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    ABC des noms
     
    UFOLOGIE - PARANORMAL - SCIENCES - DIVERS
     
    namaste
     
    Mise à jour le 30 décembre 2015- Stéphane Allix
     

    Les acteurs de l'étrange

    A
     
     
    George Adamski (1891-1965) – En 1952, il affirmait être entré en contact avec des extraterrestres. Ce témoignage de rencontre du 3ème type- le premier en date- fit grand bruit. A coups de livres et de photos, Adamski devint rapidement riche et célèbre. Mais de nos jours, beaucoup d’ufologues crient à l’imposture…
     
    Cornélius AgrippaMédecin, philosophe et alchimiste du commencement du XVIe siècle. Fut surnommé le Trismégiste à cause de sa science réputée, mais les démonologues du temps le comparaient au hibou à cause de sa laideur magique et l’accusaient d’être « ensorcelé de la plus fine et exécrable sorcellerie ». Il était, à la fin de sa vie, accompagné d’un chien noir, qui, disait-on, était un diable déguisé.
     
    Stéphane Allix-  Stéphane Allix, né le 1er août 1968 à Boulogne-Billancourt, est un journaliste, reporter de guerre, réalisateur, et écrivain français. En 2007, il fonde l'Institut de recherche sur les expériences extraordinaires (INREES), consacré à l’étude des expériences humaines inhabituelles, telles que des expériences de mort imminente. Il est l’auteur et animateur de la série de documentaires Enquêtes extraordinaires diffusé en 2010 et 2013 sur M6.
     

      Betty Andreasson– Le soir brumeux du 25 janvier 1967, Betty était chez elle avec ses sept enfants et ses parents, venus pour l’aider alors que son mari se remettait d’un accident de voiture. Vers 19h, les lumières de la maison déclinèrent. Betty vit briller une lumière rose par la fenêtre de la cuisine. Son père aperçu de petites créatures, « tout à fait comme des monstres de Halloween », dans la cour ; l’une d’elles le regarda et il se sentit « tout drôle ». Puis les lumières revinrent. Les siens étaient pétrifiés dans une sorte de transe, mais Betty vit quatre êtres hauts de 1,20 m entrer dans la maison en passant à travers la porte fermée. Ces êtres étaient des « gris » typiques, vêtus d’uniformes moulants de couleur bleue. Betty ne se souvient de rien de plus au sujet de cet événement avant d’entreprendre une régression sous hypnose au début de l’année 1977.

     
    Kenneth Arnold (1915-1984)- Né dans le Minnesota ( USA ) en 1915, K. Arnold désirait faire une carrière dans le football américain, mais une blessure au genou mit fin à ses espoirs. Après avoir obtenu son diplôme universitaire, il créa à Boise ( Idaho ) sa propre affaire de conception et de commercialisation d’équipements de lutte contre l’incendie. Il passa son brevet de pilote afin d’effectuer ses voyages d’affaires dans tout le nord-ouest des Etats-Unis. Outre sa célèbre observation au-dessus de la chaîne des Cascades, Arnold aperçut des ovnis à une seconde reprise et enquêta sur plusieurs autres observations. On lui a ainsi attribué le titre de premier ufologue du monde. Avec Ray Palmer, futur rédacteur en chef du magazine à sensation Fate, il publia en 1952 The Coming of the Saucers. En 1977, il fut l’invité d’honneur d’un congrès d’ufologues à l’occasion du trentième anniversaire de son observation au mont Rainier. Mais malgré sa célébrité, il préféra garder ses distances avec le milieu ufologique. Curieusement, il ne se rallia jamais à l’hypothèse des vaisseaux extraterrestres ; à ses yeux, les ovnis étaient des créatures vivantes évoluant dans l’atmosphère terrestre. Il mourut en 1984.
     
    Didier Audinot (1956-2011)- Didier Audinot est décédé le 6 juin 2011, à l'âge de 55 ans. Historien de formation, archéologue, il était considéré comme l’un des plus grands spécialistes français des phénomènes de l'étrange et des énigmes de l'Histoire.Homme de radio, il fut aussi pendant trois ans chroniqueur sur les ondes de Europe 1 (2000- 2003). Il est en outre directeur de publication des revues Trésors et Détections ainsi que Trésors de l’Histoire. Didier Audinot laisse derrière lui une vingtaine d'ouvrages de référence. Il s’était notamment intéressé aux auto-stoppeurs fantômes et aux dames blanches suite au fait qu’un membre de sa famille fut témoin d’une telle manifestation.
    En mai 2011, Didier Audinot répondait aux questions de la rédaction de besoindesavoir.com à l'occasion de la signature de son dernier ouvrage « Récits étranges de l'Histoire ».
     
    Plus d'info sur ce lien: ici ! 
     
    B
     
    Jacques Bergier - Jacques Bergier, né le 8 août 1912 à Odessa (Ukraine) et décédé le 23 novembre 1978 à Paris d'une hémorragie cérébrale, est un ingénieur chimiste, alchimiste, espion, journaliste et écrivain de nationalité française et polonaise. Salué dans la francophonie pour la grande diversité de ses connaissances et ses nombreux ouvrages, il a largement contribué à la promotion des pseudo-sciences en France, notamment avec Le Matin des magiciens, écrit en collaboration avec Louis Pauwels. En 1961, toujours avec Louis Pauwels (et François Richaudeau), il crée la revue Planète, à laquelle participeront ses grands amis Aimé Michel, Charles Noel Martin, Remy Chauvin et George Langelaan.
     
    Ces travaux sont un mélange entre des éléments réellement scientifiques, des éléments qui relèvent plutôt de la science-fiction, et d'autres de l'occultisme. Si le courant issu du Matin des Magiciens relève clairement de la pseudo-science, on ne peut être que fasciné par la créativité de Louis Pauwels et Jacques Bergier. Avec son vieux complice Georges H. Gallet, lui aussi grand collectionneur de pulps, il codirige plusieurs collections chez Albin Michel de 1970 à 1975, dont la collection Science-fiction de l'éditeur.
     
     
    À travers ses écrits, Jacques Bergier a émis plusieurs théories liées à des domaines généralement exclus par la science officielle : phénomènes paranormaux, alchimie, civilisations disparues, OVNI, etc. Pour lui, le cerveau humain dispose de pouvoirs quasi-illimités, et l'humanité a établi des contacts avec des extra-terrestres, notamment par l'intermédiaire d'anciennes civilisations disparues. Dans Les livres maudits, Bergier dit avoir vu à toutes les conférences consacrées à Planète « un groupe d'hommes en noir à l'aspect sinistre, toujours les mêmes », dont le rôle serait « d'empêcher une diffusion trop rapide et trop étendue du savoir ». Il fait remonter l'existence de cette conspiration à la plus haute Antiquité, leur attribuant notamment la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie.
     
    Jacques Bergier maîtrisait 14 langues modernes et anciennes, dont l'araméen... mais avouait ne pouvoir retenir le finnois. Sur sa carte de visite, il se présentait comme « Amateur d'insolite et scribe des miracles ». Sa mémoire eidétique lui permettait une capacité de lecture surprenante, atteignant parfois dix livres par jour, au mieux de sa forme physique jusqu'au début des années 1970[7]. Elle lui permit aussi d'assurer de 1977 à 1978 le rôle de L'Incollable dans l'émission-jeu télévisée de RTL TV du même nom présentée par l'animateur Fabrice. Il répondait de la sorte aux questions de Maître Jacques Chaussard, lorsque les trois célébrités francophones invitées faisaient des erreurs. Bergier avoua lui-même présenter « de grandes lacunes » mais « uniquement en sport et en politique locale ».
    À son décès, l'émission se maintint encore durant quelques semaines, désormais simplement avec des colles sur la vie quotidienne. Jacques Bergier apparaît dessiné par Hergé dans l'album de Tintin Vol 714 pour Sydney (il est personnifié par Mik Ezdanitoff, de la revue Comète), et par Franquin dans l'album le Voyageur du mésozoïque. Il est aussi l'un des personnages centraux du roman de François Darnaudet, le Papyrus de Venise, publié en 2006. En 2002 a été créé le « prix Jacques Bergier » qui récompense des ouvrages de science-fiction et de fantastique.
     
    Edouard BraseyEdouard Brasey est un écrivain et conteur français, né en 1954 à Marseille. Diplômé de l'ESSEC, droit, Sciences Po et titulaire d'un DEA de cinéma, il a tout d'abord été journaliste à Lire et l'Expansion avant de se consacrer totalement à l'écriture et au conte. Auteur de plus de trente ouvrages, il est aujourd'hui l'un des spécialistes reconnus du monde merveilleux de la féerie, des contes, des légendes et de la fantasy. Ses livres sont traduits en anglais, espagnol, italien, portugais et japonais.
     
    François Bruneest l’un des spécialistes français de la transcommunication instrumentale, capacité de certaines personnes à communiquer avec les morts avec l’aide d’outils techniques modernes : TV, téléphone, magnétophone… Cet intérêt pour un sujet si rarement abordé par l’Eglise lui est venu très tôt, au séminaire des Carmes où il suivait des études de philosophie et de théologie. C’est donc dans cet univers religieux qu’il a commencé à se consacrer aux phénomènes paranormaux. Enfant, le père Brune était certes sensible aux contes et légendes mais, cette fois, il s’agissait bel et bien de réalité. Depuis 20 ans il donne des conférences dans le monde entier. Il a écrit un best-seller Les morts nous parlent et En direct de l’au-delà, co-écrit avec le professeur Rémy Chauvin, biologiste de réputation mondiale, aujourd’hui décédé. Le père Brune pense que la Science et la Foi peuvent se servir mutuellement.
     
    Marie-Thérèse de BrossesEcrivain et grand reporter à Paris Match, elle a sillonnée la planète à la recherche des vérités qui dérangent et dessinent les nouvelles frontières du réel. Elle est l’auteur de- Enquête sur les enlèvements extraterrestres en 1996 chez J’ai Lu. Elle a rencontré Linda Cortile en 1991, bien avant la médiatisation de son enlèvement à bord d’un ovni en novembre 1989 et soutient l’authenticité de son récit incroyable.
     
    C
     
    Edgar Cayce (1878-1945) – Né dans le Kentucky, Edgar était un petit garçon étrange qui jouait avec des enfants fantômes que personne d’autre ne pouvait voir. Il voyait aussi son grand-père mort et lui parlait. A l’âge de 12 ans, il avait déjà lu douze fois la Bible en entier. Un an plus tard, il disait avoir reçu la visite d’un ange qui lui avait demandé ce qu’il désirait le plus au monde. Il lui avait répondu qu’il voulait aider les gens et plus particulièrement les enfants malades. Elève médiocre, Edgar apprenait difficilement. Un jour où il devait réviser son orthographe et où il n’arrivait pas à retenir les mots, une voix intérieure lui conseilla de poser la tête sur son livre et de se reposer. Il obéit et s’endormit rapidement.
     
     
    Quand il se réveilla, il était capable d’épeler tous les mots du livre et de visualiser n’importe quelle page sur demande. Bien qu’il n’ait pas fait de longues études ( il quitta l’école à 16 ans ), Cayce avait la passion de la lecture et fut, à ses débuts, employé dans une librairie. Mais quand sa carrière de guérisseur démarra, il se consacra entièrement aux malades. Bien que fervent chrétien, Cayce créa en quelque sorte sa propre philosophie occulte, en associant des éléments de théosophie, de christianisme et d’égyptologie. Marié et père de deux enfants, il était considéré à sa mort comme l’un des plus grands guérisseurs de tous les temps.
     
    Howard Carter (1874-1939)-  Howard Carter, né à Kensington (Londres) le 9 mai 1874 et mort à Londres le 2 mars 1939, est un archéologue et égyptologue britannique. Il enchaîne sur le temple funéraire de Montouhotep II à Deir el-Bahari. Le jeune homme britannique est aussitôt charmé par l'Égypte et il se passionne pour les fouilles. Début 1905, un groupe de Français fortunés pénètrent de force dans le Sérapéum et, ne voyant rien à cause de l'obscurité des lieux, réclament qu'on leur rembourse leurs billets d'entrée. Carter oppose un refus justifié, mais la discussion se transforme en bagarre.
     
    Les visiteurs portent plainte et Carter, refusant de s'excuser, démissionne du Service des Antiquités et retourne pour un temps à ses pinceaux. Lord Carnavon, souffrant de la poitrine à la suite d'un accident de voiture et devant éviter le climat humide du Royaume-Uni, fouille depuis deux ans en amateur, sans grand succès. Il désire s'adjoindre les conseils d'un véritable homme de terrain. Maspero, qui regrette d'avoir dû se séparer de Carter, le présente à l'aristocrate britannique. 
    Les deux Britanniques explorent la nécropole thébaine, sans résultat significatif. À partir de 1912, ils travaillent dans le delta du Nil, qu'ils doivent abandonner après une invasion de cobras. 
     
    En 1915, ils reprennent la concession de Theodore Monroe Davis, qui est persuadé que la vallée des rois avait livré tous ses secrets. Après que l'équipe eut exhumé des jarres et des sceaux au nom de Toutânkhamon, Carter recherche sa tombe, près du soubassement rocheux de la vallée, où il suppose qu'elle se trouve. En 1922, les maigres découvertes alourdissent les dépenses que doit supporter lord Carnavon, celui-ci annonce son intention d'arrêter. Carter demande de poursuivre une année de plus ; il affirme qu'il assumera le coût de cette année supplémentaire. Lord Carnavon accepte de repartir pour un an, et consent à financer cette dernière campagne. 
     
    Ses recherches au bas de la vallée restant infructueuses, Carter s'intéresse à un périmètre dont il constate que nul ne l'a jamais prospecté. Le 1er novembre 1922, les fouilles commencent à l'endroit même où se trouvaient les huttes des ouvriers de Davis lorsqu'il découvre la tombe de Ramsès IV. Carnavon est au Royaume-Uni, lorsque, le 4 novembre 1922 à l'aube, on dégage une marche, puis d'autres. Le soir, Carter se tient devant une porte, portant le sceau d'Anubis annonçant qu'il se trouve devant la tombe d'un grand personnage. L'ouverture de cette porte est réalisée le 25 novembre, donnant accès à un couloir de 7,60 mètres de long creusé dans la roche et rempli de gravats. Howard Carter constate plusieurs traces de passage, ce qui lui fait croire que la tombe a elle aussi été pillée. La véritable ouverture de la tombe a lieu le 29 novembre.
     
    Carter et son équipe sont sous le choc. La pièce qui se révèle à eux regorge d'un nombre inimaginable d'objets. Il y a là des conserves funéraires, des bouquets de fleurs, un trône doré, des grands lits en forme d'animaux, des chars démontés, des vases en albâtre. Cette première salle mesure environ huit mètres de long sur 3,60 mètres de large avec des murs recouverts de plâtre blanc.
     
    Jean-Claude CartonJean-Claude Carton est animateur et producteur radio depuis 1985. Après plusieurs années consacrées à la chanson (il fut au Top 50 dans les années 1970) il crée, en 1985, une radio régionale dans le département du Gers. Cette radio est baptisée A.N.T.I.G.E.L. Jean-Claude Carton réalise des émissions en direct total comme Les cinglés du musette et ce pendant cinq ou six heures non stop ; le principe consistant à recevoir des orchestres de bals qui jouent le répertoire à la demande téléphonique des auditeurs. Une autre émission à son actif Les recettes des chefs parle de cuisine. Il reçoit Charles Aznavour, Arletty, Charles Trenet, Jean Marais, Sœur Emmanuelle ou encore l'Abbé Pierre. Chaque jour, il anime 14 - 18 C'est pas la guerre. En 1988, il anime 40 heures non stop sur Radio Arverne à Clermont-Ferrand en réaction contre le Téléthon. Il quitte le Gers pour Paris. En 1991, il découvre Radio Ici & Maintenant ! (RIM), fondée en 1980 par Didier de Plaige, Gérard Lemaire et Guy Skornik, qu'il rejoint en juillet. Animateur, il aborde tous les domaines radiophoniques.
     
    Il quitte RIM en 1996 lors de l'interdiction de la radio par le CSA, alors présidé par Hervé Bourges. La bataille RIM / CSA va durer quatre ans et demi, et ce malgré l'invalidation de l'interdiction par le conseil d'État. En 2002, RIM retrouve une demi fréquence (95.2 FM en Île-de-France). La radio émet 24h/24 sur Internet. Jean-Claude Carton lance une émission quotidienne (7 jours sur 7, 17h30-19h) Santé et Spiritualité. Lors de chaque émission il invite une personne à exposer sa méthode (médecine alternative, voyance, astrologie). Trois fois par émission une page promotionnelle, permet aux auditeurs de contacter l'invité. Dans la même année, il produit et anime Plus prés des Étoiles chaque vendredi de 23h00 à 6h00 où il aborde divers sujets : parapsychologie, paranormal, témoignages auto-biographiques, études des religions. Jean-Claude Carton s'entretient avec son invité pendant environ 100 minutes et laisse les auditeurs prendre le relais via leurs appels téléphoniques. Il lance en 2005 une émission de nuit Les énigmes de RIM.
     
     Henri Chaloupek (1923-2011) - Henri Chaloupek s'est intéressé au phénomène ovni par un article sur le cas Kenneth Arnold. Son intérêt et celui d'autres personnes, aboutiront à la création de la commission OURANOS. Il rejoindra ensuite le GEPA nouvellement créé.Dans la presse, fin juin 1947, il a 24 ans,il tombe sur un article dans le journal, qui évoque le cas de Kenneth Arnold. Cette affaire l'intrigue, d'autres cas important vont suivre, (Mantel, DC3 d'Eastern Airlines) il commence alors à se passionner pour ce phénomène qu'il ne comprend pas. C'est dans un petit appartement que se sont réunis quelques passionnés par les premières apparitions de " Soucoupes Volantes ", vers 1951. La réunion déboucha sur la création de la commission OURANOS. Henri Chaloupek en faisait parti. Il ne cessa ses activités dans ce domaine, assurant durant les années 56 à 63 des réunions régulières sur Paris, sur le phénomène des " soucoupes volantes", comme on les appelait à cette époque.
     
    Il était aussi l'ami d'Alfred Nahon et c'est dans le Courrier Interplanétaire qu'Alfred Nahon dirigeait, qu'il publia sa première et unique observation d'un ovni qu'il observa à partir de son domicile proche du Parc des Expositions, le 8 juin 1952 à 15 h 00. Dès la création du GEPA, il rejoint ce mouvement, contribuant durant des décennies à la diffusion d'informations provenant des pays de l'Est, lors des réunions du GEPA et dans la revue Phénomènes Spatiaux. Il était l'ami de Raymond Veillith, de Joël Mesnard et publiera aussi des informations dans cette revue. Dès le début des années 1990, constatant qu'il existe peu d'information sur les débuts de l'ufologie, il décide d'écrire ses mémoires d'ufologue.
     
    Il a une riche documentation, de vieilles photos, il souhaite les faire partager. En 1994, il finance l'édition d'un petit ouvrage intitulé : "Les débuts de l'ufologie en France. Souvenirs d'un soucoupiste". On pourra y lire comment le mouvement ufologique Français est né, pratiquement le seul document aussi précis qui nous permet de découvrir l'ambiance qui régnait dans ce domaine fin des années 40,  durant les années 50 et les décennies qui suivirent. Il participe aux réunions des Repas Ufologiques, au moment ou ils se développent, vers 2002. Il est souvent présent, en compagnie de son amie Francine Fouéré et Manfred. Les Repas Ufologiques doivent beaucoup à Henri Chaloupek qui a été conférencier lors d'un repas et qui, surtout,  n'hésitait pas à prendre la parole pour poser des questions pertinentes et bien souvent rétablir la vérité, tellement ses connaissances en ufologie étaient grandes.
     
     
    Il nous a beaucoup aidé lors des Rencontres Européennes de Chalons en Champagne en assurant la logistique, l'hébergement, les traductions de son ami le Dr Jiri Kult, l'un des conférenciers vedettes de ces rencontres, venu de Pologne. Il a participé à nos repas jusqu'à ce que ses forces l'abandonne. C'était pour moi un plaisir de le rencontrer et d'échanger quelques mots. Il nous soutenait, sans réserve, nous donnait des conseils, son avis sur ce que nous entreprenions, c'est pour nous, pour l'ufologie, une grande perte. Lors de mon dernier séjour en France, en Septembre/octobre 2010, je lui passais ce qui devait être, mon dernier appel téléphonique. Il venait d'apprendre la nouvelle, cette terrible maladie dont on ne réchappe pas, il était confiant et il en connaissait l'issue. Il s'y préparait.
     
     
    Là encore, il termina en nous encourageant à ne pas abandonner Les Repas Ufologiques, qui, nous le rappel t'il, sont les seuls sur la Région Parisienne à permettre à des centaines de personnes de se tenir informé sur les ovni, domaine qui nous passionne. Henri s'est éteint dans la nuit du 11 au 12 janvier 2011, Jean Luc Rivera, a été le dernier ufologue à lui avoir rendu visite dans l'après midi du 11 janvier, il était pratiquement inconscient, mais il a eu la force de dire quelques mots à Jean-Luc. Il ne souffrait pas. Il nous a quitté dans la nuit. C'est donc, non sans verser quelques larmes, que nous regretterons Henri pour tout l'enseignement qu'il nous a apporté, pour sa bonté, sa gentillesse et surtout sa droiture.

    Gérard Lebat

     

    Boris ChourinovEnquêteur chevronné et conférencier international, Boris Chourinov est le « monsieur propre » de l’ufologie russe. Bien que très discret, il est bien connu pour son mépris pour la langue de bois. Il suffit de lire son remarquable livre- Ovnis en Russie : les deux visages de l’ufologie russe ( éditions Trédaniel, 1995 ) pour s’en convaincre. Rédigé dans un style vigoureux, le livre a dérangé bien des gens, à commencer par les ufologues francophones ( y compris Jacques Vallée ), lesquels ont souvent écrit à la légère sur les observations russes. Ce qui fait dire à Boris : « Mon livre a eu une critique plutôt mince ;les revues ufologiques ont fait semblant de ne pas le remarquer. Pourtant il reste toujours la source unique d’informations vérifiables sur l’ufologie russe. »
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    Arthur C. Clarke (1917-2008) -Sir Arthur Charles Clarke plus connu sous son nom de plume Arthur C. Clarke, était un auteur et inventeur britannique. Clarke naît à Minehead dans le Somerset. Il sert dans la RAF, durant le seconde guerre mondiale, en tant que spécialiste en radar avant d’obtenir son diplôme à l’université de Londres. Clarke a commencé à vendre des histoires de science-fiction depuis son passage dans la RAF, mais il travaille brièvement comme rédacteur adjoint dans la revue Science Abstracts avant de se consacrer à l’écriture à plein temps à partir de 1951. Il a été président de la British Interplanetary Society, la société interplanétaire britannique et membre du Underwater Explorers Club, le club des explorateurs sous-marins. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à l’élaboration du système d’alerte radar qui a fortement contribué au succès de la Royal Air Force pendant la bataille d’Angleterre.
     
     
    La célébrité lui vient grâce à son livre 2001, l’odyssée de l’espace. Ce dernier est basé sur la nouvelle La Sentinelle qu’il a transformée en roman à l’époque où Stanley Kubrick en tirait un film. Les deux versions diffèrent légèrement l’une de l’autre. Son œuvre comporte de nombreux autres livres, en particulier la série des Rama et les suites à 2001, et un grand nombre de nouvelles. Sa contribution scientifique la plus importante est certainement le concept de satellite géostationnaire largement mis en œuvre, de nos jours, pour les satellites de télécommunication qu’il proposa dans un article de Wireless World en 1945 et plus tard l’utilisation de plate-formes à satellites pour l’observation de la Terre.
     
    Retiré depuis 1956 au Sri Lanka, il y a passé le restant de sa vie.
    L'installation de plongée sous-marine qu'il possédait a été détruite par le tremblement de terre du 26 décembre 2004. Le 10 septembre 2007, alors qu’il ne peut plus se déplacer autrement qu’en fauteuil roulant à cause des séquelles d'une poliomyélite, il envoie depuis le Sri Lanka un message de félicitations pour le survol par la sonde Cassini du satellite de Saturne Japet. Cet évènement représente pour lui une référence à son roman 2001, l’odyssée de l’espace. Il meurt à l’hôpital Apollo de Colombo le 19 mars 2008 à 1h30 du matin d’une attaque cardio-respiratoire. Il était un membre éminent du mouvement sceptique contemporain.

     Florence Eliza Cook (1856-1904) était une médium anglaise célèbre pour avoir été la première Britannique à réaliser une « matérialisation complète » en faisant « apparaître » l'esprit qui se faisait appeler « Katie King ». Diverses hypothèses ont été avancées pour expliquer les phénomènes : de la simple escroquerie à leur réalité en passant par un trouble de la personnalité multiple. Issue d'une famille de la toute petite classe moyenne, elle découvrit ses « capacités médiumniques » à quatorze ans. Elle travailla alors avec d'autres médiums pour apprendre à les contrôler. Rapidement, elle se spécialisa dans la matérialisation d'esprit. Petit à petit, elle fit apparaître « Katie King », d'abord seulement le visage puis au printemps 1873, l'« intégralité » de l'esprit. Jeune et jolie, elle devint très vite une star dans le monde du spiritualisme.
     
    Ses séances, véritables spectacles, attiraient un immense public. Elle devint la protégée d'abord de Charles Blackburn qui fut un véritable manager de sa carrière puis du scientifique William Crookes avec qui elle se livra à des expériences destinées à comprendre les phénomènes psychiques. Elle prit sa retraite de médium en mai 1874 lors d'une séance où « Katie King » fit ses adieux à la scène spiritualiste. Florence Cook épousa alors Edward Elgie Corner, un voisin et ami de la famille. Le mariage ne fut pas heureux. Des problèmes financiers poussèrent Cook à remonter sur scène. En 1880, lors d'une séance, elle fut démasquée. Des spectateurs révélèrent qu'elle jouait elle-même le rôle de l'esprit matérialisé. Après une dernière tentative manquée de retrouver son succès une vingtaine d'années plus tard, elle mourut d'une pneumonie chez elle, dans une relative pauvreté.
     
    Linda Cortile (pseudo) – L’histoire de Linda enlevée par des extraterrestres devant témoins, est sans doute le plus incroyable scénario d’« abduction ». Si incroyable que cela rend la supercherie improbable… Voici son histoire : le 30 novembre 1989, à 3 h du matin, « un extraterrestre à peau grise » avait pénétré dans sa chambre et s’était approché de son lit. Face à la créature, Linda sentit son corps sombrer peu à peu dans une sorte de léthargie et toute sa perception s’embua ; tout au plus se souvenait-elle avoir été allongé sur une table pendant que l’on lui examinait le dos… Elle contacta l’ufologue Budd Hopkins qui tenta d’obtenir plus de détail par une séance d’hypnose.
     
     
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    Carlos Diaz Contacté par des extraterrestres, son cas reste d’une rareté ufologique. Janvier 1981, Carlos Diaz, photographe d’origine mexicaine, a rendez-vous avec un journaliste dans un parc à Ajusco, près de Mexico, afin d’illustrer un article sur le parc. Etant arriver avant le journaliste, il attend et commence à s’impatienter. Puis son attention est attirée par une étrange lumière jaune dans le ciel. Celle-ci s’approchant de lui, il pense tout d’abord à un incendie, mais la source se dévoile et distingue un grand ovni orangé, de forme ovale, planant à une trentaine de mètres au-dessus de sa voiture. Il prendra une série de photos qui feront le tour du monde par la suite. Parmi les ufologues réputés, Heseman et John E. Mack se sont intéressés à son cas et tous deux ont conclu que son histoire était crédible.
     
    MariusDewilde Marius Dewilde est un cheminot du Nord qui affirma en 1954 avoir vu deux extraterrestres et une soucoupe volante, en pleine nuit. L'affaire fit grand bruit médiatique. Il meurt à Tours en 1996. La nuit du vendredi 10 septembre 1954, Marius Dewilde est dans sa maison, à Quarouble dans le Nord-Pas-de-Calais ; sa femme et ses deux fils (14 ans et 2 ans ½ ) sont à l'étage. À 22 h. 30, son chien commence à aboyer. Sa maison se trouvant près d'une gare SNCF, il ne fait pas attention aux aboiements du chien. Mais ils continuent : il sort alors avec sa lampe de poche. Il dira ensuite avoir aperçu deux masses sombres sur les voies, dirigeant sa lampe vers celles-ci il aurait vu deux petits êtres (80 cm à 1 m.) qui marchaient.
     
     
    Marius Dewilde raconte avoir pensé au début à des enfants puis à des fraudeurs puis avoir remarqué qu'ils étaient vêtus d'un scaphandre ample. Un rayon serait alors sorti de l'engin et l'aurait paralysé, il aurait ensuite été aveuglé par une lumière intense, entendu un bruit et vu la machine qu'il avait pris pour un chariot s'élèver vers le ciel. Marius Dewilde dit : « J'ai vu deux êtres… Ces hommes, je les vois plutôt petits, à peu près 80 cm à 1 mètre… ». Six traces sont disposées en cercle sur les traverses de la ligne du chemin de fer. La police prélèvera les indices et les pierres pour les analyser. Le 16 septembre 1954, le journal Nord éclair titre : « Soucoupe Volante ? » « Rien n'est invraisemblable dans la déclaration du garde-barrière de Quarouble… Et la police de l'air a pris au sérieux toute cette affaire ».
     
    Philip K. Dick - Philip Kindred Dick, né le 16 décembre 1928 à Chicago dans l'État de l'Illinois aux États-Unis et mort le 2 mars 1982 à Santa Ana en Californie aux États-Unis, est un auteur américain de romans, de nouvelles et d'essais de science-fiction. De son vivant, il a reçu plusieurs prix de littérature, comme le prix Hugo pour Le Maître du Haut Château, et le prix John Wood Campbell Memorial pour Coulez mes larmes, dit le policier. Alors qu'il a passé la majorité de sa carrière dans une quasi-pauvreté, son apport à la science-fiction est important, et certaines de ses œuvres ont été adaptées au cinéma pour devenir des films culte : Blade Runner, Total Recall, Minority Report, Planète hurlante, A Scanner Darkly … C'est sans doute le romancier qui a inspiré le plus de films de science-fiction à Hollywood. Philip K. Dick a toujours affirmé devoir cette réussite à sa collaboratio pendant près de huit ans avec... une intelligence extraterrestre ! Un succès qui aurait servi un dessein bien plus grand : libérer l'humanité de sa prison terrestre.
     
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    Albert Einstein (né le 14 mars 1879 à Ulm, Wurtemberg, et mort le 18 avril 1955 à Princeton, New Jersey) est un physicien qui fut successivement allemand, puis apatride (1896), suisse (1901), et enfin helvético-américain (1940). Il publie sa théorie de la relativité restreinte en 1905, et une théorie de la gravitation dite relativité générale en 1915. Il contribue largement au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie, et reçoit le prix Nobel de physique de 1921 pour son explication de l’effet photoélectrique. Son travail est notamment connu pour l’équation E=mc2, qui établit une équivalence entre la matière et l’énergie d’un système.
     
    Hilary EvansEn Grande-Bretagne, l’écrivain Hilary Evans compte parmi les personnalités les plus connues et les plus respectées en matière de paranormal. Ses récents travaux sur le paranormal jettent un pont entre deux types de phénomènes surnaturels : les contacts extraterrestres et les visions et apparitions religieuses. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les fantômes, les ovnis, les visions et d’autres phénomènes surnaturels. En 1998, avec le chercheur américain Dennis Stacy, il a coédité The UFO Mystery, ouvrage qui examine 50 années d’activité ovni inexpliquée. Il a participé en 1996 aux Rencontres européenne de Lyon organisées par l’association ufologique SOS OVNI.
     
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    Michel Figuet (1943-2000)– Considéré comme le spécialiste français des rencontres rapprochées, il a recensé à ce jour près de 1500 cas en France. Drômois d’origine, c’est tout naturellement que Michel Figuet rejoint, en 1972, les rangs de l’Association des amis de Marc Thirouin, un groupement d’études et d’investigations sur le phénomène ovni, aujourd’hui disparu, mais à l’époque très bien implanté dans la région Drôme-Ardèche. C’est au sein de cette association qu’il fera ses premières armes en tant qu’enquêteur. Très vite, il s’intéresse aux rencontres rapprochées et met en place un projet de fichier baptisé FRANCAT, contraction de « catalogue français ».
     
    Objectif : améliorer la classification d’Allen Hynek, l’astronome américain qui le premier divisa les observations en catégories, en utilisant des critères de fiabilités propres à chaque cas. En 1979, M. Figuet publie des résultats portant sur 600 cas… FRANCAT en contient aujourd’hui plus de 1400 ! Il a écrit deux livres quasiment introuvable- Ovni : le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France- véritable bible répertoriant plus de 600 cas et- Ovni en Provence, livre détaillant les observations importantes en région Provence-Alpes-Côte d’azur.
     
     Camille Flammarion (1842-1925) – né à Montigny-le-Roi (Haute-Marne) le 26 février 1842 et mort à Juvisy-sur-Orge (Essonne) le 3 juin 1925, est un astronome français. Il fut un membre très actif de maintes sociétés savantes et d’associations pour la vulgarisation des sciences positives. Ses découvertes scientifiques l’ont placé et le maintiennent encore au xxie siècle au premier rang des vulgarisateurs français, en mettant à la portée du grand public les problèmes de l'astronomie, de l’atmosphère terrestre et du climat. Il a, par les côtés mystiques et spirites de certaines de ses œuvres, ajouté à la notoriété de son nom. En 1861, Flammarion découvre Le Livre des Esprits d’Allan Kardec, codificateur du spiritisme. Il entre en contact avec Kardec et assiste à de nombreuses séances spirites, où il fait la connaissance de Victor Hugo. À partir de 1862, il écrit de nombreux ouvrages sur les communications avec les morts, les maisons hantées.
     
    Certains de ses livres, tels que Les Habitants de l’autre monde, sont une profession de foi spirite. En 1869, il rédige et prononce l'éloge funèbre d'Allan Kardec et déclare : « Car, Messieurs, le spiritisme n'est pas une religion, mais c'est une science dont nous connaissons à peine l'a b c. ... En quoi consiste le mystère de la vie ? Par quel lien l'âme est-elle attachée à l'organisme ? par quel dénouement s'en échappe-t-elle ? Sous quelle forme et en quelles conditions existe-t-elle après la mort ? Quels souvenirs, quelles affections garde-t-elle ? Ce sont là, Messieurs, autant de problèmes qui sont loin d'être résolus et dont l'ensemble constituera la science psychologique de l'avenir. »
     
     
    Charles Fort (1874-1932) – Lors de la grande vague d’observations de vaisseaux fantômes de 1896-1897, au-dessus du territoire américain, personne ne témoigna d’intérêt particulier pour ces phénomènes, en dehors d’une certaine presse qui trouva là une occasion pour augmenter ses ventes. Il y avait aussi quelques esprits libres, parmi lesquels Charles Fort, un jeune homme qui, à 22 ans, découvre la vie et ses nombreux défis à la raison. Il commença ainsi par répertorier tous les phénomènes qui lui paraissaient outrepasser la normalité telle qu’elle est perçue à l’époque : pluie de grenouilles, chutes de météorites, bêtes mystérieuses, mais aussi disques et autres objets volants. Il sera l’un des premiers à structurer ce « réalisme fantastique », à lui donner ses lettres de noblesse à travers plusieurs livres comme- Le Livre des Damnés ( 1919 ) ou Lo ! ( 1931 ). 
      
    Edgar FoucheRares sont ceux qui peuvent prétendre détenir des informations de première main sur ce qui est peut-être l’endroit le plus inviolable de tous les Etats-Unis : la Zone 51, une base de l’armée américaine jalousement protégée des regards indiscrets. Edgar Fouche a travaillé pendant 25 ans sur des programmes « Top Secret » de l’US Air Force et du DOD ( Department of Defense ) et ses compétences dans des domaines aussi divers que le renseignement, l’électronique et les communications lui ont valu d’être accrédité pour travailler au sein de la Nellis Air Force Range et à la base du lac Groom, le cœur de la Zone 51. Il était donc bien placé pour glaner des informations concernant toute une série de programmes technologiques secrets, comme les avion-espions SR-71 et SR-75, ou l’incroyable TR-3B, une véritable copie d’ovni baptisé « triangle volant ». En 1998, il a synthétisé les notes qu’il a accumulées depuis un quart de siècle pour écrire – Alien Rapture : The Ghosen.
     
     
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    Jean-Gabriel GresléAncien pilote de chasse à l’US Air Force et ex-commandant de bord à Air France, Jean-Gabriel Greslé a écrit plusieurs ouvrages sur les observations d’ovnis faites par des pilotes. Pour lui, tout a commencé un certain jour de 1968. Alors qu’il survolait le Brésil, il repère sur son radar un objet volant à la vitesse fulgurante de 5300 km/h. La tour de contrôle fut incapable de lui fournir une explication ; sa conviction était faite : il avait croisé un véritable ovni. En juillet 1984, une seconde « rencontre » dans le ciel américain vint confirmer la première. Depuis, Greslé s’est lancé dans des recherches approfondies sur les observations d’ovnis faites par des pilotes. Aujourd’hui à la retraite, il n’a plus de devoir de réserve. Il a écrit- Extraterrestre, secret d’état ( l’affaire de roswell ) et Ovnis : un pilote de ligne parle aux Editions Trédaniel.
     
    Timothy Good Célèbre ufologue anglais. Timothy est né à Londres en 1942. Adolescent, il s’intéresse au phénomène ovni en découvrant les rapports de pilotes militaires et civils. Cet ufologue britannique estimé- il a apporté à sa discipline une rigueur scientifique qui lui faisait souvent défaut- donne des conférences dans des universités, des instituts militaires, des entreprises telles IBM. Il est l’auteur d’ouvrages de référence sur les ovnis, tels Above Top Secret ( 1987 ) ou E.T Connection, les extraterrestres sont parmi nous ( 1994 ) et en 1999 Contact Extraterrestres ( Alien Base ). Il s’intéressa aux apparitions d’ovnis sur l’île de Porto Rico dès 1987. Dans son livre- Alien Update, il rapporte les témoignages de ceux qui ont vu des ovnis voler au-dessus de l’île.
     
    Pierre GuérinParallèlement à sa carrière d’astrophysicien à l’Institut d’astrophysique du CNRS à Paris, il étudie depuis un demi-siècle le dossier des objets volants non identifiés. Il a rencontré les premiers protagonistes des polémiques suscitées par ce phénomène controversé et a mené, sur le terrain, plusieurs enquêtes. Par la suite, il a été nommé « conseiller scientifique extérieur » au GEPAN, un groupe d’études sur les OVNIS créé au sein du Centre national d’études spatiales. Puis il a conduit une analyse scientifique des photographies d’un disque volant prises en France en 1952. Grâce à ses recherches, il a établi sa propre conviction : les OVNIS n’ont rien d’une supercherie. Il a écrit en 2000- OVNIS : les mécanismes d’une désinformation.
     
    Jimmy Guieu (1926-2000) - Jimmy Guieu est le pseudonyme littéraire de Henri-René Guieu, écrivain français de science-fiction publiant notamment au Fleuve noir. Guieu a aussi écrit sous d'autres pseudonymes moins connus : Jimmy G. Quint, Claude Rostaing ou Dominique Verseau. Il rédige son premier roman dès l'âge de 25 ans pour les éditions du Fleuve noir. Le pionnier de l'atome était le numéro 5 de la fameuse collection « Anticipation », collection qui compte aujourd'hui plus de 2 000 titres, tous auteurs confondus. Jusqu'en 1984, il publiera ainsi, dans la même collection, 82 romans. Durant l'occupation Jimmy Guieu se signale par des actes de résistance dans le maquis de Dompierre-sur-Yon (Vendée, maquis SR-1). Cette notion de résistance, qu'elle soit contre les totalitarismes, les mafias ou les mauvais extra-terrestres, restera omniprésente dans son œuvre. Dans les années 1950, il devient l'un des pionniers de l'ufologie française, avec Aimé Michel. De 1960 à 1962, il publie quatre romans chez Marabout junior sous Claude Vauzière. Dans les années 1960, également, 63 de ses romans seront adaptés en BDs chez Sidéral.
     
    Avec Georges Pierquin, auteur de la série des "anti-gangs" il co-écrit quelques romans de la collection "Espionnage" de Fleuve Noir. Ces ouvrages sont signés sous le pseudonyme de Jimmy G. Quint et décrivent les aventures de deux agents des services secrets français : Serge Gallard et Roger Quilici. De 1977 à 1984, au rythme d'un ou deux par an, 10 de ses livres seront réédités dans la collection « Super luxe - lendemains retrouvés ». Depuis 1981, « Plon » puis « les Presses de la Cité » et aujourd'hui « Vaugirard » devenu « Vauvenargues » rééditent l'intégralité de son œuvre dans la collection SF Jimmy Guieu. De 1987 à 1990, il publie 10 inédits aux « Presses de la Cité », mettant en scène Gilles Novak. Les dix romans sont regroupés sous le titre d'une série : Les chevaliers de Lumière. À partir de 1992, Vaugirard publie, en alternance avec les rééditions, d'autres inédits.
     
    Ceux-ci mettent en scène Blade & Baker, businessmen du XXIVe siècle. Il est intervenu régulièrement comme invité sur l'antenne de Radio Ici et Maintenant pour aborder le phénomène des OVNIs et des civilisations extra-terrestres, en particulier sur la thèse de la race des "Gris" ou "Petit-Gris". Ses passages à la télévision furent également nombreux notamment dans les émissions de Christophe Dechavanne. Vaincu par la maladie, il laisse un dernier manuscrit : "Terre, ta civilisation fout le camp". La collection « SF Jimmy Guieu » s'arrête à la fin de l'année 2003. Les derniers numéros sont écrits par Richard Wolfram (pseudonyme de Roland C. Wagner), auteur également des paroles d'une chanson hommage interprétée par le groupe Brain Damage : La Chanson de Jimmy. Les productions de Jimmy Guieu ne se limitent pas à l'écriture.
     
    Entre 1991 et 1994, dans la collection "Les portes du futur" dont il se présente comme le créateur et le directeur, il édite une série de 14 documentaires. Si l'essentiel des sujets abordés concernent les extra-terrestres, certains thèmes mystérieux comme Rennes-le-Château ou les Vortex sont aussi abordés avec l'appui de proches comme Guy Tarade. Ces documentaires sont pour Jimmy Guieu une tribune à partir desquelles il critique violemment le GEPAN, le SEPRA, ou met en garde le spectateur contre des manœuvres de désinformation orchestrées à l'échelle planétaire par des puissances occultes.
     
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    Hazielde son vrai nom François-Bernard Thermès- ancien officier de marine, ancien professeur de l’enseignement secondaire et des classes préparatoires aux Grandes Ecoles, est né à Girona en Catalogne, au pied de la montagne des Anges. Il est le penseur qui convient à notre époque, à la fois scientifique et mystique. Par ses dons exceptionnels, naturels et surnaturels, Haziel est aujourd’hui le spécialiste incontesté des anges et des archanges. Ses ouvrages brefs, clairs, agréables à lire, sont les textes fondamentaux reconnus par tous, de l’angéologie actuelle. Tous ses textes, toutes ses invocations ont un but pratique : celui de nous faire obtenir les résultats souhaités, mais aussi, et surtout, Haziel précise toujours le pourquoi et la raison logique des résultats spectaculaires obtenus. Haziel a publié entre autres un ouvrage à utiliser en toutes occasions : Le Grand Livre des Invocations et exhortations, indispensable pour avoir la preuve que les anges nous répondent !
     
    Michael Heseman Historien et anthropologue réputé, il fut l’invité vedette du 1er forum mondial sur les ovnis ( décembre 1997) au Brésil. D’origine allemande, Michael est devenu une autorité en matière d’analyse d’images d’ovnis. Il s’était déjà distingué dans les années 1970 lors de la controverse au sujet des images « truquées » de « Billy » Meier. Il a d’ailleurs livré dans le magazine américain Magazin 2000 plus, le compte rendu d’une interview d’Edouard Albert Meier et de son fils. Heseman fut aussi remarqué en 1995, lors de l’affaire Roswell, en éditant le document sérieux Faits et polémiques dans l’affaire du film de l’autopsie de l’extraterrestre. Il était donc logique que cet ufologue soit contacté pour analyser les photographies de Carlos Diaz auxquels il a accordé le plus grand crédit. Selon Heseman, les extraterrestres se servent de Diaz pour voir quels sont les points de convergence entre nos deux mondes.
     
    Bernard Heuvelmans (1916-2001) - né en 1916 au Havre, d’un père belge et d’une mère hollandaise. Il a fait ses études à l’Université libre de Bruxelles où il a obtenu, à 23 ans, le titre de docteur ès sciences zoologiques après la soutenance d’une thèse sur l’oryctérope, dans laquelle il résolvait le mystère de sa dentition, tenue jusqu’alors pour inclassable et incompréhensible. A partir de 1948, il est irrésistiblement attiré par l’énigme des animaux encore inconnus des scientifiques et dont l’existence repose sur des témoignages individuels, des légendes, des traces, etc. En 1955, après plusieurs années de recherche, il publie Sur la piste des bêtes ignorées, best-seller vendu à plus d’un million d’exemplaires dans ses diverses traductions et devenu un classique car il pose les bases d’une discipline scientifique nouvelle : la cryptozoologie, ou science des animaux cachés.
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    Betty & Barney Hill– La première affaire d’enlèvement par des extraterrestres remonte à 1961. L’incroyable aventure vécue par un couple d’américains, Betty & Barney Hill, entrait pour toujours dans les annales de l’ufologie.
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     Ion Hobana (1931-2011)- C'est avec une grande tristesse que nous venons d'apprendre le décès de Ion Hobana. L'écrivain roumain le plus célèbre dans le monde s'est éteint à Bucarest mardi dernier, 22 février, à l'âge de 80 ans.  Il était notamment le co-auteur du livre "Les Ovnis en URSS et dans les Pays de L'Est", paru en 1971 chez Robert Laffont.  Grand spécialiste de la science-fiction et de l'ufologie, il était aussi un véritable passionné de la vie et de l'oeuvre de Jules Verne. On ne compte plus les dizaines d'articles, d'études, de conférences, d'émissions de radio ou de télévision qu'il lui a consacré dans son pays. Membre du Centre International Jules Verne, il était également l'auteur de plusieurs ouvrages sur notre grand écrivain, en particulier d'une remarquable biographie, "Vingt mille pages à la recherche de Jules Verne", parue en 1979, et qui lui a valu un prix spécial au niveau européen.
     
    Cette première édition a été suivie en 2000 d'une deuxième, revue et augmentée. Il  a également publié en 1992 "Jules Verne en Roumanie", ainsi que "Jules Verne, des visages, des roumains et des paysages" (2004), deux ouvrages plus particulièrement consacrés aux quatre romans de Jules Verne qui se déroulent peu ou prou en Roumanie : Le Château des Carpathes, Le Beau Danube Jaune, Claudius Bombarnac, et Keraban le Têtu. Nous adressons nos très sincères condoléances à sa famille et à tous ses amis.
     
    Budd HopkinsPeintre et sculpteur, Budd est le premier ufologue à avoir étudié sérieusement le phénomène des enlèvements extraterrestres au point de devenir conseiller auprès des « abductés ». Il a enquêté sur le cas de Linda Cortile, une personne enlevée. Rien ne prédisposait pourtant Hopkins à des investigations ufologiques. Il y a 34 ans, son regard sur ce type de phénomènes était encore celui d’un sceptique endurci. Mais, en 1964, lui et sa femme Carol furent témoins du vol d’un mystérieux engin au-dessus de Cape Cod, Massachusetts. A la suite de cette rencontre extraterrestre, il commença à enquêter sur quelques-unes des affaires d’enlèvement les plus passionnantes. En 1989, il crée la « Fondation des Intrus », une organisation à but non lucratif destinée à aider les « abductés » à assumer le traumatisme lié à leur poignante expérience.
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    Harry Houdini (1874-1926) - Harry Houdini, né Ehrich Weiss à Budapest en Hongrie le 24 mars 1874 et mort le 31 octobre 1926 à Detroit dans le Michigan (États-Unis), est un prestidigitateur américain d'origine hongroise. Fils d'un rabbin, Ehrich Weiss naît à Budapest. Sa famille émigre aux États-Unis et s'installe à Appleton, dans le Wisconsin en 1887. Héritant d'un livre qui s'avère être les mémoires de Robert Houdin, Ehrich adopte son style et prend le nom de Houdini pour la gloire, et transforme son prénom, Ehrie, en Harry. Il commence sa carrière comme magicien dans les foires, accompagné de son frère Théodore, et c'est à cette époque qu'il écrit The Unmasking of Robert-Houdin (Robert-Houdin démasqué) où, comme le faisait Robert-Houdin avant lui, il dénonce la supercherie à la base de la prestidigitation, cet art de la magie des temps modernes.
     
    En 1893, il rencontre sa femme Béatrice Raymond, qu'il surnomme Bessis. Elle rejoint le duo Houdini et ils se marient la même année. Ses meilleurs tours consistent à s'évader d'une malle remplie d'eau, fermée et enchaînée, ou d'un bidon en métal. Au moment où naît le spiritisme, il cherche à démasquer les faux médiums en parcourant le pays. D'autres scientifiques s'intéressent aussi de très près aux médiums, comme l'American Society for Psychical Research, ou Pierre et Marie Curie, mais il ne rend visite qu'à ceux soupçonnés d'imposture pour tenter de les démasquer. Cette activité lui coûte l'amitié de Sir Arthur Conan Doyle, le créateur de Sherlock Holmes.
     
    Après la mort de sa femme et de certains de ses proches, Conan Doyle s'était mis à croire au spiritisme. Il croyait ainsi que Houdini possédait de véritables pouvoirs paranormaux, qu'il utilisait pour bloquer ceux des médiums qu'il confondait. Cette méthode lui permet néanmoins d'accroître sa notoriété. Il garde secrètes ses meilleures astuces mais prend le soin de montrer qu'il y a toujours un truc dans ses tours, accessibles au commun des mortels, tout en recommandant au public non entraîné de ne pas les tenter vu le danger qu'ils représentent. En 1926, il se rend à Montréal. Houdini avait l'habitude de demander à quelqu'un dans le public de lui infliger un coup de poing dans le ventre, pour prouver qu'il était invincible.
     
    Mais au cours de ce spectacle, la personne choisie le prend par surprise : elle le frappe avant qu'il ne soit prêt. Quelques jours plus tard, il décède à 52 ans, le jour d'Halloween, à Detroit, d'une péritonite consécutive à la rupture de l'appendice. Un de ses descendants (en lien avec les auteurs d'une biographie controversée d'Houdini) a réclamé le lundi 26 mars 2007 à la justice américaine une exhumation, pour faire pratiquer une autopsie et tordre le cou, ou pas, à la rumeur qui court toujours selon laquelle le magicien aurait été assassiné. Il laisse à sa mort l'une des plus grandes collections de livres sur la magie à la Bibliothèque du Congrès.
     
    Pour Houdini, le seul objectif de la pratique du spiritisme, même s'il n'y parvint jamais, est d'entrer en contact avec l'esprit de sa mère disparue en 1920, seule preuve pour lui que ces phénomènes psychiques puissent exister. Sa biographie a été publiée par James Randi, un collègue prestidigitateur et sceptique.
     
    Josef Allen Hynek (1910-1986) - Astronome et ufologue américain. Célèbre pour avoir été conseiller scientifique du Projet Blue Book entre 1951 et1969. Auteur du best-seller- Les Objets Volants Non Identifiés : mythe ou réalité ? en 1975. La classification des phénomènes ovnis a toujours été le problème majeur des ufologues, soucieux de « parler la même langue en utilisant les mêmes bases ». La classification la plus commune utilisée est celle de Hynek, qui introduisit la notion de rencontres des 1er, 2ème, 3ème type ( RR1, RR2, RR3 ), de disques diurnes ( DD ), de lumières nocturnes ( LN ) et de cas radar-optiques ( RO ). Rappelons que la terminologie « rencontre du 3ème type » fut, en 1977, consacrée par Steven Spielberg dans le film du même nom où le rôle de l’ufologue Jacques Vallée est joué par François Truffaut et où Hynek lui-même fait une courte apparition.
     
    Linda Moulton HoweEcrivain et cineaste. En 1979, Linda est responsable des projets spéciaux sur la chaîne CBS, et enquête sur une série troublante de mutilations d’animaux dans le Colorado. Après qu’on lui a parlé d’un disque orange « de la taille d’un terrain de football », aperçu dans le ciel du Wyoming, lors d’un cas similaire, elle abandonne sa première théorie selon laquelle les mutilations auraient été provoquées par la fuite d’un agent contaminant, pour envisager sérieusement l’hypothèse extraterrestre. Six mois plus tard, son documentaire An Alien Harvest ( une récolte extraterrestre ) passe à la télévision. Il lui vaudra un Emmy award ( l’équivalent d’un sept d’or ). Elle y démontre, documents à l’appui, que non seulement les mutilations sont bien l’œuvre d’extraterrestres, mais que le gouvernement américain en est parfaitement informé.
     
    Graham Hancockné à Edimbourg en Ecosse le 2 août 1950. Il poursuit des études de sociologie à l’université de Durham. Puis il s’installe à Nairobi au Kenya en 1981 en tant que correspondant du magazine The Economist pour l’Afrique-Orientale. En 1983, il commence son enquête sur l’hypothèse éthiopienne de la localisation de l’Arche d’Alliance. Son livre intitulé Le Signe et le sceau : A la recherche de l’Arche d’Alliance publié en 1992, remporte un succès international.
     
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    David M. JacobsUniversitaire respecté, expert reconnu dans le domaine de la recherche ufologique. Il collabore également en 1993 avec Budd Hopkins sur les enlèvements par des E.T. Auteur du livre- Les Kidnappeurs d’un Autre Monde en 1993. Sa conclusion a tout lieu de nous inquiéter : les extraterrestres effectueraient des expériences bizarres et complexes, notamment dans le domaine de la reproduction. Ils chercheraient, semble-t-il, les moyens de créer des hybrides, mi-humains, mi-extraterrestres !
     
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    Allan Kardec ( 1804-1869 ) – Hippolyte Léon Dénizard Rivail est né à Lyon le 3 octobre 1804. Son nom lui fut attribué lors d’une séance de spiritisme par son esprit protecteur, qui disait l’avoir connu dans une existence antérieure alors qu’il était druide. Professeur de physique, de chimie, d’astronomie et de physiologie à Paris, il débute en 1854 une « seconde vie » sous le nom d’Allan Kardec. L’étude scientifique des tables tournantes commence… Il est l’auteur de plusieurs ouvrages tels : Le Livre des Médiums et le Livre des Esprits qui sont considérés comme la bible du spiritisme. Sa devise était : « Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. »
     
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    Bob Lazarné le 26 janvier 1959, à Coral Gables, Floride.Vit à Las Vegas. Technicien, mécanicien talentueux, il fit de surprenante révélation en mai 1989, notamment que l’armée travaillerait avec de la technologie extraterrestre sur la zone 51. Il y travailla en 1988 et déclara aussi l’existence d’une base secrète appelée S4. Il avait été engager pour tenter de comprendre le système de propulsion des ovnis. Il tient actuellement un laboratoire photo et répare du matériel de détection d’irridiation.
     
    Roger K. LeirLe docteur Leir est l’un des premiers chirurgiens à avoir extrait des implants chez des victimes d’enlèvements extraterrestres. La première intervention de ce type a été réalisée en août 1995 par le docteur américain Roger Leir qui a extrait un implant d’origine extraterrestre. Depuis, il a retiré neuf objets sur huit personnes. Ces objets ont bien sûr subi une batterie de tests biologiques et physiques destinés à révéler leur composition et leur structure. Le praticien affirme posséder aujourd’hui, dans son cabinet de Thousand Oaks en Californie, des preuves concluantes mettant en évidence l’origine extraterrestre de sept de ces implants. Dans son livre – The Aliens and the Scalpel, il retrace son parcours, décrit ses travaux et présente sa réflexion sur le phénomène des enlèvements.
     
    Augustin Lesage ( 1876-1954 ) – Né dans une famille ouvrière, Augustin Lesage était mineur. Mais à 36 ans, c’est la révélation. Il entend des voix, lui intimant de se consacrer à la peinture. Il se met à l’ouvrage et réalise en un an sa première toile. Un exemple étonnant d’art brut… voire pour certains d’art médiumnique. Les plus grands artistes de son époque se sont passionnés pour cette œuvre foisonnante et énigmatique.
     
    Yves Lignon Mathématicien spécialisé dans la statistique, il traque les pouvoirs psy grâce aux techniques les plus modernes. Pour lui, aucun doute possible : certaines personnes possèdent bien des dons médiumniques. Yves Lignon est devenu une sorte d’enquêteur de l’occulte, consulté plus ou moins officiellement dès que surgit un cas défiant la science classique. La plupart du temps il finit par trouver une explication naturelle. Mais lorsqu’il conclut à l’existence d’un phénomène inconnu, ses arguments sont à prendre avec le plus grand sérieux. C’est dire qu’Yves Lignon dérange autant les charlatans que les sceptiques. Auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le paranormal, il a également fondé le Laboratoire de parapsychologie. Il a écrit- L’autre Cerveau en 1992 chez Albin Michel.
     
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    John E. Mack- Il est l’un des « poids lourds intellectuels » parmi les pro-enlèvements ( abduction par des E.T ). Prix Pulitzer. Fondateur de l’unité d’enseignement psychiatrique au Cambridge Hospital d’Harward, il travaille également sur les expériences paranormales pour un centre de recherches psycho-sociales et publia, en 1994, un livre sur les enlèvements extraterrestres. Irrité par l’orientation des travaux de Mack et estimant qu’il a failli aux normes d’investigations de l’université, le doyen d’Harward demanda à un Comité d’éthique d’évaluer la validité de ses recherches. En 1996, le Comité admit que Mack n’avait pas violé les règles déontologiques de la profession. L’avocat du Dr Mack précise que ce dernier ne croit pas nécessairement aux « extraterrestres venus de l’espace », mais Mack ne croit pas non plus à la thèse de la maladie mentale de ses patients. John Mack est mort en septembre 2004 à Londres, renversé par un chauffard ivre.
     
    Jaime MaussanUfologue mexicain réputé, il s’intéressa au cas de Carlos Diaz. Il a confié les diapositives originales prises par Carlos et les a confiées au professeur Victor Quesada de l’Institut Polytechnique de l’Université de Mexico. A l’issue des examens, Quesada déclara : « Nous avons été très surpris de constater que le spectre lumineux émis par l’objet était différent de tout ce que nous avions pu voir auparavant, qu’il échappait à tous les paramètres connus jusqu’alors et qu’il ne correspondait à rien d’existant dans notre banque de données. Nous avons estimé la taille de l’objet de l’ordre de 30 et 50 mètres de diamètre. »
     
    Aimé Michel (1919-1992) - Aimé Michel (Saint-Vincent-les-Forts, 1919 - 1992) était écrivain et ufologue. Expert en méthodologie dès 1952, écrivain scientifique, il devint membre du « Collège Invisible » ufologique de Jacques F. Vallée dans les années 1970 (en compagnie de son ami l'astrophysicien Pierre Guérin). Il se rapproche également, à cette occasion, du fondateur de l'église de satan, Anton Lavey. En 1958, lors de la publication de son livre consacré à la vague d'OVNI de l'automne 1954 en France Mystérieux Objets Célestes il imagine, avec le concours de Jacques Bergier rencontré en 1953, sa célèbre théorie de l'orthoténie qui postule que, sur une courte période de l'ordre de 24 heures, les observations d'objets volants non identifiés (ovni) sont alignées, à la surface de la Terre, le long de grands cercles, le premier identifié étant la ligne dite « BaVic » (Bayonne-Vichy).
     
    L'emploi de simulations par ordinateur, puis la mise en évidence d'erreurs dans les témoignages retenus, aboutit à la réfutation définitive de cette hypothèse en 1976. Membre du comité rédactionnel de Lumières dans la nuit à partir de 1969, il écrivit de nombreux articles sur l'ufologie, le mysticisme, le monde animal et autres sujets dans des revues très variées (Arts, Science et Vie, Tout Savoir, Monde et Vie, Encyclopédie Larousse « Découvrir les Animaux » en 1971, Planète - chantre du Réalisme fantastique, à laquelle participèrent entre autres Remy Chauvin, Bernard Heuvelmans, Charles Noël Martin, Jean E. Charon et George Langelaan, Phénomènes Spatiaux, Recherches ufologiques, Question de, France Catholique, Ecclésia, Flying Saucer Review, Archéologia (avec un article sur son village natal), etc.).
     
    Dans le périodique La vie des bêtes, il tient régulièrement la rubrique « Les mystères du monde animal », durant les années 1960. Du 26 septembre au 10 octobre 1964, Aimé Michel anima aussi des ateliers culturels sous l'égide de la revue Planète à Céfalù en Sicile, sur le thème « La vie dans l'Univers sidéral ». Il était un grand ami des controversés Jacques Bergier et Louis Pauwels, et se définissait lui-même comme un rebelle « pathologique ».
     
    N
     
    Alexandra David-Neel (1868-1969) - Elle fut une des plus grandes exploratrices françaises. Elle fut la première femme européenne à pénétrer au Tibet ; en 1924, elle entre dans la Cité interdite de Lhassa, la capitale, après un long périple à travers l’Himalaya. Avec son fils adoptif, un futur lama du nom de Yongden, elle dut franchir des cols à 5800 mètres d’altitude. Dans ces froids extrêmes, elle ne dut sa survie qu’au… tumo. En effet, cette grande aventurière était également passionnée par les religions asiatiques ; elle avait étudié la philosophie hindoue, le bouddhisme, le taoïsme, le sanscrit. Et surtout, elle avait pratiqué la méditation et le yoga avec des maîtres de l’Himalaya.
     
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    Jean-Pierre PetitL’astrophysicien français est un chercheur complètement atypique dans la communauté scientifique. Il est né en 1937 à Choisy-le-Roi. Ingénieur de l’Ecole supérieure d’aéronautique en 1961, il s’oriente vers la recherche et rejoint le Centre national de la recherche scientifique. Ses intérêts le portent vers l’étude de la mécanique des fluides ( magnéto-hydrodynamique ). A partir de 1974, il est détaché auprès de l’Observatoire de Marseille. De « chargé de recherches », il est promu « directeur de recherches » et s’oriente vers l’astrophysique, puis vers la cosmologie, son actuel domaine de prédilection. Excellent dessinateur, il est aussi l’auteur de nombreuses bandes dessinées de vulgarisation scientifique, qui ont pour héros Anselme Lanturlu.
     
    Jean PrieurDepuis plus de 35 ans, Jean Prieur étudie les phénomènes PSI. Il leur a consacré une vingtaine d’ouvrages qui s’éclairent les uns les autres. Chercheur et historien, il a aussi réalisé une œuvre sur un sujet si souvent discuté, la réincarnation. Qui ne s’est pas un jour demandé ce qu’il y avait après la mort ? Est-ce une fin définitive ou une phase de transition ? La réincarnation est-elle une réalité ? Les différentes religions et croyances offrent toutes sortes de réponses qui ont marqué notre monde et dont Jean Prieur analyse les nombreuses théories.
     
    Lloyd PyeOublié depuis 70 ans dans une banale boîte en carton, un crâne étrange fut, en 1999, confié à un certain Lloyd Pye, écrivain américain qui livre aujourd’hui le fruit de ses recherches sur « l’enfant des étoiles »… Natif de Louisiane et diplômé de psychologie à l’université de la Nouvelle-Orléans, Pye s’installa comme scénariste à Hollywood tout en se passionnant pour l’étude des hominidés. En 1990, il découvre l’œuvre de l’historien d’origine russe Zecharia Sitchin fondée sur une légende sumérienne : l’homme a été implanté sur Terre par les habitants de la planète Nibiru. Lloyd Pye combine alors ces thèses avec ses propres recherches pour écrire, à l’âge de 50 ans- Tout ce que vous savez est faux : Livre un : Les origines de l’homme.
     
    Grâce au bouche à oreille et aux médias, le livre se vendit à dix mille exemplaires et incita des lecteurs à vouloir lui apporter des preuves concrètes. Généralement incongrues, l’une d’elles attira pourtant l’attention de Pye. C’était le crâne de « l’enfant des étoiles ». « C’est précisément ce à quoi j’imaginais ce que pouvait ressembler un crâne de « Gris » et je sentis, dès le premier moment, qu’il était partiellement extraterrestre. Je serais surpris s’il se révèle n’être qu’une difformité humaine. »
     
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    Michel Raynal - (né en 1955) est un physicien-chimiste et cryptozoologue français. Il anime l'Institut virtuel de cryptozoologie en collaboration avec une équipe de scientifiques et l'appui de l'ABEPAR, Association Belge d'Étude et de Protection des Animaux Rares. Il s'intéresse aux espèces animales non scientifiquement reconnues telles que le yéti ou le monstre du Loch Ness. Il est l'auteur notamment d'un article paru Cryptozoologia (n°3, 1 juin 1994) intitulé « L'oiseau énigmatique d'Hiva-Oa ». Dans ce texte, il soulève un certain nombre de problèmes posés par les travaux de James Churchward au sujet du légendaire continent de Mu.
     
    D'abord, il observe que Churchward ne cite jamais ses sources et prétend avoir vu les « tablettes Naacal » que personne d'autre n'a encore vu à ce jour. Il prétend également avoir traduit les tablettes de l'île de Paques qui, à ce jour, demeurent indéchiffrables pour la communauté scientifique. Raynal constate aussi que Churchward dit avoir vu la Porte du Soleil à Tiahuanaco qui se trouve en Bolivie alors qu'il écrit qu'elle se situe au Pérou. De plus, il représente la statue qui se trouve à cet endroit avec des mains à cinq doigts alors que celle-ci en a quatre. Enfin, Raynal explique que les connaissances actuelles en géologie et en géophysique excluent totalement la possibilité qu'un continent comme Mu ait pu exister à l'époque ou Churchward le situe (-12 000).
     
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    Béranger Saunière (1852-1917)-Né à Montazels, dans l'Aude (tout près de Rennes-le-Château), aîné d'une famille nombreuse et modeste, Bérenger Saunière devient prêtre (sans doute sous la pression de sa famille) et est ordonné en 1879. Après quelques affectations successives dans son département comme à Clat, il est affecté comme curé de Rennes-le-château en 1885. Dès son arrivée au village, il est choqué par l'état de délabrement de l'église. Ses débuts dans la paroisse sont modestes : il vit pauvrement et s'occupe comme il peut, en lisant, en chassant... Dès son arrivée, il se liera très vite avec Marie Denarnaud, sa servante, qui le suivra jusqu'à sa mort.
     
    En 1891, Saunière entreprend des travaux dans l'église avec l'argent prêté par la mairie. C'est lors de ces travaux que les ouvriers découvrent dans un pilier du maître-autel, trois fioles où sont logés des parchemins. L'abbé ne tarde pas à subtiliser les parchemins aux ouvriers, prétextant qu'ils ont une grande valeur. La nouvelle se sait très vite au village, et on demande à Saunière de vendre les documents à un musée, l'argent gagné devant rembourser les frais de réparation de l'église. En 1893, Saunière se rend ainsi à Paris, avec l'accord et grâce au financement de l'évêché de Carcassonne. Il doit s'entretenir avec l'abbé Vieil, directeur de l'église de Saint Sulpice, afin d'obtenir la signification de ces documents.
     
    Durant son séjour à Paris, il rencontre Emma Calvé, célèbre cantatrice de l'époque. Quelques jours plus tard, l'abbé Vieil lui explique, semble-t-il, le sens caché des parchemins. Mais personne ne sait rien de cette discussion. On sait que Saunière repart peu après, laissant les documents, mais en en gardant des copies. Ces parchemins, qui n'avaient au départ rien d'extraordinaire (il s'agissait en fait de passages de la Bible écrits en latin) semblent être la clé du mystère de Rennes-le-Château car c'est à partir de ce moment que débute l'étrange vie de l'abbé Saunière.
     
    Sitôt rentré, Saunière entame d'étranges découvertes : en face du maître-autel, il découvre à l'aide de ses ouvriers, une dalle dite du Chevalier (aujourd'hui exposée au musée de Rennes) où la face cachée présente d'étranges sculptures de cavaliers, apparemment très anciennes. Il ordonne alors que l'on creuse une fosse à cet emplacement, et congédie ensuite les ouvriers afin d'explorer le lieu lui-même. L'attitude de l'abbé paraît de plus en plus étrange aux villageois quand ils se rendent compte qu'il efface dans le cimetière les inscriptions dressées sur une très ancienne tombe, celle de la marquise de Blanchefort. Il va même jusqu'à déplacer la stèle.
     
    Le maire, choqué par ces saccages, lui demande d'arrêter. Dès lors, les villageois voient Saunière de plus en plus souvent voyager et s'absenter du village, souvent pour plusieurs jours. Durant ses voyages, il est muni d'une valise qu'il porte à dos d'âne. Autre chose encore plus étrange, le curé de Rennes qui vivait jusque-là dans la pauvreté, se met à faire de folles dépenses dans son église qu'il rénove désormais à ses frais. Il entreprend d'ailleurs une rénovation complète qu'il réalisera selon ses goûts. Elle est achevée en 1897. Mais le style est très original voire choquant au goût des autres ecclésiastiques. En effet, outre des peintures de couleur vive et de nombreuses statues, le bénitier est un diable sculpté.
     
    Les constructions et les rénovations ne s'arrêtent pas en si bon chemin. Saunière achète le terrain derrière le presbytère (bâtiment qu'il a d'ailleurs rénové entre temps), et entreprend de grandes constructions. Il aménage un jardin, une serre, mais aussi une maison : la villa Béthanie, petite, mais luxueuse, comparée aux autres maisons du village. Mais son œuvre la plus étrange et la plus célèbre est sans aucun doute la tour Magdala qu'il bâtit au bord de la colline. Cette petite tour, aujourd'hui visitable, abrite sa bibliothèque. Dans sa villa, il accueille des invités de marque qui viennent de très loin, mais dont l'identité reste obscure. Si la villa sert à loger les invités, Saunière ne vivra jamais autre part que dans son presbytère.
     
    Si le luxe fastueux de l'abbé fait murmurer les villageois, il fait aussi grincer des dents l'évêché qui l'accuse de trafic de messe, c’est-à-dire de détourner l'argent expédié par les congrégations et fidèles avec qui il est en contact à travers toute la France à des fins personnelles. Il est d'ailleurs sermonné par l'évêché dés 1901 c'est-à-dire sous l'épiscopat de Monseigneur Billard et continuera à l'être régulièrement sous l'épiscopat de son successeur Monseigneur de Beauséjour. En 1910, Saunière est interdit de messe et remplacé par un autre curé. Habitant toujours à Rennes-le-Château, Saunière officie dans sa villa, dans la petite chapelle placée dans la véranda où les habitants viennent le rejoindre, boudant toutes les messes de l'autre curé. Durant la Première Guerre mondiale, Saunière, qui n'a d'ailleurs pas pu récupérer son église, se voit soupçonné d'espionnage par certains villageois. Il meurt le 22 janvier 1917. En 1953 meurt Marie Denarnaud, sa servante, maîtresse et confidente, emportant avec elle le secret de l'or de Rennes-le-Château.
     
    Victor Schauberger (1885-1958) – La devise de l’inventeur autrichien Viktor Schauberger était de « comprendre la nature, puis de la copier ». Dans les années 1930, en observant les tourbillons de l’eau dans les rivières, il eut l’idée de machines dont il définit lui-même le principe de la façon suivante : « Si on fait tourner l’eau ou l’air dans une forme ondulante dite colloïdale, il en résulte une accumulation d’énergie qui peut, avec une puissance énorme, provoquer la lévitation. » Selon un document de l’organisation canadienne Samisdat, les nazis ont enfermé la famille de Schauberger dans un camp jusqu’à ce qu’il mette au point le Flugelrad ( aile tournante ), une sorte d’hélicoptère décollant verticalement.
     
    Il appliqua son système de « propulsion à vortex liquide » sur un disque de 1,50 m de diamètre, mais talonnés par les Alliés à la fin de la guerre, les nazis détruisirent les plans du prototype. Libéré, il fut invité à travailler aux Etats-Unis sur un projet secret gouvernemental de soucoupe volante au Texas, à condition que ses inventions restent secrètes. A sa mort, ses derniers mots auraient été : « Ils m’ont tout volé, tout. Même moi, je ne m’appartiens plus. »
     
    Jean Sendy - Jean Sendy était un écrivain et traducteur français, auteur d'ouvrages à caractère ésotérique et ufologique. Après avoir publié un document d'archive intitulé La Vérité sur les rapports germano-soviétiques de 1939 à 1941 (1948) ainsi qu'un volume sur les hommes politiques de la Quatrième République (De gueules sur fond de clés, impertinences, Paris, Éditions France-Empire, 1948), Sendy traduit un ouvrage du Général Anders qui paraît aux Éditions France-Empire. Durant les années 1950, il traduit de l'anglais de nombreux polars et romans noirs pour les Presses de la Cité dans la collection « Un mystère » (Raymond Chandler, James Hadley Chase, Reginald Evelyn Southouse, Dorothy Hugues, Irwin Shaw) et pour la collection « Série noire » des Éditions Gallimard (Samuel W. Taylor, James Hadley Chase, David Alexander, Thomas Black).
     
    À partir des années 1960, il se consacre davantage à ses propres écrits dont la plupart paraîtront dans les collections « L'Aventure mystérieuse » (J'ai lu) et « Les Énigmes de l'Univers » (Robert Laffont). Dans La Lune, clé de la Bible (1968) Sendy prend ses distances avec les traductions usuelles de la Bible qui traduisent « Elohim » par Dieu, alors qu'il s'agirait d'un pluriel dont la signification serait mieux rendue par « les Anges ». Relisant la le texte biblique dans sa version hébraïque d'origine, Sendy soutient qu'il ne s'agit pas d'un récit légendaire, mais d'un texte historique racontant la colonisation de la Terre au temps de Moïse par des Anges venus du ciel, hypothèse qui s'inscrit dans la perspective des théories des anciens astronautes et de l'astroarchéologie.
     
    Sendy croit que la « clé de la Bible » pourrait se trouver sur la Lune où, depuis les années 1960, il est désormais possible de trouver la trace de ces cosmonautes. Les Cahiers de cours de Moïse (1970) renchérissent sur ces hypothèses, en élargissant l'enquête sur l'influence « astrologique » du zodiaque, la prophétie de saint Malachie ou le miracle de Fatima que Sendy refuse de considérer comme des superstitions et tente de leur donner un sens dans la perspective ouverte par sa réflexion sur la Bible. Certains de ses ouvrages dont La Lune, clé de la Bible (1968) et Ces dieux qui firent le ciel et la terre, le roman de la Bible (1968) - de même que certains titres de Robert Charroux, Erich Von Däniken ou Jacques Bergier - auraient inspiré selon certains les thèses de Claude Vorilhon dit Raël et du mouvement raëlien. Son ouvrage intitulé Les Temps Messianiques s'inspire de Paul de Tarse qui reliait le cosmos, l'homme et les évangiles. Ce livre porte également sur l'eschatologie et l'étude des nombres dans la bible et dans la Kabbale.
     
    Monique SimonetEnseignante à la retraite, Monique Simonet a toujours été férue de spiritisme. Depuis 1979, elle a entamé une nouvelle vie en se mettant au service de la transcommunication ( TCI ) avec l’au-delà. Elle a relaté ses premières expériences dans son premier ouvrage- A l’écoute de l’invisible puis en 1992- Images et messages de l’au-delà. Elle nous présente des messages que son petit-fils Axel, décédé, lui adresse depuis le monde des défunts. Elle entend la voix de son petit-fils et l’enregistre sur son magnétophone. Elle voit son image sur son téléviseur. Le père François Brune préfaça la plupart de ses livres. Elle nous a quitté en 2016.
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    Steven Spielberg - Steven Allan Spielberg est un cinéaste et producteur de cinéma américain, né le 18 décembre 1946 à Cincinnati (Ohio, États-Unis). Il a à son actif certains des plus gros succès financiers de l'histoire du cinéma, comme E.T. l'extra-terrestre ou Jurassic Park. Fondateur de la société de production Amblin et cofondateur du studio DreamWorks SKG, il a aussi créé la fondation Shoah Foundation Institute for Visual History and Education, dont l'objectif est de recueillir les témoignages de tous les survivants de l'Holocauste, et de les diffuser aux plus jeunes, dans le but d'éviter un nouveau génocide. plus d'infos ici !
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    Ian StevensonProfesseur de psychiatrie et directeur du Département des Etudes sur la Personnalité, au Centre de Sciences de la Santé, dans l’université de Virginie ( Etats-Unis ). Au cours des trente dernières années, il a recueilli plus de 2600 témoignages de personnes qui prétendent se souvenir de leurs vies antérieures. Dès qu’une prétendue réincarnation attire son attention, lui et son équipe entament une enquête minutieuse.
     
    Tout d’abord, ils comparent les souvenirs de la vie antérieure du sujet avec les faits relatifs à la vie et à la mort de l’individu qu’elle affirme avoir été. Ensuite, tout défaut physiologique ou marque de naissance, censés correspondre à des blessures ou des lésions venant de la vie passée, sont comparés aux rapports d’autopsie du décédé. La plupart des enquêtes les plus concluantes de Stevenson en matière de réincarnation sont résumées dans Les enfants qui se souviennent de leurs vies antérieures ( Editions Sand ).
     
    Wendelle StevensL’ufologue est l’un des rares chercheurs à travailler presque exclusivement avec des contactés. Il a ainsi réuni une collection impressionnante de films et de photos d’extraterrestres. Wendelle Stevens est un « mastodonte » de l’ufologie, c’est également l’un des plus anciens chercheurs au monde concernant l’ufologie. En 36 ans de pratiques, il a étudié des centaines d’affaires diverses, mais son principal domaine d’expertise reste le sujet controversé des contacts humains avec des extraterrestres. En 1976, il fut le premier chercheur à s’intéresser aux affirmations du contacté suisse Edouard « Billy » Meier, dont les photographies d’ovnis prises en plein jour restent, dans le genre, parmi les plus saisissantes jamais produites. La passion de Stevens pour ce genre d’images l’a ainsi conduit à accumuler plus de 3000 photos d’ovnis et une grande bibliothèque de films et de vidéos sur le sujet.
     
    C’est en 1947 qu’il commença à s’intéresser aux ovnis. A l’époque l’US Air Force avait alors lancé les projets d’études Sign, Grudge et Blue Book. Wendelle fut envoyé en Alaska pour superviser les plans de vol de bombardier B-29 chargés de dresser la carte du pôle. Il découvrit en fait que derrière cette mission se cachait un programme secret. Les avions étaient équipés de technologie de détection électronique et de caméras très pointues pour enregistrer les fameux « foofighters ». Son grade n’étant pas assez élevé, il n’eut pas accès aux films vidéos ; mais demanda à ses supérieurs de mener une enquête sur les ovnis. On ne lui permit de le faire qu’en dehors des circuits « militaires officiels ». Ce n’est donc qu’en 1963, après 23 ans de service actif, que Stevens, retraité de l’armée américaine, commence sa carrière de chercheur en ufologie.
     
    Whitley Strieber Auteur de romans d’horreur et de science-fiction ? Il vécut en décembre 1985 une RR3. Le 27 décembre, il fut réveillé au petit matin par un étrange bruit, comme si plusieurs personnes se trouvaient dans la pièce du rez-de-chaussée. L’alarme de la maison n’avait pas retentit. Une silhouette se précipita ensuite dans la chambre. Par la suite sous hypnose, il raconta avoir été à l’intérieur d’un vaisseau, d’avoir aperçu des tables à bord de celui-ci, de voir des soldats dans le coma ainsi que sa propre sœur et son père. Il a relaté toute son aventure dans un livre intitulé Communion devenu un best-seller mondial.
     
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    Guy Tarade- Guy Tarade, né en avril 1930 en région parisienne, est un romancier et ufologue français. Tarade s'engage dans les troupes parachutistes, est en poste sur le continent africain. Il s'installe par la suite à Nice dans le département des Alpes-Maritimes. Écrivain et conférencier spécialisé dans le paranormal et l'ésotérisme, il est le fondateur du Centre d'études et de recherches d'éléments inconnus de civilisation. En 1969, Guy Tarade participe à l'émission phare de la télévision française « Les Dossiers de l'Écran » sur le sujet « extra-terrestre » avec en première partie une projection du film « la Guerre des Mondes » (première version).
     
    Cette émission le révèle au grand public. Très attaché à la tradition et passionné d'hermétisme et de symbolisme, il a visité certains des lieux les plus mystérieux de la planète afin de retrouver les traces « d'anciennes et grandes organisations initiatiques ». Il s'est notamment attaché à étudier le lien entre les civilisations humaines et les possibles civilisations extraterrestres. On peut retrouver ses articles sur le blog qu'il a créé avec son compère et ami Christophe Villa-Mélé.
     
     
    Robert Tocquet- Robert Tocquet est né le 5 juin 1898 à Saint-Oulph dans l'Aube et décédé le 23 septembre 1993. Outre des fonctions diverses dans l'enseignement, professeur de sciences physiques, chimiques et naturelles, ce fut un esprit d'un savoir encyclopédique en de nombreux domaines. Il est auteur de 53 ouvrages, la plupart traduits en une dizaine de langues, sur des sujets aussi variés que la santé, l'art de rester jeune, le développement personnel, celui de la mémoire, la prestidigitation, etc., et pour lesquels il reçut divers prix et récompenses. Il est également connu pour s'être intéressé et investi dans la parapsychologie, par diverses études et interventions dans des domaines tels : métagnomie, dessins médiumniques, formations d'ectoplasmes, clairvoyance, télékinésie, télépathie, etc. À ce titre il fut membre et devint président de l'Institut métapsychique international (9 octobre 1982) et put rencontrer et dialoguer avec de grands parapsychologues de cette époque (Charles Richet, René Sudre, Eugène Osty, René Warcollier, etc.). Ayant écrit un livre intitulé Vivre cinq fois vingt ans, il mourut à l'âge de 96 ans.
     
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    Jacques ValléeAstrophysicien de formation et informaticien de profession, conseiller scientifique à la NASA. Il est né en France puis s’est installé aux Etats-Unis en 1962. Il a constaté que des apparitions de « soucoupes volantes » avaient été consignées à toutes les époques de l’Histoire. Il a publié une douzaine de livres ( la plupart en anglais ) qui représentent plus d’un million d’exemplaires imprimés. Il a consacré trente ans de sa vie à enquêter sur ces « visites d’un autre monde ». Sa conclusion, surprenante et provocante, est quelles ne sont ni imaginaires, ni d’origine extraterrestre. De quoi changer notre conception de la science et notre vision de l’avenir… Ses principaux ouvrages sont- Autres dimensions ( 1990 ) Mystérieuses soucoupes volantes- Ovni : la grande manipulation et Confrontation aux Editions J’ai Lu.
     
    Jean Jacques Velasco - Jean-Jacques Velasco (né en 1946) est un ufologue français, membre du Centre national d'études spatiales (CNES). Il a dirigé le Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non-identifiés (GEPAN) puis le Service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (SEPRA). Velasco est titulaire d'un brevet de technicien supérieur d'optique. C'est à ce titre que, membre du CNES, il est engagé par Claude Poher en 1977 dans l'équipe du GEPAN, le premier organisme français chargé de l'étude des OVNI. Il est alors chargé de développer « un instrument destiné à l'analyse et à la reconstitution des stimulis optiques rapportés par les témoins » lors des manifestations d'OVNI, le SIMOVNI. En 1983, suite à la démission d'Alain Esterle, il devient directeur du GEPAN.
     
    Sous la direction de Velasco, le groupe perdit de l'importance et diminua son activité. En 1988, il est remplacé par le SEPRA, un organisme dont l'activité n'intéresse pas la hiérarchie du CNES et dont Velasco devient directeur. Il devra s'en occuper pratiquement seul, tentant tant bien que mal de se livrer à une étude rigoureuse et scientifique des OVNIs malgré la faiblesse des moyens mis à sa disposition. Après la dissolution du SEPRA en 2004, il a rejoint le service « Culture spatiale » du CNES. Il a par ailleurs été invité en 1997 au Symposium de Pocantico, un congrès mondial sur le phénomène OVNI. En 1999, il a collaboré à la rédaction du Rapport COMETA. Parallèlement, Velasco a été maire socialiste de Montgiscard de 1989 à 1995. D'abord sceptique face au phénomène OVNI, Velasco devient, au fil des enquêtes et des témoignages qu'il recueille, l'un des principaux partisans de l'hypothèse extra-terrestre pour expliquer le phénomène OVNI.
     
    Selon Velasco, si la grande majorité des OVNIs sont en fait des phénomènes naturels, des aéronefs terrestres, ou des canulars, une certaine partie d'entre eux (environ 13,5% des cas) présentent des performances aéronautiques tellement stupéfiantes que l'hypothèse d'engins extra-terrestres s'avère très plausible. De plus, le fait que de très nombreuses observations aient été faites à proximité de sites nucléaires militaires des puissances atomiques, aux États-Unis ou en France comme au plateau d'Albion, signifie, selon Velasco, que les OVNI auraient un lien avec les activités nucléaires militaires. Ces hypothèses de Velasco ont été critiquées par le monde scientifique, au sein même du CNES, ainsi que par les Zététiciens.
     
    Sa défense de l'hypothèse extra-terrestre (HET) dans un livre publié en 2004 aurait peut-être fourni un prétexte au CNES pour dissoudre le SEPRA la même année pour créer à sa place le GEIPAN. Velasco est également très contesté par les ufologues conspirationistes. En effet, Velasco ne cache pas son scepticisme au sujet des enlèvements par les extraterrestres et autres implants extra-terrestres, et ne pense pas que le phénomène des agroglyphes ait un lien avec les OVNI. Jean-Pierre Petit, qui croit aux lettres Ummites – lesquelles sont dénoncées entre autres par Velasco – a également critique ce dernier avec virulence sur ce point ainsi que pour d'autres raisons scientifiques et personnelles.
     
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    Travis WaltonBûcheron de métier, Travis vécu une RR3 le 5 novembre 1975 à Snowflake, Arizona. Il rentrait en voiture avec ses collègues quand ils aperçurent dans le ciel un engin, large de 6 m, avec une coupole à son sommet et d’une incandescence « jaune laiteuse ». L’objet atterrit et barra la route forestière. Travis sortit du véhicule et s’approcha de l’ovni. Un rayon de vive lumière bleu-vert jaillit de sa base et projeta Travis dans les airs. Les camarades terrifiés partirent et par acquis de conscience firent demi-tour afin de récupérer Travis. Mais une fois sur les lieux, Travis avait disparu. Pendant deux jours des recherches furent effectuées mais en vain. Six jours plus tard, Travis refit surface à 20 km de l’endroit ou il avait disparu. Il prétendit s’être réveillé à l’intérieur de l’ovni, dans une pièce où il fut confronté à trois créatures hautes de 1,50m. ( voir l’article dans les RR4 sur le site ).
     
    Ronald "Ron" Eldon Wyatt (1933, Kentucky - 1999, Tennessee) était un aventurier américain renommé pour avoir défendu l'idée selon laquelle il aurait découvert, sous la guidance de Dieu, que le site de Durupinar était le site de l'Arche de Noé. Ses affirmations ont été rejetées par les scientifiques, les historiens, les spécialistes de la Bible et par les leaders de l'Église adventiste du septième jour à laquelle il appartenait1, mais son travail est encore suivi par certains chrétiens fondamentalistes et évangéliques. Jusque sur son lit de mort, Ron Wyatt a revendiqué de nombreuses découvertes : L'Arche de Noé (site de Durupinar, localisé à vingt-deux kilomètres au sud du mont Ararat). Des ancres de pierre employées par Noé sur l'Arche. Les tombes de Noé et de son épouse.
     
    Le site des villes de Sodome et Gomorrhe. Des bulles de sulfure ou de soufre dans les cendres restantes de Sodome et Gomorrhe. Le site de la Tour de Babel (localisé au sud de la Turquie). La manière avec laquelle les Égyptiens ont construit les pyramides. Le site de la traversée de la mer des Joncs par les Hébreux (localisé dans le Golfe d'Aqaba). Des roues de char et d'autres reliques de l'armée de Pharaon au fond de la mer Rouge. Le rocher du mont Horeb duquel jaillit de l'eau lorsque Moïse le frappa. Le site du tremblement de terre qui engloutit Coré.
     
    Le site de la Crucifixion de Jésus. L'Arche d'alliance et les Tables de la Loi.
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    Hampton_Court

    *** En y regardant de plus près, les portes s'ouvrent avant, puis le personnage les referment ( c'est mon avis perso )   ***

    Le palais de Hampton Court, ancienne résidence du roi Henri VIII d'Angleterre, a toujours eu la réputation d'être hanté. En effet, c'est dans ce château que mourut la troisième femme d'Henri VIII Catherine Howard condamnée pour adultère. Sachant quel allait être son sort, elle implore la pitié de son époux tandis qu'elle priait dans la chapelle royale, en frappant désespérément à la porte, mais il ne l'écouta pas, et elle fut emmenée de force. Ses pathétiques appels au secours retentissent parfois dans la galerie proche de la chapelle. Depuis son fantôme hante Hampton Court. D'autre part, Henri VIII a été vu plusieurs fois à Hampton Court se trainant sur sur ses jambes ulcéreuses dans les couloirs du château. Il est évident que la photo d'une silhouette fantomatique, prise par une caméra de surveillance et publiée par les journaux britanniques en décembre 2004, a relancé le débat. Ce cliché plutôt trouble montre une silhouette vêtue d'un long manteau d'époque, en train de refermer la porte d'une issue de secours de ce palais du XVème siècle. A plusieurs reprises, les gardiens du palais avaient été intrigués par cette porte, surveillée par une caméra, et qui s'ouvrait parfois de façon inexpliquée. En octobre dernier, ils ont eu la surprise de découvrir sur leur écran de contrôle cette image mystérieuse. " J'ai eu un choc en voyant les images de la caméra de surveillance qui montrait une silhouette sinistre en manteau d'époque, a raconté l'un des gardiens du palais. Ca faisait vraiment froid dans le dos parce que le visage n'avait pas l'air humain ". " Ma première réaction a été de penser que quelqu'un faisait une farce alors j'ai demandé à mes collègues de jeter un oeil, a-t-il poursuivi. Nous avons discuté avec nos guides en costumes d'époque mais ils n'ont pas de costumes semblables à celui sur la photo. C'est très déconcertant ". Pour le professeur Richard Wiseman, de l'université du Hertforsdhire, cité par le Daily Telegraph, il s'agit " soit d'un coup de publicité du palais, ce dont je doute, soit d'un visiteur qui a voulu se rendre utile en refermant la porte ". Pour le quotidien populaire The Sun en revanche, il pourrait en fait s'agir ni plus ni moins que du fantôme de Henri VIII (1491-1547). " La période autour de Halloween est la plus active pour les apparitions de ce genre ", explique Terry O'Sullivan, " expert renommé en fantômes " -dixit le Sun- au Collège britannique de parapsychologie. " C'est la période de l'année où le voile entre notre monde et l'autre monde est le plus fin. Il me paraît tout à fait crédible que ce soit le fantôme de Henri VIII ", assure M. O'Sullivan.

     

    Source de l'article : http://www.outre-vie.com/temoins/hampton.htm

     

    ***15 octobre 07***

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    Le fantôme du roi Henri VIII

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  •  Le dédoublement

     

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    L’énergie qui permet de voyager hors de votre corps. Les hommes d’aujourd’hui sont les esprits de demain. Les esprits d’aujourd’hui sont les hommes d’hier…

     

    Le dédoublement ( mot apparu dans la langue française en 1870 ) consiste à perdre l’unité de sa propre personnalité psychique et à user de cette faculté pour être présent virtuellement à un autre endroit par l’intermédiaire d’un autre corps, invisible celui-là, appelé corps astral ou corps éthérique. S’il y a présence réelle attestée du corps physique, à deux endroits différents, on parle alors d’ubiquité ( du latin ubique, « partout » ) ou de bilocation.

     

    Mais attention, il ne faut pas confondre le dédoublement avec la lévitation, qui est l’élévation dans l’espace du corps physique sans appui ni aide matérielle. Les cas les plus connus de lévitation sont ceux de sainte Thérèse d’Avila, de Joseph de Copertino et Daniel Dunglas Home. La mystique espagnole et carmélite sainte Thérèse d’Avila ( 1515-1582 ) a relaté ainsi ses expériences de lévitation : « Quand j’essayais de résister, j’avais l’impression qu’une grande force me poussait les pieds. Je dois avouer que j’éprouvais une peur terrible car lorsque le corps se soulève, les sens restent en éveil et j’étais restée suffisamment moi-même pour me voir m’élever dans les airs»

     

     

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    Au XVIIe siècle, le moine italien saint Joseph de Copertino était connu pour ses lévitations pendant des extases religieuses, lévitations ayant souvent lieu au cours des messes dominicales célébrées dans son monastère ! Daniel Dunglas Home, né en Ecosse en 1833, était en permanence entouré de phénomènes de poltergeist. Mais il fut célèbre pour ses séances de lévitation effectuées en présence de nombreux témoins qui ne découvrirent aucune supercherie. Sa renommé vient surtout de l’expérience réalisée le 13 décembre 1868 dans son appartement d’Ashley House à Westminster, Londres. Trois témoins présents ont certifié avoir vu Home flotter dans la pièce, traverser une fenêtre, rester debout quelques secondes à l’extérieur puis revenir dans la pièce, comme si de rien n’était ! Pour l’écrivain anglais Trevor Hall, « Home avait un énorme pouvoir de suggestion sur ses amis et sa séance de lévitation était une habile supercherie mise au point par Home dans son propre intérêt» Home décrivit lui-même ses expériences : « Pendant ces élévations ou lévitations, je ne ressens rien d’autre qu’une sorte de puissance électrique autour des pieds. Je ne me sens pas soulevé et n’ai jamais éprouvé la moindre peur. Souvent mes bras se raidissent et s’étirent au-dessus de ma tête, comme si je saisissais le pouvoir invisible qui m’a lentement arraché du sol. » Le dédoublement, cette sortie hors du corps, a souvent lieu chez des personnes qui se trouvent au seuil de leur mort ou qui sont victimes d’un traumatisme grave ( opération, maladie ou accident de voiture ) ou encore au cours d’un sommeil particulier.

     

     

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    Marcel Aymé évoque cette notion dans Le Passe-Muraille : « Il y avait à Montmartre, dans la rue de l’Abreuvoir, une jeune femme prénommée Sabine qui possédait le don d’ubiquité. Elle pouvait à son gré se multiplier et se trouver, de corps et d’esprit, en tant de lieux qu’il lui plaisait. » Pour les esprits sceptiques, les phénomènes de dédoublement ne sont que des hallucinations, des rêves ou parfois même de la supercherie pure et simple. Les convaincus soutiennent quand à eux que la meilleure preuve de la réalité du dédoublement provient de la similitude des récits fournis par tous ceux qui ont vécu une telle expérience, à travers le monde entier et quelle que soit leur culture. C’est aussi l’avis du docteur américain Charles Tart : « Etant donné sa distribution apparemment universelle dans toutes les cultures et à travers toute l’Histoire, le dédoublement constitue ce que le psychiatre Carl Jung appelle une expérience archétypique et donc potentiellement accessible à de nombreux êtres humains pour la simple raison qu’elle participe de la nature humaine»

     

     

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    Depuis des millénaires, de nombreuses civilisations anciennes ont fait référence aux expériences de dédoublement. Les premiers écrits de l’Inde mentionnent que parmi les huit siddhis de l’être humain ( c’est ainsi qu’ils nommaient les pouvoirs surnaturels ), le sixième est celui « qui permet de voler dans le ciel. » Pour les Egyptiens, chaque personne possédait, à côté du corps physique, un autre corps, appelé corps astral ou corps spirituel ( en égyptien, c’était le ba ), ayant la forme d’un oiseau à visage humain ( symbole de ce qui échappe aux lois de la pesanteur ). A la mort de cette personne, le corps astral était censé quitter le corps physique pour planer au-dessus de lui. On trouve de nombreuses représentations de cette croyance sur des peintures murales de tombeaux. Les Egyptiens croyaient pouvoir entrer dans le plan astral par dix grilles et sept portes. Dans la Grèce antique, six siècle avant Jésus-Christ, on connaissait l’histoire d’Hermotime de Clazomènes, réputé pour faire de nombreux voyages hors de son corps. Son épouse ne supportant plus ces expériences, demanda à des amis de cacher le corps physique de son mari afin de l’effrayer et de l’obliger à cesser ses « voyages » pour qu’il reste auprès d’elle ! Mais les prétendus amis, plutôt que de cacher le corps, l’incinérèrent. L’âme de Clazomènes ne trouva alors aucun refuge et vagabonde depuis pour l’éternité.

     

     

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    Dans l’Ancien Testament, on apprend comment le prophète Elisée  parvint à déjouer l’attaque de l’ennemi syrien en utilisant le dédoublement : grâce à un voyage hors de son corps, il réussit à se transporter dans la chambre du roi syrien et à lire ses plans d’attaques ! Dans la religion chrétienne, on cite de nombreux cas de dédoublement : la résurrection de Jésus-Christ ; saint Paul, qui parle d’une personne emportée au paradis en ces termes : « Etait-ce dans son corps ? Hors de son corps ? Je ne sais. Dieu le sait » ; saint Paul encore qui, le premier, mentionna «  la corde d’argent » qui relierait le corps spirituel au corps physique et serait un véritable cordon ombilical des voyageurs de l’astral ; saint Antoine de Padoue qui, en 1226, utilisa ce qu’on appelle le don d’ubiquité pour faire au même moment son serment dans l’église de Limoges et dans un monastère situé à plusieurs kilomètres de là ; le Padre Pio ( 1887-1968 ), de son vrai nom Francesco Forgione, doué lui aussi de ce don d’ubiquité. Dans de nombreuses religions orientales et chez les Indiens d’Amérique du Nord, les sorciers ( appelés chamans ) se voient attribuer le pouvoir de quitter leur corps par leur propre volonté afin d’accompagner l’âme des morts jusqu’à la terre des ancêtres. Au Tibet, les religieux ( appelés lamas ) croient en l’existence d’un principe spirituel capable de faire apparaître matériellement des formes mentales qui peuvent être vues par tout le monde : les tulpas. Ces derniers peuvent prendre la forme d’un être humain, d’un animal, d’un objet ou même d’un paysage.

     

     

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    Alexandra David-Neel, qui fut en 1927 la première Européenne à entrer dans Lhassa, la capitale du Tibet, a assisté à des séances au cours desquelles apparaissent des tulpas ( elle affirme aussi être parvenue à en créer elle-même ). Voici comment l’aventurière anglaise décrit ce phénomène dans son célèbre livre Mystiques et magiciens du Tibet ( 1929 ) : « Grâce au tulpa, l’odeur d’un buisson de roses fantôme se répandra au loin ou une maison fantôme abritera des voyageurs en chair et en os. » Pour les lamas tibétains, l’univers qui nous entoure est une simple vision mentale. Il est possible, disent-ils, d’augmenter la puissance de la production mentale grâce à des exercices appropriés comme la maîtrise de la respiration ( permettant de parvenir à la sérénité de l’esprit ) et la pratique intense de la méditation. Les tulpas ont beaucoup intrigué les Occidentaux qui donnent deux interprétations de ce phénomène : il pourrait s’agir soit d’une hallucination soit d’un cas de suggestion très forte. Au XIXe siècle, le dédoublement fut popularisé par la spiritualiste russe Héléna Blavatsky, fondatrice en 1875 de la Société théosophique ( du grec theos, « Dieu » et sophia, « sagesse »). L’essentiel de la théorie théosophique repose sur le fait que les êtres humains existent sur bien d’autres plans que le strict plan physique. Ainsi Mme Blavatsky écrivait : « Le corps astral est la réplique fidèle, sur le plan spirituel, du corps physique et il est capable de quitter celui-ci pour s’aventurer dans des régions fort lointaines, inaccessibles au corps physique. Le corps astral de chacun de nous voyage durant le sommeil mais seul le véritable initié est à même de commander à son corps astral de quitter son enveloppe physique grâce à ce que j’appelle la projection astrale. Tout individu initié voit, en plein jour, le corps astral des autres personnes qui apparaît sous la forme d’un halo multicolore autour du corps physique et révèle l’essence de chaque personnalité à travers toute une gamme de couleurs»

     

     

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     Au XXe siècle, les « voyageurs hors du corps » les plus connus sont l’Anglais Hugh Calloway et les Américains Sylvan Muldoon et Robert Monroe. Hugh Calloway, né en 1885, faisait de fréquents rêves au cours desquels il percevait de petits cercles bleus animés de mouvements vibratoires « qui ressemblaient à des œufs de grenouilles ». Adepte de la philosophie théosophique de Mme Blavatsky, Calloway disait qu’il pouvait s’élever vers le ciel et qu’il avait mis au point une méthode personnelle pour quitter son corps. Il affirmait le faire par « la porte de sa pinéale ». De quoi s’agit-il exactement ? La glande pinéale est située au centre du cerveau : elle était considérée par Descartes comme « le siège principal de l’âme » et par les théosophes comme l’organe responsable du dédoublement. Elle a même été assimilée au fameux troisième œil ( point de jonction de l’esprit et du corps ) des Orientaux et de Lobsang Rampa.

    Hugh Calloway affirmait réussir à s’élever au-dessus du sol, à planer à au moins trente mètres d’altitude et à traverser les murs. Tout cela au prix d’une lutte farouche contre une force invisible qui le tirait en arrière et provoquait de puissantes migraines : « Une nuit, je décidais de défier cette force en demeurant dans mon rêve jusqu’à ce que la migraine disparût. Le plus difficile fut de rentrer dans mon corps. Ce n’est que par un effort extrême que j’y parvins mais mes muscles restaient engourdis. Je dus me concentrer intensément pour réussir à lever un de mes doigts et vaincre, petit à petit, cette paralysie en éprouvant une forte nausée. » Calloway fut supplanté, dans les années 30, par un jeune américain né en 1903 : Sylvan Muldoon. Ce dernier prétendait avoir été initié au dédoublement dès l’âge de douze ans, à l’occasion d’une réunion spirite dans l’Iowa où sa mère l’avait emmené. Fatigué par la durée de cette réunion, Muldoon s’endormit. Au cours de son sommeil, il eut l’impression de se réveiller brusquement tout en étant sourd et aveugle : « Mon corps entier se mit à vibrer très vite, dans le sens vertical, et je sentis une énorme pression à l’arrière de ma tête. Puis je pus de nouveau entendre et retrouvais la vue en constatant avec étonnement que je flottais dans l’air, tout raide, à l’horizontale, à plus d’un mètre au-dessus de mon lit. Mes deux corps identiques restaient unis par une sorte de câble élastique d’une longueur d’environ un mètre quatre-vingt. Ma première pensée fut que j’étais mort pendant mon sommeil ! » Après la Seconde Guerre mondiale, on découvrit Robert Monroe, agent publicitaire de son état, qui révéla à toute l’Amérique ses capacités de dédoublement : il avait alors 43 ans, c’est-à-dire un âge beaucoup plus avancé que son compatriote Muldoon.

     

     

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    Robert Monroe pense que « le dédoublement est un phénomène au cours duquel le sujet semble percevoir une certaine partie d’un certain environnement qu’il lui était impossible de percevoir à partir de l’endroit où son corps physique se trouvait à ce moment là. Le sujet, sachant qu’il ne rêve pas ou ne fantasme pas, semble être dans un état de conscience normal ( bien que sa raison lui dise que ce phénomène n’est pas de l’ordre du possible ) et sent qu’il dispose de toutes ses facultés critiques normales. » Pour Monroe, le dédoublement présente cinq caractéristiques essentielles :

    - c’est une expérience humaine universelle qui se produit à tous les endroits de la planète ;

    - c’est une expérience unique, apparemment vécue par accident : ainsi, elle se produit soit durant le sommeil sans qu’on sache ce qui l’a provoquée, soit au cours d’une maladie ( en général grave ), soit à l’occasion d’un choc émotionnel important ;

    - c’est une expérience profonde qui modifie de façon radicale les convictions de la personne qui l’a vécue ;

    - c’est une expérience extrêmement heureuse pour ceux qui l’ont connue ;

    - la description de ce qui est vécu en un lieu distant est en général correcte et plus précise que ne le laisserait supposer la coïncidence.

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    *** Récits incroyables de dédoublement ***

     

     

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    De nombreux écrivains ont raconté leurs propres expériences en matière de voyage hors du corps : D. H. Lawrence, Aldous Huxley, Arthur Koestler, Emily Brontë, Guy de Maupassant, Jack London ou encore Ernest Hemingway.

     

    L’auteur de L’Adieu aux armes fut blessé, en juillet 1918 sur le front italien, par les éclats d’un obus qui lui criblèrent les jambes, et vécut à cette occasion une expérience de dédoublement : « Mon âme, ou quelque chose qui sortait de mon corps comme quand vous tirez un mouchoir de soie de votre poche, se déploya autour de moi, puis revint et réintégra mon corps, mais je n’étais pas mort. » Hemingway relate là une sortie hors du corps qui ressemble en de nombreux points à celles décrites par beaucoup de personnes. Une autre célébrité du XXe siècle connut également une expérience de dédoublement : il s’agit de Charles Lindbergh. Celle-ci survint au cours de son inoubliable traversée en solitaire de l’Atlantique de mai 1927, à bord du Spirit of Saint Louis. Il en était alors à sa vingt-deuxième heure de vol ( soit encore à onze heures trente de l’arrivée au Bourget ).

     

    A ce moment précis, Lindbergh était enveloppé d’un épais brouillard et commençait à ressentir les effets de la fatigue : « J’étais hors du temps et de la matière. Je sentis que je me séparais de mon corps tout comme j’imagine l’esprit se dégageant de notre forme corporelle. Je flottais dans le cockpit, à travers le fuselage, puis j’obliquais vers le haut, à l’extérieur de l’appareil, avant de prendre une forme qui, j’en avais conscience, ne ressemblait en rien à la forme humaine que j’avais laissée dans un avion volant à grande vitesse. Mais je restais lié à mon corps par un long câble si ténu qu’un simple souffle aurait pu le rompre. » Lindbergh a-t-il eu une véritable expérience de dédoublement ou bien a-t-il été victime d’une hallucination provenant de l’état d’extrême fatigue dans lequel il se trouvait ?

     

     

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     Dans son livre Le Voyage hors du corps, Robert Monroe présente des statistiques effectuées à partir de cinq cent quatre-vingt-neuf expériences réalisées par lui-même en douze ans, soit une moyenne de près d’un dédoublement par semaine !

     

    Ainsi on apprend que :

     

    58 % des expériences furent faites la nuit ( contre 42 % le jour ) ;

    64 % lorsqu’il était préoccupé ;

    40 % par déclenchement délibéré de sa part ;

    67 % des symptômes qu’il a perçus furent une sensation de chaleur ;

    94 % des cas lui procurèrent une impression de mouvement.

    Et pour conclure ce chapitre, la fameuse affaire « Emilie Sagée » et les expériences menées par Paco Rabanne. Emilie Sagée est une française qui a défrayé la chronique en 1845 à Riga ( Lettonie ). Engagée comme professeur de français par un institut pour jeunes filles riches de la ville, elle fut très vite au centre de phénomènes paranormaux qu’elle ne contrôlait pas. Ses élèves disaient apercevoir une silhouette à ses côtés- comme un véritable double- à la seule différence que le double ne tenait pas de craie dans sa main ! Certaines jeunes filles révélèrent même qu’elles réussirent à traverser ce double avec leurs mains.

     

    Pourtant, Emilie Sagée ne voyait pas son double et ne se rendait compte de sa présence qu’en fonction du comportement agité de ses élèves et de l’intense fatigue qu’elle ressentait, comme si son double lui prenait de l’énergie. La peur finit par s’emparer des élèves au point qu’au bout de dix-huit mois, trente des quarante-deux élèves furent retirées de l’institut par leurs parents ! Devant cette hécatombe, préjudiciable à l’image de marque de son établissement, le directeur décida de licencier Emilie. Elle avoua alors que c’était la dix-neuvième fois qu’elle perdait son poste d’enseignante depuis qu’elle avait commencé son métier, seize ans auparavant. Depuis cet événement, on perdit définitivement sa trace.

     

    Le couturier Paco Rabanne, lui, commença très jeune- dès l’âge de sept ans- ses expériences parapsychologiques. En effet, étant insomniaque, il se réveillait toutes les nuits, se mettait à lire énormément et finissait par tomber dans une méditation créative au cours de laquelle il voyait se dérouler devant lui des images précises. C’étaient des instantanés de mondes inconnus, des paysages extraordinaires, des scènes se passant à des époques révolues. Une nuit, il se dit qu’il lui fallait arrêter le temps.

     

    « J’ai cherché et j’ai trouvé la technique pour arrêter le temps. Ecoutant mon cœur battre, je me mets à respirer exactement selon mon rythme cardiaque. Puis j’appuie fortement mes paupières sur mes yeux et je me sens alors partir. Brusquement, le temps se fige sur moi. Je me sens pris dans une chape de plomb. Des tonnes de matières figées m’écrasent le visage, me pèsent sur le corps et puis me voilà ensuite projeté à une vitesse colossale dans un long tube argenté. J’ai un peu peur. C’est beau et hallucinant à la fois comme de pénétrer dans un tableau de Bruegel. Puis, soudain, je me retrouve dans un monde étoilé, brillant, parfumé, lumineux. Je voyage hors de mon corps. Au début je ne m’éloignais guère de mon corps. J’avais trop peur. Mais après plusieurs « sorties », je fus maître du temps en parvenant à le contracter. Je pense que chacun de nous possède en lui cette faculté. C’est donc une de nos possibilités naturelles. Lorsque l’on a appris à sortir de son corps, à voyager dans l’espace, à jouer avec le temps, on peut ensuite retrouver toutes nos vies antérieures. »

     

    *** Les recherches des scientifiques *** 

     

     

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    L’étude du phénomène de dédoublement a, il faut le reconnaître, peu intéressé les scientifiques : ainsi, les savants soviétiques ou français n’ont jusqu’à présent rien fait paraître qui fasse autorité. Même les américains ont été longs à s’y mettre. Cependant, ces dernières années, différents résultats d’enquête ont été publiés concernant ce qu’outre Atlantique on appelle la NDE ( Near Death Experiment : « l’Expérience proche de la mort », qui fut le thème du film L’Expérience interdite sorti en 1990 et qui eut un énorme succès aux USA ). Par cette appellation de NDE, la médecine américaine désigne un coma profond au cours duquel les patients sont considérés comme morts cliniquement, c’est-à-dire qu’ils ont des tracés d’électro-encéphalogramme et d’électrocardiogramme entièrement plats. Or certains patients reviennent à la vie et décrivent des phénomènes étonnants. Parmi les enquêtes les plus connues, citons par exemple celle effectuée auprès de mille habitants de Charlottesville ( Virginie ) qui révéla que 14 % de la population de la ville affirmait avoir vécu une expérience de dédoublement. Bien sûr, il fut difficile aux enquêteurs de vérifier la véracité de ces affirmations. 

     

     

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    En 1978, Dean Shiels, professeur à l’université du Wisconsin, étudia la croyance au dédoublement de soixante-dix cultures non occidentales. Résultat : 95 % croyaient à la réincarnation ! Une autre enquête, datant de 1982, faite par le psychiatre Fowler Jones de l’université du Kansas, auprès de 420 personnes choisies au hasard aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, indique que 339 d’entre elles ( soit près de 81 % ) affirment avoir voyagé au moins une fois en dehors de leur corps. Dans l’ensemble, les gens gardent un excellent souvenir de leur expérience et affirment que leur corps astral évolue librement dans le temps ( passé, présent ou futur ) ce qui permet même, parfois, d’infléchir le cours du destin.

     

    C’est ce qui arriva, paraît-il, à l’un des interviewés qui, en état de dédoublement, se retrouva dans une pièce où des collègues de bureau étaient en train d’organiser son assassinat ! revenu dans son corps physique, il se précipita chez l’un d’eux pour exiger des explications et obtint de lui des aveux complets ! Les conclusions de Fowler Jones restent prudentes : « Dans l’état actuel de nos travaux, tout ce que nous pouvons dire c’est que les gens ressentent cette expérience comme terriblement concrète et réelle. Le dénominateur commun à tous ces récits est que l’esprit se sépare radicalement du corps et se déplace de façon autonome, à quelques kilomètres ou à des centaines de kilomètres. »

     

    Le docteur Karlis Osis, auteur de Ce qu’ils ont vu au seuil de la mort, a fait de nombreuses expériences dont les plus connues furent celles effectuées avec un médium de l’Etat du Maine : Alex Tanous. Celui-ci devait essayer de se dédoubler de son corps physique afin d’identifier des objets placés dans une salle voisine. Les résultats communiqués, s’ils sont vrais et que tout a été contrôlé scientifiquement, sont étonnants : Alex Tanous obtint, sur 197 épreuves, 114 identifications exactes soit un taux de réussite de près de 58 % !

     

     

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    Les travaux les plus poussés actuellement aux Etats-Unis sont l’œuvre de Kenneth Ring, psychologue dans le Connecticut et de Raymond Moody, docteur en philosophie. Kenneth Ring fit, au cours des années 80, de nombreuses enquêtes à but statistique. Ainsi, il constata que 48 % des personnes ayant failli mourir avaient expérimenté le dédoublement. De plus, les circonstances de la mort ou les croyances religieuses n’avaient aucune incidence sur le contenu même de l’expérience. Pour Ring, « L’être de lumière est une projection de notre être intérieur. C’est une sorte d’aspect de Dieu ou du Créateur ou encore de l’entité, selon le terme qui convient à chacun. Ce qui se passe pendant un dédoublement n’est pas inhérent à la mort ou à la transition entre vie et mort. Cela ressemble aux expériences mystiques connues en Inde. Peut-être cet état est-il destiné à libérer le potentiel spirituel de l’individu, potentiel jusque-là inhibé»

     

    *** Les 11 étapes d'une EMI selon Moody ***

     

     

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    Raymond Moody a consigné ses travaux dans son livre La Vie après la vie. Il recueillit cent cinquante témoignages de personnes étant revenues à la vie après une mort clinique, un accident de la route ou une maladie grave. Il appela cette situation : l’état de mort imminente. En analysant ces cent cinquante cas, Moody se rendit compte que onze éléments caractéristiques étaient communs à chacun de ces cas. Dans sa terminologie, ce sont : l’insolite, l’audition du verdict, le sentiment de sérénité, le bruit, le tunnel obscur, l’abandon du corps, la rencontre avec les autres, l’être de lumière, le défilé de la vie, la frontière et le retour. Voyons plus précisément chacun de ces éléments.

     

     

    L’insolite : les rescapés de la mort ont beaucoup de mal à dé

    crire, en termes clairs et simples, le monde dans lequel ils entrent. « Le monde dans lequel nous vivons est tridimensionnel alors que l’autre ne l’est pas. C’est pourquoi je ne peux pas en donner une image vraie. »

     

    L’audition du verdict : la plupart des dédoublés assurent avoir entendu les personnes autour d’elles- médecins ou simples passants- les déclarer morts. Cependant ils sont incapables de bouger ou de parler pour infirmer le diagnostic erroné qui les concerne. « Ils ont dit que j’étais morte or je savais que c’était faux. J’ai essayé de les prévenir mais je n’ai pas pu. »

     

    Le sentiment de sérénité : dans la situation de mort imminente, les gens qui souffrent ne perçoivent plus de douleur mais au contraire des sensations agréables. « Ce jour-là le froid était vif et pourtant je sentais une douce chaleur m’envahir ainsi que le plus grand bien-être que j’aie jamais éprouvé. »

     

    Le bruit : les dédoublés n’entendent plus les bruits environnants mais des sons inhabituels comme de la musique très belle ou à l’inverse des bourdonnements insupportables. « J’ai commencé à entendre comme une musique, oui, une musique majestueuse. »

     

    Le tunnel obscur : beaucoup de sujets se sentent comme aspirés dans un tunnel obscur, une caverne, une vallée, un puits ou un espace tubulaire. « Je m’en allais à toute vitesse dans ce grand vide tout noir. J’avais l’impression d’être dans un de ces petits trains de fête foraine en traversant ce tunnel à une allure folle. »

     

    L’abandon du corps : à l’issue de la traversée du tunnel, les sujets ressentent alors un phénomène de décorporation, c’est-à-dire de dédoublement entre leur corps physique et leur corps astral. « Je me sentis sortir de mon corps puis j’ai commencé à monter et, ainsi, en m’élevant dans l’air, j’ai vu d’autres infirmières entrer en courant dans la chambre. Je continuai à monter jusqu’au plafond puis je m’arrêtai. Je flottais juste au-dessous du plafond, le regard tourné vers le bas. »

     

    La rencontre avec les autres : les personnes qui approchent de la mort semblent alors rencontrer des parents, des amis ou des entités spirituelles qui veulent faciliter leur passage vers la mort. « J’ai vu une foule de gens qui planaient à hauteur du plafond de ma chambre : c’étaient des personnes que j’avais connues autrefois mais qui étaient mortes aujourd’hui. Je me disais qu’elles étaient venues pour me protéger ou me guider. »

     

    L’être de lumière : cette rencontre est certainement l’élément le plus important. La lumière est d’abord pâle puis elle augmente d’intensité pour devenir éclatante sans éblouir le sujet. Cet être de lumière semble donner amour et chaleur et son identification est liée à la croyance religieuse de l’individu ( le Christ pour un chrétien, un ange pour un israélite, etc. ). « C’était une lumière étonnamment intense qui semblait me demander si j’étais prêt à mourir. Cette lumière avait une voix ! Dès que la lumière m’a parlé, je me suis senti vraiment bien, protégé et aimé. »

     

    Le défilé de sa vie : la plupart des dédoublés voient défiler en accéléré- comme dans un film- les séquences importantes de leur vie. « Dès qu’il m’est apparu, l’être de lumière m’a demandé ce que j’avais fait de ma vie. Aussitôt les retours en arrière ont commencé : j’étais à nouveau une enfant et à partir de là, il m’a semblé avancer depuis le début de ma vie. »

     

    La frontière : certaines personnes ont aperçu comme une frontière, une limite, une porte, une barrière ou une brume grise symbolisant la ligne de séparation entre la vie et la mort. « La lumière blanche m’a demandé si je voulais mourir. Ne sachant quoi répondre, elle me dit : Franchis cette ligne et tu sauras ! »

     

    Le retour : tous ceux qui témoignent de leur voyage aux portes de la mort en sont bien sûr revenus sinon ils ne pourraient pas en parler. Cependant, certains luttent pour ne pas revenir dans leur corps physique et tentent de rester près de l’être de lumière.

     

    « J’aurais voulu rester dans le monde des esprits mais je me sentis obligée de reprendre ma place sur terre afin de terminer d’élever mes enfants. »

     

    *** Essai du phénomène de dédoublement *** 

     

     

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    Avant de passer à l’étude des différentes techniques de dédoublement, essayons de comprendre de quoi peut être fait ce phénomène. D’abord, dans chaque cas de dédoublement, on se trouve en présence d’un sujet qui éprouve l’impression d’être véritablement sorti de son corps et de s’être trouvé à l’endroit qu’il a décrit : cependant, on constate que le sujet a beaucoup de difficultés à prouver que les perceptions qu’il a eues, au cours de son expérience, étaient bien réelles. 

     

    Alors, de quoi s’agit-il exactement ? S’agit-il d’une illusion des sens se manifestant par une sorte d’exaltation des facultés sensorielles ? Ou bien est-ce une projection dans le monde extérieur de la conscience du sujet, son corps physique continuant d’avoir des fonctions normales ? Ou enfin s’agit-il d’un véritable « double » sortant du corps physique du sujet, ce dernier entrant alors dans une léthargie présentant les signes apparents de la mort ?

     

     

    *** Comment parvenir à vous dédoubler ? *** 

     

     

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    Nous avons vu précédemment qu’à l’heure actuelle personne n’a encore su donner d’explication scientifique du phénomène de dédoublement. Même Robert Monroe, qui pratiquait un dédoublement par semaine en moyenne ( ! ), réussissait à en provoquer délibérément 40 % seulement alors qu’il était tout particulièrement entraîné ! Il faut donc que vous sachiez qu’il est difficile de connaître cet état fantastique décrit par ceux qui l’ont vécu. Cependant, je ne résiste pas au plaisir de vous indiquer la méthode pratiquée par deux spécialistes de cet « art » que sont l’américain Robert Monroe et le français Raymond Réant.

     

    *** Les sept règles de Robert Monroe *** 

     

     

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    Avant d’étudier la technique de dédoublement de Robert Monroe, je pense qu’il est intéressant de connaître la façon dont celui-ci s’était rendu compte, pour la première fois, de l’existence de ce phénomène. C’était au printemps 1958, un dimanche après-midi. Monroe était allongé sur un canapé et écoutait une cassette audio dont le texte avait pour objectif de créer le meilleur état possible de relaxation. On peut dire que c’était une sorte de cassette d’auto-hypnose. Après avoir écouté la cassette jusqu’à la fin, Monroe rejoignit sa famille pour dîner.

     

    Une heure plus tard environ, il fut saisi, dit-il, « d’une crampe sévère, dure comme du fer, qui s’étendait à travers mon diaphragme ou plexus solaire, région située juste au-dessous de la cage thoracique. C’était une douleur aiguë. Il me vint à l’esprit qu’il était possible qu’un facteur quelconque de l’enregistrement l’ait provoquée. Je cherchai en vain à découvrir quelle suggestion inconsciente aurait pu entrer en jeu. »

     

    Robert Monroe  ne put jamais déterminer quel passage exact de la cassette le mit dans cet état mais ce fut, pour lui, le début d’une aventure fascinante. Après de nombreuses années d’expérimentation personnelle, il édicta sept règles pour réussir un voyage astral. Lisez-les attentivement puis essayez de les appliquer.

     

    Règle n°1 : la préparation

     

    Allongez-vous sur un canapé ou un lit. Tête au nord, si possible. Faites l’obscurité et veillez à ne pas être dérangé. Vérifiez que vos vêtements sont amples et ne vous serrent pas.

     

    Règle n°2 : la concentration

     

     

    Relaxez-vous mentalement et physiquement. Fermez les yeux et respirez avec régularité, la bouche légèrement entrouverte.

     

    Règle n°3 : la relaxation

     

     

    Vous allez maintenant glisser vers le sommeil en vous concentrant sur une seule image. Lorsque vous arrivez à la frontière entre la veille et le sommeil, approfondissez votre relaxation en vous concentrant sur le noir situé derrière vos paupières.

     

    Règle n°4 : l’état vibratoire

     

    Vous êtes maintenant bien relaxé. Concentrez-vous alors sur un autre point, situé à 30 centimètres de votre front. Efforcez-vous d’éloigner ce point progressivement au-dessus de vous, puis imaginez le plan, parallèle à votre corps, qui contient ce point. Concentrez-vous alors sur ce plan, en imaginant les vibrations que pourrait émettre ce plan. Essayez de les faire descendre dans votre tête.

     

    Règle n°5 : le départ

     

     

    Dès que vous ressentez les vibrations, contrôlez-les en les guidant consciemment à travers votre corps, de la tête aux pieds et inversement. Quand vous aurez réussi à provoquer ces ondes vibratoires, vous serez prêt à tenter la séparation d’avec votre corps.

     

    Règle n°6 : la séparation

     

     

    Vous allez maintenant quitter votre corps : pour cela, concentrez-vous en pensant fortement combien il serait agréable de flotter dans l’air. Fixez-vous sur ces pensées et votre forme astrale devrait alors commencer à s’élever.

     

    Règle n°7 : le retour

     

     

    Pour revenir à votre corps physique, concentrez-vous sur la réunion de vos deux corps : le corps mental que vous souhaitez quitter et le corps physique que vous voulez retrouver.

     

    *** La méthode de Raymond Réant ***

     

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    Pour faire des expériences de dédoublement, Raymond Réant recommande de choisir un moment favorable et de ne rien tenter pendant les heures de digestion. Il préconise aussi de procéder à des soins corporels ( prendre un bon bain par exemple ) et de ne pas effectuer une expérience dans une pièce trop éclairée. De plus, à n’importe quel moment de l’expérience, il recommande d’arrêter immédiatement si vous ressentez une sensation de malaise, d’engourdissement, de trouble cardiaque ou de gêne respiratoire.

     

     

    Sa méthode comprend deux phases : le départ et la séparation.

     

     

     

     hypnspin

      

     

    Phase n°1 : le départ

     

    Etendez-vous sur votre lit et relaxez-vous pendant 2 à 3 minutes. Ensuite, quand l’état de relaxation recherché est atteint, concentrez votre volonté, en fermant les yeux, sur le lieu où vous désirez vous rendre. Concentrez-vous par exemple sur un point situé à 10 centimètres du troisième œil des Orientaux ( rappelons qu’il se trouve à la racine du nez entre les deux sourcils ). Dès que vous avez bien visualisé ce point, imaginez-vous en train de léviter à 10 centimètres sous le plafond de la pièce où vous réalisez cette expérience. Visualisez ce plafond comme si vous étiez réellement en l’air.

     

    Concentrez-vous sur cette situation puis faites le chemin inverse en imaginant que vous redescendez vous placer à 10 centimètres de votre corps physique. Vivez attentivement cette sensation puis replacez normalement votre corps astral dans votre corps physique. Ouvrez ensuite les yeux.

     

    Répétez cet exercice plusieurs jours de suite avant de passer à la phase n°2.

     

     Phase n°2 : la séparation

     

    Cela consiste à vous rendre réellement dans un endroit choisi. Après vous être étendu sur votre lit, concentrez votre volonté sur le lieu où vous voulez vous rendre. Sentez-vous sortir de votre corps physique et flotter au-dessus de celui-ci, jusqu’au moment où vous aurez une sensation de chute. Cette sensation est le signal que le dédoublement est en train de s’effectuer. Si, à ce moment précis, vous ressentez une sensation très désagréable, presque indéfinissable, vous envahir, votre cœur s’accélérer sous l’effet de la peur de mourir, arrêtez alors l’exercice.

     

    Recommencez les jours suivants jusqu’à ce que vous ressentiez cette sensation de chute sans éprouver d’angoisse. Laissez-vous alors aller. Vous vous sentirez comme emprisonné dans un tube très long au bout duquel vous verrez une éblouissante lumière jaillir des ténèbres dans lesquelles vous vous trouvez. Puis vous vous sentirez sortir de votre corps dans un bruissement soyeux. Vous aurez le sentiment de vous diriger vers cette lumière. Vous éprouverez ensuite une sorte de décompression suivie d’une agréable sensation de légèreté. Vous vous trouverez alors hors de votre corps physique. Votre « double » pourra l’observer.

     

    Vous vous sentirez alors attiré par un cordon lumineux ( appelé « cordon d’argent » ou « cordon de saint Paul » qui vous aura suivi pendant tout votre voyage et aura relié en permanence votre corps physique à votre corps astral. Quand vous souhaiterez retourner dans votre corps physique, il vous suffira d’exprimer le désir que votre « double » revienne à son point de départ. Vous serez alors absorbé par votre corps physique et vous aurez une sensation désagréable comme si vous entriez dans une substance gluante. Bien entendu, il sera nécessaire de recommencer cet exercice tant qu’il ne sera pas réussi.

     

     

    Cet article est tiré du livre de Jacques Mandorla

     

    « Le livre de vos énergies » Edition du Rocher

     


     

    Bibliographie de Raymond Réant :

    - Pratiquez la parapsychologie

    - Parapsychologie pratique pour tous

    - La parapsychologie et l’invisible

    * Aux Editions du Rocher *

     

    Quelques livres sur le sujet du dédoublement :

     

    ATWATER Phyllis - Retour de l’après-vie<o:p></o:p>

    BARBARIN Georges L’après-mort<o:p></o:p>

    BOURGINE Jérôme Le Voyage astral<o:p></o:p>

    MONROE Robert Le Voyage hors du corps<o:p></o:p>

    MOODY Raymond La Vie après la vie & La Lumière de l’au-delà<o:p></o:p>

    WILSON Ian Expériences vécues de la survie après la mort<o:p></o:p>

    RENARD Hélène L’après-vie<o:p></o:p>

    MANDORLA Jacques ABC du magnétisme, de l’hypnose, <o:p></o:p>

    de la radiésthésie, et Le Guide des guérisseurs

     

     

     

    orbwithlightning

     

    http://www.alexandra-david-neel.org/francais/accf.htm

    http://www.outre-vie.com/contacter/inconscient/bilocation.htm

    http://www.cmalain.com/voyastral01.htm

    http://perso.orange.fr/ouestsante/Soeur%20Yvonne.htm

     Aura2

     

     

    La taverne de l’étrange- 23 novembre 2006

     

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  • La maison Winchester<o:p></o:p>

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    Bien qu’'elle ait subi de nombreuses transformations depuis le début de sa construction, en 1884, les dimensions de la maison Winchester et sa complexité architecturale en font, aujourd’'hui encore, une curiosité. Au tournant du siècle, l’'édifice avait sept étages à une époque où, dans la région avoisinante, il n’'y avait presque que des fermes. Des cages d’'escaliers qui mènent au plafond ne sont qu’'une des bizarreries introduites par madame Winchester, son excentrique propriétaire.


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    Pendant 38 ans, Sarah Winchester s’'est endormie environnée du bruit des marteaux. Aucune berceuse n’'aurait pu la calmer d'avantage. Cette veuve n'’était ni sourde, ni de l’'avis général, particulièrement excentrique. Ce bruit permanent était inhérent à sa mission très spéciale dans la vie. C’'est peu après la mort de son mari William, en 1881, qu’'elle trouve sa vocation. A cette époque, elle hérite de quelque 20 millions de $, en plus du revenu des parts que son mari avait dans la Winchester Repeating Arms Co, soit près de 1000 $ par jour. Mais sa richesse ne la console pas de la perte de son mari ni de la mort de son unique enfant, et elle va chercher le réconfort chez un spiritualiste de Boston.

     

     

    Le message sans détour du médium est alarmant. Une part considérable de la fortune des Winchester vient des ventes du fusil Winchester 73, « l’'arme qui a conquis l'’Ouest ». Les âmes des victimes du fusil, et il y en a eu des milliers, se sont vengées en arrachant sa famille à la veuve Winchester. Sa vie sera maudite, lui dit-il, à moins qu’'elle n’'achète une maison pour l'’agrandir en poursuivant les travaux jusqu’'à la fin de ses jours. En 1884, elle achète une ferme de huit pièces dans la vallée de Santa Clara, en Californie. Là, jusqu’'à sa mort en 1922, elle emploiera de 10 à 22 charpentiers et des douzaines d'’autres ouvriers pour échapper à la terrible malédiction. Le travail, comme elle en a reçu l’'ordre, continue jour et nuit. Chaque soir, elle se retire dans un salon spécial pour y recevoir des esprits les plans qu'’au matin elle remet au chef charpentier. Il devient bientôt évident que la maison est faite à la fois pour garder les bons esprits à l’'intérieur et empêcher les mauvais d’'entrer.

     

     

    Cette double fonction permet de mieux comprendre la myriade de curiosités que contient la maison. Certaines portes ne peuvent s'’ouvrir que d’'un seul côté, d’'autres n'’ouvrent sur rien. L'’une d’'elles donne sur un placard profond de deux centimètres. En face de cette porte, ce qui semble n’'être que l’'accès à un débarras ouvre sur une suite de trente chambres. Une volée de marches descend à une autre qui remonte au même étage. Un autre escalier de 44 marches ne mesure, au terme de ses sept révolutions, que trois mètres. Un autre aboutit contre un plafond. Les fantômes n’'ont pas de reflet, aussi pour ne pas les embarrasser, la maison possède que deux miroirs. Et, comme les esprits ne font pas d’'ombre, les éclairages sont conçus de manière à ce que les humains n'’en fassent pas non plus. Ce labeur ininterrompu de 38 ans a façonné une maison de 4000 mètres carrés qui renferme 160 chambres. En réalité, 750 chambres ont été bâties, mais beaucoup ont été détruites ou modifiées à mesure que les esprits changeaient leurs plans. Aujourd’'hui, la maison n’en demeure pas moins prodigieuse. Elle abrite trois ascenseurs, 6 cuisines, 40 chambres à coucher, 467 portes, 10.000 fenêtres, 47 cheminées, 40 escaliers, 52 lucarnes, 6 coffres-forts et une douche. Madame Winchester a dépensé 5,5 millions de $ de ce qu’elle appelait l’argent du sang pour se délivrer d’'une malédiction…

     

    *

     

     

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    <o:p> http://www.winchestermysteryhouse.com/press.html</o:p>

     

     

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    La taverne de l’'étrange- 20 novembre 2006

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    Coïncidence or not coïncidence ?

    Le jugement dernier


    Leader travailliste à Eastbourne, en Angleterre, John Blackman n'a pas l'intention de régler la pension réclamée par sa femme. Son obstination le mène tout d'abord au tribunal, en avril 1922. On l'envoie en prison. Peu après, l'un des magistrats, John Duke, disparaît. Blackman, qui refuse toujours de payer, est à nouveau traduit en justice. Peu après l'audience, le major Molineux, un des magistrats, tombe sérieusement malade avant de s'éteindre. Quelques minutes après la sentence du troisième procès de Blackman, le magistrat H.D. Farnell a une attaque et meurt sans reprendre connaissance. Toujours aussi obstiné, Blackman est cité à comparaître de nouveau, en octobre 1923, cette fois devant le juge McKarness, qui l'envoie une fois de plus en prison. Blackman finit de purger sa peine suffisamment tôt pour assister aux funérailles du juge. En juillet 1924, on rend le verdict du cinquième procès de l'accusé. En septembre, J.T. Helby, un des magistrats présents à l'audience, quitte ce monde. Par la suite, John Blackman commente ainsi ces cinq morts :

    " il doit s'agir d'une coïncidence. Je ne leur ai jamais gardé aucune rancune. " ...

    *

      

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