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    L’ARCHE D’ALLIANCE

     

    Un anglais, Garry Cannon, déclare qu’il sait où se trouve l’Arche d’Alliance. Il affirme que l’esprit de Moïse se manifeste à travers lui. L’Arche d’Alliance, un des trésors les plus recherchés de l’histoire de l’humanité, serait enterrée sous le sable du désert dans un recoin perdu de la péninsule égyptienne du Sinaï. Gerry Cannon déclare avoir reçu cette information par le biais d’un canal spirituel émanant d’un « guide » appelé « Mosec » qui prétend être un esprit tourmenté par la culpabilité.

     

     

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    Pendant son séjour sur le Mont Sinaï, Moïse reçut les instructions pour confectionner une « caisse » dans laquelle on rangerait les Tables de la Loi ( les Dix Commandements ) écrites par Yavhé sur les dites tables de pierre. La Bible mentionne que l’Arche d’Alliance, fabriquée en bois d’acacia, mesurait 112,5 cm de long, 67,5 cm de large, et 67,5 cm de haut.

     

     

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    Entièrement recouverte d’or, à l’intérieur comme à l’extérieur, l’Arche abritait aussi un récipient contenant la manne céleste et le bâton d’Aaron, frère de Moïse.

    Aux 2 extrémités de son couvercle ( le « propritiatoire » ) furent placés 2 chérubins en or, aux ailes déployées vers le haut, se faisant face, regardant vers le « Propritiatoire », le lieu destiné à Yavhé. L’Arche fut placée dans le Tabernacle, une sorte de temple mobile que les israëlites transportèrent avec eux durant leur longue marche vers la « Terre Promise ». Cet endroit n’était accessible qu’au plus grand sacerdoce, une fois par an, le jour de l’expiation ( Yom Kippur ). D’après la Bible, les fils d’Israël transportèrent l’Arche jusqu’à Jérusalem et une fois arrivés, ils la déposèrent sur le « Saint du Saint » du Temple de Salomon. Ici s’arrête le récit des Saintes-Ecritures. Et, à partir de là ce qui arriva à l’Arche, l’un des objets les plus recherchés de l’Histoire, reste un mystère.

     

    Les archéologues, les scientifiques et les chercheurs en général ont consulté d’anciens textes hébraïques, décortiqué des légendes oubliées, et réalisé de nombreuses excavations mais tout cela sans aucun succès. C’est pour cette raison que l’idée de suivre un autre type de piste plus inhabituel, non dénué d’intérêt pour autant, n’est pas une idée si excentrique que ça. Précisément, c’est ce que décida de faire le protagoniste de l’histoire que nous vous racontons, un juif anglais qui cherche actuellement ( en 1996 à l’époque ) l’Arche d’Alliance sur la base d’une expérience psychique. Cette dernière l’a conduit, par des détours insoupçonnés qui dans un premier temps lui parurent dénués de tout sens, mais qui, peu à peu, prirent une forme telle qu’ils se convertirent en une histoire aussi articulée, documentée et vraisemblable que celles auxquelles on avait accordé du crédit jusqu’alors.

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    *** « Trouve l’Arche ! » ***

     

     

     

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    Tout a commencé lorsque Gerry vivait dans le Nevada ( USA ), où il dirigeait une agence de voyages. Un jour, alors qu’il regardait une carte du monde, sans savoir pourquoi, son attention fut attirée instinctivement par la région du Moyen-Orient. Il prit ensuite une règle et traça des lignes diagonales, réunissant ainsi des points opposés sur la carte, de telle sorte que l’Egypte se retrouva « emprisonnée » au milieu de toutes ces lignes. Il eut alors la sensation que cette région renfermait quelque « secret » d’une importance transcendantale, mais il décida d’oublier les faits. A cette époque, il ne savait pas que, peu de temps après, il aurait de nombreux motifs pour se les rappeler. Gerry Cannon était une personne tout ce qu’il y a de plus « normale ». Il n’avait jamais expérimenté de phénomènes psychiques, et n’y accordait même pas de crédit. Cependant, pendant qu’il préparait un voyage à l’étranger, il eut l’occasion d’être le sujet d’un événement qui allait changer complètement le cours de sa vie. Un jour, alors qu’il était assis dans son bureau, il se mit à écrire « automatiquement ».

     

     

     

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    - Mary Cannon, la femme de Gerry -

     

    Incapable de contrôler les mouvements de sa main, il fut surpris de voir un dessin prendre forme sur le papier. Lorsque tout fut terminé, apparut dans une calligraphie très différente de la sienne, le mot « Mosec », un terme qui, à priori, n’avait aucune signification pour lui. Il ferma les yeux et le phénomène se poursuivit. A nouveau le même mot apparut mais, cette fois-ci, il était suivi de la phrase : « Find the Ark » ( « Trouve l’Arche » ). Rien de tout cela n’avait de sens pour lui. Quel type d’arche devait-il trouver ? Et où ? Quelques instants plus tard, une force étrange l’obligea à se lever de sa chaise et à se placer juste en face d’une planisphère sur laquelle, les yeux fermés, il commença à dessiner des cercles une croix en leur centre. Quand il rouvrit les yeux, il découvrit que ces cercles coïncidaient parfaitement avec les diagonales qu’il avait tracé quelques jours auparavant, et qui enserraient l’Egypte. Il parla de tout ce qu’il lui était arrivé à sa femme, Mary, et celle-ci lui suggéra de prendre contact avec une spirite connue, Evelyn, experte en hypnose et régression. Ainsi fut fait. Au cours de la première séance d’hypnose avec Evelyn, Gerry fut transporté au temps de Moïse et des Dix Commandements. Et bien qu’Evelyn ait affirmé que « Mosec » était le nom du guide spirituel de Gerry, l’expérience n’apporta aucune lumière sur l’affaire. Le couple se trouvait toujours au Nevada, préparant son voyage à l’étranger, quand, le matin du 19 août 1991, Gerry ressentit à nouveau l’impérieuse nécessité d’établir un contact avec « Mosec ». Et il le fit une fois encore par le biais de l’écriture automatique. En cette occasion, le résultat du contact prit la forme d’une série de termes qui faisaient référence à une sorte de « caisse » biblique et de mots tels que « Sign » ( Signer ), « Bring Peace » ( Apporter la paix ), « Governments » ( Gouvernement ) et « Oslo ». Il ne comprenait toujours pas le sens de ces termes. Ce n’est que 2 ans plus tard que ces signes ( qui avaient été soigneusement rangés par Mary ) furent correctement interprétés par le couple. En 1993, se produisit un fait qu’ils mirent immédiatement en relation avec cette expérience : L’OLP ( Organisation de Libération de la Palestine ) et Israël allaient signer, à Oslo, un traité de paix.

     

    *** Un gardien de l’Arche, nommé « Mosec ». ***

     

     

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    En 1992, alors que le couple se trouvait en Espagne, Gerry & Mary eurent l’occasion de se mettre en contact avec une voyante hongroise qui tira les tarots à Gerry. Au cours de cette séance, la médium lui dit qu’il allait trouver quelque chose de très ancien et de grande valeur pour l’humanité. Elle révéla aussi une autre série de détails concernant l’Arche d’Alliance. Cet épisode propulsa définitivement le couple dans le monde des phénomènes paranormaux. Peu après ils rencontrèrent Joyce Morgan, peintre d’origine anglaise. Artiste et voyante, cette dernière dessinait des personnages « d’un autre monde ». Après que Gerry lui ait parlé de son expérience d’écriture automatique ( mais sans mentionner « Mosec » et l’Arche ), Joyce invita le couple à une séance de spiritisme. Au cours de celle-ci, la voyante leur donna des informations, qui se révélèrent exactes, sur des parents déjà morts. Après une pause, elle leur dit qu’elle voyait quelque chose qui ressemblait à une tente de campagne, à l’intérieur de laquelle se trouvait un homme barbu, assis par terre sur des coussins et vêtu à la mode arabe. La tente se trouvait dans le désert et la scène se déroulait de nombreuses années en arrière. L’homme buvait du vin dans une coupe en or et Joyce dit à Gerry que, lorsqu’il aurait trouvé ce qu’il était en train de chercher, cette même coupe ferait partie de sa découverte. Ensuite, la voyante dessina le protagoniste de sa vision, et en 2 minutes, elle traça les traits d’un personnage dont l’aspect ressemblait beaucoup à celui du Moïse biblique. Bien que cette image n’éveilla aucun souvenir chez Gerry, Joyce expliqua que cette vision était en étroite relation avec un coffre orné de chérubins et muni de longues barres pour son transport. Elle réalisa, en outre, un dessin de cet objet qui ressemblait étrangement à l’Arche d’Alliance décrite dans la Bible. Au milieu de la séance, Gerry ressentit un impérieux désir d’écrire et, à nouveau se reproduisit le phénomène.

     

     

    Joyce interrogea Gerry ( qui avait les yeux fermés ) sur l’identité de l’homme du dessin, et la main se mit à tracer les mots « Mosec, Mosec, Mosec ». « Qui est « Mosec » ? » demanda la voyante. « I am a soldier » ( « Je suis un soldat » ), « répondit » la main de Gerry. Ce fut à ce moment-là que le héros de notre histoire décida de raconter toute la vérité sur son expérience à la voyante. Une fois rentré chez lui, Gerry observa avec beaucoup d’attention le dessin qu’avait réalisé Joyce. L’œil droit du visage représenté sur le papier contenait une sorte de carte dessinée sur l’iris et dont le contour correspondait à la péninsule du Sinaï en Egypte.

     

    *** Le voleur du trésor, un esprit tourmenté ! ***

     

     

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    Le soir suivant, dans la maison de la voyante, se produisit quelque chose qui allait se répéter souvent. Pour la première fois de sa vie, Gerry entra en transes et commença à parler avec une voix déformée, bien que compréhensible. L’entité qui paraissait s’exprimer par sa bouche disait être « Mosec », un esprit tourmenté qui se sentait coupable d’avoir participé au vol de l’Arche d’Alliance. Curieusement, lorsque l’expérience s’acheva, Gerry ne se souvenait de rien. Les transes se répétèrent en plusieurs occasions pendant lesquelles l’histoire de « Mosec » devenait de plus en plus claire. Il semblerait que la mission de voler l’Arche lui avait été confiée alors qu’il était officier. Une fois le larcin commis, et après avoir été averti qu’il ne devait pas regarder à l’intérieur du coffre, « Mosec » prit le chemin de l’Egypte avec un groupe de 300 soldats qui surveillaient le trésor. Lorsqu’on lui demanda qui lui avait confié une telle mission, « Mosec » ne put ou ne voulut révéler l’identité de celui qui lui avait donné cet ordre. Au cours d’une nuit, alors qu’ils avaient établi leur campement dans le désert, « Mosec », en état d’ébriété avancée, décida d’ouvrir l’Arche. Cet acte fut le dernier qu’il accomplit sur terre car aussi bien lui que ses hommes moururent de manière violente au cours d’une soudaine tempête de sable qui finit par tous les ensevelir ainsi que le trésor qu’ils convoyaient. « Mosec » ne révéla rien sur la situation exacte de l’Arche, mais il insista à plusieurs reprises en disant que son « agent » ( probablement Gerry ) le savait.

     

    *** Jérusalem doit-être la destination finale de l’Arche ***

     

     

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    Au cours des séances qui suivirent, Joyce Morgan continua à dessiner le mystérieux personnage barbu, tandis que Gerry se surprit à passer des nuits à écrire « automatiquement ». En conséquence de toute cette activité médiumnique jaillit l’idée que, lorsqu’on découvrirait finalement l’Arche, on trouverait également 2 tables de pierre bleutée : « Les Tables des Dix Commandements », un legs spirituel qui désigne les lignes maîtresses des enseignements que l’humanité devrait suivre. Ainsi, pendant les « communications », il fut répété avec insistance que l’Arche devrait être rendue à la ville de Jérusalem et abritée dans un nouveau temple qui, construit à cet effet, devrait héberger un tabernacle situé sous une coupole transparente. Le nouveau temple devrait avoir une capacité de 2002 sièges qu’occuperaient les chrétiens, les juifs et les musulmans pour leurs rites respectifs. Un autre détails intéressant de ces communications médiumniques fut le fait que « Mosec » parlait avec grande difficulté et avec une voix brisée, comme s’il lui était difficile d’articuler. Pendant une séance, Joyce se proposa de trouver le motif de ce défaut de prononciation et, après s’être plongée dans le même état de transes que Gerry, elle fit un dessin qui représentait un homme vêtu comme « Mosec ». Sur ce dessin, le personnage en question avait la barbe divisée en deux et portait un collier sur lequel on distinguait clairement l’étoile de David avec un œil en son centre. Sous les effets de la transe, la peintre écrivit sur le verso de la feuille les mots suivants :

     

     

    « La raison pour laquelle Gerry transmet les informations de cette façon est due au fait qu’on a arraché la langue de « Mosec » pour éviter qu’il ne révèle le secret, mais il croit qu’il peut toujours parler ».

     

    Le symbole de l’étoile de David avec un œil central pourrait avoir appartenu à un membre d’une secte religieuse. La décision de voler l’Arche pourrait avoir été la conséquence d’une dispute interne entraînant la décision de transporter le trésor dans un lieu plus sûr. Et pour que le responsable de cette mission n’ait pas la tentation de révéler le secret, on lui avait coupé la langue. N’oublions pas qu’en ce temps-là il y avait peu de dangers que l’on puisse révéler l’information d’une autre manière, car il y avait très peu d’individus capables d’écrire.

     

    *** L’Arche se trouve-t-elle en Egypte ? ***

     

     

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    Quelques temps après, Gerry & Mary apprirent qu’un groupe de juifs se réunissait à Gibraltar pour étudier la Bible et, motivés par le désir de rencontrer quelqu’un qui pourrait les aider à donner un sens à leurs expériences, ils décidèrent d’assister à l’une de ces réunions. Là-bas, on leur parla de Mati Ronen et de sa femme Judith, tous deux professeurs à l’Université Hébraïque de Jérusalem et grands connaisseurs en phénomènes paranormaux. Ceux-ci les invitèrent rapidement à venir leur rendre visite en Israël. C’est ainsi qu’en octobre 1994, les époux Cannon posèrent le pied, pour la première fois, sur le sol israëlien. Ils emportaient avec eux un dessin de Joyce Morgan qui représentait, selon les dires de « Mosec », l’endroit où se trouvait l’Arche. Bien évidemment, le voyage incluait une visite au Mont Sinaï, où l’on suppose que Moïse ordonna la construction de la relique sacrée. Durant cette excursion, Gerry parla avec des guides égyptiens et leur demanda des renseignements sur le lieu que « Mosec » avait signalé sur la carte. L’un d’eux connaissait cette région d’Egypte et lui dit qu’il s’agissait d’une zone désertique vallonnée où il y avait beaucoup de grottes qui apparaissaient et disparaissaient selon l’intensité des tempêtes de sable. Dans ces cavités, on avait trouvé des squelettes car elles servaient autrefois de sépultures.

     

     

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    Gerry montra alors au guide le dessin de Joyce sur lequel on voyait une région concrète du désert et il fut très surpris lorsque ce dernier lui confirma que ce lieu existait réellement et que c’était précisément un des endroits qu’il connaissait le mieux. Mais cela n’allait pas être la seule surprise du voyage. En compagnie des professeurs Ronen, les époux Cannon eurent l’occasion de connaître une guérisseuse appelée Menorah avec laquelle ils eurent une « séance ». Durant cette séance, Gerry entra en transes et « Mosec » fit à nouveau son apparition. Il faut préciser que cette femme ne connaissait rien de l’histoire qui nous occupe. C’est pendant cette séance, qui fut enregistrée dans son intégralité, que Ménorah confirma qu’elle détectait la présence de quelqu’un nommé « Mosec » en donnant des détails sur ce que les personnes présentes connaissaient déjà : divers éléments concernant le vol de l’Arche, comment « Mosec » avait tenté de l’ouvrir, la mort fulgurante du groupe de soldats, l’ensevelissement provoqué par la tempête et, même, le lieu précis où ces évènements s’étaient déroulés. Des semaines après le retour des Cannon en Espagne, une autre expérience d’écriture « automatique » eut lieu, mais cette fois-ci, ce ne fut pas Gerry qui en était le « véhicule ». Ce fut Dawn, la fille d’un de leurs amis. Dirigée par Gerry, Dawn commença à dire que celui-ci était impliqué dans une histoire concernant l’Arche d’Alliance. Ensuite, les yeux toujours fermés, elle dessina la relique, qui n’était pas très ressemblante avec la description biblique. Deux jours plus tard, la jeune fille se présenta chez les Cannon avec un dessin qui représentait, selon elle, le guide de Gerry. Mais ce personnage ne ressemblait pas au dessin de Joyce, sauf sur un seul détail : l’œil droit contenait un triangle dont la forme était identique à celle qu’avait observé Gerry sur le premier dessin de Joyce et qui lui avait rappelé le Sinaï. Finalement, interrogée sur le nom du guide, la jeune médium dit qu’il commençait par la lettre « M » et se terminait par un « K » et elle indiqua qu’il pourrait s’agir d’un mot comme « Misik ». Alors Gerry donna plusieurs noms ressemblants parmi lesquels se trouvait celui de « Mosec » ; et ce fut précisément celui-là que Dawn choisit. Actuellement ( en 1994 ), Gerry cherche un sponsor pour son projet : diriger des fouilles en Egypte. Pour se faire, il a écrit au Premier Ministre Israëlien, aujourd’hui disparu, Itsaak Rabin, parce qu’il pense que c’est le Gouvernement Israëlien qui doit demander l’autorisation aux autorités égyptiennes de réaliser une telle expédition. A son avis, si l’Arche devait être retrouvée, elle devrait être rendue à Jérusalem. Là-bas, explique-t-il, elle devrait occuper un lieu approprié, c’est-à-dire sous la coupole transparente de ce qui serait le Troisième Temple, un lieu de réunion pour les juifs, les arabes et les chrétiens. C’est quelque chose qui est apparemment difficile, étant données les relations politiques actuelles entre les pays en question. Mais personne ne sait quel est la tournure que vont prendre les évènements et, si les affirmations de ce curieux Anglais se révélaient être vraies, elles battraient en brèche toutes les spéculations des archéologues et historiens. Comme toujours, seul le temps dira qui avait raison.

     

    *** Une source d’énergie inconnue ***

     

     

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    Dans son livre « Le signe et le Sceau », Graham Hancock soutient l’hypothèse que l’Arche d’Alliance, en plus d’abriter les Tables de la Loi, contient une grande source d’énergie inconnue, qui émanerait des Tables elles-mêmes. De son côté, le chercheur Meir Ben-Dov, dans son livre « A l’ombre du Temple » dit que les Tables pourraient être 2 fragments de météorites hautement radioactifs ou possédant une certaine propriété chimique qui aurait été utilisée par Moïse pour susciter la crainte et maintenir son peuple éloigné de l’Arche. De toute façon, ce qui est certain c’est que la structure en bois du coffre, avec sa double paroi d’or massif, rappelle, dans une certaine mesure, les containers modernes de matériel radioactif où le plomb et le ciment se substituent à l’or. D’autre part, et pour confirmer cette hypothèse, il paraît intéressant de rappeler que les prêtres les plus éminents de l’Antique Israël devaient utiliser des vêtements spéciaux pour s’approcher de la relique sacrée. Ceci pourrait correspondre à des mesures de protection contre les émanations radioactives. En outre, l’Arche était transportée enveloppée par deux pièces de toile et une de cuir, pour éviter que les porteurs n’entrent en contact avec elle et ne trouvent la mort. Dans ce sens rappelons-nous comment, selon la Bible, moururent les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, lorsqu’ils entrèrent dans le Tabernacle peu après que l’Arche y ait été déposée : une flamme jaillit et les « dévora » vivants. Le plus surprenant est que Moïse, négligeant les rites funéraires traditionnels que l’on retira immédiatement les cadavres et qu’ils fussent transporté loin du campement. De quoi avait donc peur Moïse ? Ainsi donc il semblerait que certaines références de l’Ancien Testament désignent l’Arche comme étant davantage une âme mortifère qu’une relique sacrée. C’est ainsi que les juifs attribuèrent la chute des murs de Jéricho aux pouvoirs extraordinaires de l’Arche qui avait été transportée par les israëlites jusque là-bas. Plus tard, lorsque la relique sacrée tomba aux mains des Philistins, ces derniers durent souffrir la « plaie des rats » qui produisit une épidémie parmi la population. Les Philistins finirent par rendre l’Arche aux israëlites ( I Samuel, 5, 6 ) et ce fut alors que, par l’intervention de Yahvé, moururent 50.000 des hommes de Bet Semes tandis qu’il la fixaient du regard ( I Samuel, 6 :19 ). Ainsi que nous pouvons le constater, le pouvoir de l’Arche était si important que, si elle n’était pas manipulée à des fins appropriées, elle donnait la mort ( I Cron. 13 :9-10 ).

     

    *** De véritables « Indiana Jones » à la recherche de l’Arche ***

     

     

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    Graham Hancock : l’hypothèse éthiopienne.

     

    Le livre du journaliste britannique Graham Hancock « The sign and the Scal » ( le signe et le sceau ) sur les étranges pouvoirs de l’Arche et sur l’endroit où elle pourrait se trouver, est devenu un best-seller international et a relancé l’intérêt au sujet de cette relique apparemment perdue en 650 avant J.C. Selon la Bible, les fils d’Israël transportèrent l’Arche jusqu’à Jérusalem et la déposèrent dans le « Saint du Saint » du Temple de Salomon. Hancock base son œuvre sur une légende du temps de Salomon, qui raconte comment la reine de Saba lui rendit visite en Israël. Les « Chroniques réelles » d’Ethiopie disent que lorsqu’elle rentra dans son pays, la reine était enceinte de Salomon ; elle mit au monde un garçon, Menelik 1er, qui, au bout de quelque temps, s’en alla vivre avec son père à la cour d’Israël, où il fut élevé jusqu’à l’âge de 19 ans et se convertit à la foi judaïque. Comme cadeau à son fils, Salomon fit construire une réplique de l’Arche afin que Menelik l’emporte en Ethiopie et que de cette manière les juifs de là-bas puissent eux aussi avoir leur « Arche ». La légende dit qu’à cette époque-là, Jérusalem étant en pleine décadence. Menelik, craignant pour la sécurité de l’Arche, changea la réplique par l’original. C’est ainsi que la « véritable » Arche fut transportée en Ethiopie et que la copie resta en Israël. Après de nombreuses et laborieuses recherches, Hancock affirme avoir trouvé l’Arche véritable dans l’Eglise de Notre-Dame de Sion, à Asum, surveillée par un seul gardien à moitié aveugle, qui, toutefois, ne l’a pas laissé s’en approcher et n’a pas voulu répondre à ses questions.

     

    Randall Price : L’Arche se trouve-t-elle toujours en Israël ?

     

     

    Dans son article « La recherche de l’Arche d’Alliance se poursuit », publié en 1993 dans « Messianic Times », Randall Price parle d’anciennes archives rabbiniques où il est dit que l’Arche fut sortie du Second Temple et cachée dans un endroit secret, sous l’une des réserves de bois à brûler du temple. Ainsi dans un vieux texte hébraïque, le « Shekalim 6 :1-2 », il est dit qu’un prêtre se trouvait un jour dans la réserve de bois lorsqu’il se rendit compte que quelques-unes des pierres du sol étaient différentes. Au moment où il allait faire part de sa découverte à un autre prêtre, il tomba raide mort sans avoir eu  le temps de raconter quoi que ce soit. D’après les défenseurs de cette hypothèse, cette anecdote est la preuve que l’Arche se trouvait effectivement dans le Second Temple. Ce qu’il y a de sûr c’est que ce Temple fut complètement détruit en l’an 70 et que les juifs se dispersèrent à travers le monde, laissant le Mont Moriah ( et l’Arche, si l’on en croit cette théorie ) en des mains étrangères. Le trésor serait donc enterré là depuis 2.000 ans. Dans son article polémique, Price affirme « qu’en se basant sur la description historique de la réserve de bois et les renseignements que l’on a aujourd’hui sur les couloirs souterrains du Mont Moriah, on croit qu’il y a un tunnel qui conduit à une chambre située à 40 pieds sous terre qui est supposée abriter l’Arche ».

     

     

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    Au début des années 80, on effectua des fouilles près du Mur des Lamentations où, d’après certains rabbins, se trouve l’Arche. Shlomo Goren et Yehuda Getz, les rabbins actuellement en charge du Mur ( en 1994 ), affirment connaître l’emplacement exact et attendent le moment adéquat pour le révéler, bien qu’ils n’aient pas vu personnellement la « Châsse Sacrée ». Bien évidemment, il est impossible de confirmer cette hypothèse pour le moment, car le gouvernement israëlien a condamné la porte de Warren qui conduit à l’emplacement présumé de l’Arche. Cette mesure a été prise à cause des incidents sérieux qui se sont produit entre juifs et arabes sur ce lieu et à cause de la protestation qu’a élevé le Conseil Musulman à propos de la recherche de l’Arche perdue. Pourtant, dans une émission de la télévision australienne, le rabbin Getz a contredit ses propos antérieurs en déclarant qu’il avait bien vu l’emplacement de l’Arche. A la suite de cette émission, un téléspectateur lui envoya une lettre lui priant de confirmer ces nouvelles déclarations. La réponse de Getz fut la suivante : « J’ai bien reçu votre lettre en date du 26 Lyyar ( avril ) 5753, relative à l’Arche d’Alliance. Je peux vous confirmer que je connais la situation exacte de l’Arche, mais comme vous pouvez l’imaginer, cette affaire est très délicate et nous ne sommes pas disposés à divulguer cette information n’importe quand et n’importe où. Bien à vous. Rabbin Getz ». Cette lettre était manuscrite sur un papier à l’en-tête du Rabbin et signée par lui-même.

     

     

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    Ron Wyatt : Je l’ai vue à Jérusalem !

     

     

    De son côté, l’archéologue nord-américain Ron Wyatt affirme que l’Arche se trouve à Jérusalem et qu’il l’a vue de ses propres yeux. Il raconte que durant l’été 1978, il rencontra le propriétaire d’un terrain situé près de la vieille ville et que ce dernier l’invita à visiter le domaine. Une fois sur place, sans savoir ni pourquoi ni comment, Wyatt désigna un lieu précis en disant : « Ceci est la grotte de Jérémie et l’Arche d’Alliance s’y trouve ». Le propriétaire lui offrit alors de financer une série de fouilles à cet endroit. La piste suivie par l’archéologue l’amena à conclure que l’Arche avait disparu de l’Histoire pendant le siège de Jérusalem par les Babyloniens en 586 avant J.C. La ville était entourée de forteresses et d’une épaisse muraille, ce qui ( selon l’avis de cet expert ) aurait rendu très difficile la « sortie » du précieux coffre et rendrait probable le fait que l’Arche se trouverait encore cachée sous l’un de ces murs. C’est ainsi, qu’après avoir obtenu les autorisations nécessaires, ce chercheur commença les fouilles. Selon le témoignage de Wyatt, le 6 janvier 1982 à 14h, il pénétra dans la chambre qui contenait l’Arche d’Alliance et d’autres objets appartenant au Premier Temple. La chambre était située sous le Golgotha, là où fut crucifié Jésus-Christ, de telle sorte que la croix se trouvait exactement au-dessus de la roche qui servait de plafond à cette salle. Et ce n’est pas tout, continue-t-il, car au moment de la mort de Jésus la roche se rompit et la fissure arriva jusqu’à la cavité secrète ; lorsque le centurion romain transperça le flanc de Jésus, les dernières gouttes de sang qui jaillirent de la blessure s’infiltrèrent par cette fissure et tombèrent sur le couvercle de l’Arche comme pour expier les péchés de l’Humanité.

     

     

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    Vendyl Jones et le Temple de Salomon.

     

     

     

    En 1994, le docteur Vendyl Jones, un archéologue texan qui inspira Steven Spielberg pour créer son « Indiana Jones », communiqua à l’agence de presse Reuter une déclaration dans laquelle il disait connaître l’emplacement exact de l’Arche grâce à des photos à haute définition prises par un satellite de la NASA survolant Israël ! Les images montraient une esplanade rectangulaire entourée par les vestiges d’une muraille de 450 m sur 270 m. Après avoir effectué des fouilles pendant plus de 3 mois, Jones et ses collaborateurs arrivèrent à la conclusion suivante : ce gisement reproduisait, à échelle réduite, le Temple de Salomon. Ce « mini-temple » se trouvait, d’après cet archéologue, dans la cité biblique de Gilgal, décrite dans l’Ancien Testament comme le point de départ de l’expédition de Josué pour attaquer Jéricho, la ville voisine. Vendyl Jones déclara que la muraille extérieure, d’une hauteur de 50 m et d’une largeur de 11 m, servait de mur rituel au Tabernacle, l’autel où est supposée se trouver l’Arche. La découverte de Jones fut mal accueillie par les cercles scientifiques d’Israël et fut qualifiée de « douteuse, sensationnaliste et fausse » par I. Maguenn archéologue de l’Administration militaire de Cisjordanie.

     

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    En quoi consiste donc cette découverte ?

     

     

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    http://web.jet.es/gcannon/

    http://www.arkdiscovery.com/ron_wyatt.htm

    http://www.wyattmuseum.com/ron-wyatt.htm

    http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/82226

    http://www.infomysteres.com/histoire/histoire42.htm

     

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    Article de Francis Pascal

    pour la revue Incroyable & Scientifique N° 8 – juillet/août 1996

    la revue n’existe plus de nos jours !

     

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    La taverne de l’étrange- 25 mars 2007

     


      

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    La mine de Naica fut découverte par des prospecteurs en 1794 et se trouve à 130 km au sud de Chihahua city. Les indiens Tarahumara donnaient à la montagne voisine le nom de Naica. Jusqu'en 1900 exploitée pour l'or et l'argent .Puis la mine ferma vers 1911 pendant la révolution mexicaine. La grotte des épées fut découverte à 400 pieds de profondeur. On décida de fermer la grotte aux cristaux  pour la préserver. Ces cristaux sont en gypse ( sulfate de calcium hydraté- CA SO4 2H2O ). En Avril 2000 les frères Juan et Pedro Sanchez en creusant un nouveau tunnel découvrirent quelque chose d'incroyable: la grotte aux cristaux géants. Certains mesures plus de 10 m !

     

    http://www.canyonsworldwide.com/crystals/index.html
    http://photos.speleo.free.fr/category.php?cat=219&expand=51

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  • La planchette OUIJA

    La seconde moitié du XIXe siècle fut témoin d'un développement très important  du spiritisme en Angleterre. Apparitions et tables tournantes devinrent rapidement une des distractions favorites de la bonne société victorienne. La planche Ouija ( qui tire son nom des mots français et allemand pour dire " oui " ) devint un passe-temps très apprécié lorsque les médiums compétents n'étaient pas disponibles. Sur une planche de bois, allongée étaient gravés les mots oui, non, pourquoi, stop et un alphabet imprimé selon une disposition circulaire ou semi-circulaire. Après avoir baissé les lumières, les participants posaient leurs doigts sur une planchette trouée équipée de roulettes miniatures qui se déplaçaient sur la planche, et formulaient des questions adressées aux esprits. Les utilisateurs de planches Ouija ont témoigné de l'extraordinaire rapidité et de la force avec laquelle la planchette se déplaçait de lettre en lettre pour construire des phrases. Il semble impossible de déceler l'origine des réponses qui reste, aujourd'hui encore, un mystère. Ces messages émanent-ils simplement de l'inconscient ou les consultants sont-ils réellement en contact avec quelque chose qui dépasse notre expérience quotidienne tangible ?

     

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    LES PYRAMIDES PARLENT-ELLES ?

     

     

    Un groupe de chercheurs espagnols conduit par Ricard Bru est entré, durant le mois d’août, à l’intérieur des trois fameuses pyramides de Gizeh dans le but de vérifier que ces dernières pouvaient stimuler les capacités paranormales des êtres humains. Au cours de ces expériences, le groupe a découvert, avec surprise, qu’après avoir émis un son dont la composition avait été déchiffrée grâce à une ancienne inscription de la Grande Pyramide, ces fameux édifices répondaient par des murmures et autres sortes de bruits.

     

    Info- je n’ai pu situer les dates de cette expérience incroyable. Toutefois,  je pense que cela c’est passé vers le début des années 1990.

    Voici le récit de cette expérience insolite raconté par Ricard Bru !

     

     

    Il y a quelques années, Javier Sierra a écrit un article intitulé : « Les expériences psychiques dans la pyramides de Khéops » sur les potentialités paranormales des pyramides égyptiennes. Dans cet article, mon collègue décrivait les vicissitudes du groupe, supervisé par l’association Torah, vécues dans la pyramide de Khéops ainsi que le grave désaccord qui se produisit postérieurement parmi quelques membres de l’expédition à propos d’une connexion télépathique avec Madrid. A cette occasion, et à cause d’une série de facteurs qui furent expliqués dans ce texte, je ne pus réellement mener à bien le travail de recherche qui m’avait amené à me rendre en Egypte. L’expérience que je me propose aujourd’hui de vous raconter, dans les lignes qui suivent, est en quelque sorte une nouvelle expérimentation sur les possibilités que présentent les pyramides pour une investigation psychique.

     

     

    - LE TROISIEME VOYAGE -

     

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    C’était mon troisième voyage en Egypte, mais cette fois sans caméra de télévision ni personnage susceptible de perturber mon désir d’approfondir les questions posées et esquissées en Espagne. En tant que directeur d’expériences psychiques du Groupe Torah, il s’agissait-là d’un défi que je ne pouvais repousser plus longtemps. J’irai donc directement aux faits. Ce dernier mois d’août, à la tête d’une équipe de vingt-deux personnes, nous partîmes vers l’Egypte avec la ferme intention de passer deux nuits complètes dans les pyramides de Khéops, Khephren et Mykerinos.

    Parallèlement à cela, nous avions aussi prévu de visiter la Vallée des Rois pour réaliser, grâce à une autorisation spéciale, une expérience dans la tombe de Touthmosis III, ainsi que quelques essais se référant aux sons et aux échos dans le temple d’Horus. L’objectif de cette expérience était différent de celui d’un précédant voyage. Ce qui nous motivait maintenant, c’était le soucis d’établir une communication télépathique car cette possibilité nous avait parue évidente…

     

    Il s’agissait cette fois-ci d’approfondir quelque chose qui, lors des voyages antérieurs, nous avait accompagnés et intrigués : une espèce de « résidu psychique » étrange qui flottait dans l’air. Tous ceux qui étaient sensibles à ce genre de chose étaient d’accord sur ce fait et avaient manifesté ouvertement leur certitude que plusieurs voix étranges nous avaient accompagnés pendant les expériences psychiques. Je dois dire que lors de notre précédent voyage, je m’étais consacré davantage à recopier des informations sur une inscription gravée sur la porte fermée de Khéops (c’est-à-dire celle qui n’a jamais été ouverte ) qu’à réaliser des expériences. Ainsi, mon premier travail, dès mon retour en Espagne, avait été d’essayer de déchiffrer cette inscription codée. Après de multiples cabales, j’étais arrivé à la conclusion qu’il existait, sur la porte de la Grande Pyramide, une « clé musicale » au sens largement mystique ; ainsi je pouvais imaginer que les prêtres de l’époque et leurs assistants avaient entonné des hymnes et des cantiques spéciaux pour imprégner dûment la chambre qui se convertirait en un réceptacle magique. Aujourd’hui, après ce troisième voyage, je pense que je ne m’étais pas trompé.

     

    - RITES DES SONS A KHEOPS -

     

     

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    A quoi fais-je référence exactement ? Réfléchissons quelques instants à la manière dont se déroulent, de nos jours, les cérémonies liturgiques ou les réponses que nous offrons à nos chers êtres aimés, surtout au moment de l’enterrement et à la grande charge émotionnelle et aux cantiques qui les accompagnent en imprégnant probablement les murs des panthéons mortuaires. Ceci s’expliquerait par le fait que ( et ainsi le croient du moins de nombreux chercheurs actuels qui essaient de faire ressurgir des sons émis dans le passé ) toute parole, tout cantique ou tout son émis par les cordes vocales ou par un instrument de musique, reste suspendu dans l’air à jamais, d’autant plus s’il a été accompagné d’une forte charge émotionnelle. Ainsi donc, en connaissant la technique appropriée, il serait possible de les récupérer.

     

    - LA CLE MUSICALE -

     

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    Après avoir examiné aussi bien les rituels religieux de l’ancienne Egypte que les informations procurées par certains hiéroglyphes, un des membres de l’équipe, Jordi Vilardell, musicien de profession et membre d’un groupe de jazz fut chargé d’un travail bien particulier : celui de trouver une relation entre la géométrie pyramidale, les matériaux composant la pyramide et le son répétitif si particulier par lequel cette pyramide « parle » :

     

    « Je commençai mon travail en recherchant la vibration et la résonance mécanique d’un modèle simplifié élaboré en fonction de la taille et des matériaux adéquats » explique Vilardell, « jusqu’à l’obtention d’une période de vibrations qui, en l’inversant, me donna sa fréquence. Je traduisis cette valeur en ce qu’en géométrie métrique et projective on nomme champ harmonique, la distance à partir du centre étant la valeur de vibration. Curieusement, si nous soustrayons les vibrations produites entre la troisième et la cinquième note de la tonalité « si bémol majeur », nous obtenons le même intervalle que celui que nous envoyait la pyramide lorsque nous entendions « monte ». Ce qui attira aussi notre attention fut la coïncidence suivante : cette tonalité « si bémol majeur » était utilisée aussi par la franc-maçonnerie et apparaissait souvent, par exemple, dans les compositions de Mozart ».

     

    Selon Jordi Vilardell, le son le plus proche, pour l’oreille humaine, produit par la pyramide, était celui du violoncelle, avec sa modulation si caractéristique qui fut reproduit plus tard sur des synthétiseurs pour trouver la combinaison la plus satisfaisante. Ensuite, la bande fut passée en présence des spécialistes qui avaient vécu l’expérience et tous purent reconnaître le son qu’ils avaient entendu dans la pyramide, et certains d’entre eux d’ailleurs, furent paralysés quelques instants par l’intensité du souvenir. Cette fois-ci, l’objectif de l’expédition était d’essayer de vérifier si les « résidus psychiques » des cantiques et des hymnes se trouvant dans les pyramides pouvaient-être captés grâce à une concentration psychique et enregistrés sur des magnétophones traditionnels ; de plus, il s’agissait de constater que les pyramides sont susceptibles de favoriser la communication mentale entre des individus situés dans chacune d’elles. En dernier lieu, il restait un troisième objectif pour étayer notre investigation : essayer de voir si les « résidus psychiques » sont encore présents dans d’autres endroits d’Egypte, c’est avec l’idée de ce programme ambitieux que je composai l’équipe de travail, en tenant compte des facteurs psychologiques et biologiques de chaque personne qui allait l’intégrer. Grâce à ceci, je pus compter sur la présence, dans notre groupe, de la psychologue Gloria Rosell et de la pharmacobiologiste Beatriz Carbonell. Le reste du groupe fut formé par des « sensitifs » qui avaient vécu des expériences antérieures en Egypte, comme Marga Orenga, Luis Pérez et Elena Bertran, qui m’avaient déjà accompagné lors du premier voyage.

     

    - L’EXPEDITION COMMENCE -

     

     

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    Nous partîmes pour le Caire le 22 août sur un vol régulier et nous y arrivâmes sans trop de contre-temps. Une fois installés, nous passâmes le premier jour à la réalisation de tests de types psychologiques et médicaux afin d’obtenir des éléments très clairs sur les participants à l’expédition. Quant à la première nuit dans les pyramides, nous la nous attendîmes patiemment ; vingt minutes à peine s’étaient écoulées lorsque nous commençâmes à entendre des réponses. Devant les premières réactions de la pyramide ( que j’expliquerai plus tard ), je décidai d’éteindre les lumières de l’enceinte et de former un cercle avec toute l’équipe pendant que se connectait le son à des intervalles de cinq minutes. La réponse du monument fut constante : les pierres, le substrat psychique ou « quelque chose » d’autre répondait. On entendait simplement « monnntee ». La majorité des membres de l’équipe restèrent paralysés et même les plus sceptiques purent constater la réponse objective au son mégaphonique que nous reproduisions. A six heures trente du matin, nous quittâmes la pyramide avec un évident succès à notre crédit. « Ils nous ont répondu ! » Nous nous disions cela, nous étions euphoriques et nous comprîmes que nous devions passer rapidement à la seconde expérience.

     

    - COMMUNICATION AVEC LES PYRAMIDES -

     

     

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    Les pyramides ( ainsi le pensions-nous fermement ) parlaient. Il s’agissait maintenant de les comprendre. Nous passâmes le reste de la journée à échanger nos points de vue, et nous finîmes par mettre en évidence un syndrome déjà observé lors des précédents voyages : après avoir passé plus de quatre heures à l’intérieur de la Grande Pyramide, la majorité d’entre nous avait ressenti d’évidentes perturbations du caractère et du comportement. Nous le baptisâmes « susceptibilité pyramidale », concept qui englobait tout un ensemble de symptômes allant de la perte du sens de l’orientation à un excès d’euphorie, en passant par des vomissements et des diarrhées intempestives, de l’agressivité, des pertes de vue, de l’insomnie et même des rives hystériques. De la même façon, nous nous aperçûmes que le syndrome de « susceptibilité pyramidale » disparaissait environ deux heures après avoir quitté la pyramide et le choc brutal se produisait juste à la sortie. Notre seconde expérience allait se dérouler simultanément dans les trois pyramides principales, c’est-à-dire Khéops, Khephren et Mykerinos.

     

    A la même heure, avec le même son et refaisant point par point toutes les étapes de l’expérience antérieure, nous allions essayer de réaliser à nouveau ce que le lecteur sait déjà, c’est-à-dire la communication mégaphonique pendant notre méditation. Mais cette fois-ci, trois personnes, une dans chaque pyramide, coordonneraient les expériences. Mon travail se limiterait à passer de pyramide en pyramide, pour contrôler les résultats. Finalement, nous nous réunirions dans celle de Khephren, comme lieu intermédiaire et centre des opérations de la communication du son. Le 25 août, à minuit exactement, nous partîmes de l’hôtel Mena House pour les pyramides. Une grande émotion nous étreignait car nous savions qu’une certaine communication avait bien eu lieu lors de notre dernière visite et il était bien difficile de maintenir le calme parmi les membres de notre groupe.

     

    Une fois arrivé à l’esplanade de Gizeh, nous laissâmes le premier groupe composé de Marga Orenga, Jordi Ambros, Isabel Lopez et Pedro Canudas, dans la pyramide de Khéops. Ensuite, nous nous dirigeâmes, avec le deuxième groupe, vers Mykerinos. Là, avec Luis Pérez comme coordinateur, restèrent Carmen Sancho, Isabel Sanchez, Margarita Bosch et Albert Montserrat. Quant au groupe de Khephren, son responsable était José Pascual. Lui, Marga Orenga et Luis Pérez, avaient des instructions très précises pour pouvoir établir le contact à quatre heures du matin, heure égyptienne. Le reste du temps devrait être employé à préparer et à positionner les équipes et surtout à ce préparer eux-mêmes psychiquement. A quatre heures du matin commencèrent donc les connexions. Afin que le lecteur puisse comprendre très précisément ce qui s’est passé, je reproduirai textuellement les rapports « in situ » que me rendit chaque chef d’équipe au terme des expériences.

     

    *** Rapport N°1/ pyramide de Khéops *** 

     

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    « Nous sommes en train de mettre en place l’équipement son ainsi que la caméra spéciale de Jordi. Il est trois heures trente du matin ; nous sommes très nerveux. La lumière s’éteint brusquement. Pedro Canudas sort une lampe électrique et nous nous préparons à la connexion du mieux que nous pouvons. Nous ignorons ce qui se passe dans les autres pyramides. Finalement, j’appuie mon dos contre le sarcophage de Khéops et nous laissons la lampe de poche allumée. Il n’y a pas d’autre source lumineuse dans toute la pyramide… Les autres se relaxent, allongés, avec les yeux fermés. Je les regarde et je distingue à peine leurs formes. Je commence à me sentir bien seule… Quatre heures du matin… Je connecte le son et à quatre heures cinq, je l’arrête. Immédiatement, j’entends derrière moi un murmure de voix graves ; je commence à devenir très nerveuse. A quatre heures quinze commence la nouvelle connexion. Le son envahit toute la salle. Je fixe mon attention sur les « sensitifs » qui sont en train de bouger maintenant. Il y a comme une espèce de couverture blanche qui les recouvre. J’arrête à nouveau la musique et le murmure se fait réentendre. Peu après, j’entends un bruit de pas dans la grande galerie. Nous nous effrayons et nous commençons à avoir très peur. Je regarde fixement en direction de l’entrée de la chambre en m’attendant à voir quelqu’un entrer. Tout à coup, les pas cessent. Les appareils enregistreurs s’arrêtent aussitôt, et cependant, les murmures continuent. A quatre heures trente, je connecte à nouveau le son. Dès que la musique s’arrête, de nombreuses voix se font entendre, comme un bruit de tambour… Je suis pétrifiée car je vois que mes camarades son totalement immobiles sur le sol. Je les appelle et je leur demande ce qu’ils entendent et leurs réponses confirment ce que moi-même j’ai ressenti. Nous sommes ravis de ce contact. Nous nous dirigeons à présent vers le point de rencontre dans la pyramide de Khephren ».

     

     

     *** Rapport N°2/ pyramide de Mykerinos ***

     

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    « A peine entré, je propose aux « sensitifs » de s’asseoir commodément dans la chambre royale. Tout est prêt pour la première émission de sons. Nous remarquons une chaleur anormale qui va s’estomper peu à peu par la suite. Il est quatre heures juste et je connecte le mégaphone… Les lumières font mine de s’éteindre puis se mettent à clignoter. Albert est appuyé contre un mur sur lequel, simultanément et au rythme de la musique, apparaît un visage. Isabel se retourne, très concentrée ; nous n’entendons rien de plus. A quatre heures quinze, je commence la nouvelle émission. Carmen éclate en sanglots, je ne leur dis rien et je continue à observer. J’entends des pas à l’extérieur de la salle ; la lumière passe spontanément de la couleur blanche à une couleur ambrée. Je sors rapidement vers l’escalier, mais il n’y a personne. Je continue d’entendre des pas, puis c’est le silence absolu. A quatre heures trente, j’entame la dernière émission…

     

    Changement de position d’Albert. La tache, sur le mur, a vraiment pris forme humaine et donne l’impression qu’elle veut parler. L’air commence à se raréfier. Je deviens nerveux. Je fais en sorte que tout le monde se lève. Quelque chose d’étranges est en train de s’emparer de nous et je monte les escaliers. Je sens que je m’étouffe. Carmen portés par une sorte d’intelligence, nous commençons à déambuler à travers la salle sans but précis. Albert m’appelle et me dit qu’il sent comme un courant électrique lui traverser le corps. Nous sommes comme enivrés. Margarita se met à rire. Nous l’imitons tous sans pouvoir nous arrêter. Nous essayons de sortir comme nous pouvons de la pyramide, mais quelque chose nous retient. Je m’agrippe à la ceinture de Carmen pour pouvoir marcher et nous sortons en courant avec la certitude qu’effectivement quelque chose essaie de s’emparer de nous. Nous nous dirigeons rapidement vers Khephren. Il est cinq heures du matin ».

     

     *** Rapport N°3/ pyramide de Khephren ***

     

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    « Je place Elena et André à l’intérieur du sarcophage pendant que les autres s’installent tout autour. Je commence l’émission à quatre heures du matin très précisément… André se trouve mal. Nous interrompons l’émission et je lui ordonne de sortir de la chambre. Il commence à vomir et finalement Ricard Bru vient le chercher. Tout de suite après, on commence à voir un faisceau de lumière blanche et à entendre des murmures, tous les « sensitifs » entendent des murmures, tous les « sensitifs » entendent la même chose. Nous avons l’impression de ne pas être seuls. A quatre heures quinze, je connecte à nouveau le mégaphone, à ce moment-là, on peut entendre des voix très distinctement, nous sommes très ébranlés et je finis par faire la troisième émission. Presque simultanément, toute la chambre royale de Khephren se remplit de voix et de musique. Je pense que ce sont les gardiens qui se trouvent à l’extérieur de la pyramide. C’est ainsi que je sors de la salle et que je vais vérifier personnellement. Mais en arrivant dehors, je constate qu’il n’y a absolument personne. Je retourne auprès du sarcophage et je m’aperçois que la chambre toute entière résonne comme si des centaines de personnes s’y trouvaient réunies. Toute mon équipe est très affectée et nous attendons que Ricard Bru arrive avec les deux autres groupes ».

     

    - EPILOGUE DE L’EXPERIENCE -

     

     

     telechargement

     

     

    Nous avons donc pris connaissance du résumé des expériences décrites par les chefs d’équipes. A cinq heures du matin, nous nous retrouvâmes tous dans la pyramide de Khephren et nous connectâmes à nouveau le mégaphone. Tout de suite, comme par magie, toute la pièce s’emplit de bruits de voix, de tambours et de sons graves. Il n’est pas besoin de dire qu’à ce moment-là, l’équipe toute entière se troubla et nous atteignîmes les limites de ce que nous étions en mesure de pouvoir supporter. Mais il n’y avait aucun moyen d’enregistrer les voix : les caméras vidéos et les enregistrements de son étaient bloqués. Nous essayâmes encore plusieurs fois de capter le son impressionnant qu’émettait la chambre, mais nous n’y arrivâmes que partiellement. A sept heures du matin, je fis sortir tout le groupe. Nous étions à bout de forces mais même ainsi nous fûmes victimes d’une forte attaque de « susceptibilité pyramidale » dont j’ai décrit plus haut les symptômes.

     

    Pendant plus d’une heure, nous nous sentîmes complètement saouls, sans pouvoir recouvrer nos esprits. Le jour suivant, après nous être bien reposés, nous partîmes vers le sud pour effectuer une expérience similaire dans les couloirs secrets, non ouverts aux touristes, du temple d’Horus. Cependant, nous dûmes interrompre cette nouvelle tentative car Jordi Ambros se cassa une cheville en tombant dans un puit. Finalement, nous mîmes un terme à ces expériences dans la Vallée des Rois en pénétrant ( ainsi que je l’ai commenté antérieurement ) dans la tombe de Touthmosis III où le groupe tout entier se livra à une expérience de méditation. Et là, à notre grande surprise, au bout de vingt cinq minutes, nous pûmes entendre, une fois encore, les fameuses voix. La conclusion était claire, on pouvait entendre un son dans toutes les tombes égyptiennes, même si chacune comportait ses particularités et ses codes propres que nous devions analyser tombeau après tombeau. Je ne sais toujours pas comment il faudrait analyser de telles « découvertes » en Egypte.

     

    Ce qu’il y a de certain, c’est que nous pensons retourner là-bas prochainement, pour y poursuivre nos investigations. Cependant, et malgré les nombreuses zones d’ombres que présentent celles-ci, il y a quelque chose qui nous paraît incontestable : le son ancestral, les voix, les hymnes anciens ne sont pas perdus. Ils demeurent là-bas en attendant d’être « réveillés » et écoutés…

     

    *

     

    article extrait de la revue " Incroyable & scientifique " N°1 ( bi-mensuel ) qui malheureusement n'existe plus de nos jours. Il y eu 14 parutions de 1994 à 1997.

     

    *

     

    info du 17 mars 2007

     

    j'ai reçu un message interne de R. Bru me disant qu'il me prêtrais son matériel ou ses résultats de l'expérience vécue ici mais il ne m'a pas laissé son adresse e-mail donc je lui répond par ici :

     

     

    Holà Ricardo !


    Mucho placer recibir noticias tuyas. Claro que me interesa mucho tu material, me puedes
    enviar el material que quieres. Le gustan mucho tus articulos a las personas numerosas que vienen en mi blog. He hecho traducir esta carta y todo lo que me enviaras por mi querida amiga Marina, asi puedes continuar a escribirme en espanol. Danos de tus noticias, lo que haces ahora etc...Y sobre todo enviame tu direccion e-mail a la mia :


     taverne.etrange@gmail.com


    Muchas gracias:
     
    Un muy cordial saludo


    Tyron29

     

     

     

    sphinx01

     

    La taverne de l’étrange- 7 mars 2007

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  • (ASP) - Février 2001- La fin du monde n'a pas eu lieu. L'expérience qui, de l'avis des plus pessimistes, devait produire un trou noir qui engloutirait la Terre, a parfaitement réussi, mais ses conséquences sont restées circonscrites au laboratoire. Et, surprise, les Américains vers lesquels tous les regards étaient tournés depuis cet automne ont été pris de vitesse : c'est en Suisse, au laboratoire CERN de physique des particules, qu'a été réalisée cette expérience.Dans leur communiqué, les physiciens d'une vingtaine de pays annoncent que ce qu'ils ont fait, c'est de " créer un nouvel état de la matière "; ou, plus exactement, de recréer un état de la matière qui a déjà existé... mais qui est disparu depuis environ 15 milliards d'années. Cet état de la matière, le plasma quark-gluon pour les intimes, n'aurait en effet existé que pendant les premiers millièmes de seconde de notre univers. En d'autres termes, on aurait recréé au CERN, pendant un très, très bref instant, les conditions qui existaient immédiatement après le Big Bang. Est-il besoin de le souligner, les premières fractions de secondes après le Big Bang représentent, pour autant qu'on puisse se les imaginer, l'enfer : la chaleur y est telle que même les atomes ne se sont pas encore formés, la température étant trop élevé pour que protons, neutrons et électrons puissent s'unir. En fait, même les protons et leurs confrères ne peuvent pas s'unir et leurs constituants -les quarks, entre autres- sont éparpillés dans une " soupe " que, faute de meilleur terme, on a baptisé le plasma quark-gluon. Après quelques fractions de seconde, à mesure que la température s'est abaissée, cette " soupe " s'est estompée et a laissé place aux particules qui nous sont plus familières. Réussir à créer ce plasma quark-gluon en laboratoire a donc pour but de mieux comprendre la nature même de la matière -et, au passage, nos propres origines. Cet exploit constitue le point culminant de six ans de travail pour les physiciens des hautes énergies. Depuis 1994, ceux du CERN utilisent un accélérateur de particules géant -un cercle de six kilomètres !- pour provoquer des collisions à très, très haute vitesse entre des atomes. La force de ces collisions est telle que la température à la " surface " de ces atomes est, pendant un bref instant, amenée à un niveau dépassant les deux millions de millions de degrés -100 000 fois plus chaud que le coeur du Soleil ! Ce qui, en théorie, serait suffisant pour recréer ces conditions d'il y a 15 milliards d'années. Et c'est ce qui s'est passé. Du moins, c'est ce qu'on croit qui s'est passé : on parle ici d'une quantité de matière tellement infime- un atome à la fois- et pendant si peu de temps -moins d'un milliardième de milliardième de seconde !- qu'on a intérêt à être prudent. " Toutes les données nous conduisent à conclure que nous avons maintenant des faits probants suivant lesquels un nouvel état de la matière a été créé... lequel présente plusieurs des caractéristiques du plasma quark-gluon tel qu'il avait été théoriquement prédit. " Bref : c'est probablement lui, mais c'est pas encore sûr. La prochaine manche appartient aux Américains du RHIC (Relativistic Heavy Ion Collider), dans l'Etat de New York, eux vers qui un doigt accusateur avait été pointé en août dernier (" des scientifiques veulent créer un trou noir qui pourrait engloutir la Terre ") et dont l'expérience devrait finalement avoir lieu en mai. Bien qu'ils soient sans doute frustrés d'avoir été coiffés au poteau, il n'en demeure pas moins que leur équipement peut produire deux à cinq fois plus d'énergie que celui du CERN -du moins, pour l'instant, puisqu'un autre projet est en chantier au CERN- et qu'il permettra donc, peut-être, de confirmer ce que le CERN n'a pu qu'effleurer. Mais qu'on se rassure, pour produire un trou noir, il faudrait des millions de fois plus d'énergie, et non pas deux à cinq fois plus...

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    www.sciencepresse.qc.ca/archives/cap1402001.html

     

     
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