un jour, le centenaire de Bessines (dans les années 70), Urbin Betout au courant de notre drame nous a conseillé de nous rendre au rendez-vous de la Pierre-Belle. Bien sûr, Frédéric et moi nous l’avons écouté avec respect, mais en fait, nous avions surtout envie de rire, car on ne croyait pas un mot de ce qu’il disait ». « Après cette fameuse nuit, me dit Frédéric, tout s’est arrangé comme par enchantement, les heurts avec mes parents ont cessé et la pierre a fait triompher notre amour. »

    Bien sûr, il serait facile de mettre cette série de bonheurs, cet étrange concours de circonstances sur le compte du hasard. En fait, pour les habitants de Bessines et surtout pour leur doyen d’âge, Urbin Betout, l’homme le plus vieux de France (à l’époque), la « Pierre-Belle » a bel et bien une âme qui force à aimer et puis conclut Urbin, la voix riante :

    « C’est une marieuse qui ne coûte pas cher ».


    http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/photos_87014_Bessines-sur-Gartempe.html


    La taverne de l’étrange- octobre 2009

     

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  • Comme il est fréquent de trouver des détritus là  où s’arrêtent les touristes sur la route des vacances, il n’est pas rare de découvrir des résidus de différentes natures là  où se posent les OVNI. Ce n’est peut-être pas très  écologique, mais lorsqu’il s’agit des rejets d’une chose dont on ne connait pratiquement rien, cela ne peut que nous intéresser et nous passionner, dans la mesure où  cela peut nous apporter de nouveaux renseignements précieux. 

     

    Sans se poser, les OVNI surprennent parfois en laissant tomber une étrange matière que l’on a pris l’habitude d’appeler « cheveux d’anges » et qui sont des fils blanchâtres et floconneux qu’il ne faut pas confondre avec les « fils de la vierge » qui sont, eux, des fils d’araignées. Voyons donc quelques exemples de chutes d’une telle substance.

    Le 17 octobre 1952 à Oloron-Sainte-Marie, dans les Pyrénées-Atlantiques, de nombreuses personnes furent témoins des évolutions d’un objet en forme de cigare qui libéra une trentaine de « soucoupes volantes » pendant que des fils blanchâtres étaient observés descendant lentement vers le sol. Ces fils offraient une petite résistance à la traction et se dissolvaient dans l’air après peu de temps. Dix jours plus tard, à Gaillac dans le Tarn, se produisait le même phénomène. Un long cylindre évoluait dans le ciel en compagnie d’un grand nombre d’objets de forme discoïdale. De tout cela se détachait une matière bizarre ressemblant à de la laine de verre. Les personnes qui en prirent dans leurs mains eurent la surprise de voir cette espèce de coton devenir gélatineux avant de disparaître complètement comme s’il avait fondu. Ce jour-là, des officiers de gendarmerie furent témoins de l’évènement ; ils ne purent que constater l’importance de la chute. Il y avait des filaments partout. Aux Etats-Unis, des photos qui furent faites pendant de tels cas montrent que ces « cheveux d’anges » peuvent recouvrir les lieux d’une couche considérable.

    Le 27 octobre 1964 une pluie de « cheveux d’anges » eut une drôle de conséquence. En effet, les équipes de football de Florence et de Pistoia qui disputaient un match à Florence ce jour-là, arrêtèrent leur jeu pendant que les 10.000 spectateurs du stade levaient la tête pour contempler les évolutions de deux boules lumineuses qui survolèrent le terrain de sport à trois reprises. Des filaments de couleur blanche descendirent du ciel sur Florence et ses environs. Un élève ingénieur eut la présence d’esprit de déposer un peu de cette matière dans un tube de verre stérile qu’il porta rapidement à l’Institut de Chimie de l’Université de Florence. Dans les laboratoires, les professeurs Giovanni Canneri et Danilo Cozzi firent une rapide analyse microscopique et spectrographique. Ils découvrirent du bore, du silicone, du calcium et du magnésium. Ils déclarèrent en outre, qu’une fois allumés, les filaments brûlaient en laissant un résidu transparent et soluble. Conclusion fut tirée que l’on était en présence d’une substance à structure macromoléculaire. Après les « cheveux d’anges » nous retrouvons la couleur blanche dans la substance poudreuse laissée sur le sol lors de certains atterrissages.

    Ainsi, le 5 novembre 1954 à la Roche-en-Brenil, un objet posé dans un pâturage et près duquel furent observés trois humanoïdes, laissa, en s’en allant, une substance blanchâtre et une empreinte en forme de cercle de trois mètres de diamètre dans laquelle le sol avait l’apparence de la cendre. Le 31 janvier 1963 à Ganada de Algosaray en Argentine, deux frères remarquèrent des traces dans l’herbe après avoir vu un objet atterrir puis repartir. Dépêchée sur les lieux, la police découvrit une poudre blanchâtre qu’on ne put expliquer. Une matière semblable fut trouvée le même jour sur un autre lieu d’atterrissage, à Tucuman, toujours en Argentine. A Boggabri en Australie, de la poudre blanche fut prélevée sur un terrain extrêmement tassé et marqué de trous. En novembre 1971, dans l’Etat du Texas, des témoins racontèrent avoir vu, près du sol, un objet volant d’une luminosité aveuglante. Une enquête fut ouverte et un collaborateur du docteur Hyneck révéla que la terre, à l’endroit où semblait s’être posé l’objet, avait une teneur en calcium de 20 à 30% supérieure à celle des environs immédiats. Cette anomalie se manifestait sur une portion de terrain qui avait la forme d’un anneau. Fait curieux, peu après l’évènement, cet anneau devenait luminescent lorsque la nuit tombait. « Le sol était comme recouvert d’une poudre blanche et la surface formait une croûte cassante et fragile. » Il est à noter que sur l’emplacement de telles traces, la végétation ne repousse plus.

    Le 5 août, à Beugnies dans le nord de la France, le fils de l’adjoint au maire de la ville découvrit une trace en forme de cercle d’un diamètre de 5,50m, constitué par une bande de matière blanchâtre et brillante d’une largeur de 15 cm. La même substance était visible sur le feuillage d’une haie toute proche. Des prélèvements furent faits. Comme les voitures après un stationnement, les OVNI laissent souvent des traces suspectes sur les lieux de leur pose momentanée. Le 3 octobre 1954, près de la Rochelle, un objet de 5m de diamètre sur 2,50 m de hauteur abandonna des tâches huileuses. Le 9 octobre, c’est à Briatexte, dans le département du Tarn, qu’un autre disque de 6 m de diamètre laissa des tâches brunes et huileuses. Et, le 28 juillet 1966, à Montsoreau, dans un champ de blé, un engin lumineux ayant fait son « nid » sur une surface de 3 m de diamètre couvrit le sol d’une substance on ne peut plus huileuse. Parfois, ce sont des gouttes d’un liquide étrange qui attirent l’attention des enquêteurs. Ainsi, dans un vignoble de Saint-Gervazy dans le Gard, en juillet 1965, trente pieds de vigne portaient sur leurs feuilles d’étranges brûlures provoquées par des gouttelettes d’un produit gras. Le matin du 19 août de la même année, deux étudiants virent un grand disque lumineux atterrir dans un champ près de l’Institut Polytechnique National Mexicain à Mexico. En plus des marques d’un tripode sur le sol et de l’herbe brûlée, des savants de l’Institut trouvèrent des gouttes d’un liquide qu’ils qualifièrent d’étranges. Il faut bien avouer que ce mystérieux liquide a quelquefois de curieuses propriétés.

    En 1964 à Atlanta aux Etats-Unis, un représentant nommé Parham, conduisait sa Chevrolet sur une route déserte vers une heure du matin quand soudain il vit un objet brillant fonçant sur lui. Le moteur de son véhicule eut des râtés et notre homme dut s’arrêter sur le bas-côté de la route. L’objet descendit alors juste au-dessus de la voiture où la chaleur devint suffocante. Vivement effrayé, monsieur Parham fut soulagé lorsqu’il vit l’engin s’éloigner quelques instants plus tard. Il alla conter son aventure à la direction de l’aviation fédérale de l’aéroport de Spartanburg. Les enquêteurs examinèrent la voiture et découvrirent qu’un liquide avait abîmé la peinture du toit et du capot. Les tâches furent analysées de plus près à l’aide d’un compteur Geiger… Il fut alors établi qu’elles étaient radioactives. Nous retrouvons cette radioactivité le 16 août 1968, date à laquelle les services de renseignements de l’aviation argentine et la commission de l’énergie atomique de Buenos-Aires enquêtèrent ensemble sur un cas d’atterrissage. A l’endroit où le témoin déclara avoir vu l’objet, il fut découvert une tâche de 50 cm de diamètre. A l’aide des compteurs Geiger, on releva que cette portion de terrain était fortement radioactive. Là ne s’arrête pas la liste des résidus que l’on peut, éventuellement, rencontrer sur les lieux de pose des mystérieuses machines de nos visiteurs spatiaux. On peut encore trouver différentes matières toutes plus étranges les unes des autres. Ainsi, le 12 mai 1962, après un atterrissage à Bahia-Bianca en Argentine, on découvrit des résidus carbonatés. Les laboratoires de l’Université nationale du sud firent des analyses qui révélèrent la présence d’une forte proportion de carbonate de calcium et des traces de carbonate de potassium. Le 11 septembre 1967, après le passage d’un OVNI dans la province de Santa Fe, des résidus furent analysés, on y rencontra des traces de carbone, de magnésium, de fer, de nickel et d’aluminium.

    Le même jour, toujours en Argentine, au cours d’une terrible tempête, toute une famille observa un grand objet lumineux qui laissa une matière d’odeur désagréable ressemblant à de la suie. A Belo-Horizonte au Brésil, on découvrit près d’un lieu d’atterrissage, des grains noirâtres, légers et de forme irrégulière qui s’écrasaient facilement entre les doigts en dégageant une odeur désagréable. Ces grains furent portés à l’Institut central des géosciences de l’université fédérale de Minas-Gerais. Les résultats, comme trop souvent, ne nous sont pas parvenus. Enfin, il arrive que l’on puisse récolter des rejets métalliques, comme ce fut le cas dans le sud-ouest du Brésil le 14 décembre 1954. Ce jour-là, à Campinas, un grand nombre d’habitants de la ville aperçurent, dans le courant de l’après-midi, trois objets de forme discoïdale dont l’un paraissait en difficulté. En effet, il oscillait très fortement et ne pouvait conserver son altitude. Celui-ci descendit jusqu’à une centaine de mètres du sol et c’est alors que les témoins entendirent plusieurs coups sourds qui semblaient correspondre aux mouvements saccadés du disque. Avançant par bonds successifs, l’objet laissa échapper un mince filet de liquide argenté. Puis, il reprit de l’altitude et s’éloigna avec les deux autres objets, comme si de rien n’était. Des recherches dirigées par les autorités furent rapidement organisées pour retrouver trace du mystérieux liquide ainsi tombé du ciel. Il en fut retrouvé sur les toits et sur les chaussées ; et plusieurs dizaines de grammes furent recueillis et remis au gouvernement. Un porte-parole de ce dernier déclara, quelque temps plus tard, que la matière était de l’étain. Heureusement, tout le métal n’était pas tombé dans les mains des autorités… Le docteur Risvaldo Maffei, chimiste de son état, en avait ramassé un peu… Il déclara, pour sa part, que si le métal en question contenait bien de l’étain, il contenait surtout 10% d’autres métaux, qu’il n’était pas parvenu à identifier.

    Depuis toujours nous avons eu la visite d’engins inconnus qui nous arrosèrent de matières mystérieuses. Et si nous remontons dans le temps, nous apprenons qu’en mai 1652, près de Rome, une masse de gelée poisseuse tomba du ciel au moment même où un grand objet lumineux était observé. En mars 1796, une grosse masse de gelée tomba à Lusatia d’une « boule de feu aérienne ». Ainsi, de tout temps, d’étranges substances sont tombées sur la terre ; ce n’est pas « le Livre des Damnés » de Charles Fort qui nous contredira. Et, si parfois les OVNI larguent de mystérieuses matières, nous n’avons pas encore en main les éléments nécessaires à leur compréhension. 

     

    Tyron & Claude Burkel 

    Source : données personnelles et archives diverses. Avril 2009

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